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économie et finance - Page 235

  • Politique & Eco avec Yves Perez : Les vertus du protectionnisme

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    Redonner ses lettres de noblesse au protectionnisme !C’est la mission que s’est donné l’économiste Yves Perez. Mis à l’index par une majorité de décideurs acquis au dogme du libre-échange, le protectionnisme est pourtant aujourd’hui dans tous les esprits, sinon dans les faits, comme en témoigne l’Amérique de Trump. Et avec la pandémie de covid-19, même les néo-libéraux commencent à tourner casaque. Dans son ouvrage « Les vertus du protectionnisme », Yves Perez propose de redéfinir une stratégie économique et industrielle cohérente et pérenne.


    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-avec-yves-perez-les-vertus-du-protectionnismeredonner-ses-lettres-de-noblesse-au-protectionnisme

  • La pire récession depuis la guerre a-t-elle été planifiée ? (texte de 2009)

    Alors que le monde entier fait face à une crise économique et financière d'une telle ampleur que l'économie mondiale sera en récession cette année, les espoirs d'un début de reprise fin 2009 s'amenuisent. Ainsi, selon le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI) John Lipsky la récession économique qui frappe les pays les plus riches pourrait se poursuivre en 2010. Dans un entretien publié début mars par le quotidien britannique Daily Mail, le responsable indique que les calculs du FMI « suggèrent que le recul du PIB au quatrième trimestre de l'an dernier et au premier trimestre de cette année aura été le plus marqué que nous puissions trouver dans les archives de l'après-guerre », ajoutant qu'une « puissante réponse politique est tout à la fois nécessaire et justifiée ».

    Une crise qui va durer jusqu’en 2011 ?

    Dans ce contexte, le Fonds monétaire international s'apprête à réviser à la baisse ses prévisions globales pour 2009 Alors qu'il prévoyait en janvier une croissance limitée de 0,5 % de l'économie mondiale, il pourrait cette fois annoncer une baisse. « Le consensus qui se fait jour c'est qu'il semble que la baisse dans les économies avancées se poursuivra cette année et l'année prochaine » prévient John Lipsky selon qui « cela signifierait qu'il n'y aurait pas de retour à une tendance de croissance dans les économies avancées avant le second semestre de l'année prochaine, voire le début de l'année suivante (2011) ».

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  • Retour au Franc : est-ce raisonnable ? (article de 2011)

    Le fonds monétaire international (FMI) est en première ligne dans la recherche d'une solution pour sortir la Grèce, l'Irlande et le Portugal du surendettement dans lequel l'utilisation de l'euro et des imprudences budgétaires les ont plongées. Il n'est pas inutile de se référer à l'ouvrage L'économique (1972, 8e édition en français) de Paul A. Samuelson, professeur d'économie au Massachusetts Institute of Technology, prix Nobel de Sciences économiques en 1970, pour constater le piège dans lequel ces pays, et ceux de la zone euro sont volontairement, et en toute incompétence, tombés.

    Bien qu'ils aient évolué au début des années 1980, les motifs et les mécanismes d'intervention du FMI sont très clairement expliqués. L'objectif n° 1 : « empêcher un pays de s'enfoncer toujours davantage, d'année en année, dans l'endettement. » Le FMI intervient en conditionnant l'octroi de prêts à la mise en œuvre de mesures visant à remédier au déséquilibre persistant. « Toutefois, peut-on lire, aucun pays n'est, en pareille occurrence, invité à créer chez lui un état de dépression aux fins de comprimer son revenu national à un niveau tellement bas que ses importations finiraient par correspondre à ses disponibilités en devises. Au contraire, le pays en question est autorisé à déprécier de son propre chef, une première fois (sic) sa monnaie à raison de 10%, une telle mesure visant à restaurer l'équilibre des changes extérieurs en développant les exportations et en contractant les importations de ce pays. Si toutefois une telle mesure ne suffit pas à corriger la "surévaluation" (sic) de la monnaie du pays débiteur, les autorités du Fonds peuvent, après s'être dûment concertées, autoriser une dépréciation encore plus accentuée de cette monnaie [...] Cependant des clauses de flexibilité permettent, en cas de besoin, de procéder aux ajustements requis, plutôt que d'attendre passivement (resic) un effondrement financier international. » Nous commenterons brièvement un peu plus loin.

