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économie et finance - Page 305

  • Quelques propositions royalistes pour sortir de la crise "par le haut".

    L’année 2018 se termine sur l’incertitude, l’inquiétude et l’espérance, dans une sorte de valse endiablée que nul ne semble en mesure d’arrêter : le « Mai jaune », inattendue commémoration du précédent Mai d’il y a cinquante ans, n’en finit pas de rebondir, sous des formes diverses et parfois « scandaleuses » au regard de la démocratie représentative, fort malmenée par les manifestants au nom d’une forme de démocratie directe rebaptisée, peut-être abusivement ou maladroitement, « RIC » (Référendum d’Initiative Citoyenne). L’incertitude devant la suite du mouvement des Gilets jaunes, l’inquiétude des classes dominantes souvent malmenées par les slogans des manifestants, mais aussi l’espérance, sous des formes diverses et des points de vue différents, d’une sortie de crise : une équation compliquée, qu’il ne s’agit pas de négliger mais dont il faut chercher, et tenter autant que faire se peut, la résolution sans trop tarder.

    Le président Macron, légalement et démocratiquement élu il y a moins de deux ans, se retrouve dans la situation la plus inconfortable qui soit, celle de la souveraineté impopulaire, voire discréditée, avec le risque de la paralysie et de la lente agonie d’un quinquennat désormais ensablé dans les mécontentements. La foudre qu’il était censé commander, en bon Jupiter présidentiel, s’est retournée contre lui, dans une sorte d’électrocution politique générale, et ni le gouvernement ni ses oppositions parlementaires n’en sont sortis indemnes. La défiance envers le président est devenue méfiance à l’égard de toutes les institutions de la démocratie partisane légale (y compris syndicales), et ce qui, aux dernières consultations électorales, se transformait en vote protestataire ou en abstention s’est tout d’un coup paré de jaune, désormais couleur de la colère ! 

    Cette colère, cette sorte de fureur sociale incontrôlable, largement soutenue par les classes moyennes déclassées ou en voie de précarisation, n’est pas facile à calmer et la « classe discutante » (selon le mot de Weber) apparaît mal armée, intellectuellement et sémantiquement parlant, pour la comprendre complètement et, surtout, pour se faire entendre des manifestants devenus parfois émeutiers. En quelques semaines, la production éditoriale, avant la production universitaire et littéraire qui traitera du phénomène avec quelque recul temporel, a rempli les boîtes-archives de tous ceux qui, participants ou contestataires du mouvement, veulent garder une trace et un souvenir de « l’histoire en cours », mais elle n’a pas vidé les rues ni apaisé les réseaux sociaux et les sites de discussion électroniques. J’ai rarement vu, depuis que la toile régit notre temps de débat, une telle effervescence et de tels affrontements, confinant parfois à une sorte de « guerre civile verbale » qui n’est pas, en soi, forcément rassurante…

    La révolte débouchera-t-elle sur une révolution ?Une grande partie de la réponse dépend aussi de ce que l’on met sous le nom de révolution… S’il s’agit d’un changement d’état d’esprit, cela imposerait alors de rompre avec l’individualisme de masse et la société de consommation, avec cette « société distractionnaire » évoquée par Philippe Muray et cette « dissociété » dénoncée par le philosophe traditionaliste Marcel de Corte ; s’il s’agit d’un renversement des classes dominantes ou, mieux sans doute, de la fin de leurs féodalités financières et économiques, encore faudrait-il un Etat politique qui puisse assumer de recréer une forme de contrat social fondé sur les valeurs, non de jalousie et de ressentiment, mais de partage et d’équité, ce que certains nomment « justice sociale », et qui puisse imposer aux « puissants » d’intégrer un jeu social qui, sans renier leur liberté, leur rappelle leurs devoirs sociaux, comme cela pouvait être, en partie, le cas dans l’Athènes de Solon ; s’il s’agit d’un changement de régime politique, là encore la question de l’Etat est majeure, voire « première », et la nécessité de la sauvegarde et de la pérennisation du « pays ordonné » en relation, sans en être la vassale, avec les institutions internationales, d’Europe et d’ailleurs, s’imposerait…

