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économie et finance - Page 238

  • Pas de lutte contre la mondialisation sans fin du dogme de la croissance

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    Par Frédéric Malaval, essayiste, auteur de Vers l’EcoHumanisme ♦  L’article “Pas de croissance économique sans croissance de productivité” a intéressé plus d’un lecteur. Ses auteurs se désolent de l’atonie de la croissance économique actuelle. Leur analyse est que malgré les espoirs qu’elle a suscités, la société de l’information n’a pas soutenu la croissance par les gains de productivité qu’elle aurait dû générer. Ils constatent que celle-ci est en panne. Trouver des sources de croissance économique aujourd’hui et demain est le Graal de la majorité des économistes.

    Discourir sur les causes de la croissance, et surtout comment l’entretenir, est incontournable. Le constat cependant est que cette croissance faiblit, malgré l’augmentation faramineuse de la population mondiale et des investissements immenses pour la soutenir. L’International Monetary Fund n’est pas optimiste. Dans ses Perspectives de l’économie mondiale de juillet 2019, le constat est une “croissance mondiale encore languissante”. La livraison de janvier 2020 n’annonce pas d’embellie.

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  • À quoi sert le FMI ?

    Si certaines propositions du Front national ont notre sympathie, certaines nous semblent émises en dépit du bon sens, comme la suppression du F.M.I. qui représenterait selon Marine Le Pen « une structure d’écrasement des peuples » Peut-être serait-il bon de rappeler quelque peu le rôle de cette organisation internationale qui fait partie des organisations financières internationales nées des leçons tirées de la crise de 1929 et de la Deuxième Guerre mondiale.

    Le système de Bretton Woods

    Le Fonds monétaire international a été institué le 27 décembre 1945 dans le cadre des statuts adoptés lors de la conférence monétaire et financière qui eut lieu à Bretton Woods aux États-Unis le 22 juillet 1944. Lors de cette conférence furent jetées les bases de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (B.I.R.D.) qui est une composante de la Banque mondiale actuelle. En 1945, 29 pays ont ratifié l’accord et adhéré au F.M.I.

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  • Brexit, Etats-Unis… : les erreurs de prévision des économistes

    Brexit, Etats-Unis… : les erreurs de prévision des économistes

    Extrait d’une analyse lue sur Aliter, qui accompagne les investisseurs :

    Après une année 2018 difficile, l’année 2019 restera dans les annales comme la plus favorable depuis 2009… +30% pour les actions mondiales (MSCI W EUR), et +6.8% pour les obligations  en devise locale, même l’or s’est apprécié de 21% en EUR. Pourtant, la croissance mondiale a été plusieurs fois révisée à la baisse (2.9% en 2019 contre 3.5% anticipés par le FMI), et la croissance des bénéfices des entreprises a été pratiquement nulle en 2019, voire négative (+0.2% aux USA, -5% en Europe).

    Alors pourquoi cette hausse des marchés ? Essentiellement du fait que les craintes d’il y a un an – hausse des taux aux Etats-Unis, ralentissement économique de la Chine, conflit commercial entre les Etats Unis et la Chine, élections européennes avec une crainte populiste, conséquences néfastes du « Brexit » – ne se sont pas matérialisées. La surprise la plus importante du point de vue des marchés a été l’activisme des banques centrales et la baisse des taux aux Etats Unis à trois reprises, alors qu’il y a un an deux hausses étaient anticipées. […]

    Dans le numéro de La Nef de février, Pierre de Lauzun écrit à propos de l’argent :

    c’est justement parce que l’argent joue dans les existences contemporaines un rôle encore plus massif et central qu’autrefois, que les chrétiens, et plus encore les catholiques, doivent s’emparer activement du sujet. Sans inhibition mais sans superficialité, activement et résolument. Pour leur salut comme pour notre avenir commun.

    https://www.lesalonbeige.fr/brexit-etats-unis-les-erreurs-de-prevision-des-economistes/

  • Retraites : l’agonie du mouvement social – Journal du jeudi 6 février 2020

     

    Retraites : l’agonie du mouvement social

    Deux mois et un jour de mobilisation contre la réforme des retraites… le mouvement entamé le 5 décembre aura marqué par sa durée. Il semble aujourd’hui prendre fin et pourrait marquer, avec son échec, un tournant dans le paysage social français.

    Coronavirus : l’économie tousse

    Alors que l’épidémie de Coronavirus a fait plus de 560 morts en Chine, la crise sanitaire contamine également l’économie du pays. Les conséquences s’annoncent majeures dans la région, faisant planer un doute sur l’organisation des Jeux Olympiques de Tokyo l’été prochain.

    L’Ethiopie face à sa révolution industrielle

    Pour attirer les investisseurs étrangers, l’Ethiopie s’est lancée dans la construction d’un grand réseau de parcs industriels. Une aubaine pour l’emploi local mais les conditions de travail poussent des milliers d’Ethiopiens à la démission.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/retraites-lagonie-du-mouvement-social-journal-du-jeudi-6-fevrier-2020

  • Une idée économique révolutionnaire : la décroissance

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    Le productivisme, le gigantisme, l’instantané, le règne de la quantité, la vitesse et le nomadisme sont le carburant du capitalisme libéral moderne. La seule « troisième voie » révolutionnaire susceptible de lui briser les reins s'appelle la décroissance. Prenant en compte les impératifs écologiques et la volonté totale de réinventer une nouvelle société plus sobre, plus enracinée et plus conviviale, la décroissance s'avère comme le modèle économique et social révolutionnaire du XXIe siècle.