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  • L’EXPROPRIATION DES FERMIERS BLANCS CAUSERA LA RUINE DE L’AGRICULTURE SUD-AFRICAINE !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    C’est un sujet récurrent qui prend de plus en plus de consistance. Sous prétexte de réparer un préjudice, le gouvernement de Pretoria, - pardon, désormais il faut dire Tswané ! -, envisage sérieusement d’exproprier sans indemnités les fermiers blancs, principalement afrikaners, qui nourrissent le pays et lui apportent des devises grâce aux exportations. Sans que cela ne provoque la moindre indignation au plan international, si ce n’est l’Australie par la voix de son Premier ministre, et les Etats-Unis par celle du Président Trump.

    Le plus consternant est que le contre-exemple spectaculaire du Zimbabwe ne semble pas avoir servi de leçon. On assiste là, dans cette affaire, à une vraie séquence à caractère racial, discriminante, qui ne vise que les fermiers blancs. Ces derniers, qui assurent l’essentiel de la production agricole et qui exportent les surplus de leurs productions, déjà menacés par la sécheresse et souvent victimes d’assassinats ciblés dans des conditions d’une barbarie inimaginable, vont devoir, peut-être, rendre leur tablier.

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  • L’endettement et la création monétaire ne pourront pas durer indéfiniment

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    Marc Rousset

    Le CAC 40 remonte à la verticale à 5 198, ce vendredi 5 juin, soit 40% de hausse depuis le plus bas de 3 755 du mois de mars et 20% de hausse depuis le début du déconfinement, et une baisse qui n’est plus que de 14% depuis début janvier 2020. Wall Street se sent également pousser des ailes avec un NASDAQ en progression de 12% depuis le début de l’année et un S&P 500 au plus haut. Le recul de la pandémie, conjugué à la folle création monétaire des banques centrales et aux relances budgétaires gouvernementales dans le monde, galvanise les boursiers, avec une hausse spectaculaire de Renault de 47% en un mois, de 40% pour Airbus, de 38% pour la BNP, de 30% environ pour les foncières Klépierre et Unibail-Rodamco. Les investisseurs parient sur une reprise en V.

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  • Douze auteurs pour repenser l'économie

    Dans les pages qui suivent, les collaborateurs d'Éléments vous invitent à découvrir des auteurs et des écoles souvent qualifiés d'« hétérodoxes » : leurs réflexions se tiennent en effet à l'écart des sentiers balisés depuis deux siècles par l'économie politique classique, puis néoclassique. Théoriciens peu connus comme Jacques Duboin et Nicolas Georgescu-Roegen ou Prix Nobel comme Maurice Allais et Amartya Sen, ces économistes partagent au moins une conviction : les mécanismes du libre-échange marchand ne parviennent pas à instaurer de manière durable l'équilibre économique entre productions de valeur, revenus et dépenses monétaires, entre offre et demande de travail, entre l'épargne et l'investissement -, et moins encore l'équilibre social et écologique dont toute communauté humaine a besoin.

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  • Sibeth : c’est encore pire que ce que vous pouvez penser

    Sibeth : c’est encore pire que ce que vous pouvez penser

    Beaucoup n’ont plus depuis longtemps aucune illusion à propos du porte-parole du gouvernement français. Beaucoup aussi ont pu néanmoins être encore un peu surpris au vu ce tweet de BFMTV à propos d’un entretien de Mme.Ndiaye (la meilleure pour ce poste dixit M.Macron) avec M.Bourdin (« JJB ») le 29 mai 2020.

    A écouter le passage considéré, on s’aperçoit que la réalité est encore pire :

    « SN : Je ne suis pas ministre de Bercy, bien que j’aie une vision panoramique de l’action publique[ !]

    JJB : [Chez Renault] Combien de suppressions de postes ?