    En sommes-nous là ? Pas encore, sans doute, mais les révoltes accélèrent le temps et les processus, et il importe de savoir vers où elles peuvent mener, sans tabou, et vers quoi il serait bon qu’elles mènent ! En ce sens, le projet royaliste peut être un débouché intéressant et, surtout, positif autant qu’il peut nous sembler (mais je ne suis évidemment pas neutre, puisque « engagé car fidèle » selon la belle expression de Georges Bernanos) nécessaire : la Monarchie n’est-elle pas, en sa magistrature suprême, l’incarnation d’une autorité qui, aujourd’hui, manque au président, et d’une légitimité qui, désormais, ne se satisfait plus de la seule élection démocratique quinquennale 

    Renforcer l’Etat et sa force de dissuasion (et de persuasion) face aux grandes féodalités économiques, en particulier mondialisées ; décentraliser les pouvoirs, y compris législatifs, selon le principe intelligemment appliqué de la subsidiarité, et en rendre une partie aux citoyens par le biais de « votations » locales ou professionnelles, en s’inspirant, par exemple, de ce qui se fait en Suisse ; favoriser une économie de proximité, autant dans le cycle de production que dans celui de la distribution, et un redéploiement rural des populations et des activités ; mieux valoriser le travail et non la spéculation ; etc. Voici quelques pistes pour sortir « par le haut » de la crise, et pour aider à retrouver une concorde nationale, concorde aujourd’hui gravement menacée par le processus de désaffiliation dont mondialisation et métropolisation sont deux vecteurs importants sans être uniques.

    Mais la République actuelle, tiraillée entre une tentation monarchique mal assumée et une tentation politicienne toujours vive, peut-elle répondre aux attentes, multiples, d’une France divisée et d’une société souvent conflictuelle ? Au regard des derniers quinquennats et des événements des dernières saisons, il est possible d’en douter. Le premier élément du projet royaliste, même s’il apparaît encore lointain (ce qui n’enlève rien à sa nécessité), est de « refaire l’unité française », entre bien commun accepté et convivialité sociale : il n’est pas certain que cela soit simple ou facile, mais c’est la condition première pour que la France sorte du cycle des révoltes et des crispations…

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Gilets jaunes : à quel point les chiffres de l'Intérieur sont-ils éloignés de la réalité ?

    Gilets jaunes : à quel point les chiffres de l'Intérieur sont-ils éloignés de la réalité ?
    © Xavier Leoty Gilets jaunes à La Rochelle.

    50 000 Gilets jaunes ont participé à l'acte 8 de la mobilisation, si l'on en croit le gouvernement. Ce chiffre est-il réaliste ? RT France a passé au crible les estimations des préfectures et des journalistes de la presse régionale sur le terrain.

    Les chiffres officiels et nationaux du nombre de manifestants Gilets jaunes sont-ils crédibles et sérieux ? A 19h le 5 janvier, le ministère de l'Intérieur recensait 50 000 Gilets jaunes sur l'ensemble du territoire pour l'acte 8 du mouvement, soit une mobilisation en hausse par rapport à la semaine passée (32 000 selon l'Intérieur). Ce chiffre peut difficilement être contesté comme le sont ceux des manifestations traditionnelles, les Gilets jaunes n'étant pas structurés comme des syndicats ou des partis politiques. 

    RT France a néanmoins voulu vérifier l'écart existant entre les chiffres officiels annoncés par la police ou les préfectures, et ceux constatés sur le terrain par les journalistes, principalement de presse locale. Nous avons donc recensé trente communes comptant parmi les plus mobilisées en France, relevant à chaque fois le nombre de manifestants comptabilisés par les journalistes présents sur place, en ne retenant que les estimations les plus basses. 

    Gilets jaunes : à quel point les chiffres de l'Intérieur sont-ils éloignés de la réalité ?© RT France
    La mobilisation dans 30 villes françaises le 5 janvier.

    A elles seules, ces 30 communes ont donc vu défiler près de 58 000 Gilets jaunes ce 5 janvier selon les constatations des différents journalistes présents, dont certains n'hésitent d'ailleurs pas à souligner l'écart flagrant entre leur décompte et les chiffres officiels.

