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économie et finance - Page 245

  • De la viande achetée 3,8 € le kilo aux éleveurs est revendue 42,10 € en supermarché

    Même en tenant compte de la chaîne de la viande, c’est difficilement justifiable.

    « « On n’est pas considérés », c’est ainsi que Nicolas Mazilly résume la situation.
    L’éleveur, installé à La Rochepot, en Côte-d’Or, a de plus en plus de mal à boucler ses fins de mois. Il est d’autant plus amer qu’il voit les bénéfices que d’autres font sur son travail. Il montre la photo d’un tournedos vendu au rayon boucherie d’une grande surface de l’agglomération de Dijon.

    De la viande achetée 3,80 euros le kilo aux éleveurs est revendue 42,10 euros en supermarché

    « Ils vendent ce tournedos 42,10 euros le kilo. Moi, ce morceau-là, je l’ai vendu 3,80 euros. Ca a de quoi énerver, car on se rend compte que notre produit est noble, qu’ils font une marge bénéficiaire exceptionnelle et que nous on n’est pas considérés. »

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  • Le libéralisme : à l’origine de toutes les gauches.

    2737274333.10.jpgNotre ami Christian Vanneste écrivait ici, il y a quelques jours, que le libéralisme n’est pas une idéologie parce qu’il y a un grand nombre de courants en son sein. Mais il en va de même pour le socialisme, pour le nationalisme ou pour le conservatisme, ce qui n’ôte rien à leur caractère idéologique.

    Les libéralismes ont un socle commun, l’individualisme ; or, c’est précisément l’individualisme, lequel est au cœur du libéralisme depuis ses origines au XVIIe siècle, qui pose problème parce qu’il affirme que les communautés (dont les communautés nationales) sont des illusions.

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  • Hongrie d’abord: le gouvernement d’Orbán prouve que la propriété de l’État peut être une formule gagnante

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    La Hongrie prouve qu’une gestion intelligente des actifs de l’État peut être une formule gagnante pour la croissance économique.

    De nombreux Hongrois se souviennent encore du slogan politique de gauche libérale selon lequel «l’État est un mauvais propriétaire», mais comme le gouvernement de Viktor Orbán l’a toujours prouvé, un tel slogan ne s’applique qu’à ceux qui ne sont pas assez intelligents pour diriger un État.

    Vendre les actifs de l’État sans souci partout dans le monde était la politique des gouvernements socialistes-libéraux qui ont régné entre 2002 et 2010, et qui ont envoyé près de 200 entreprises précédemment détenues par l’État en mains privées. C’était essentiellement une continuation de ce que le gouvernement socialiste de Gyula Horn a fait entre 1994 et 1998, période pendant laquelle 65% des participations de l’État ont été privatisées.

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  • Olivier Piacentini - L'euro, ce poison qui tue la France et vos finances

    Dans les années 90 on nous a expliqué comment l'euro nous apporterait la prospérité. 
    Plus de deux décennies après, qu'en reste-t-il ? 
    L'euro a de moins en moins de supporteurs et néanmoins il reste imposé au Peuple français. 
    Dans cette vidéo, j'explique pourquoi l'euro est un poison et comment il tue la France et vos finances.

  • Deux commentaires pertinents de deux lecteurs sur "la spoliation des Caisses autonomes de retraites" : merci à eux, le débat reste ouvert !...

    1. De Catoneo :

    Personnellement je suis contre tout régime universel. La logique systémique et paramétrique (ça fait cossu) devrait organiser un régime général à points dans lequel seraient versés tous les régimes spéciaux déficitaires.
    En même temps, les cotisations de pension complémentaire devraient être défiscalisées (comme la Prefon) afin que chacun améliore son avenir selon ses choix de vie en déduction de ses revenus imposables.
    On peut accepter des conditions particulières pour les agents exposés du domaine régalien stricto sensu (police, armées, ballet).

    Par contre on ne devrait pas toucher aux régimes autonomes qui sont à l'équilibre voire en excédent, libéraux, Agirc, Arrco...etc.

    Il y a une frénésie jacobine complètement débridée à l'Elysée qui finira mal.

    2. De Vautier :

    Le régime général promet un nivellement par le bas du standing de vie de tous les travailleurs par le biais d'une spoliation de toutes les épargnes qui avaient été accumulées par les gestionnaires les plus prévoyants et les plus avisés, et cela, suivez mon doigt , pour le profit quasi exclusif des intérêts privés et des compagnies d'assurance.

    Ces commentaires sont nés de la lecture de l'article de Jean-Philippe Chauvin, publié sur lfar ce dimanche :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/02/07/la-spoliation-des-caisses-autonomes-de-retraite-un-nouveau-1-6210601.html

  • SOCIAL et ECONOMIE, de Frédéric Winkler.

    Selon Edward Goldsmith : « Le commerce mondial a été multiplié par onze depuis 1950 et la croissance économique par cinq et pourtant au cours de cette période, il y a eu un accroissement sans précédent de la pauvreté, du chômage, de la désintégration sociale et de la destruction de l'environnement. Il n'y a donc pas de preuve que le commerce ou le développement économique soient d'une grande valeur pour l'humanité... » En outre, un contrôle sévère et souvent aveugle de l'Etat sur l'économie toute entière, notamment sur les prix, doublé d'une fiscalité dévorante, décourage l'expansion et le travail.

