Même en tenant compte de la chaîne de la viande, c’est difficilement justifiable.
« « On n’est pas considérés », c’est ainsi que Nicolas Mazilly résume la situation.
L’éleveur, installé à La Rochepot, en Côte-d’Or, a de plus en plus de mal à boucler ses fins de mois. Il est d’autant plus amer qu’il voit les bénéfices que d’autres font sur son travail. Il montre la photo d’un tournedos vendu au rayon boucherie d’une grande surface de l’agglomération de Dijon.
« Ils vendent ce tournedos 42,10 euros le kilo. Moi, ce morceau-là, je l’ai vendu 3,80 euros. Ca a de quoi énerver, car on se rend compte que notre produit est noble, qu’ils font une marge bénéficiaire exceptionnelle et que nous on n’est pas considérés. »