Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 244

  • Après celui des radars, le business du stationnement

    3756440474_61e6e9a057_b-685x475.jpg

    « Business is business », disent les Anglais. Dans notre France championne des impôts et des taxes, l’imagination des concepteurs est sans borne. Et si les pensions et les salaires sont gelés depuis des années, les taxes se réchauffent : il faut bien alimenter le gaspillage, et peu importe qu’elles frappent surtout les moins fortunés !

    La loi MAPTAM (Modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles) est entrée en vigueur le 1er janvier 2018 et elle modifie « la gestion, l’organisation et la mise en œuvre du  payant sur voirie », pas dans l’intérêt de l’automobiliste, pris une fois de plus pour une vache à lait… Et qui, pour le plus grand profit de l’État et des collectivités locales, se voit contraint de jouer à Qui veut perdre des millions ?

    Lire la suite

  • Politique & Eco n° 250 – A la recherche d’un nouveau modèle économique

    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Pierre Sabatier agronome et économiste, membre des Econoclastes.
    A la recherche d’un nouveau modèle économique

    1) Peut-on encore retrouver de la croissance ?

    – L’Europe spectatrice impuissante de l’affrontement Chine/USA
    – Chine : une économie en difficulté
    – Mais remise en cause de la domination US
    – Une partie de l’intelligentsia américaine a basculé du côté de Trump
    – Conserver le leadership ?
    – L’Occident a voulu la délocalisation, il en paye désormais le prix
    – L’Europe et les USA importent l’inflation chinoise
    – Deux puissances pragmatiques en compétition et une Europe qui rêve encore de coopération
    – Les taux bas sont amenés à durer
    – L’absence de croissance rend inévitable le recours à ces taux

    2) Obsolescence du modèle et révolution démographique

    – Le vieillissement des pays riches
    – La richesse dépend de la consommation, laquelle diminue avec le vieillissement
    – L’erreur de Hollande contre la politique familiale
    – Efficacité démontrée de la politique familiale en France
    – Il faut acter une croissance faible
    – Les entreprises n’ont plus de nouveau clients issus de la croissance démographique, il leur faut donc se prendre des parts de marché entre elles
    – Quid de la politique Keynésienne ?
    – Quand la dette n’est pas un problème pour aujourd’hui !
    – A terme cependant, le risque d’hyper inflation
    – Le dollar est-il substituable ?
    – L’Amérique finance ses déficits en siphonnant l’épargne mondiale

    3) Pistes pour un nouveau modèle, les territoires en question

    – Quelque chose ne tourne pas rond, Gilets Jaunes, élections etc
    – La révolution numérique de l’ordre des moyens, non des fins
    – Le gâteau à se partager reste le même
    – La non-acceptation du caractère inégalitaire des revenus
    – Un modèle né en 1945 devenu inadapté
    – L’hélicoptère monétaire, un effet d’aubaine sans lendemain
    – Un modèle trop concentré, monopolistique sur le plan économique et géographique
    – Rappel historique, la France et les USA au début du XXème siècle : de puissantes réformes face au mécontentement social
    – Analogie avec les années 1900, de l’urgence de retrouver un nouveau modèle
    – Les périphéries ne croient plus en la parole politique
    – Quand la cohésion sociale dépend de la cohésion territoriale
    – Refaire la société et la nation, l’avenir doit plonger ses racines dans les territoires
    – Le local : un atout et non un poids !

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-250-a-la-recherche-dun-nouveau-modele-economique

  • Pour ne pas en arriver à la fin de l'humanité

    Prière de ne pas penser À l'école de l'info jetable.jpegJean-Gaude Michéa est, tel son maître George Orwell auquel il a consacré deux ouvrages, un « anarchiste tory », un anarchiste conservateur. C'est-à-dire qu'il est tout autant rebelle aux divers totalitarismes qu'aux idéologies libérale ou marxiste. C'est un humaniste au bon sens du terme, défenseur de la culture et pourfendeur de l'idée de Progrès. Selon lui, notre principal ennemi est le culte sans bornes de la croissance, père des désastres écologiques, économiques et humains qui s'offrent à nos yeux.