    SN : Il me semble avoir entendu sur votre antenne, mais sous toutes réserves, qu’on était à 4500 suppressions

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  • Les 750 milliards de l’Union européenne : plus de dettes et de fédéralisme technocratique pour la France

    1624555301.3.JPGMarc Rousset

    Les 750 milliards du plan de relance (Le Monde) empruntés par l’Union européenne devront être remboursés un jour par les États au prorata de leur richesse respective ou par de nouveaux impôts européens. Si les États doivent rembourser, la France sera alors amenée à emprunter davantage.

    La France devrait donc bénéficier exclusivement de « dons » de 38,8 milliards d’euros sans aucun prêt de la part de l’UE, mais emprunter environ 127 milliards d’euros pour rembourser les emprunts de l’UE, si l’on tient compte de sa participation dans le PIB de l’UE d’environ 17 % après la sortie du Royaume-Uni. Quel serait l’intérêt de l’opération pour le coq gaulois, si ce n’est un cadeau fédéraliste de Macron à l’UE par une France ruinée, exsangue, hyperendettée, avec un taux de chômage très élevé, en progression accélérée ?

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  • La grande transformation

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    Ci-dessus : travaux des champs et de la forge, bois gravés du XVe siècle.

    À en croire ses partisans, l'économie de marché serait aussi naturelle qu'universelle. Elle aurait existé de tous temps, depuis le troc du bon sauvage jusqu'au raids boursiers des traders. Les travaux de l'économiste Karl Polanyi ont montré l'inanité de cette croyance et la grande diversité des systèmes économiques dans l'histoire.

    Selon la vision libérale de l'histoire économique qui fait aujourd'hui office de doxa, le marché représenterait une forme naturelle et universelle de l'échange économique.

    La naturalisé du marché repose sur une conviction d'ordre anthropologique : tout individu serait porté à rechercher son meilleur intérêt. L'échange intéressé de biens ou de services est dès lors conçu comme un attribut de la rationalité, une qualité consubstantieile à tout individu « normal », donc à toute société humaine. L'économie, au sens formel, se définit selon cette perspective comme le choix rationnel parmi des moyens rares en vue de satisfaire une fin. Le marché est alors interprété comme un mécanisme auto-émergent qui permet, dans son état idéal, à tous les individus de confronter leurs demandes et leurs offres. Ce mécanisme est supposé « neutre », puisqu'il se contenterait de régenter l'allocation optimale des moyens sans se prononcer sur les fins.

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  • Crise sanitaire: 32 % des Français voient leur situation financière se dégrader, selon un sondage (YouGov)

    Selon une étude d’opinion réalisée par YouGov pour Le HuffPost, un Français sur trois (32%) a affirmé avoir vu la situation financière de son foyer se dégrader. Ce résultat est la conséquence directe de la hausse du nombre de chômeurs au mois de mars, soit +7,1 %. Quant aux chiffres du mois d’avril, ils sont attendus pour la fin de cette semaine. Ils s’annoncent durs pour beaucoup de salariés, rapporte huffingtonpost.fr.

    15 % des 1 011 personnes sondées ont déclaré avoir été mises au chômage partiel durant ces cinq dernières semaines. 11 % des interrogés ont déclaré une réduction de leurs heures de travail, et 6 % ont dû prendre des congés (sans solde).

    58 % des sondés sont très ou assez inquiets de voir leurs finances toucher par cette crise sanitaire. Ceux qui se disent très inquiets ont aussi augmenté de deux points. « À l’échelle nationale, 78 % d’entre eux anticipent une récession pour les 12 prochains mois et 79 % se disent inquiètes par la récession mondiale« , indique l’étude.

    Pour rappel, officiellement, environ 8,6 millions de salariés ont été placés en activité partielle au mois d’avril. En principe, le chômage partiel ne touche que légèrement les revenus d’un salarié, qui perçoit jusqu’à 84% de son salaire net au-delà, voire plus si son entreprise complète la différence. Mais ce n’est pas toujours le cas, précise le site d’information.

    Linfo

    https://www.tvlibertes.com/actus/crise-sanitaire-32-des-francais-voient-leur-situation-financiere-se-degrader-selon-un-sondage