Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 305

  • Les patrons du MEDEF en gilet jaune

    Les patrons du MEDEF en gilet jaune

    Lu ici :

    Le patronat partage “intégralement” le sentiment de ras-le-bol fiscal des gilets jaunes, mouvement dont il revendique “d’une certaine manière” la paternité, a expliqué mardi sur RFI le président délégué du Medef Patrick Martin. […]

    Non seulement il les entend, il les comprend, mais il est d’une certaine manière à l’origine du mouvement, il s’y est associé, pourquoi? Parce que ce sentiment de ras-le-bol fiscal, nous le partageons intégralement”. “N’oublions jamais que les entreprises françaises sont au sein de l’OCDE celles qui supportent le plus d’impôts et de charges pour des résultats dans la sphère publique qui ne paraissent pas toujours optimum“, a justifié Patrick Martin.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-patrons-du-medef-en-gilet-jaune/

  • Castaner : policiers équipés de caméras… une mesure en trompe l’oeil – Journal du mercredi 23 janvier 2019

     

    Castaner : policiers équipés de caméras… une mesure en trompe l’oeil

    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, équipe ses policiers de caméras pour éviter les bavures… une mesure artificielle alors que le gouvernement ment ouvertement sur le nombre de blessés lors des manifestations.

    Parcoursup’, une deuxième édition qui angoisse toujours

    VO: Après une première expérience ratée en 2018, la plateforme Parcoursup a officiellement rouvert ses portes, mardi. Une nouvelle formule corrigée qui n’efface pas les inquiétudes des futurs bacheliers.

    Les GAFAs font tanguer l’UE

    Alors que Bruxelles ne parvient pas à trancher sur la question de la taxation des géants du numérique, la Commission a laissé entendre que le principe d’unanimité pour les votes concernant la fiscalité pourrait être abandonné… Un tournant qui en dit long.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/castaner-policiers-cameras-journal-du-mercredi-23-janvier-2019

  • Faut-il participer au débat national ?

    Grand-debat-national-Macron-se-dit-ouvert-a-des-amenagements-sur-la-limitation-a-80-km-h.jpg

    Franck Timmermans,  

    membre du Bureau politique du Parti de la France

    Faut-il participer au fameux débat national et aborder les sujets évoqués dans les 82 questions « suggérées » aux participants ? Mélenchon a répondu NON au motif que selon lui les dès seraient pipés. Sans doute ! Et nous savons qu’il s’agit là d’abord d’une opération politicienne destinée à relancer Macron.

    Mais il y a débat et donc prises de parole et la politique de la chaise vide est tout sauf politique précisément. Aussi, le Parti de la France recommande à ses adhérents et militants de participer aux réunions à titre individuel afin de tout faire pour réorienter les débats sur les vrais sujets majeurs qui engagent l’avenir du Pays. Nous savons que les media font tout pour occulter les thèmes identitaires et pour imposer l’image revendicative exclusivement sociale qu’incarneraient les Gilets Jaunes. C’est évidemment faux même si la mode syndicalo-médiatique impose le slogan « payer – et toucher + » qui ressemble plus à une devise de clients fidèles de la prostitution.

    Dans la réalité, les prises de paroles seront articulées autour des 82 questions posées, ce qui traduit d’ailleurs une volonté confiscatoire du Pouvoir puisque immigration, dette publique, échelle des peines, drogue, corruption, enseignement, santé, sont à peine abordés quand ce n’est pas « oubliés ».

