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économie et finance - Page 238

  • Incertitudes sanitaires et certitudes d’un effondrement à venir

    661964277.JPGMarc Rousset

    L’activité économique en Europe va être frappée par les restrictions sanitaires, suite aux 100.000 nouvelles contaminations par jour. La reprise s’essouffle et de nouvelles dépenses publiques sont nécessaires. « L’ascension de la reprise sera probablement longue, inégale et incertaine », selon l’économiste en chef du FMI Gita Gopinath. Les banques centrales veulent un peu d’inflation pour abaisser le poids de l’endettement et relancer l’activité économique, mais elles sont incapables de la générer. Elles incitent donc les gouvernements à dépenser.

    Le FMI subit des pressions pour vendre une partie de son or afin d’aider les pays les plus pauvres, mais un porte-parole a indiqué « que le FMI n’a aucune intention de vendre de l’or, afin d’offrir une solidité fondamentale à son bilan, ce qui lui permettra de prêter à des taux attractifs ». L’or restera une composante clé de son portefeuille.

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  • Bruno Le Maire: « Le couvre-feu va coûter 1 milliard d’euros » (Vidéo)

     
    Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire était ce vendredi l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC. Interrogé sur la mise en place d’un couvre-feu, il a affirmé que « ce que nous devons éviter impérativement, c’est le reconfinement général des Français », mais que le couvre-feu allait coûter « un milliard d’euros ».
     
  • Myret Zaki La fin du dollar est programmée 2 ème partie

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    Myret Zaki La fin du dollar est programmée.jpegLes États-Unis seraient donc plus endettés que les pays européens ?

    Si vous prenez la dette fédérale des États-Unis (16 000 milliards de dollars), vous arrivez à un ratio dette/PIB d'un peu plus de 100%, qui est à peu près du même niveau dans la zone euro. La différence, c'est la dette non provisionnée, c'est-à-dire tous les engagements futurs du gouvernement américains vis-à-vis des bénéficiaires des rentes de pension, santé et sécurité sociale (Medicare et Medicaid). Ces trois éléments additionnés font de la dette américaine un gouffre sans fond. On passe de 16 000 milliards à une dette - en réalité un déficit fiscal - extrêmement élevée de… 200 000 milliards de dollars. Ce sont les engagements futurs que le gouvernement fédéral doit à tous ses retraités. Même s'il s'agit d'un chiffre théorique, on voit bien que l'Amérique est déjà techniquement en faillite.

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  • Myret Zaki La fin du dollar est programmée

    Myret Zaki La fin du dollar est programmée 2.jpeg

    Propos recueillis par Patrick Péhèle

    Myret Zaki La fin du dollar est programmée.jpegNée au Caire, Myret Zaki est rédactrice en chef adjoint du magazine économique suisse Bilan En trois ouvrages, UBS, les dessous d'un scandale, Le secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale et La fin du dollar, tous publiés aux éditions Favre, cette journaliste pugnace s'est imposée comme une des meilleures pédagogues de la crise financière. Pour elle, le dollar est devenue la plus grande bulle spéculative de l'histoire.

    Éléments : Si on s'en tenait au titre de votre livre, La fin du dollar, et vu la crise que traverse actuellement l'euro, on pourrait penser que vous vous êtes trompée de sujet ou de monnaie ?

    Myret Zaki : La première réaction de mes interlocuteurs lorsque mon livre a paru a été de me dire : vous auriez du écrire La fin de l'euro, et non La fin du dollar ! Pourtant, même aujourd'hui, je ne crois toujours pas à la fin de l'euro. Lorsque j'ai écrit ce livre, le consensus autour de la fin de l'euro était si écrasant que j'ai voulu, en toute conscience, expliquer que la véritable crise que nous vivons et qui explique les secousses de l'euro, c'est la fin du dollar comme monnaie de réserve internationale. Cette menace-là agrège en réalité des intérêts convergents qui déstabilisent l'euro.

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  • Hôtellerie, restauration, transport, les secteurs les plus touchés selon la Banque de France

    « Après une estimation de perte de PIB sur une semaine-type d’activité de -7 % en juillet par rapport au niveau d’avant crise et de -5 % en août, notre nouvelle enquête mensuelle de conjoncture (EMC), menée entre le 28 septembre et le 5 octobre auprès de 8 500 entreprises ou établissements, permet d’estimer que la perte de PIB resterait à -5 % en septembre. En prenant en compte nos estimations de pertes d’activité pour ces trois mois écoulés, nous maintenons inchangée notre estimation d’une hausse du PIB d’environ + 16 % au 3e trimestre 2020 (par rapport au trimestre précédent).

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  • Le point de vue de Marc Rousset sur l'affaire Suez/Véolia.

