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économie et finance - Page 243

  • De la gestion liquide à la société liquidée (quand tout est privatisé)

    L’État français privatise. Il privatise la Française des jeux, ENGIE et ADP, les barrages et bientôt les routes, après les autoroutes. La question que pose notre temps est celle de la vraie définition des fonctions régaliennes : qu’est-ce qui doit relever de l’État ?

    Ce que l'État nous dit c'est qu'il n'a pas vocation à gérer l'énergie, les jeux, les transports. Il le dit pour plusieurs raisons. D'une part, et de la manière la plus plate, la plus simple et la plus désagréable, il y est contraint par l'Union européenne qui exige qu'on dérégule l'énergie et les transports.

    Sans être farouchement libéral, on peut considérer que la doctrine des monopoles naturels a vécu, en effet. On pouvait trouver légitime que ces monopoles naturels soient des monopoles d'État à cause de l'ampleur pharaonique des investissements nécessaires pour créer telles sortes d'infrastructures par exemple, établir ex nihilo un réseau de voies ferrées, équiper tout un pays en centrales nucléaires ou même, plus modestement, équiper des communes montagnardes en remontées mécaniques, comme la Caisse des dépôts le fit à travers la Compagnie des Alpes. L'État se substitue légitimement à l'initiative privée si le bien commun exige qu'un équipement onéreux soit accessible à tous (de manière gratuite ou faiblement prisée). On a vu, au moment où le transport aérien fut libéralisé en Europe, que tous les discours sur l'impossible rentabilité des compagnies intérieures privées étaient faux les opérateurs privés réussirent aussi bien et mieux que les opérateurs publics en vendant des prestations à des prix inférieurs. Certains monopoles d'État n'ont d'autres justifications que la préservation d'une économie de rente.

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  • « Le système libéral généralise l’empreinte matérialiste sur les esprits »

    Le système libéral généralise l'emprunte matérialiste sur les esprits.jpegAlain de Benoist inlassable guetteur à la dentelle du rempart, nous propose cette année un livre sobrement intitulé Contre le libéralisme. Le moins que l'on puisse en dire, c'est que, par les temps qui courent, c'est un combat courageux. Le combat de notre époque…

    Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoüarn

    Alain de Benoist, vous insistez sur le fait que le libéralisme est un système de pensée global, pas seulement un modèle économique. Vous citez Jean-Claude Michéa qui dit que le libéralisme s'en prend a « la substance même de l'âme humaine »...

    Il ne vous aura pas échappé qu’après soixante-dix ans de communisme soviétique, les églises sont pleines dans la Russie de Poutine, alors qu'elles sont désertées dans ce qu'on appelait naguère « le monde libre ». Le système libéral s'est ainsi révélé beaucoup plus efficace que le système communiste pour généraliser l'emprise du matérialisme pratique sur les esprits. Le totalitarisme « dur » détruisait souvent les corps, le totalitarisme « doux » s'en prend à la « substance même de l'âme humaine ». L'histoire est faite de ce genre de paradoxes.

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  • Zoom – Jean-Marc Daniel : Un libéral déçu du macronisme

    Economiste et professeur émérite à l’ESCP, Jean-Marc Daniel est un libéral partisan de l’Union européenne. Dans cet entretien, il explique son opposition au protectionnisme, le rôle de la concurrence dans une économie capitaliste, sa déception pour la politique d’Emmanuel Macron… Et face à la perte de compétitivité, une récession à 15%, une dette à 120% du PIB, Jean-Marc Daniel propose quelques grands axes pour relancer l’économie.


    https://www.tvlibertes.com/zoom-jean-marc-daniel-un-liberal-decu-du-macronisme

  • Épargne des Français : le salaire de la peur

    Selon Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, environ 100 milliards d’euros seront épargnés par les Français d’ici la fin de l’année, en raison de l’épidémie du Covid-19 et du confinement.
    Une des clés de la sortie de la crise économique réside dans la mobilisation de cette épargne.
    Pour autant, ce phénomène conjoncturel ne vient que confirmer la tendance structurelle de l’augmentation du taux d’épargne des Français.
    Cela sans compter l’immobilier, toujours perçu comme une valeur refuge.
    Pour les économistes, cette épargne liquide est une épargne de précaution, essentiellement investie dans l’assurance-vie et les livrets d’épargne.
    Ainsi, par peur de l’avenir, les Français confient leur patrimoine, par le canal de la dette souveraine, à un État-providence qui le dépenserait pour les protéger.

