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« La fin de la politique est le bien humain » Père de Pascal. Devant la cadence antisociale d'un système destructeur de notre économie au profit des banques dont le président fut un des loyaux serviteurs, alertons inlassablement nos frères dans la promiscuité des lendemains qui ne seront pas enchanteurs. Un monde Orwellien est en marche, depuis quelques temps déjà, il était question de réformer le Code du travail devenu effectivement incompréhensible dans ses inextricables articles.
Les boursiers sont fébriles car ils ont des difficultés pour évaluer l’impact du coronavirus sur les résultats à venir des entreprises. Ces dernières devront probablement faire face, dans les mois prochains, à une diminution de la demande pour certains produits et services, avec des circuits d’approvisionnement et de logistique perturbés en amont. De plus, l’indice PMI américain, qui mesure l’évolution de l’activité, est tombé à son plus bas niveau depuis 2013, s’établissant à 49,6 points en février, tous secteurs confondus, contre 53,3 points en janvier. Quant à l’indicateur PMI des services, il a plongé de 53,3 à 49,4. Ce chiffre est particulièrement inquiétant car les services sont à l’origine des deux tiers de la croissance du PIB aux États-Unis
Selon Patrick J. O’Hare, de Briefing.com, le marché bousier est « surpeuplé, surévalué, prêt pour une correction, ce qui alimente une ruée vers les valeurs refuges », ajoutant : « La question est de savoir qui, du marché boursier, du marché obligataire ou de l’or, va céder le premier. »D’autres boursiers plus pessimistes prétendent que le coronavirus va s’étendre avec des effets qui seront alors beaucoup plus catastrophiques et prolongés pour l’économie.
Faut-il le louer ou le maudire ce Salon de l’agriculture où chaque année nos braves paysans viennent s’immoler sur l’autel des urbains d’une capitale que le peuple déserte. Faut-il le maintenir pour voir la mascarade de nos politiques défiler à la queue leu leu afin de s’apitoyer sur un monde qu’ils ignorent et dont la souffrance leur saute à la gueule chaque matin à l’heure du croissant-beurre. Et voici des décennies que cette mascarade perdure, voici des décennies qu’on s’emploie à appauvrir nos agriculteurs et des décennies que des maires irresponsables implantent des supermarchés dans leurs communes pour en tirer de dérisoires bénéfices et assassiner nos paysans. Car le paradoxe est proprement indigne d’une nation d’essence agricole dont elle tire de nombreux bénéfices et le désarroi de ses acteurs. La France, qui comme le disait Maurras est faite de pêcheurs et de paysans, est en train de perdre les deux par le laxisme habituel du pouvoir. L’escroc en chef s’appelait Jacques Chirac, sa caricature Sarkozy, son bouffon François Hollande, son clone Emmanuel Macron.
PARIS VOX – LES INÉGALITÉS SOCIO-ÉCONOMIQUES N’ONT JAMAIS ÉTÉ AUSSI CONSIDÉRABLES QU’AUJOURD’HUI. UN HOMME, PAR SES PUBLICATIONS ET SON AURA MÉDIATIQUE, EST DEVENU LE « PENSEUR » DE CES INÉGALITÉS : THOMAS PIKETTY. IL EST AUJOURD’HUI CONTESTÉ PAR UN JEUNE UNIVERSITAIRE, GUILLAUME TRAVERS, QUI REMET EN CAUSE CERTAINS DE SES PRÉSUPPOSÉS DANS UNE ROBORATIVE BROCHURE «POURQUOI TANT D’INÉGALITÉS ? » PARUE AUX ÉDITIONS DE LA NOUVELLE LIBRAIRIE. RENCONTRE AVEC CE FRONDEUR.
Plus que l’analyse du capitalisme de Thomas Piketty vous semblez dénoncer prioritairement ses remèdes. Piketty bon diagnostiqueur et mauvais pharmacien ?
C’est plus profond que cela. Il y a trois choses. Tout d’abord le constat. Piketty constate une hausse massive des inégalités depuis plusieurs décennies et dans la plupart des régions du monde, notamment aux États-Unis. Sur ce point, rien à redire.
« Business is business », disent les Anglais. Dans notre France championne des impôts et des taxes, l’imagination des concepteurs est sans borne. Et si les pensions et les salaires sont gelés depuis des années, les taxes se réchauffent : il faut bien alimenter le gaspillage, et peu importe qu’elles frappent surtout les moins fortunés !