    Avec L'Empire du moindre mal, Jean-Claude Michéa s'attaque au mythe libéral du « meilleur des mondes possibles », c'est-à-dire au rêve d'une société mondiale seulement régulée par le Droit et le Marché. Les libéraux de droite tiennent pour le Marché, ceux de gauche - les sociaux-démocrates - pour le Droit (sous-entendu les Droits de l'Homme). Et ce depuis le XVIe siècle et l'apparition en Europe de ce qu'on nomme la modernité politique. C'est dans la sortie des guerres de religions, dans la victoire du « parti des politiques » que Michéa voit les prémices de la neutralisation de la politique par le droit libéral et la montée du rôle du commerce international et de la finance dans nos sociétés.

    Lire la suite

  • La France contient la pauvreté, pas la misère

    Les outils statistiques mesurent mal un phénomène qui se répand en France : l’explosion du nombre de sans-abri.

    Porte de la Chapelle, porte d’Aubervilliers et même gare de Lyon, des dizaines de tentes sont alignées, alors que nous vivons dans le pays de l’OCDE qui consacre la plus grosse part de son PIB aux dépenses sociales (31 % en 2018, contre 20 % en moyenne dans l’OCDE). Les indicateurs traditionnels de pauvreté traduisent assez mal cette situation, puisqu’ils mesurent davantage les inégalités que la misère. Est considérée comme pauvre une personne qui vit avec moins de 60 % du revenu médian (défini comme le niveau de revenu qui sépare la population en deux parties égales).

    L’Express

  • Luther pire que Marx ?

    Luther pire que Marx ?.jpegSi Marx est mort sans laisser de testament, tel un vampire trop vite repu de sang pour être en mesure d'honorer ses promesses de longévité, c'est le fondateur allemand de la Réforme « évangélique » qui est peut-être bien, avant et après lui, le véritable spectre qui hante l'Europe et le monde depuis plus de quatre cents ans. En les dévastant.

    De même que les lois de la physique nous montrent un devenir de la matière fait de ruptures formelles sur fond de flux informes et continus, comme des terres qui émergent au sein des flots mêmes qui les engloutiront un jour, de même l'histoire humaine nous livre souvent le spectacle récurrent de légitimités politiques et spirituelles portant en leur sein le principe des contestations qui contribueront à les ruiner. Dès lors, si l'on prend la commodité, comme le fait couramment la gent intellectuelle et progressiste, d'appeler « révolution » ou « modernité » la conception philosophique (d'origine occidentale) qui érige le principe de contestation des pouvoirs établis en valeur suprême de la morale et de la foi, il faut infirmer, à la lueur de la dernière décennie, la phrase de Jules Monnerot décrétant qu’ « il n'y a jamais eu qu'une seule révolution dans l'Histoire, la marxiste », pour la corriger en celle-ci : il n'y a jamais eu qu'un seul révolutionnaire idéologique dans l'Histoire, qui se nomme Martin Luther.

    Lire la suite

  • Les illusions de Trump sur l’état réel de l’économie américaine

    20636519.jpg

    Marc Rousset

    Lors de son discours du 4 février sur l’état de l’Union au Congrès, Donald Trump aurait mieux fait d’être un peu moins sûr de lui et triomphant, d’en rabattre un peu sur « tout ce qu’[il a] créé », sur « les réussites les plus palpitantes à venir devant nous », sur l’état réel de l’économie américaine, qui est en fait portée par une croissance malsaine et artificielle.

    Trump n’est pas à l’abri d’un retour de boomerang en pleine figure, d’un krach soudain à Wall Street, même s’il va tout faire dans les mois qui viennent, bien évidemment, pour ouvrir encore plus les vannes de la Fed, poursuivre sa politique de fuite en avant des dépenses publiques afin de passer au moins le cap des élections présidentielles en novembre 2020.