    Les 50 000 manifestants dont Christophe Castaner fait état sont ainsi très vraisemblablement en-deçà de la réalité – ce n'est pas une surprise, les gouvernements ayant naturellement tendance à fournir des chiffres situés dans une fourchette d'estimation basse en cas de telles manifestations. Mais l'écart entre la réalité et les 50 000 manifestants comptabilisés par le ministère de l'Intérieur sur tout le territoire est-il si conséquent qu'on pourrait le croire ? En dehors de ces trente villes, les rassemblements n'ont que rarement réuni plus de 1000 personnes. Aussi, si le nombre total de manifestants dépasse probablement les 58 000 recensés dans ces 30 communes, ce n'est sans doute pas de beaucoup.

    En revanche, il est évident que des écarts très importants existent entre la réalité du terrain et les données que fournit parfois la préfecture. A Toulouse par exemple, La Dépêche recensait 4 000 manifestants quand la préfecture n'en voyait que 2000. Notre journaliste présent sur place nous confirme par ailleurs que cette dernière estimation est au moins sous-évaluée de moitié.

    Voir la suite sur RT France

  • Acte 8 des Gilets jaunes : les manifestants convergent vers l'Assemblée à Paris (EN CONTINU)

    Ce 5 janvier, les Gilets jaunes se sont à nouveau donné rendez-vous pour l'acte 8 de la mobilisation. Des rendez-vous sont fixés dans plusieurs quartiers parisiens et sur les places principales des villes de province.

    Mise à jour automatique
    • RT retransmet en direct l'acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes. Nos correspondants rapportent toute l'actualité de ce dimanche 5 janvier dans la capitale et en province.

    • Les affrontements entre forces de l'ordre et Gilets jaunes se poursuivent à Toulouse, notamment sur la place du Capitole.

      la suite sur RTFrance

  • Gilets Jaunes “acte VIII” : un combat sans fin ? – Journal du vendredi 4 janvier 2018

    Social / Gilets Jaunes “acte VIII” : un combat sans fin ?

    Alors qu’une partie du mouvement des Gilets Jaunes a remis une lettre ouverte au président de la République, les contestataires entament leur 8ème semaine de mobilisation. Un phénomène qui, même s’il baisse, aura changé la face du quinquennat Macron.

    Politique / La bonne année des politiques

    Société / 2018, explosion des actes anti-chrétiens

    Les actes anti-chrétiens en forte hausse en 2018… alors que les attaques contre l’islam et le judaïsme sont passés à la loupe dans la presse généraliste, le rapport annuel de l’Observatoire de la Christianophobie vient démontrer une nouvelle fois que le christianisme est la religion la plus stigmatisée de France.

    Actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-acte-viii-un-combat-sans-fin-journal-du-vendredi-4-janvier-2048

  • I-Média n°231 – Les Gilets Jaunes ripostent contre les médias !

    02:10 Les Gilets Jaunes ripostent contre les médias !

    Face au parti-pris médiatique et à l’absence de pluralité d’opinion, les Gilets Jaunes ont décidé de passer à l’offensive contre les médias.

    19:00 Zapping

    Alors que l’immigration massive – illustrée par ces Africains sortant d’un matelas – continue à battre son plein, Aurélien Taché, député LREM proche de Macron, explique que les élections européennes seront un référendum à ce sujet.
    Pendant ce temps, Eric Drouet – l’une des figures des Gilets Jaunes – a été arrêtée à Paris.

    28:35 Les banlieues en flamme, les médias voient flou

    Comme chaque année à la Saint-Sylvestre, des centaines de véhicules sont incendiés. Un phénomène largement minorée par des médias qui ont peur de stigmatiser la population immigrée.

    32:40 Les Tweets

    Deux bonnes nouvelles notamment. En Italie, les aides à la presse seront progressivement supprimées ! En France, le courageux Marin a été décoré de la Légion d’Honneur.