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  • Le Coronacircus en marche vers le gouffre financier 1/2

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    Pieter Kerstens

    Lorsque nous avions rédigé notre article dans le précédent numéro de la revue, la prévision et l’anticipation des conséquences d’une crise sanitaire, doublées par un chaos des marchés pétroliers, ignoraient alors la stratégie et les décisions aberrantes des gouvernements français et européens, face à la pandémie. En conclusion, nous jugions que « il suffirait d’une petite bourrasque comme…le Covid-19, qui pourrait entraver non seulement l’industrie chinoise, mais aussi par conséquence stopper l’activité de certains secteurs de l’économie mondiale et perturber les activités bancaires et financières, pour déclencher un nouveau krach mondial. »

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  • En Irlande, une importante banque taxe les liquidités des fonds de retraite : bientôt en France ?

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    La folie des taux bas ne cesse de gangrener l’économie de l’Union européenne. Les  qui gardent des fonds dans leurs caisses sans les prêter sont taxées à 0,5 %. Or, les  sont devenues frileuses et hésitent de plus en plus à prêter des fonds à des clients de moins en moins solvables ; avec la pandémie, la situation risque de s’aggraver. De ce fait, même sans verser un quelconque intérêt à ses clients, un établissement bancaire perd souvent de l’argent. On estime que ce prélèvement de la BCE coûte 7 milliards, principalement aux  allemandes et françaises. Or, la solvabilité du système bancaire s’effrite ; on redoute une crise comparable à celle de 2008 et la faillite de nombreuses . Pour cette raison, pour limiter leurs frais, de nombreux établissements en Allemagne, en Suisse ou au Danemark répercutent les taux négatifs sur les clients institutionnels (assurances, caisses de retraite, fonds de pension).

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  • Renationalisons les autoroutes !, par Nicolas Dupont-Aignan.

    "Cet été, vous allez sans doute prendre l'autoroute et vous faire racketter à chaque péage ! Mais saviez-vous qu'un scandale d'Etat se cache derrière la privatisation des autoroutes depuis 2006 ?
    Renationalisons-les pour les rendre gratuites : c'est possible et ce serait une bonne affaire pour le contribuable !"

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/08/16/renationalisons-les-autoroutes-par-nicolas-dupont-aignan-6257806.html

  • Crise : après une simple correction, l’or va continuer de grimper

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    Après une correction spectaculaire, ce mardi 11 août, la plus importante depuis 2013, les métaux précieux sont repartis à la hausse. Alors qu’il avait dépassé les 2.070 dollars l’once, l’or est très vite repassé sous les 2.000 dollars, et même sous la barre des 1.900 dollars, mais pour terminer à 1.936,20 dollars, ce vendredi 14 août. La correction a été initiée suite à une prise de profits, mais du côté des fondamentaux économiques, rien n’a changé car les dettes, les créations monétaires, les dépenses publiques et déficits publics, quelques conflits possibles sont toujours présents.

    L’endettement va empirer et la seule porte de sortie est l’inflation. La plupart des pays sont engagés dans des programmes de relance sans précédent. Simultanément, la pression de la  qui a permis de limiter l’inflation diminue. Même en cas de signes d’inflation, les  centrales ne relèveront pas les taux d’intérêt pour la maîtriser, de peur d’empêcher une éventuelle reprise économique et de diminuer l’inflation qui aide à résoudre le problème de la dette irremboursable.

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  • L'horreur économique, c'est maintenant

    L’utilisation de l’intelligence artificielle à grande échelle au sein des géants économiques mondiaux risque d’envoyer à la casse toutes les structures économiques existantes… Tant pis pour les travailleurs vive le salaire universel !

    Des masses occupées à se divertir, libérées des travaux aliénants ou répétitifs, confiés à des machines et des ordinateurs de plus en plus « intelligents ». Il ne s'agit pas d'une énième dystopie, prétexte à un film de SF au scénario léché, mais du programme que nous concoctent les élites mondiales de Davos et du G7.

    Les plus grands décideurs politiques et économiques ont vanté, lors du sommet de Davos de janvier dernier, la « quatrième révolution industrielle », celle de l'Intelligence artificielle (IA), de la robotique, des biotechnologies. Un thème déjà au centre des préoccupations des éditions 2016 et 2017. Cette révolution consiste à faire faire par l'IA, « toutes les tâches effectuées par des machines, qui seraient considérées comme intelligentes si elles étaient faites par l'homme », pour reprendre une définition du MIT (Massachusetts Institute of Technology), les perspectives sont ébouriffantes.

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  • 7,2 milliards d’euros: en moins de dix ans, les subventions de l’État aux associations ont été multipliées par cinq

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    Jamais autant d’argent n’avait été distribué par l’État français aux structures associatives. Leur nombre a sensiblement augmenté depuis plusieurs années, contribuant à faire exploser la note pour le contribuable. Gabegie ou réelle utilité publique? Analyse.

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