économie et finance - Page 269
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Coronavirus : les supermarchés pris d’assaut, la grande distribution bondit en Bourse
Tout a commencé vendredi dernier, cela s’est considérablement accéléré samedi.Lundi soir, les supermarchés, partout en Europe et même aux Etats-Unis, avaient été dévalisés en particulier les rayons des produits de première nécessité.Alors on entend de tout.« ‘Ha les imbéciles ».« Il ne faut pas avoir peur »… sans oublier le « c’est pas pire qu’une grippette ».Je vous rappelle l’adage rural … c’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses.Bref, moi quand je vois les gens faire des réserves cela me comble d’aise.Je me dis, que plus nombreux seront les résilients plus nous seront collectivement résilients, robustes et solides dans la tempête.Je remarque aussi que si les gens font massivement des provisions, cela se fait en bon ordre, sans émeute, et de façon nettement plus calme que les black friday et autres moments d’hyperconsommation qui, eux, sont encensés. -
[VIDÉO] « Il y a des agriculteurs qui gagnent 350€ et vivent bien » – Frédéric Descrozaille (LREM) face à Eric Zemmour
« Je vais peut-être dire quelque chose qui va vous choquer, mais il y a des agriculteurs qui gagnent 350€ par mois et qui vivent bien » – Frédéric Descrozaille (député LREM du Val-de-Marne) face à Eric Zemmour
Face à l’info sur CNews, le 2 mars 2020 -
Le coronavirus, peste noire pour le mondialisme
Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère : Nul ne peut dire si l’épidémie de coronavirus sera endiguée ou se transformera en pandémie mondiale. Sur le plan humain, c’est l’incertitude. Mais sur le plan de l’idéologie, il y a une victime en état de mort clinique : le mondialisme.
Les frontières, espoirs suprêmes
Pour endiguer le virus, c’est un peu partout le recours aux frontières. La frontière, espoir suprême et suprême pensée pour limiter et contrôler tant que faire se peut la libre circulation des biens et des personnes. Mais rétablir, c’est avoir un coup fatal de retard sur le virus.
Frontières fermées, c’est vrai pour la Chine, mais ce l’est aussi pour tous les pays touchés, et notamment l’Iran et demain l’Italie. La Chine a pris des mesures qui sont possibles dans des pays autoritaires. Cela pourrait porter ses fruits et le régime, aujourd’hui critiqué pour ses erreurs et ses lacunes évidentes, pourrait s’en tirer mieux que d’autres plus récemment contaminés.
La Chine a toussé et le monde a tremblé et tremble encore. Ce virus a souligné la dépendance de l’économie mondiale à la croissance chinoise, eldorado d’un capitalisme condamné à s’étendre pour survivre. Ce mondialisme mercantile vient de trouver sa limite. Le protectionnisme si décrié devient presque un principe de précaution humain et économique. Les pays se ferment au tourisme chinois et rapatrient leurs ressortissants, c’est le cas du Maroc plus que de la France d’ailleurs.
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Coronavirus : simple correction boursière ou de nouveau 1929 ?
La vitesse de la dégringolade du CAC 40 et de Wall Street n’a été aussi rapide que pendant de graves crises. La baisse de 12-13 % des actions européennes en cinq jours et de plus de 10 % à Wall Street en quatre jours du S&P 500 se rapproche des records historiques.
L’OMS a décrété le niveau de menace maximum. De nouveaux pays-sources apparaissent un peu partout dans le monde. Le ministre Véran recommande d’éviter désormais la poignée de main ; les rassemblements, en France, de plus de 5.000 personnes sont désormais interdits. Cette pandémie présente un effet de levier extrêmement élevé entre le nombre faible de morts, le nombre des personnes infectées et les conséquences économiques.
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L'ÉCOLOGIE PRISE AU PIÈGE DU MARKETING
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Dominique Jacques Roth : « Néolibéralisme : une colonisation de la pensée »
Le livre que je viens de publier – Economie et Psychanalyse. Le progrès en question – porte plainte contre le discours scientifique et technique et marchand, le sigle « stm » étant l’acronyme qui reprend les initiales de chaque terme : scientifique, technique et marchand.
Le plus difficile lorsqu’on prend la parole, ou la plume, est probablement de compter avec ses ignorances et ses résistances inconscientes. On a beau se plier à la discipline d’essayer de penser ce qu’on dit, on ne peut jamais parler qu’avec ce que cela comporte d’inconscient, puisque nul ne peut prétendre être suffisamment organisé, pour qu’aucune contradiction n’apparaisse en lui. C’est la raison pour laquelle je précise d’emblée que mon propos relève du semblant, comme une fiction s’opposant à d’autres fictions, puisqu’aucun discours, pas même le discours de la science, ne peut échapper aux montages idéologiques. L’important tient au maintien du jeu toujours possible entre montage et démontage d’un objet textuel, qui au fond, n’est pas très éloigné de l’objet sexuel, si tant est que le sexuel apparaît dans ce qui déborde le besoin, comme expression de la pulsion, comme concept situé entre le corps et le psychisme, comme écho dans le corps d’un dire. Mais nous aurons l’occasion d’y revenir. L’essentiel, me semble-t-il, est de ne jamais abandonner le langage à quiconque cherche à s’en emparer à son seul profit.