    38:20 Des vœux présidentiels, dévoués journalistes

    Si une large majorité de Français n’a pas été satisfaite par les vœux d’Emmanuel Macron, ce dernier peut compter sur le soutien de plusieurs journalistes.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n231-les-gilets-jaunes-ripostent-contre-les-medias

  • Macron face aux gilets jaunes : le pays légal face au pays réel

    Macron face aux gilets jaunes : le pays légal face au pays réel

    Analyse d’Academia Christiana :

    La crise des gilets jaunes a réussi à ébranler durablement l’édifice dès le départ fragile d’E. Macron.  Depuis mi-novembre, des centaines de milliers de français de tous horizons, pour partie sans engagement politique, se sont engagés, de manière très visible dans la rue, à travers le port symbolique du gilet jaune, contre le train de réformes engagées par Macron ainsi que l’ensemble des mesures, dites « de réforme que la France doit conduire » que le pouvoir français porte inlassablement depuis un trop grand nombre d’années. La grande bouderie des français vis-à-vis de la politique est terminée, les français ont été pris d’une violente prise de conscience, qui résonne avec sa riche histoire révolutionnaire, suite à une énième hausse de taxe que Macron et sa clique leur demandaient de supporter. Macron a inventé le quinquennat de 18 mois, le pays paraît dorénavant ingouvernable et la sécession entre la France d’en haut- pays légal et le reste de la France- pays réel est désormais installée.

    On compare quelquefois Macron à Giscard. Celui-ci avait déjà cherché en son temps à « moderniser la France ». Giscard, déjà en son temps, avait adopté un programme de libéralisation de l’économie pour faire rentrer dans le rang cette « puissance moyenne », qualificatif qu’il affubla au pays qu’il dirigeait !… Il est amusant de constater que, déjà en son temps, Giscard faisait face à une hausse du prix des carburants, du fait des chocs pétroliers successifs des années 70. Par libéralisation de l’économie, il fallait entendre dérégulation du marché en désindexant tous les prix. Près d’un demi-siècle plus tard, Macron tente vainement de faire marcher un marché qui ne marche désormais plus depuis la crise de 2008. En effet, même des économistes libéraux comme C. Gave dénonce la réalité de vrais prix pour l’entrepreneur puisque le premier des prix, le taux d’intérêt, ou aussi appelé « le prix de l’argent », a été tellement manipulé par les banques centrales ces dernières années (allant jusqu’à voir apparaître ce non-sens économique que sont les taux négatifs !), que tous les autres prix qui en découlent, surtout en zone euro, sont faussés. Ceux-ci se trouvent d’abord pris dans des bulles- surtout les actifs immobiliers et les actions- qui corrompent leur valeur réelles. Ils sont ensuite frappés de discrédits auprès du peuple lorsqu’on annonce, d’un côté, que la zone euro a vaincu la lutte contre l’inflation et que le peuple ne fait que dénoncer l’inflation galopante des prix des matières premières, écrasé par un budget alimentation qui prend de nouveau dans l’Histoire une part prépondérante chez de plus en plus de ménages. Avec Macron, le gouvernement de la France laisse transparaître totalement son absence de souveraineté par une omniprésence de la communication, une navigation à vue par une technocratie sûre d’elle et de son expertise comme sous Giscard considérant qu’au fond le bas peuple est bien peu apte à comprendre les tenants et les aboutissants de la tenue du gouvernail, et enfin un amateurisme pour le moins édifiant qu’on ne pouvait au moins pas reprocher à un R. Barre qui maîtrisait son sujet. Là où de Gaulle se plaçait en stratège pour le paquebot France, la Présidence de la République en est réduite aujourd’hui à élaborer des « tactiques de com’ » grossières et indignes de la fonction. Le naufrage est consternant. Giscard cherchait à « rassembler deux français sur trois », son épigone politique près d’un demi-siècle plus tard, en rassemble la même proportion contre lui.

    Le pouvoir est face à une crise dont il ne veut même pas imaginer la profondeur et l’étendue. Cette crise embrasse l’ensemble des mauvaises décisions prises depuis plus de 40 ans. Aussi bien sur le plan de l’aménagement du territoire, fracturé entre métropoles et zones périphériques, que sur celui de la révoltante répartition des richesses à l’œuvre, résultat d’une globalisation néo-libérale, loin d’être préservée en Europe mais plutôt menée tambour battant. Devant la situation d’urgence qui voit des millions de français démunis jetés dans la grande précarité ou encore une classe moyenne assommée d’impôts et de taxes, la crise sociale a éclaté aux yeux de tous. Les choix budgétaires sont contestés au point de remettre en cause un fondement démocratique indispensable : le consentement à l’impôt. Plus grave encore, le problème évident de représentativité et de légitimité démocratique du pouvoir élu en 2017 s’est cristallisé dans ce soulèvement populaire des gilets jaunes. Faute d’être entendus et représentés, ils réclament à cor et à cri le Référendum d’Initiative Citoyenne (baptisé « RIC ») qui permettrait d’imposer électoralement leurs revendications multiples et qui remettrait en place le circuit de démocratie directe en complément, et non en substitution, d’un circuit de démocratie représentatif aujourd’hui rouillé jusqu’à l’os par des “élites” LREM en-dessous de tout. Non pas que la France n’a pas besoin d’élites, ce rôle est généralement dévolu à la haute administration, mais elle a un besoin urgent d’élites éclairées, c’est-à-dire servant le bien commun et non quelques intérêts particuliers obscurs.