    La Bourse de New York a fini la semaine sur une note positive vendredi, espérant un accord sur un soutien à l’économie, avec l’élection présidentielle en arrière-plan. Après plus de deux mois de négociations, Trump a finalement mis 1.800 milliards de dollars sur la table, espérant ainsi un accord avec les démocrates avant les élections. Les 2.200 milliards votés fin mars ont déjà été presque complètement dépensés ; les démocrates réclament une rallonge de 2.200 milliards, alors que Trump voulait la limiter à 1.600 milliards.

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  • La doxa libérale du parti socialiste passée au crible

    La doxa libérale du parti socialiste passée au crible.jpeg

    Après les « réacs », les « nouveaux réacs », voici les « réacs de gauche » Collectif informel de jeunes intellectuels de gauche conduit avec talent par le politologue Laurent Bouvet, la « Gauche populaire » passe au crible l'idéologie dominante du parti socialiste Au risque des anathemes et des procès en sorcellerie pour «lepenisme» Pierre Le Vigan décrypte son dernier livre, Le sens du peuple.

    Qu'est-ce qui a éloigné durablement le socialisme de la République ? C'est la nature foncièrement libérale et individualiste, héritée des Lumières, de cette république bourgeoise. D'où une césure de plus en plus nette entre, d'une part, le socialisme en tant que visée de transformation sociale et d'émancipation des travailleurs et, d'autre part, la gauche, ramenée de nos jours à la prise en charge des revendications communautaristes et sociétales les plus diverses, et les plus contraires à la notion même de peuple, à la fois peuple-nation, peuple démocratique et peuple-classe des travailleurs. La gauche est devenue en effet, selon le mot de Marcel Gauchet, « pluraliste-identitaire-minoritaire ». Elle défend tout ce qui renvoie d'abord à une supposée hétérogénéité de la société, constituée en fait de niches de consommation et de tribus parfaitement compatibles avec l'homogénéisation marchande. Diversité d'apparence, uniformité de fond ou, en d'autres termes, américanisation bariolée du monde. C'est le remplacement du compromis fordiste (en termes économiques) et social-démocrate (en termes politiques) de l'après-guerre et des Trente Glorieuses par un compromis « libéral-communautariste ».

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  • Pierre Jovanovic sur l'actualité

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    independenza webtv s'est entretenu avec Pierre Jovanovic sur l'actualité.


    independenza webtv

  • L'écologisme de marché, l'industrialisme à visage humain (2012)

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    Au lendemain d'une élection présidentielle sous faux drapeaux - Nicolas Sarkozy pouvait aussi peu se réclamer du conservatisme que François Hollande du socialisme -, nos grands partis productivistes dépeignent les Verts en hippies bucoliques. Dans L'enfer vert. Un projet pavé de bonnes intentions. Ce que nous réservent les écolo-technocrates à partir du cas de Lille-Métropole, le groupe anti-industriel grenoblois Pièces et Main d'Œuvre démontre au contraire comment les écologistes dessinent les contours d'un néocapitalisme à teneur industrielle garantie. Voyage chez les Diafoirus d'Europe-Écologie-Les Verts.

    « La France ne doit pas rater la nouvelle révolution industrielle écologique », annonce solennellement le programme officiel des Verts. Ceux-ci prônent « une économie plus robuste, plus riche en emplois, comportant de nouvelles activités industrielles [...], une urbanisation maîtrisée, une situation énergétique équilibrée ». De savoureuses formules incantatoires qui rappellent les avertissements catastrophistes rendus obligatoires au bas des paquets de cigarettes. Annoncer l'Armageddon tout en continuant de foncer tête baissée dans l'industrialisme, ainsi parle la Pythie verte lorsqu'elle nous assène doctement qu’ « il faut engager notre pays sur la voie d'un mix énergétique 100 % renouvelable ». Démanteler, fût-ce graduellement, notre parc vieillissant de centrales nucléaires, dont les déchets radioactifs polluent, pour des centaines d'années, nos sols et nappes phréatiques, non sans multiplier le nombre de cancers de la thyroïde, tombe bel et bien sous le sens.

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  • Pourquoi la dette de plus de 2 300 milliards ne se règlera que par l’esclavagisme et le sang du peuple

    Par Valérie Bugault, Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique

    Le sang est la face sociale et politique de la dette. Une analyse chiffrée de la dette se trouve sur le site de l’Agence France Trésor (AFT). Nous verrons, dans cet article, que la dette, qui suppose la disparition de tout ce qui cimente l’État et la possibilité de vie en commun est, historiquement, effectivement payée par le sang des populations endettées.

    Autrement dit, l’endettement conduit, de façon inéluctable, à la disparition du bien commun, elle est, corrélativement, le moyen le plus sûr de nous mener à l’esclavagisme. Aussi, ce n’est pas sans raison que la Cour des comptes lance le 15 juillet 2020 une alerte sur le niveau de la dette publique française. A la fin du quatrième trimestre 2018, la dette publique recensée s’élevait à la somme astronomique de 2 315 milliards d’euros, soit 98,4% du PIB en décembre 2018. Or, nous allons voir que l’endettement s’est encore considérablement accru à l’occasion de la crise sanitaire liée à la Covid-19.

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