Pour la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen : « Tout est à jeter » dans la réforme des retraites.
https://www.tvlibertes.com/actus/marine-le-pen-rn-tout-est-a-jeter-dans-la-reforme-des-retraites
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Pour la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen : « Tout est à jeter » dans la réforme des retraites.
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Pointé du doigt depuis plusieurs jours par le gouvernement et la majorité LREM, le Bureau du Sénat a confirmé jeudi que le régime de retraites des sénateurs serait « adapté », « dès lors que la loi portant réforme des régimes de retraite sera promulguée ».
Le président du Sénat Gérard Larcher a assuré jeudi 12 décembre au micro de Public Sénat, qu’une fois la réforme des retraites votée, il mettrait en place « le groupe de travail du bureau du Sénat pour faire évoluer le régime de retraite des sénateurs ». Pas question pour lui de laisser se propager l’idée que les sénateurs échapperaient à la réforme de leur propre régime spécial, mais pas question pour lui d’y renoncer pour autant.
L’économie française va mal, très mal. Et aujourd’hui, le ressenti de la base est sans appel : il n’y a plus d’argent. Voilà ce qu’on entend partout dans les rues de nos villes, dans nos villages. Tous les acteurs qui sont sur le terrain, dont je suis, le constatent : nous n’avons jamais connu une situation aussi dégradée, avec en particulier un cruel manque de liquidités.
« Il n’y a plus assez d’argent pour payer les retraites,
celles d’aujourd’hui et plus encore celles de demain…
C’est une priorité que seuls les Français
continuent de refuser d’admettre »
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Les grèves contre la réforme des retraites paralysent la France depuis le 5 décembre… On se demandait si les syndicats allaient réussir à reprendre la main ; à l’évidence, oui : le nombre des manifestants a été très important jeudi dernier et la grève dans les transports publics se poursuit depuis… Quelle issue à cette crise ?
Qui peut le savoir vraiment ? Pourtant, il y en aura une, forcément, à ce bras de fer. Cette réforme des retraites, présentée comme LE projet phare du quinquennat d’Emmanuel Macron, mais par essence terriblement clivante – personne n’y comprend grand chose et tout le monde craint à tort ou à raison d’en être personnellement perdant –, aurait dû être imposée en 2017, sitôt son arrivée à l’Élysée. Cette réforme était dans son programme, sa majorité l’aurait votée dans la foulée et c’était pliée ; de plus, cela aurait été un signe « fort » (quoi que l’on pense de cette réforme) de la gouvernance macronienne ; elle aurait accréditée la thèse que ce jeune Président était un homme d’action, qui, contrairement à ses prédécesseurs, faisait ce qu’il avait promis… Il aurait pris tout le monde de court. Attendre comme il l’a fait deux années et demie ne pouvait donner qu’une opportunité inespérée de redevenir légitimes à des syndicats décrédibilisés.
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Philippe Simonnot, économiste, journaliste et écrivain.
1) Christine Lagarde, la Française de trop
Contrairement a l’idée couramment reçue, la BCE a toujours été l’affaire des Français contre l’Allemagne.
2) Les cryptomonnaies
Explication des mécanismes de la blockchain, une monnaie vraiment libre.
3) L’actualité du pétrole
Il n’est plus pertinent dans l’économie mondiale depuis que les USA sont redevenus premiers producteurs.
https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-240-de-lechec-de-leuro-aux-cryptomonnaies
Le billet de Patrick Parment
Je ne suis pas du tout un spécialiste des retraites, un bazar bien trop compliqué pour mon entendement. Toutefois, une fois n’est pas coutume, on est d’accord avec Philippe Martinez, le patron de la CGT, qui constate que l’on a un bon système de retraite et qu’il suffisait, tout simplement, de l’aménager. D’autant qu’il s’est montré favorable à la suppression des régimes spéciaux, ne mettant l’accent que sur la pénibilité de certains emplois à protéger. Bref, dixit Martinez, on était prêt à négocier.
Davantage de justice, notamment pour les femmes. Tel est le message qu’entend faire passer le gouvernement à propos de la réforme des retraites. « Le système universel nous offre la possibilité de réinventer tous les dispositifs de solidarité et de les rendre plus justes et plus efficients pour réduire l’écart des pensions entre les précaires et les personnes plus aisées, entre les hommes et les femmes », proclame le rapport Delevoye. Qu’en est-il vraiment ? En attendant les précisions du Premier ministre Edouard Philippe, mercredi 11 décembre, passage en revue de ce qui semble prévu pour l’instant.
La suite sur France Info
Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire ici, les manifestations du 5 et du 10 décembre n’ont pas pour unique objet de notre ressentiment, la réforme des retraites. Le sourire de M. Martinez, de la CGT, ne fait que masquer sa grimace d’être débordé par sa base. Cette même base qui fait cause commune avec les Gilets jaunes, car ces manifestations sont surtout l’expression d’une grande anxiété sociale. De quoi notre avenir sera-il fait ? Telle est la question à laquelle nos politiques sont incapables de répondre. Et pourtant, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui, à la suite d’Alain de Benoist dans Contre le libéralisme, ont diagnostiqué l’origine du mal : ce capitalisme devenu fou furieux qui détruit tout à la fois la terre et ses ressources, les hommes en les appauvrissant et leurs identités qu’il entend unifier. De ce monde-là, on n’en veut pas répondent les peuples !
Lire ICI l’excellente analyse de Marc Abélès