    La « révolte des élites » (C. Lasch) qui a marqué la fin des 30 Glorieuses et le tournant des années 70-80 dans le monde occidental arrive aujourd’hui à son terme. La présidence Giscard de 1974-1981, le tournant de la rigueur opéré par F. Mitterrand en 1983, les élections de Thatcher en 1979 au Royaume-Uni et de Reagan aux États-Unis en 1980 ont été les symboles les plus éminents de « la contre-révolution libérale » qui s’est abattue sur le monde occidental et qui a drainé avec elle une financiarisation sans précédent de l’économie, la prise de pouvoir des actionnaires sur les salariés et les entrepreneurs ou encore la flexibilisation sans fin du marché du travail pour que les pays riches, surtout ses travailleurs, s’adaptent à la globalisation à l’œuvre en abaissant leurs coûts salariaux. En Europe, cette « contre-révolution » monétariste, qui met la lutte contre l’inflation au premier rang des priorités, bien avant celle de la lutte contre le chômage, a été gravé dans le marbre des traités avec d’abord l’Acte Unique au milieu des années 80, puis Maastricht au début des années 90, désormais prison juridique et financière dans laquelle des pays entiers d’Europe se sont enferrés pour le plus grand bénéfice de l’industrie allemande. J. Delors, artisan de ces sauts successifs vers l’Europe fédérale, du haut de sa présidence à la Commission Européenne pendant une décennie, F. Mitterrand qui n’y comprenait rien à l’économie et qui croyait avoir « cloué les mains de l’Allemagne sur la table de l’euro », et, au-delà ; la majorité de la classe politique complice sont les principaux Frankenstein de ce monstre économique et financier. Son bilan est déjà désastreux en termes financier, économique et social pour une large partie de l’Europe, y compris l’Allemagne, détenteur pour rappel du record de travailleurs pauvres sur son sol. Ces textes qui fondent aujourd’hui la majeure partie de notre architecture juridique et financière doivent être invalidées par les faits, remis à plat et remplacés par une autre armature fondatrice d’une Europe des Nations disposant chacun de leurs frontières migratoires et économiques et qui adaptent leurs politiques macroéconomiques monétaires et budgétaires à leurs économies. En ce début de XXIème siècle, notre belle civilisation européenne se trouve clairement à la croisée des chemins, c’est-à-dire à un tournant crucial de son Histoire. Par sa richesse, son art de vivre et sa beauté, notre continent doit être débarrassé et préservé des divers assauts des mondialistes qui en ont fait un laboratoire d’essai à leurs finalités funestes, point de départ à des projets plus vastes encore. Le vent est en train de tourner partout ailleurs et même en son sein avec l’arrivée au pouvoir de nationalistes de tout poil. Le monde unipolaire d’après-guerre froide qui a vu les États-Unis dominer le monde et dicter sa conduite à de multiples autres pays touche difficilement mais sûrement à sa fin. La décision récente de D. Trump de retirer les troupes américaines de la Syrie et de l’Afghanistan en est le meilleur symbole. De nouvelles puissances ont émergé et s’affirment sur le plan géopolitique. Il est donc plus que temps de mettre un coup d’arrêt à ce désordre international sur lequel s’arc-boutent encore les eurofanatiques et construire un ordre international basé sur le respect des souverainetés des peuples, préalable indispensable en tout envenimement intérieur fatal dans chacun des pays affectés par ces piétinements politiques et économiques. La prise de pouvoir de nationalistes apaise les peuples qui ont besoin d’un grand bol de ré-enracinement culturel et économique tandis que la persistance au pouvoir des mondialistes excite toujours davantage les divisions internes et les crises existentielles des peuples qu’ils « administrent » depuis trop longtemps.