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  • Comment les multinationales échappent à l’impôt

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    Chaque année, les pratiques d’optimisation fiscale des multinationales feraient perdre des milliards d’euros à certains États, particulièrement les revenus mondiaux de l’impôt sur les sociétés, selon l’OCDE.

    En effet, ces grandes entreprises ont mis au point des montages financiers assez complexes, multipliant des filiales et leurs lieux de domiciliation dans le but de payer le moins d’impôts possible. Bien évidemment, ces méthodes sont souvent parfaitement légales, car mises au point dans les bureaux des meilleurs cabinets d’avocats fiscalistes dans certains pays.

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  • Pour une autarcie économique des grands espaces

    Tout se réduit en valeurs rentables et donc en profit. Le "Vendre! Vendre! Vendre !", cette injonction totalitaire si bien condamnée naguère par Maurice Bardèche, s'impose désormais partout.

    La mondialisation en est son résultat géo-économique. Si le "village planétaire" d'humains numérotés ou l'État universel n'en sont qu'à leurs funestes prémices, il est encore possible d'arrêter l'expansion du nouveau credo, de la nouvelle foi mondiale qu'est le libre-échange économique des biens, des capitaux et des hommes hantés par la Crise de 1929, les vainqueurs occidentaux de 1945 appliquent grâce aux accords de Bretton Woods les théories libre-échangistes. Les taxes douanières diminuent régulièrement au fil des "Trente Glorieuses" ce qui stimule le commerce international, facilité par l'essor technique des moyens de transport. Au milieu des années 1980, le couple infernal atlantiste Thatcher-Reagan accélère le processus en "libéralisant" Les marchés financiers de toutes entraves. Sonne l'heure planétaire de l'économie spéculative rapace et vorace ! Aujourd'hui, la fin des frontières et les délocalisations font que les acteurs de l’économie sont contraints de jouer sur la seule variable d'ajustement possible (la main-d'œuvre), soit en diminuant les salaires et en augmentant le temps de travail, soit en recourant à une immigration corvéable à merci concurrente des bras autochtones. Par ailleurs, en spécialisant les zones de production, la thèse Libre-échangiste va à l'encontre de la biodiversité et favorise au contraire un gaspillage des ressources naturelles (surtout pour l’agriculture et le tourisme). Pendant ce temps, le non-libre-échange reste décrié.

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  • Pour en finir avec l’économie prédatrice

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    Bref, l'économie à la sauce Madame Irma réussit le même tour de passe-passe que la célèbre voyante : elle vous vide les poches pour remplir les siennes. Et comme elle vous a endormi, la magie perdure. Le principe philosophique qui consiste à faire passer des vessies pour des lanternes ne date pas d'hier. La bienséance politiquement correcte qui anime la rédaction de ce journal m’interdit de pointer du doigt les origines sémites du concept de cerveau monté à l'envers, érigé en vérité révélée que la plèbe ne peut comprendre. Ainsi, les riches seraient indispensables à la société, puisqu'ils en constitueraient le moteur économique. C'est d'ailleurs un constat que l'on peut faire au quotidien : Sanofi et ses milliards d'euros de bénéfices annuels licencie, le FMI affame les pays du Sud en remplaçant les cultures nourricières par celles dédiées à l'exportation pour rembourser les dettes quoi de plus évident donc que le riche est l’avenir de l’homme ? Cependant, puisque nous n’avons pas tous la chance d’être originaires des rives du Jourdain, nous allons tenter de jeter les bases de ce qui pourrait être une économie solidaire.

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  • La méga-crise approche, bien plus grave que les conséquences économiques du coronavirus !

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    Wall Street et la Bourse de Paris ont fini le mois de janvier avec des pertes respectives de 2,09 % et de 1,1 %, les craintes sur le coronavirus s’étant ravivées. Mais il est probable que ce virus et la grippe aviaire H5N1 dans le sud de la Chine n’auront pour conséquences que des corrections boursières, des ruptures d’approvisionnements pour l’industrie et les consommateurs, quelques faillites, des fermetures provisoires d’usines, une forte diminution des déplacements et des flux touristiques pendant quelques mois, sans entraîner un krach violent et l’effondrement du Système mondial.

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  • Macron et son bilan : et maintenant, c’est la croissance qui flanche !

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    M. Macron et son gouvernement s’enorgueillissaient de la vigueur de la croissance française qui était, jusque-là, plus forte que celle de la zone euro. Mais les résultats du quatrième trimestre 2019 viennent de tomber et ils sont mauvais : le PIB a reculé de 0,1 % au lieu d’une croissance donnée à 0,2 % à 0,3 % par les experts de Bercy ou de la Banque de France. Les grèves de décembre ont eu un impact négatif chiffré entre 0,1 % et 0,2 %, la production de biens et de services ayant, en effet, reculé de 0,2 %.

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