    Lire la suite

  • L’euro au plus bas, signe de la relégation de l’économie européenne face à Trump

    euros-billets-de-banque-1456109137rjo-845x475.jpg

    Cette semaine, l’euro a atteint le cours le plus bas depuis avril 2017, à 1,08 dollar pour un euro. Avril 2017, ça ne vous dit rien ? Ce sont les débuts de Trump à la Maison-Blanche, et rappelez-vous, tous les experts nous avaient prédit l’écroulement de l’économie américaine si son programme était appliqué. En fait, la hausse du dollar, depuis trois ans, traduit la confiance des marchés dans la politique suivie aux États-Unis et, a contrario, une défiance envers l’économie européenne engluée dans la stagnation. Depuis 2017, Trump applique fidèlement ses engagements et l’économie américaine se porte comme un charme : croissance à 3 %, chômage à 3 % correspondant en réalité au plein-emploi, hausse spectaculaire des salaires et du pouvoir d’achat, et la balance commerciale commence à se redresser.

    Lire la suite

  • Les illusions de Trump sur l’état réel de l’économie américaine

    20636519.jpg

    Marc Rousset

    Lors de son discours du 4 février sur l’état de l’Union au Congrès, Donald Trump aurait mieux fait d’être un peu moins sûr de lui et triomphant, d’en rabattre un peu sur « tout ce qu’[il a] créé », sur « les réussites les plus palpitantes à venir devant nous », sur l’état réel de l’économie américaine, qui est en fait portée par une croissance malsaine et artificielle.

    Trump n’est pas à l’abri d’un retour de boomerang en pleine figure, d’un krach soudain à Wall Street, même s’il va tout faire dans les mois qui viennent, bien évidemment, pour ouvrir encore plus les vannes de la Fed, poursuivre sa politique de fuite en avant des dépenses publiques afin de passer au moins le cap des élections présidentielles en novembre 2020.

    Lire la suite

  • Mondialisation, Hayek et Freidman furent ses prophètes

    Mondialisation, Hayek et Friedman furent ses prophètes 2.jpegHayek et Frieidman furent ses prophètes : La mondialisation expliquée à mon cheval

    Dans les années cinquante, on croyait le libéralisme économique pur et dur renvoyé à jamais dans le passé. On se trompait d'époque. Renvoyé dans le futur, il a fini par soumettre les sociétés qui l'avaient rejeté après 1929. Dans l'intervalle, on l'a rebaptisé. Le libéralisme étant, selon les mots de Valéry Giscard d'Estaing, « une théorie très avancée et nouvelle », on lui a donné « un nom moderne : néolibéralisme ».

    La mondialisation n'a pas attendu les années 1980 pour pousser ses pions et ses capitaux. Partie d'Europe, avec les premières grandes expéditions des navigateurs portugais et la découverte de l'Amérique, elle a progressivement conquis le globe, obéissant vraisemblablement à un dessein de l'espèce conduisant les hommes à coloniser l'ensemble des terres émergées. Restait cependant à les unifier. Ça sera le rôle de la mondialisation, telle qu'elle s'est dessinée au tournant des années quatre-vingt sous la forme de l'économie-monde.

    Lire la suite

  • De la viande achetée 3,8 € le kilo aux éleveurs est revendue 42,10 € en supermarché

    Même en tenant compte de la chaîne de la viande, c’est difficilement justifiable.

    « « On n’est pas considérés », c’est ainsi que Nicolas Mazilly résume la situation.
    L’éleveur, installé à La Rochepot, en Côte-d’Or, a de plus en plus de mal à boucler ses fins de mois. Il est d’autant plus amer qu’il voit les bénéfices que d’autres font sur son travail. Il montre la photo d’un tournedos vendu au rayon boucherie d’une grande surface de l’agglomération de Dijon.

    De la viande achetée 3,80 euros le kilo aux éleveurs est revendue 42,10 euros en supermarché

    « Ils vendent ce tournedos 42,10 euros le kilo. Moi, ce morceau-là, je l’ai vendu 3,80 euros. Ca a de quoi énerver, car on se rend compte que notre produit est noble, qu’ils font une marge bénéficiaire exceptionnelle et que nous on n’est pas considérés. »

    Lire la suite