Voilà onze ans, la mise en coupe réglée du consommateur et du contribuable français commença avec l’insolite TARTAM (tarif réglementé transitoire d’ajustement du marché) permettant aux professionnels éligibles repentis de revenir au tarif régulé (ou réglementé) seulement majoré de 10 à 23 %, après avoir subi jusqu’à 70 % d’augmentation, avec la concurrence libre et non faussée à laquelle ils eurent seuls accès, dès 2004. Cerise institutionnelle sur le gâteau, ils obtinrent de jouir d’un tel privilège sans changer de fournisseurs « alternatifs », ce qui obligea l’État à compenser les pertes de ces derniers, sur le dos des autres clients, prioritairement domestiques, et fit dire au Canard enchaîné que la notion « d’éligibilité » s’apparente au privilège donné au boursicoteur de demander à Bercy de lui rembourser l’argent qu’il a retiré de la Caisse d’épargne pour spéculer sur le CAC 40.
économie et finance - Page 242
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Que font donc syndicats et consommateurs contre la ruine planifiée d’EDF et de son nucléaire ?
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Charles Prats : « Il y a 2,5 millions de “fantômes” immatriculés qui perçoivent des prestations sociales tous les mois »
Les chiffres hallucinants de la fraude aux prestations sociales
Après son audition, ce mardi 3 mars, par la commission d’enquête parlementaire sur la fraude aux prestations sociales, le magistrat Charles Parts revient sur son enquête au micro de Boulevard Voltaire.
Il apporte des précisions sur cette immense fraude qui s’élève à des centaines de millions d’euros, en raison du surnombre d’étrangers immatriculés dont on ne peut contrôler l’existence réelle. Il estime qu’« à l’heure où on réforme les retraites, on devrait prendre l’argent dans la poche des voleurs plutôt que dans celle des contribuables français ».
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Faut-il en finir avec les éoliennes ou multiplier leur nombre?
Jean-Louis Butré et Alexandre Roesch sur Sud Radio
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L'état manque d'argent voilà où en trouver.
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Coronavirus : les supermarchés pris d’assaut, la grande distribution bondit en Bourse
Tout a commencé vendredi dernier, cela s’est considérablement accéléré samedi.Lundi soir, les supermarchés, partout en Europe et même aux Etats-Unis, avaient été dévalisés en particulier les rayons des produits de première nécessité.Alors on entend de tout.« ‘Ha les imbéciles ».« Il ne faut pas avoir peur »… sans oublier le « c’est pas pire qu’une grippette ».Je vous rappelle l’adage rural … c’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses.Bref, moi quand je vois les gens faire des réserves cela me comble d’aise.Je me dis, que plus nombreux seront les résilients plus nous seront collectivement résilients, robustes et solides dans la tempête.Je remarque aussi que si les gens font massivement des provisions, cela se fait en bon ordre, sans émeute, et de façon nettement plus calme que les black friday et autres moments d’hyperconsommation qui, eux, sont encensés. -
[VIDÉO] « Il y a des agriculteurs qui gagnent 350€ et vivent bien » – Frédéric Descrozaille (LREM) face à Eric Zemmour
« Je vais peut-être dire quelque chose qui va vous choquer, mais il y a des agriculteurs qui gagnent 350€ par mois et qui vivent bien » – Frédéric Descrozaille (député LREM du Val-de-Marne) face à Eric Zemmour
Face à l’info sur CNews, le 2 mars 2020 -
Le coronavirus, peste noire pour le mondialisme
Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère : Nul ne peut dire si l’épidémie de coronavirus sera endiguée ou se transformera en pandémie mondiale. Sur le plan humain, c’est l’incertitude. Mais sur le plan de l’idéologie, il y a une victime en état de mort clinique : le mondialisme.
Les frontières, espoirs suprêmes
Pour endiguer le virus, c’est un peu partout le recours aux frontières. La frontière, espoir suprême et suprême pensée pour limiter et contrôler tant que faire se peut la libre circulation des biens et des personnes. Mais rétablir, c’est avoir un coup fatal de retard sur le virus.
Frontières fermées, c’est vrai pour la Chine, mais ce l’est aussi pour tous les pays touchés, et notamment l’Iran et demain l’Italie. La Chine a pris des mesures qui sont possibles dans des pays autoritaires. Cela pourrait porter ses fruits et le régime, aujourd’hui critiqué pour ses erreurs et ses lacunes évidentes, pourrait s’en tirer mieux que d’autres plus récemment contaminés.
La Chine a toussé et le monde a tremblé et tremble encore. Ce virus a souligné la dépendance de l’économie mondiale à la croissance chinoise, eldorado d’un capitalisme condamné à s’étendre pour survivre. Ce mondialisme mercantile vient de trouver sa limite. Le protectionnisme si décrié devient presque un principe de précaution humain et économique. Les pays se ferment au tourisme chinois et rapatrient leurs ressortissants, c’est le cas du Maroc plus que de la France d’ailleurs.
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Coronavirus : simple correction boursière ou de nouveau 1929 ?
La vitesse de la dégringolade du CAC 40 et de Wall Street n’a été aussi rapide que pendant de graves crises. La baisse de 12-13 % des actions européennes en cinq jours et de plus de 10 % à Wall Street en quatre jours du S&P 500 se rapproche des records historiques.
L’OMS a décrété le niveau de menace maximum. De nouveaux pays-sources apparaissent un peu partout dans le monde. Le ministre Véran recommande d’éviter désormais la poignée de main ; les rassemblements, en France, de plus de 5.000 personnes sont désormais interdits. Cette pandémie présente un effet de levier extrêmement élevé entre le nombre faible de morts, le nombre des personnes infectées et les conséquences économiques.
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L'ÉCOLOGIE PRISE AU PIÈGE DU MARKETING
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Dominique Jacques Roth : « Néolibéralisme : une colonisation de la pensée »
Le livre que je viens de publier – Economie et Psychanalyse. Le progrès en question – porte plainte contre le discours scientifique et technique et marchand, le sigle « stm » étant l’acronyme qui reprend les initiales de chaque terme : scientifique, technique et marchand.
Le plus difficile lorsqu’on prend la parole, ou la plume, est probablement de compter avec ses ignorances et ses résistances inconscientes. On a beau se plier à la discipline d’essayer de penser ce qu’on dit, on ne peut jamais parler qu’avec ce que cela comporte d’inconscient, puisque nul ne peut prétendre être suffisamment organisé, pour qu’aucune contradiction n’apparaisse en lui. C’est la raison pour laquelle je précise d’emblée que mon propos relève du semblant, comme une fiction s’opposant à d’autres fictions, puisqu’aucun discours, pas même le discours de la science, ne peut échapper aux montages idéologiques. L’important tient au maintien du jeu toujours possible entre montage et démontage d’un objet textuel, qui au fond, n’est pas très éloigné de l’objet sexuel, si tant est que le sexuel apparaît dans ce qui déborde le besoin, comme expression de la pulsion, comme concept situé entre le corps et le psychisme, comme écho dans le corps d’un dire. Mais nous aurons l’occasion d’y revenir. L’essentiel, me semble-t-il, est de ne jamais abandonner le langage à quiconque cherche à s’en emparer à son seul profit.
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