    Nous voici donc, là encore, devant de dangereuses impasses : il ne faudrait pas croire que le sentiment public y soit indifférent et que les résultats concrets ne suivent pas. Si l'on tient compte des créations et des échecs, il y a chaque année des milliers d'entreprises qui disparaissent en France. Certes, les raisons sont multiples, pourtant ce nombre est trop important pour ne pas être inquiétant... Combien ce système libéral aura-t-il suscité de délocalisations, de fuites de cerveaux allant enrichir nos voisins. Nous vivons les conflits sociaux et économiques sans fins, alors que notre économie est sinistrée. Je vous laisse juge de la politique menée pour en arriver là…

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  • Coronavirus : peut-être l’étincelle qui déclenchera une crise mondiale

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    Marc Rousset

    Les Bourses chinoises ont dévissé de plus de 8 %, le lundi dernier, malgré les 150 milliards d’euros injectés par les autorités pour aider une économie à l’arrêt à cause du coronavirus. Plus de 2.600 titres ont chuté de 10 %, seuil à partir duquel les échanges sont automatiquement suspendus. Quant à la Bourse de New York, elle a baissé, ce vendredi, de 0,54 % malgré de bons chiffres sur l’emploi américain, car le bilan de la crise sanitaire en Chine continue de s’aggraver, avec plus de 37.000 personnes contaminées et plus de 800 morts.

    En fait, personne n’est actuellement en mesure d’évaluer la gravité de l’épidémie, et encore moins ses effets à venir sur l’économie et les Bourses mondiales. Une seule pièce chinoise manquante pour un sous-traitant quelque part dans le monde et cela peut mettre à l’arrêt une chaîne entière de production en Europe ou aux États-Unis. La seule chose de certaine, c’est que le PIB chinois représente 16 % du PIB mondial, que la croissance chinoise était l’un des principaux moteurs de l’économie mondiale. Si elle vacille, une récession est probable, avec une onde de choc qui se propagera dans le monde entier et des banques centrales (Chine incluse) qui émettront de plus en plus de monnaie de singe pour la contrecarrer.

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  • Pas de lutte contre la mondialisation sans fin du dogme de la croissance

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    Par Frédéric Malaval, essayiste, auteur de Vers l’EcoHumanisme ♦  L’article “Pas de croissance économique sans croissance de productivité” a intéressé plus d’un lecteur. Ses auteurs se désolent de l’atonie de la croissance économique actuelle. Leur analyse est que malgré les espoirs qu’elle a suscités, la société de l’information n’a pas soutenu la croissance par les gains de productivité qu’elle aurait dû générer. Ils constatent que celle-ci est en panne. Trouver des sources de croissance économique aujourd’hui et demain est le Graal de la majorité des économistes.

    Discourir sur les causes de la croissance, et surtout comment l’entretenir, est incontournable. Le constat cependant est que cette croissance faiblit, malgré l’augmentation faramineuse de la population mondiale et des investissements immenses pour la soutenir. L’International Monetary Fund n’est pas optimiste. Dans ses Perspectives de l’économie mondiale de juillet 2019, le constat est une “croissance mondiale encore languissante”. La livraison de janvier 2020 n’annonce pas d’embellie.

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  • À quoi sert le FMI ?

    Si certaines propositions du Front national ont notre sympathie, certaines nous semblent émises en dépit du bon sens, comme la suppression du F.M.I. qui représenterait selon Marine Le Pen « une structure d’écrasement des peuples » Peut-être serait-il bon de rappeler quelque peu le rôle de cette organisation internationale qui fait partie des organisations financières internationales nées des leçons tirées de la crise de 1929 et de la Deuxième Guerre mondiale.

    Le système de Bretton Woods

    Le Fonds monétaire international a été institué le 27 décembre 1945 dans le cadre des statuts adoptés lors de la conférence monétaire et financière qui eut lieu à Bretton Woods aux États-Unis le 22 juillet 1944. Lors de cette conférence furent jetées les bases de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (B.I.R.D.) qui est une composante de la Banque mondiale actuelle. En 1945, 29 pays ont ratifié l’accord et adhéré au F.M.I.

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  • Brexit, Etats-Unis… : les erreurs de prévision des économistes

    Brexit, Etats-Unis… : les erreurs de prévision des économistes

    Extrait d’une analyse lue sur Aliter, qui accompagne les investisseurs :

    Après une année 2018 difficile, l’année 2019 restera dans les annales comme la plus favorable depuis 2009… +30% pour les actions mondiales (MSCI W EUR), et +6.8% pour les obligations  en devise locale, même l’or s’est apprécié de 21% en EUR. Pourtant, la croissance mondiale a été plusieurs fois révisée à la baisse (2.9% en 2019 contre 3.5% anticipés par le FMI), et la croissance des bénéfices des entreprises a été pratiquement nulle en 2019, voire négative (+0.2% aux USA, -5% en Europe).

    Alors pourquoi cette hausse des marchés ? Essentiellement du fait que les craintes d’il y a un an – hausse des taux aux Etats-Unis, ralentissement économique de la Chine, conflit commercial entre les Etats Unis et la Chine, élections européennes avec une crainte populiste, conséquences néfastes du « Brexit » – ne se sont pas matérialisées. La surprise la plus importante du point de vue des marchés a été l’activisme des banques centrales et la baisse des taux aux Etats Unis à trois reprises, alors qu’il y a un an deux hausses étaient anticipées. […]

    Dans le numéro de La Nef de février, Pierre de Lauzun écrit à propos de l’argent :

    c’est justement parce que l’argent joue dans les existences contemporaines un rôle encore plus massif et central qu’autrefois, que les chrétiens, et plus encore les catholiques, doivent s’emparer activement du sujet. Sans inhibition mais sans superficialité, activement et résolument. Pour leur salut comme pour notre avenir commun.

    https://www.lesalonbeige.fr/brexit-etats-unis-les-erreurs-de-prevision-des-economistes/