    Il ne faut pas être dupe : Macron n’est que le relai et le laquais d’intérêts bien plus puissants qui ont participé à sa propulsion à la tête de l’État en 2016-2017 avec la complicité coupable d’un système médiatique qui l’a porté au pinacle à coup de matraquage cognitif. Cette propagande digne d’un État totalitaire a déshonoré notre pays. Dans la tourmente, Macron et son équipe ont pris des mesures clairement insuffisantes et à côté des attentes des français. Elles ont cependant eu le mérite de révéler au grand jour que le dérapage budgétaire afférent a été vu avec des gros yeux par Bruxelles, contraignant le gouvernement à faire marche arrière sur certaines de ces mesures, avant de se raviser devant la révolte populaire qui grondait. Cette complaisance de la part de la Commission pour un déficit bien supérieur à ce qu’affiche l’Italie, pourtant mise en cause pour déficit excessif, met en lumière l’hypocrisie de la technocratie bruxelloise vis-à-vis des “populistes” et de gouvernements européens ne rentrant pas exactement dans la ligne fixée par ces commissaires non élus, au premier rang duquel figure l’éminent alcoolique J-C. Juncker, gage de sérieux évident de cette UE qui marche à l’envers.

    Complètement dépassé par le phénomène, Macron a choisi de durcir la répression à l’encontre de ces français désarmés qui vont, dès lors, se radicaliser d’autant plus. La sécurité de sa fonction est clairement en danger à chacun de ses futurs déplacements en province tant la révolte des français est exacerbée. Les tactiques sécuritaires visant à diviser sans fin le mouvement au fil des dernières semaines n’étaient que des entourloupes faisant gagner du temps mais ne réglant pas le sujet de fond. Affolé, le pouvoir pratique un deux poids deux mesures parfaitement scandaleux : tandis que d’un côté, une totale impunité  se ressent à l’encontre du cas A. Benalla, objet de nouvelles révélations, ou encore des flambées de voitures devenues traditionnelles à la Saint-Sylvestre par les racailles, le dispositif policier resserre son étau sur les gilets jaunes. La légitimité démocratique qui était au départ fragile se trouve de plus en plus radicalement contestée par un nombre grandissant de français et les élections européennes ne suffiront pas à canaliser cette colère légitime. Macron et sa caste aiment souvent répéter à l’envie, comme pour donner une consistance au fait de reproduire inlassablement les mêmes mesures éculées que “le monde change vite, que la France ne peut pas rester immobile, qu’elle doit s’adapter à la mondialisation”. Effectivement: la donne politique bascule à une vitesse vertigineuse et le destin de notre cher Président est presque scellé avant d’avoir accompli la moitié de son mandat. S’il en reste là, Macron restera dans l’Histoire de France comme le représentant d’un pouvoir bancaire autoritaire qui aura gouverné d’abord sans son peuple puis de plus en plus contre son peuple.

    Ce site recense la liste non exhaustive des gilets jaunes tués ou blessés par les forces de l’ordre durant les manifestations.

    https://www.lesalonbeige.fr/macron-face-aux-gilets-jaunes-le-pays-legal-face-au-pays-reel/

  • Message important Pour tous les Gilets Jaunes A Partager 2019

  • Acte 8 : retirer son gilet jaune, la nouvelle stratégie des contestataires face à la police

    Pour l’acte 8 samedi, les manifestants laisseront leur gilet jaune au placard et resteront en « civil » pendant leur rassemblement.

