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économie et finance - Page 246

  • Économie sociale et projets de société, par Philippe Kaminski.

    Source : https://www.profession-spectacle.com/

    Où notre chroniqueur s’interroge sur les liens entre économie sociale et utopie, mettant en garde contre la volonté de certains de confondre indifféremment l’une et l’autre, surtout dans la perspective d’un hypothétique « monde d’après »…

    Actualité de l’économie sociale

    On associe volontiers l’Économie Sociale et l’Utopie. C’est un débat sans fin, et j’irais jusqu’à dire, sans grand intérêt. D’un côté, l’Histoire est riche de ces initiatives trop exclusivement utopiques qui ont lamentablement échoué, comme le phalanstère texan de Victor Considérant ; de l’autre, on n’en finit pas de reprocher aux coopératives et aux mutuelles qui ont réussi de s’être « banalisées », d’avoir « trahi leur âme », en clair d’avoir perdu leurs velléités utopiques d’origine.

    Or il faut savoir distinguer les entreprises humaines, par nature diverses et faillibles, des principes qui les sous-tendent. Et c’est une grave erreur que de vouloir restreindre les principes de l’Économie Sociale à leur seule composante utopique. Tout autant et sinon plus que de construire un monde meilleur, l’objet premier de l’Économie Sociale a été, et reste, de nourrir ses sociétaires, et de leur assurer de façon pérenne un revenu de survie et si possible de croissance.

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  • Plan de relance de l'UE : qui paye commande !

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    L'avis de Jean-François Touzé
    L'annonce faite mercredi par la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen (NDLR : photo ci-dessus) de la mise en oeuvre d'un plan de relance communautaire destiné à mutualiser les dettes engagées par les pays membres pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire du COVID-19, plan de 750 milliards d'euros, soit 250 de plus que ce que proposaient Macron et Merkel la semaine dernière, constitue un pas de plus sur la voie du fédéralisme et de l'effacement des Nations au profit de la technostructure mondialisée  bruxelloise.
    C'est une très mauvaise nouvelle pour les peuples européens et en particulier pour la France.
    D'abord parceque ces sommes vertigineuses empruntées directement par l'UE en bénéficiant des taux actuels, faibles, voire négatifs, devront un jour être remboursées. Elles le seront par les États non pas en fonction de ce qu'ils auront reçu, mais par rapport à leur PIB. À ce jeu, la France sera nécessairement confrontée à une perte sèche qui pèsera lourdement sur les contribuables le moment venu.
    Ensuite parce que, ce faisant, la Commission renforce son pouvoir. Qui paye, commande. Comme ce fut le cas il y a dix ans avec la Grèce, l'UE disposant des fonds et des leviers de leurs distribution, sera à la fois arbitre et acteur principal, pesant sur les orientations, intervenant et décidant des budgets nationaux, imposant ses choix politiques et ses lois d'austérité.
    Une Europe nouvelle, puissante, identitaire et libérée des tutelles intercontinentales, est pour nous, nationalistes, qui ne ne nous reconnaissons pas dans le souverainisme  moisi, un objectif majeur, mais encore lointain. Sa construction ne se fera que par les victoires politiques des mouvements nationaux au sein de chaque Etat, victoires qui ouvriront alors la voie à des changements de paradigmes permettant des transferts structurels librement consentis. Nous n'y sommes pas.
    Le fédéralisme globaliste, antagoniste à toutes nos aspirations et négateur des volontés des peuples européens, vient malheureusement, quant à lui, de marquer un point décisif. 
  • Et si on parlait solutions concrètes ?

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    par Natacha Polony

    Alors que la crise qui vient s’annonce ravageuse pour des pans entiers de notre économie, et plus largement pour le pays dans son ensemble, du bien-être de sa population à sa place dans le concert des nations, on reste consterné devant le niveau des débats sur le monde d’après et les moyens d’en sortir. Ne parlons même pas de la nouvelle fracture idéologique autour d’une molécule extraite de la quinine, permettant aux uns de dénoncer partout des taupes des lobbys pharmaceutiques et aux autres de débusquer des cryptofascistes. Le reste est à l’avenant. On découvre que notre classe politique est unanimement attachée à la souveraineté (mais « sans tomber dans le souverainisme », pour citer l’inénarrable Najat Vallaud-Belkacem), à l’indépendance, à la préservation de l’industrie... A se demander comment Jean-Pierre Chevènement n’a pas été élu triomphalement en 2002, tant on lui trouve d’électeurs cachés.

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  • L’État pèse trop lourd, mais combien pèse-t-il ?, par Philippe Kaminski.

    Source : https://www.profession-spectacle.com/

    Avec la crise sanitaire et le confinement, le PIB annuel va chuter dans des proportions jamais vues, tandis que la dépense publique, elle, aura fortement augmenté. Mais ne faisons pas dire aux chiffres qu’on ne manquera pas de nous répéter au fil des mois, ce qu’ils ne disent pas. Explications.

    Actualité de l’économie sociale

    Je suis souvent amené à déplorer la trop grande prépondérance de l’État dans notre économie et dans notre société. Je n’en fais ni un dogme, ni une fixation, comme certains apôtres acharnés d’un libéralisme absolu ; mais il faut bien convenir que les occasions de stigmatiser notre État omniprésent, obèse et inefficace sont assez nombreuses et touchent à tous les aspects de notre existence.

