Depuis le début du confinement, la fermeture des restaurants et de beaucoup d'entreprises, la grande distribution est devenue le seul débouché pour les producteurs. Mais selon les éleveurs, elle en profite pour baisser encore les prix. Des éleveurs ont décidé de cesser de vendre leurs bêtes.
économie et finance - Page 233
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TEMOIGNAGE. “La grande distribution profite du confinement pour écraser les prix” Des éleveurs arrêtent leurs ventes
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Économie: quel plan de relance pour sauver les meubles ?
Bercy en plein brainstorming ! Alors que les Français se préparent à reprendre le chemin du travail, l’exécutif tente d’élaborer un plan de relance de l’économie. L’objectif est de soutenir les entreprises en complétant les aides apportées pendant le confinement avec la meilleure équation fiscale possible. Et là, le gouvernement l’assure, il n’y aura pas d’augmentation des impôts comme au début du quinquennat Hollande, ce qui avait ralenti la croissance. L’heure serait plutôt à leur baisse.
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Covid-19, Europe, mondialisation : et si nous achevions “l’ordre libéral international” ?, par Pierre-Yves Rougeyron.
Source : https://www.valeursactuelles.com/
La pandémie mondiale de Covid-19 semble avoir emporté avec elle, le libre-échange, les mythes européistes et la mondialisation. Pierre-Yves Rougeyron, conférencier et spécialiste des relations internationales, fait le deuil de cet ordre international qui depuis 30 ans allait à sa perte.
Il y a des morts que l’on ne compte pas dans la pandémie actuelle, de peur peut-être que nul ne les pleure. Parmi ces défunts ou ces cacochymes, on trouve la mondialisation, le mythe européen, et maintenant « l’ordre libéral international », selon les mots d’Henry Kissinger en début de mois dans le Wall Street Journal. Le grand historien et praticien des relations internationales exhortait les États du monde à ne pas tourner le dos à la prospérité qui se trouverait au coin de la rue, entre le libre-échange mondialisé et la mobilité internationale.
La dévotion légitime à l’une des intelligences les plus pénétrantes du XXe siècle ne doit pas nous empêcher de prendre du recul face à une défense sans mesure d’un ordre international qui n’en fut pas un. Au lieu de lui tresser des éloges funèbres ou de penser devoir le « préserver », peut-être est-il temps de l’achever ou de le laisser mourir.
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Michel Guénaire Un libéral en guerre contre le néo-libéralisme
Avocat, spécialiste de droit public des affaires, ancien universitaire, Michel Guénaire est un libéral de l’ancien temps qui s'efforce de renouer avec les grands classiques de sa famille de pensée, loin des clichés néo-libéraux, tout en dénonçant la vacuité identitaire d’une Europe amnésique, confrontée à un monde multipolaire de plus en plus conscient de ses spécificités.
Le Choc du mois : Comment l'avocat des affaires plutôt libéral que vous êtes en est-il venu à écrire des livres qui remettaient assez profondément en cause l'orthodoxie du néo-libéralisme ?
Michel Guénaire : Mon point de départ est, en effet, un engagement libéral. À vingt ans, je lisais Benjamin Constant, quand mes condisciples vivaient encore dans la vénération du marxisme. Après avoir embrassé un temps la carrière universitaire, j'ai rejoint le barreau d'affaires en 1990, un an après la chute du mur de Berlin. J'ai alors assisté à l'éclosion d'un nouveau modèle économique mondial, qui prenait progressivement ses distances avec l'héritage du libéralisme classique. Je m'y suis intéressé. Mes essais ont ainsi recueilli les observations et les leçons que je tirais de la mondialisation. Ma formation de base étant celle d'un publiciste (c'est-à-dire un spécialiste de droit constitutionnel, de droit international public et de régulation des marchés), je me suis d'abord penché sur une notion de plus en plus discréditée dans la doxa de l'économie néo-libérale : le pouvoir. Quid du pouvoir et de ses enjeux dans une société exclusivement organisée autour de la seule loi du marché ? C'est nouveau. Car, sur ce point comme sur beaucoup d'autres, les libéraux de notre temps ont largement déformé la pensée et le combat de leurs devanciers, qui, au XIXe siècle, ne songeaient nullement à remettre en cause la légitimité du rôle de la puissance publique. Voyez l'inventaire qu'ont fait Charles Gide et Charles Rist des passages de La Richesse des Nations où Adam Smith évoque le rôle positif de l’État. D'autres que Smith, pareillement libéraux, n'ont pas manqué de souligner la part prépondérante que tient l'Etat dans l'organisation de la société. Si en réalité dans l'univers mental des néo-libéraux, on a pu à ce point associer libéralisme et anti-étatisme, c'est qu'on s'est focalisé sur le souvenir de la première lutte des libéraux contre la Monarchie, à l'exclusion des autres traditions libérales.
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Sur Sud Radio avec André Bercoff, Mathieu Auzanneau :"Le pétrole, c'est le sang de l'économie mondiale, or le système sanguin est attaqué".
Matthieu Auzanneau, auteur et blogueur spécialiste d'écologie et d'économie, directeur du Think Tank de la transition énergétique The Shift Project et ancien journaliste au micro d'André Bercoff.
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Catastrophe méritée en vue pour une France décadente depuis 45 ans !