    La consigne tourne en boucle sur les réseaux sociaux à la veille de l’acte 8, prévu ce samedi à Paris. « Il est peut-être temps pour les citoyens de France qui ont adopté le gilet jaune comme signe de protestation de le retirer», écrit Priscillia Ludosky, l’une des figures des contestataires. Et de baisser la garde ? Bien au contraire, selon sa lettre adressée à la fois au président de la République et à ceux qui se préparent à converger vers la capitale. […]

    La manifestation parisienne a cette fois été déclarée en bonne et due forme. Elle prévoit une allocution à 14 heures avant un défilé de l’Hôtel de Ville vers l’Assemblée nationale, «dans le calme» martèlent depuis deux jours les chefs de file du mouvement. Le mot d’ordre est de « se présenter dans les rues, sur les places, comme les simples citoyens qu’ils sont, sans gilet jaune, sans armes face aux grenades et aux matraques». Un symbole en remplacera un autre, avec l’image d’une foule à découvert face à une horde en uniforme. […]

    Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1136289-acte-8-retirer-son-gilet-jaune-la-nouvelle-strategie-des-contestataires-face-a-la-police

  • SOUTENONS TOUS ENSEMBLE LES GILETS JAUNES !

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    Avec les Gilets Jaunes, la France se lève.

    La hausse des taxes sur le carburant est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La France se lève. Et rien ne l’arrêtera.

    Car chacun se lève pour défendre son prochain, les Français appauvris, les classes moyennes, tous ceux qui sont écrasés d’impôts et méprisés.

    Les Français enfilent leur gilet jaune.

    Un gilet de sécurité, qu’on enfile en cas d’accident de la route. Car c’est bien d’un tragique accident dont il s’agit : la France fonce dans le mur à pleine vitesse, à cause de ses dirigeants.

    Aussi, nous devons soutenir tous les Gilets Jaunes partout où ils se mobilisent. En signant cette pétition, vous dites à chaque Français :

    • Oui, vous avez raison de ne plus supporter le matraquage fiscal !
    • Oui, nous sommes vraiment pris pour des vaches à lait !
    • Oui, il faut se mobiliser pour faire entendre notre ras-le-bol !

    Et à Emmanuel Macron et son gouvernement : 

    • Non, nous ne sommes pas des “beaufs” !
    • Non, nous ne sommes pas des “Français moyens très moyens” !
    • Non, nous ne sommes pas “radicalisés” ! 

    Nous sommes des pères et mères de famille, des artisans, des agriculteurs, des fonctionnaires, des chômeurs, des employés, des retraités, des chefs d’entreprise...

    Nous sommes de toutes les générations. 

    Nous venons de villages, de villes, de la campagne, de toute la France. Nous voulons simplement vivre des fruits de notre travail. 

    Nous agissons près de chez nous. Nous nous relayons pour maintenir la mobilisation. Nous nous serrons les coudes. Nous laissons passer les ambulances, nous respectons les pompiers.

    Nous sommes pacifiques, mais DÉTERMINÉS.

    Nous sommes le peuple français et nous en avons ASSEZ !

    ASSEZ de votre mépris et de vos insultes.

    ASSEZ de vos mensonges et de votre manipulation grossière.

    ASSEZ de vos taxes pour payer vos déficits et vos gaspillages.

    Vous êtes censés diriger notre pays, être à son service. Et que faites-vous ? Vous nous faites subir un matraquage fiscal infernal !

    Et vous vous moquez de nous !

    • Avec mépris, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement fustige les « gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel ».
    • Gérald Darmanin, ministre du Budget, évoque ses dîners à 200 euros (!) pour prétendre qu’il comprend les Gilets Jaunes.
    • Christophe Castaner s’est encore moqué des Gilets Jaunes samedi 24 en parlant de « séditieux », et en prétendant que la mobilisation s’affaiblit !

    Vous êtes complètement déconnectés ! 

    Votre taxe sur les carburants explose, soi-disant pour financer l’écologie ?

    C’est un MENSONGE ! Car votre projet de loi rectificatif transfère 577 millions du budget pour l’écologie vers le budget général.

    La vérité, c’est que vous cherchez une excuse pour augmenter encore les taxes !

    Vous nous traitez de tous les noms pour essayer de nous discréditer...

    alors que nous avons simplement du mal à boucler nos fins de mois.

    Macron refuse de reconnaître la légitimité de la mobilisation. Depuis le début, il essaie de minimiser l’ampleur du mouvement. Avec son gouvernement, il méprise la contestation qui gronde.

    Nous, nous passons aux ACTES !

    Nous devons montrer d’urgence que les Gilets Jaunes sont très largement soutenus par les Français. Nous devons prouver que ce mouvement, né sur internet et concrétisé dans la rue, ne fait que commencer.

