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La Russie ne figure pas dans la liste des pays visés par de nouveaux tarifs douaniers imposés par Donald Trump. La Maison Blanche a expliqué cela par l'absence de "commerce significatif" entre les deux États, mais ce n'est pas tout à fait exact.
Mercredi, le président Trump a imposé des droits de douane d'au moins 10% à pratiquement l'ensemble du monde, à une exception notable près. Il n'a pas inclus la Russie dans cette liste, écritAxios.
Le moins que l’on puisse dire est que Trump affole les commentateurs économiques avec ses mesures douanières, mais on a du mal à cerner les raisons des oppositions que se manifestent en Europe, à commencer par notre éternel Macron, qui ne rate jamais une occasion de proférer des commentaires qui sont en général contredits par les réalités qui suivent. Macron qui a foiré à peu près tout ce qu’il a entrepris, explique que les mesures de Trump sont brutales et inappropriées. On se rappelle que ses mesures à lui, concernant le Covid, la guerre en Ukraine et l’économie nationale, ont été encore plus brutales et encore plus inappropriées, l’état de la France le démontre largement. On peut compter sur cet homme comme boussole pour indiquer le sud. Le voilà qui évoque les « bases » de l’économie pour expliquer que Trump se trompe de chemin, sans préciser quelles bases, et pour cause, les bases de nos économies occidentales sont keynésiennes et consistent en une économie régulée et équitable en lieu et place du capitalisme sauvage qui nous étreint actuellement, fait de dumping social et de spéculation internationale. Le même explique que les Américains sortiront de cette aventure plus pauvres qu’avant, qu’en sait-il ? Encore une fois, il se passe toujours le contraire de ce qu’il raconte. Et en France, nous sommes nous enrichis sous ses présidences ? A l’évidence, non.
« Notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté », assène Donald Trump. Pour certains, ces mots sont excessifs. Pour d’autres, ils sonnent comme une douloureuse vérité. Car le XXe siècle finissant et le XXIe naissant ont vu l’Occident — États-Unis en tête — sacrifier ses classes moyennes, ses ouvriers, son tissu industriel, sur l’autel d’un libre-échange absolu, dérégulé et aveugle. Aujourd’hui, Trump réagit. Il frappe fort. Il referme les frontières douanières. Et il a raison.
Le mois dernier j’avais consacré un dossier à cette guerre entre souverainistes et mondialistes qui est LA clef de lecture essentielle pour comprendre ce qui est en train de se passer. Ce dossier avait pour titre “Yalta 2.0 et si Trump déclenchait le grand reset”. Vous pouvez vous le procurer soit en vous abonnant à la lettre Stratégies (ici) soit à l’unité en achetant l’ouvrage “Yalta 2.0 vers un nouvel ordre mondial tripolaire” en vente ici qui est la reprise de ce dossier adapté à un livre imprimé.
A l’Élysée, Emmanuel Macron appelle les entreprises françaises engagées aux Etats-Unis à y suspendre tous leurs projets d’investissements jusqu’à ce que la riposte de l’Union Européenne soit « clarifiée ».
Les responsables américains s’opposent à la volonté européenne d’acheter des armes localement.
«Des responsables américains ont déclaré à leurs alliés européens qu’ils souhaitaient qu’ils continuent d’acheter des armes de fabrication américaine», stipuleReuters.
Puisque le consumérisme nous a menés à notre perte, les peuples n’en veulent plus. L’ordre libéral a vécu et voici que le politique va reprendre ses droits sur l’économique, au nom d’une véritable écologie… À retrouver aussi dans Politique magazine (n°244) avec de nombreux autres articles.
On peut tortiller les choses de mille et une façon mais à la fin, la réalité reste là, impérieuse aux gesticulations et l’évidence s’impose : l’Union Européenne, c’est d’abord et avant tout l’Allemagne.
Ce n’est pas trop étonnant : la plus grosse économie européenne dicte en effet la plupart des politiques de l’Union. Cela lui a relativement bien servi, surtout lorsque la rigueur allemande a contrebalancé les prurits dépensiers de la France, par exemple, mais ce n’est plus le cas depuis quelques années…
Le déficit du budget de l’Etat français s’est établi à 40,3 milliards d’euros fin février, selon les données publiées mercredi par le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique soit une moyenne de 20 milliards d’euros par mois qui en fonction des mois et des rentrées fiscales n’est pas “linéaire”.
« Make America Wealthy Again », « Rendez sa richesse à l’Amérique »
Le canal de Panama, le Canada, le Groënland ou la paix en Ukraine, tout cela reste encore assez flou dans la politique internationale de Donald Trump. Mais pour ce qui est de la guerre commerciale qu’il promet à toute la planète, c’est ce soir que l’hôte de la Maison-Blanche déclenche les hostilités. C’est « le jour de la libération ».