Marc Rousset
Les Bourses, comme en 1929, vont continuer à s’écrouler lentement, après de faux rebonds, tandis qu’un krach ou de fortes baisses de prix dans l’immobilier sont à prévoir en France et aux États-Unis.
Les coûts du confinement pour la France dépassent, désormais, les avantages sanitaires ; il devient urgent de déconfiner tandis que la lenteur de la reprise du travail inquiète, quitte à réduire l’indemnisation trop généreuse du chômage partiel. C’est la seule façon de diminuer les faillites d’entreprises, les parts de marché perdus à l’export, soit des chômeurs en plus à venir ! Les Français, irréalistes et utopiques, s’imaginent que c’est l’État abstrait avec Macron qui va financer tout ça, alors que ce sont eux seuls, avec leurs impôts, qui devront rembourser les dettes de l’État.
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Effondrement du cours du pétrole de schiste américain et puissance des Etats-Unis
Ex: http://www.europesolidaire.eu
La journée du 20 avril a été désastreuse pour les prix du pétrole de schiste extrait aux Etats-Unis.Le WTI ou West Texas Intermediate, également connu sous le nom de Texas Light Sweet, est un type de pétrole brut utilisé comme standard dans la fixation du prix du brut et comme matière première pour les contrats à terme sur le pétrole auprès du New York Mercantile Exchange
Or les cours du WTI devant être livré en mai se sont effondrés, en devenant négatifs pour la première fois, clôturant à New York à -37,63 dollars, soit une chute de 300%. Le 21 avril, le pétrole dit Brent de la Mer du Nord, servant de référence pour les deux-tiers de la production mondiale hors Etats-Unis, est tombé sous la barre des 20 dollars, dans un marché extrêmement volatil.
La cause principale de cette situation est la baisse mondiale de la consommation de pétrole due à la crise du coronavirus et la saturation des réserves stratégiques mises en place précédemment par les grands Etats, notamment les Etats-Unis.
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Moratoire de la dette africaine : silence, on fraude !
Comme on l’avait pressenti dès le discours du Président Macron, ce 13 avril, repris par le G20 et le G7 deux jours après, le moratoire de la dette africaine se présente comme le hold-up mondialiste du XXIe siècle, au vu et au su de tous. Au détriment des populations africaines et sur le dos des pays créditeurs, dont la France.
Dans une tribune commune dans Jeune Afrique, huit grands noms africains de la politique et de l’économie jugent « pas assez ambitieuse » la suspension du paiement du service de cette dette – allons, camarades créanciers étrangers, soyez plus ambitieux dans votre générosité ! Ils ne se satisfont pas, non plus, de la création, par les banques multilatérales de développement, d’un fonds de réponse d’urgence de 200 milliards de dollars. Ils réclament l’élargissement du nombre de bénéficiaires au nom de circonstances particulières ; si l’on retient les guerres civiles, les économies de rente notamment pétrolière trop peu diversifiées et d’autres difficultés économiques, ça rend éligibles tous les pays africains. D’exceptions justifiées par l’urgence d’une pandémie au devenir incertain, on ferait une généralité égalitariste injuste pour les créditeurs également dans le besoin ; l’addition est salée et amère.
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Repenser le patriotisme économique Aux armes (économiques), citoyens ! (article de 2011)
Aujourd'hui, la plupart des entreprises du CAC 40 sont des structures apatrides pour lesquelles la France n'est qu'un « site d'implantation » parmi d'autres, plus rarement un moyen de créer de la valeur ajoutée symbolique, en communiquant autour de la « french touch » ou du « luxe à la française ». Pour le reste, il n'y a plus, ou très peu, du point de vue industriel, de patriotisme économique. Mais est-ce là l'avenir ? Peut-être pas.
Notre confrère L'Expansion vient de publier(1) un intéressant dossier consacré aux entreprises dites « les plus patriotes », agrémenté d'un palmarès. Qui trouve-ton au premier rang de ce prétendu « patriotisme économique » ? Bouygues, l'entreprise qui a largement accompagné l'immigration de peuplement en France et contribué ainsi à augmenter le chômage des Français de souche. Si patriotisme il y a donc, c'est que celui-ci ne se mesure plus qu'en impôts payés en France et en gains d'images apportés pour notre pays sur les marchés à l'ex-port. Après tout, pourquoi pas ! Mais ne perdons pas de vue que le « patriotisme » de Bouygues n'est jamais qu'une conséquence subie de son activité, et non le moteur de celle-ci.
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Crise sanitaire: 3,2 millions d’arrêts de travail pour les personnes malades, vulnérables ou devant garder leurs enfants ont été comptabilisés par l’Assurance maladie en France
L’Assurance maladie a indiqué à l’AFP que l’épidémie de coronavirus a justifié environ 3,2 millions d’arrêts de travail, pour les personnes malades ou «vulnérables», mais surtout pour celles devant garder leurs enfants durant le confinement. Le bilan, arrêté lundi, fait état de quelque 600.000 arrêts maladie ont été prescrits par des médecins à autant de malades du Covid-19. Concernant les «personnes dites vulnérables» (malades chroniques, femmes enceintes), l’Assurance maladie a reçu en un mois 400.000 demandes d’arrêts de travail «dérogatoires», auxquelles elle a donné droit «dans près de 8 cas sur 10», précise-t-elle.