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Un virus et l’économie est au bord du gouffre ?, par Paul Vermeulen
Un dégât collatéral de l’épidémie du coronavirus, évaluée ce jour à environ 80 000 personnes infectées dans le monde, est son impact sur les marchés financiers. C’est un révélateur d’une économie fragile fonctionnant sur l’émotion. Si l’économie actuelle, c’est-à-dire la mondialisation, est menacée par le premier virus venu, dont on ne sait finalement que peu de choses, il convient en effet de s’inquiéter. Faut-il voir une corrélation entre l’épicentre chinois du virus, la Chine étant devenue de même un épicentre, sinon le principal épicentre de l’économie mondialisée ? L’avenir le dira. Si un des facteurs d’émotion est la vitesse de propagation, le Covid-19 touchant des pays comme la Corée du Sud, l’Italie, l’Espagne, le Japon, l’Iran ou les Etats-Unis, mais aussi le continent africain, l’autre est d’apprendre qu’il peut être transmis par des personnes ne présentant aucun symptôme.
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Macron ne veut pas revaloriser les retraites des agriculteurs (pour 1,1 milliard d’€), mais consacre 2 milliards aux clandestins « mineurs isolés »
Rencontre mémorable entre deux […] « Emmanuel Macron a jugé samedi [au salon de l’agriculture] qu’il était « impossible » de revaloriser les pensions de retraite actuelles des agriculteurs à 85 % du Smic, une mesure prévue dans le futur système mais qui coûterait trop cher à appliquer aux agriculteurs déjà à la retraite. […] « C’est impossible. C’est impossible, parce que c’est 1,1 milliard ». (source 20 Minutes)
En revanche, cela ne lui pose pas de problème de consacrer 2 milliards par an aux clandestins prétendument « mineurs isolés » ou de verser 8 milliards d’aide à l’Afrique.
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Le “droit anglo-saxon” et l’absolutisme financier
Je vous propose :
. d’analyser comment le droit anglais a historiquement été mis, de façon institutionnelle, au service des puissants ;
. avant d’examiner comment la puissance politique est devenue une puissance économique ;
. pour enfin considérer la conclusion qui est que la domination internationale du droit anglo-saxon est la promesse de disparition de la civilisation et le plus sûr chemin vers l’esclavagisme de tous.Le Parlement anglais : une organisation politique au service des puissants
Le Parlement anglais est l’héritier direct des institutions issues de la Magna Carta ; de quoi parle-t-on vraiment ? La Magna Carta apparue en 1215 quasi immédiatement abrogée a ressurgi en 1216 avant d’être amendée et complétée d’une loi domaniale (Charte de Forêt) en novembre 1217. Une quatrième version voit le jour en février 1225, qui valide la disparition de la moitié de celle promulguée en 1215 ; cette Charte nouvelle version, confirmée solennellement le 10 novembre 1297, sera désormais connue sous le nom de Magna Carta.
La Magna Carta brandie comme l’arme démocratique absolue est en réalité la manifestation d’une lutte de la féodalité contre le pouvoir royal centralisateur. Elle n’est pas un instrument du peuple contre les puissants mais un instrument des puissants seigneurs contre le pouvoir royal unificateur. Il s’agit en réalité de retirer au Roi, en tant qu’organe politique central, l’essentiel ou une grande partie de ses prérogatives pour les donner à un conseil de grands féaux, ou grands aristocrates appelé « Conseil des Barons », afin de limiter et finalement contrôler le pouvoir Royal. Le peuple, qui n’a rien à voir dans cette guerre entre grands aristocrates, n’a strictement rien gagné à la proclamation de ladite Charte.
C’est précisément ce conseil de grands féodaux, initialement appelé « Conseil des Barons », qui se transformera peu à peu en Parlement. Ledit Parlement est, dès le départ, fonctionnellement, aussi peu fondateur de la « démocratie » au sens de gouvernement par le peuple et pour le peuple, que l’esclavagisme serait la cause ultime de la liberté.Lien permanent Catégories : actualité, économie et finance, géopolitique, international 0 commentaire -
« Résorption très lente du déficit », « reflux incertain de la dette » : les inquiétudes de la Cour des comptes
Toujours sans premier président à sa tête, l’institution a présenté mardi matin son rapport, où elle critique notamment « l’incapacité à respecter les trajectoires fixées ».
La Cour des comptes a publié son rapport annuel dans un contexte un peu particulier, mardi 25 février. Celui qui aurait dû le présenter, en effet, n’est plus là. Didier Migaud a quitté ses fonctions de premier président fin janvier et a rejoint la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Et il n’a toujours pas été remplacé.