La loi MAPTAM (Modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles) est entrée en vigueur le 1er janvier 2018 et elle modifie « la gestion, l’organisation et la mise en œuvre du stationnement payant sur voirie », pas dans l’intérêt de l’automobiliste, pris une fois de plus pour une vache à lait… Et qui, pour le plus grand profit de l’État et des collectivités locales, se voit contraint de jouer à Qui veut perdre des millions ?
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Pierre Sabatier agronome et économiste, membre des Econoclastes. A la recherche d’un nouveau modèle économique
1) Peut-on encore retrouver de la croissance ?
– L’Europe spectatrice impuissante de l’affrontement Chine/USA – Chine : une économie en difficulté – Mais remise en cause de la domination US – Une partie de l’intelligentsia américaine a basculé du côté de Trump – Conserver le leadership ? – L’Occident a voulu la délocalisation, il en paye désormais le prix – L’Europe et les USA importent l’inflation chinoise – Deux puissances pragmatiques en compétition et une Europe qui rêve encore de coopération – Les taux bas sont amenés à durer – L’absence de croissance rend inévitable le recours à ces taux
2) Obsolescence du modèle et révolution démographique
– Le vieillissement des pays riches – La richesse dépend de la consommation, laquelle diminue avec le vieillissement – L’erreur de Hollande contre la politique familiale – Efficacité démontrée de la politique familiale en France – Il faut acter une croissance faible – Les entreprises n’ont plus de nouveau clients issus de la croissance démographique, il leur faut donc se prendre des parts de marché entre elles – Quid de la politique Keynésienne ? – Quand la dette n’est pas un problème pour aujourd’hui ! – A terme cependant, le risque d’hyper inflation – Le dollar est-il substituable ? – L’Amérique finance ses déficits en siphonnant l’épargne mondiale
3) Pistes pour un nouveau modèle, les territoires en question
– Quelque chose ne tourne pas rond, Gilets Jaunes, élections etc – La révolution numérique de l’ordre des moyens, non des fins – Le gâteau à se partager reste le même – La non-acceptation du caractère inégalitaire des revenus – Un modèle né en 1945 devenu inadapté – L’hélicoptère monétaire, un effet d’aubaine sans lendemain – Un modèle trop concentré, monopolistique sur le plan économique et géographique – Rappel historique, la France et les USA au début du XXème siècle : de puissantes réformes face au mécontentement social – Analogie avec les années 1900, de l’urgence de retrouver un nouveau modèle – Les périphéries ne croient plus en la parole politique – Quand la cohésion sociale dépend de la cohésion territoriale – Refaire la société et la nation, l’avenir doit plonger ses racines dans les territoires – Le local : un atout et non un poids !
Jean-Gaude Michéa est, tel son maître George Orwell auquel il a consacré deux ouvrages, un « anarchiste tory », un anarchiste conservateur. C'est-à-dire qu'il est tout autant rebelle aux divers totalitarismes qu'aux idéologies libérale ou marxiste. C'est un humaniste au bon sens du terme, défenseur de la culture et pourfendeur de l'idée de Progrès. Selon lui, notre principal ennemi est le culte sans bornes de la croissance, père des désastres écologiques, économiques et humains qui s'offrent à nos yeux.
Avec L'Empire du moindre mal, Jean-Claude Michéa s'attaque au mythe libéral du « meilleur des mondes possibles », c'est-à-dire au rêve d'une société mondiale seulement régulée par le Droit et le Marché. Les libéraux de droite tiennent pour le Marché, ceux de gauche - les sociaux-démocrates - pour le Droit (sous-entendu les Droits de l'Homme). Et ce depuis le XVIe siècle et l'apparition en Europe de ce qu'on nomme la modernité politique. C'est dans la sortie des guerres de religions, dans la victoire du « parti des politiques » que Michéa voit les prémices de la neutralisation de la politique par le droit libéral et la montée du rôle du commerce international et de la finance dans nos sociétés.
Les outils statistiques mesurent mal un phénomène qui se répand en France : l’explosion du nombre de sans-abri.
Porte de la Chapelle, porte d’Aubervilliers et même gare de Lyon, des dizaines de tentes sont alignées, alors que nous vivons dans le pays de l’OCDE qui consacre la plus grosse part de son PIB aux dépenses sociales (31 % en 2018, contre 20 % en moyenne dans l’OCDE). Les indicateurs traditionnels de pauvreté traduisent assez mal cette situation, puisqu’ils mesurent davantage les inégalités que la misère. Est considérée comme pauvre une personne qui vit avec moins de 60 % du revenu médian (défini comme le niveau de revenu qui sépare la population en deux parties égales).