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  • Patrick et Isabelle Balkany condamnés à 5 et 4 ans de prison en appel pour blanchiment

    Patrick Balkany, l’ancien maire de Levallois-Perret, a été condamné à 5 ans de prison pour blanchiment et prise illégale d’intérêt, mercredi matin par la cour d’appel de Paris. Son épouse et ex-première adjointe, Isabelle Balkany, a été condamnée, elle, à quatre ans de prison pour blanchiment.

    Ouest-France

    https://www.tvlibertes.com/actus/patrick-et-isabelle-balkany-condamnes-a-5-et-4-ans-de-prison-en-appel-pour-blanchiment

  • Economie, finance, le jour d’après avec Pierre Jovanovic

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    Pierre Jovanovic : "Le Mossad s’en donne à cœur joie en France"

    Au sommaire de cette seconde partie du numéro 255 de Politique & Eco :

    - À qui profite le crime de la pandémie ? Bill Gates, prémonition ou prévision ?
    - Deux mois de prison à domicile et 400 000 commerces et PME au tapis
    - Un collaborateur de Véran véreux
    - Corruption, assassinat de personnes âgées, mensonges publics, mise en danger de la vie d’autrui, dissimulation de preuves...
    - Les banques centrales rachètent l’or qu’elles avaient vendu !
    - La France comme le Liban.
    - La Macronie est-elle en train de couler ?
    - Les fonds de pension en question
    - Adieu à l’épargne

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • IL Y A QUELQUE CHOSE DE POURRI AU ROYAUME DU CAPITALISME

    Le capitalisme permet normalement la liberté économique, plus concrète que d’autres utopies. Mais il règne aujourd’hui sous une forme dévoyée, malsaine, et qui n’a plus rien à voir avec l’original…

    Il est difficile d’être plus capitaliste que moi. Pourquoi ?

    Parce je suis capitaliste de raison, non par intérêt ou par ignorance.

    Je suis capitaliste parce que je considère que ce système est un moment de l’Histoire, un moment de notre parcours, et que nous n’en avons pas épuisé tous les avantages – malgré ses inconvénients.

    Parce que les systèmes qui ont été essayés par ailleurs ont été d’effroyables catastrophes non seulement économiques mais humaines et civilisationnelles.

    Le problème du pouvoir

    Tant que l’on n’aura pas résolu le problème du pouvoir dans nos sociétés, je considère que le pouvoir individuel du capital sera préférable et moins tyrannique que le pouvoir collectif d’une nomenklatura auto-désignée et auto-reproduite.

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  • « Si un projet échoue, il faut oser y mettre fin » : un ancien ministre néerlandais prône la fin de l’euro

    Dans un entretien au journal « Trouw », le chrétien-démocrate Bert de Vries dresse un bilan très négatif de la monnaie unique européenne et préconise un retour du florin aux Pays-Bas. Ministre des Affaires sociales de 1989 à 1994, il affirme regretter la mise en place de l’euro.

    Marianne

    https://www.tvlibertes.com/actus/%e2%80%8bsi-un-projet-echoue-il-faut-oser-y-mettre-fin-un-ancien-ministre-neerlandais-prone-la-fin-de-leuro

  • Tout doit disparaître

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    Par Romain Guérin

    Une grave crise économique pointe le bout de son vilain nez. Faillites d’entreprises, licenciements groupés via internet, fermetures d’usines. Avant le coronavirus, tout allait très bien madame la Marquise, on ne déplorait pas même un incident, pas même une bêtise. Le secteur financier était vertueux, les banques étaient saines, la corruption et l’esclavage des femmes et des enfants avaient disparu de la surface de la planète. Le plein emploi régnait en France et les travailleurs, une pâquerette au bord des lèvres, sifflotaient joyeusement en partant au travail. La terre jouissait d’un printemps perpétuel, les fruits et les légumes poussaient tout seuls, les maladies et la souffrance n’existaient pas, l’homme vivait presque éternellement. Bref, c’était l’âge d’or. Là, tout n’était qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Et puis survint du fin fond du puits des Enfers, la bête immonde de l’apocalypse : le monstrueux pangolin. Après lui, un déluge universel ruina en deux petits mois la citadelle cosmopolite imprenable qui protégeait ce paradis déjà perdu.

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  • Coups de sonde vers le monde d'après

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    photo Le film Contagion de Steven Soderbergh avec Matt Damon (2011) explorait déjà les ressorts d'une pandémie mondiale. Une peur réelle, sous-jacente, qui accompagne la mondialisation, révélée de façon récurrente par le cinéma.

    Perdus dans les tracasseries d’un quotidien confiné, nombre d’entre nous n’y ont sans doute pas réfléchi plus loin que l’idée du déconfinement dont ils pensent ressortir pour retrouver leur quotidien d’antan.

    Ce n'est pourtant pas exactement la logique des confineurs. Il n'est que d'avoir entendu Emmanuel Macron pour savoir que notre vie d'après sera autre. Le fait - que l'on parle de coronavirus, de covid 19, de pandémie ou autre - a engendré de multiples questions. Par la grâce d'internet et des réseaux sociaux, même les plus confinés ne peuvent aujourd'hui les ignorer. Certaines, faute de connaissance précise du sujet, sont aléatoires. Ainsi en est-il de la question du confinement. Le fait est que les pays parmi les plus riches ont été les plus confinés, mais aussi les plus touchés. Ce qui, évidemment, ne laisse pas que de poser des questions quant aux capacités de prévoyance de nos gouvernants - ou, pire encore, et nous y reviendrons, quant à leurs motivations.

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