Depuis Raymond Barre, tous les premiers Ministres ont expliqué, directement ou indirectement aux Français, qu’il allait falloir se serrer la ceinture. Pour quel résultat ? Si le serrage de ceinture avait une quelconque efficacité, depuis 40 ans, cela se saurait. Barnier, avec son budget en trompe l’œil, ne déroge pas à la règle et nous ramène le mythe de la ceinture de plus en plus serrée pour les Français. Derrière l’image de l’ustensile vestimentaire, il y a bien la destruction graduelle des services publics hérités du gaullisme : l’école, l’hôpital, la police, la justice, la sécurité sociale et l’armée. Et les Barnier boys de pérorer avec une moue entendue, sur la faute de ces Français qui se soignent trop, qui chôment trop et qui gaspillent trop : l’éternelle rengaine. L’argent versé à l’Ukraine, l’achat de vaccins inutiles, les aides aux développement versées à des multiples pays, les éoliennes dans la pétole, les retraites payées en Algérie à des gens morts depuis longtemps, les départements ou quartiers, comme le 93, vivant sous perfusion d’allocations, les clandestins logés en hôtel trois étoiles, les niches fiscales, l’évasion fiscale, le train de vie de l’État, tout cela, pour plus de 150 milliards, n’est pas un problème. Le vrai problème c’est l’incurie de ces Français qui majoritairement travaillent pour moins de 2000 euros.
économie et finance - Page 23
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Le mythe du serrage de ceinture…
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C’est l’UE qui paiera pour les bénéfices que les États-Unis ont retirés du conflit ukrainien
Il s’agit clairement de faire assumer aux Européens la guerre en Ukraine et le désengagement financier des États-Unis tout en rendant plus nécessaire (sic) que jamais la militarisation des économies. Tout va être sacrifié à cette logique et on ne voit pas pourquoi ils se gêneraient quand on a la gauche que l’on a aussi atlantisée, aussi obsédée par son clientélisme et ses divisions de clocher, face à une politique pourtant de plus en plus évidente.
Danielle Bleitrach
Des experts expliquent la perte d’intérêt des États-Unis pour le financement du conflit en Ukraine
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C’est l’UE qui paiera pour les bénéfices que les États-Unis ont retirés du conflit ukrainien
Il s’agit clairement de faire assumer aux Européens la guerre en Ukraine et le désengagement financier des États-Unis tout en rendant plus nécessaire (sic) que jamais la militarisation des économies. Tout va être sacrifié à cette logique et on ne voit pas pourquoi ils se gêneraient quand on a la gauche que l’on a aussi atlantisée, aussi obsédée par son clientélisme et ses divisions de clocher, face à une politique pourtant de plus en plus évidente.
Danielle Bleitrach
Des experts expliquent la perte d’intérêt des États-Unis pour le financement du conflit en Ukraine
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Premières tendances du budget de la Sécurité sociale : Baisse du remboursement des consultations médicales, hausse du budget de l’AME (réservé aux immigrés clandestins)
Vers une baisse de la prise en charge chez le médecin par la Sécu
Le gouvernement a décidé de relever de 10 points le ticket modérateur. Cette mesure devrait permettre à l’Assurance-maladie d’économiser 1 milliard d’euros, en reportant la charge sur les assurés sociaux.
Le gouvernement qui présentait jeudi le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2025, a décidé plusieurs mesures pour maîtriser la progression des dépenses de santé. Il prévoit notamment de relever le ticket modérateur – c’est-à-dire la part non remboursée par l’Assurance maladie – chez le médecin et la sage-femme.
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« La France peut-elle échapper à une crise financière ? ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Le problème qui se profile est insoluble ou presque. Nous avons mangé la grenouille.
Par exemple le paiement des retraites des fonctionnaires (je n’ai rien contre les retraités de la fonction publique) représente 3 % de PIB de déficit chaque année et rien n’a été provisionné d’où les manœuvres répétées des différents gouvernements pour mettre la main sur les autres caisses de retraites qui elles sont “équilibrées”.
Alors que le budget vient à peine d’être présenté, ce qui était pressenti arrive. Que des hausses d’impôts et presque aucune baisse de dépense.
Et même comme ça rien ne dit que Michel Barnier pourra faire voter son budget.
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Impôts : au secours la droite revient…
Le gouvernement a présenté jeudi un projet de loi de finances comprenant des hausses d’impôts à hauteur de 19 milliards d’euros. Ce montant passe sous silence certaines augmentations de prélèvements obligatoires, faisant grimper l’addition totale au-dessus de 25 milliards d’euros.
Il y a d’abord des hausses d’impôts qui sont en réalité des non-baisses d’impôts.
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Les Français s’appauvrissent, Sandrine Rousseau s’en réjouit
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Budget. On fait tout ce qu’il ne faut pas faire pour Nicolas Doze
Pour le Haut Conseil des finances publiques qui vient de rendre son avis sur le budget 2025, 70 % des efforts seront en réalité des hausses d’impôts
“Le HCFP a étrillé le scénario du gouvernement sur la répartition des 60 milliards d’euros d’efforts budgétaires. En réalité, la réduction du déficit passerait avant tout par des hausses d’impôts en 2025. Un avis sévère qui risque de discréditer le gouvernement.” -
Qui détient la dette de la France pour 25 % ?
Qui détient les 3 200 milliards d’euros de la dette publique française ?
En majorité des investisseurs étrangers comme des banques, des institutionnels ou encore des fonds de pensions.
A quelle hauteur ?
55 %
Mais ce qu’il faut savoir, c’est que cette dette de la France est déjà détenue à 25 % par la BCE.
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« On est en train de faire surcotiser nos enfants pour assurer les retraites actuelles ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Ce n’est pas moi qui le dit c’est David Lisnard qui met les pieds dans le plat.
Nous n’avons pas un problème de retraites futures.
Nous avons un problème de retraites actuelles !
Dire cela ne veut pas dire que j’appelle de mes vœux une baisse des pensions de nos concitoyens retraités qui n’ont rien volé et qui ont effectivement cotisé toute leur vie.
J’aimerais même que l’on puisse augmenter les petites retraites.
Je ne suis donc pas dans le jugement moral.
Mais dans l’analyse économique.