    Pour cela, signez cette pétition et diffusez-la le plus largement possible.

    Donnons à ce mouvement son ampleur maximale ! 

    Pour les Gilets Jaunes.

    Pour la France !

    https://damocles.co/soutien-gilets-jaunes/?fbclid=IwAR1i8nvDGasB1vJH1_3AQL2d_1y3D9Knzrsy7RD5YEw2BXD8-rjR7re5PcU

  • Gilets jaunes : le pouvoir met ses menaces à exécution

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    C’est effectivement sans complaisance, comme l’avait promis le Président dans ses voeux, que cinquante heures après, l’une des figures les plus emblématiques des gilets jaunes, le chauffeur routier Éric Drouet, l’un des porte-voix d’une « foule haineuse », selon les propres termes présidentiels, a été interpellé.

    Une interpellation mouvementée rue Royale, qu’Éric Drouet avait empruntée, suivi par une trentaine de sympathisants qui avaient ainsi répondu à un mot, posté le matin même sur Facebook, où il se proposait d’aller déposer des bougies sur la place de la Concorde en mémoire des dix gilets jaunes tués depuis le 17 novembre et des deux mille blessés des sept actes de revendications.

    Seconde garde à vue, donc, pour ce rebelle de la République macronienne et pour certains de ses « followers » qui avaient, quelques minutes auparavant, descendu les Champs-Élysées sans autre signe distinctif que leurs petites bougies à piles, sans ce gilet jaune provocateur, sans aucune « intention de nuire », comme l’avait prétendu M. Castaner, au soir du réveillon.

    Il semblerait qu’il soit interdit de marcher dans la rue en groupe, même de façon très fluide et sans mauvaises intentions. C’est ce qui s’est, en tout cas, passé mercredi soir, rue Royale, où une dizaine de fourgons de police et des dizaines de CRS ont bloqué dans une nasse, en face du restaurant Maxim’s, les amis d’Éric Drouet et quelques touristes. Une dame de 75 ans, marchant avec une béquille, a même été bousculée et piétinée… Lorsque, outrée, l’une des « gilets jaunes sans gilet » a protesté auprès d’un CRS, celui-ci lui a répondu qu’elle s’était défendue de la bousculade avec sa béquille. Voilà la politique de celui qui veut nous proposer de retrouver la sérénité.

    Filmées en direct par LCIFrance Info et diffusées en live par des vidéastes comme Brut, Rémy Busine, par France Actus ou Vécu, ces interpellations ont eu lieu après la déclaration d’amour de Jean-Luc Mélenchon à Éric Drouet. Un véritable acte de foi envers celui que le chef de La France insoumise a comparé à son illustre homonyme qui avait fait arrêter le roi Louis XVI à Varennes, en 1791.

    Avec cette garde à vue qui n’aboutira probablement à pas grand chose au plan judiciaire, le pouvoir macronien a décidé d’agir vite et de façon spectaculaire pour tenter d’enrayer cette révolte jaune. Mais, une fois de plus, ce pouvoir agit à l’inverse de ce qu’il devrait faire. Il fallait voir, sur l’ensemble des réseaux sociaux, combien vives ont été les réactions des internautes, gilets jaunes revendiqués ou non, la plupart déclarant que le combat continuerait de plus belle et que le Président Macron en paierait le prix fort. Mélenchon, bien sûr, a tweeté aussitôt son indignation : « De nouveau Éric Drouet interpellé. Pourquoi ? Abus de pouvoir. Une Police politique cible et harcèle désormais les animateurs du mouvement gilet jaune. »

    Il est vrai qu’avec de telles méthodes, on fait de ce gilet jaune un héros, sinon un martyr. Il est à craindre, malheureusement, désormais, qu’une certaine violence ne se déchaîne sur les ronds-points de France, et au cours des prochains actes. De telles interpellations ciblées, ajoutées au nombre incroyable de blessés, ne peuvent que fabriquer ce « peuple haineux » qui ne l’était pas au départ.

    Les vœux présidentiels sont déjà bien loin de ce qu’ils nous promettaient… Abus de pouvoir, instrumentalisation de la police, répression violente. Tout cela n’annonce pas une bonne année 2019…

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-le-pouvoir-met-ses-menaces-a-execution/