    • Ainsi, vous profiterez de la question 6 liée aux économies de l’État pour précisément invoquer l’option « autre » en parlant du coût de l’immigration.Les conséquences de celui-ci dans les domaines budgétaires, financiers, sociaux, démographiques, sociétaux et sécuritaires sont considérables. Vous vous reporterez aux études excellentes de Gérard Pince (« les Français ruinés par l’immigration » 2013) et du Rapport Posokhow qui évaluait à 84 milliards d’euros le coût budgétaire et social du phénomène. Vous pourrez aussi rappeler que le sujet avait déjà alerté des spécialistes reconnus comme Pierre Milloz il y a 30 ans et que la politique de l’autruche ne date donc pas d’hier ! Si les Français sont aujourd’hui plus alarmés par leur précarité sociale que par l’avenir du Pays et se décident enfin à réagir, alors, pour payer moins et gagner plus, il faut trouver des solutions et celle de juguler l’immigration aura tous les avantages.
    • En réponse à la question 8, la suppression de l’AME est aussi une évidence absolue puisqu’elle favorise ouvertement les actes délictuels de clandestinité et n’aurait jamais dû être validée par le Conseil Constitutionnel. Le PDF défend le principe du Patriotisme social qui consiste à réserver les aides sociales et familiales aux citoyens français, a fortiori quand la crise s’installe ! Face à vos détracteurs, vous aurez toute facilité à rétorquer « Sinon à quoi bon servirait la nationalité française, la carte d’identité et plus largement aussi la citoyenneté européenne ??? Si nous ne sommes pas prioritaires dans notre propre Pays à l’heure où il faut sauver notre économie ou réduire la dette et le chômage, alors à quoi sert-il de naître Français, d’être estampillé Français ??? »
    • Et ce n’est pas là l’affirmation d’un égoïsme nationaliste mais la politique que mènent les autres Pays en privilégiant leurs ressortissants dans ces domaines ! Mitterrand l’a dit lui-même, « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». J’ajouterais : - Et doit donc se recentrer sur celle de nos concitoyens les plus pauvres !
    • La question 3 peut aussi attirer notre attention sur la dette publique : Quelles en sont les raisons fondamentales ? Quand les précédents Présidents de la République auront-ils à répondre de leurs actes, de leurs gaspillages et gabegies ? Ils n’ont jamais été mandatés par les électeurs pour enfler la dette et c’est même en promettant le contraire qu’ils se sont fait élire ! Comment justifier que Sarkozy ait été l’un des plus dépensiers Ministre du Budget et Président de la Ve République et pour quel résultat ? N’importe quel Chef de PME serait interdit d’exercer par la Loi dans une situation similaire. Quant au budget, vous pourrez aussi vous tailler un beau succès en rappelant que l’État triche de plus en plus quand il ose intégrer dans le PIB les « richesses » induites crées par la prostitution et le trafic de drogue. Non seulement c’est immoral et inqualifiable mais pourquoi alors ne pas y intégrer le crime organisé ?
    • La question 29, relative aux procédures administratives inutiles nécessitera une concertation avec vos adhérents immergés dans la fonction publique et l’entreprise car les exemples ubuesques ne manqueront pas.
    • La question 50 sur la confiance à l’égard des Élus posera aussi un débat de fond : comment peut-on encore tolérer que les députés eux-mêmes votent leurs propres salaires et retraites créant ainsi un privilège que n’accordait pas l’ancien Régime. C’est là une pratique de caste oligarchique qui contribue grandement à la défiance du peuple. Ce serait plutôt à la Cour des Comptes d’en assumer la tâche à l’aune des valeurs d’exemplarité et de mérite que l’on attend de ces Élus.
    • La question 67 permettra d’insérer la question de la solubilité de l’Islam dans notre Pays. Ce sera la plus délicate car la plus censurée et vous fustigerez ces mosquées fondamentalistes payées par des pays étrangers et soutenues par des municipalités qui enfreignent le principe de laïcité.
    • La question 74 se borne à citer pudiquement les « incivilités » mais vous pourrez aussi vous étonner du laxisme judiciaire, rappeler que l’échelle des peines sert à punir mais aussi à dissuader propagation et récidives et que notre société est gangrenée par des mafias étrangères qui profitent de la libre circulation européenne. Le combat contre le trafic de drogue, le rétablissement de la peine capitale par injection létale pour les crimes les plus abominables avérés pourront aussi être abordés.
    • La question 79 sur la politique migratoire laisserait sans voix s’il n’était pas indispensable de faire remarque à l’auditoire que jamais les Français n’ont été consultés par référendum sur ce sujet et que ce déni est révélateur à lui seul de la démocratie confisquée qui caractérise la Ve République !
    • Enfin soyez vigilant sur la question 82 car elle tenterait certains gauchistes de relancer le droit de vote à accorder aux immigrés. Vous affirmerez sa totale inopportunité, son incompatibilité avec les urgences débattues et les risques d’émergences islamistes déguisées. Dans tous les cas : politesse, concision, sang-froid. 
  • Et pourtant elle tourne… mal

    gustave-dore-bis-150x150.jpgAuditionné hier par des députés, le ministre de l’Intérieur a estimé que seulement quatre Gilets jaunes avaient été blessés gravement à l’oeil par des  tirs de lanceur de balle de défense (LBD)   depuis le début des manifestations. Christophe Castaner ment-il délibérément ou est-il dramatiquement ignorant de la réalité? Me Frédéric Pichon, interrogé par Elise Blaise, rappelait samedi dernier sur TVL le terrible bilan  de la répression gouvernementale, les entorses  multiples aux libertés publiques dont se rendent coupables les dirigeants du régime macronien. Libération, peu suspect de complaisance vis-à-vis de cette fronde authentiquement populaire,  a rappelé que « le collectif militant Désarmons-les  et le journaliste indépendant David Dufresne ont, eux, recensé 17 personnes ayant perdu un œil à la suite d’interventions policières depuis le début du mouvement. De son côté, Checknews en décompte une quinzaine.» «Des chiffres souvent étayés avec détails sur les incidents et les victimes, photos et parfois vidéos à l’appui.» «Après l’acte X (samedi dernier, NDLR) CheckNewsfr compte désormais  109 blessés graves lors des manifestations des gilets jaunes, dont 79 par des tirs de lanceur de balle de défense.» Exemple parmi d’autres, mais il a fait  le tour des réseaux sociaux et  a légitimement ému les Français,  un  jeune  pompier volontaire, Olivier,  marié et père de trois enfants, manifestant pacifique aujourd’hui dans le coma, a  été très grièvement blessé à la tête  par  un LBD   à Bordeaux le 12 janvier.

    Réseaux sociaux qui relaient aussi une campagne d’affichage choc contre les violences dont sont  victimes  les GJ, avec les portraits   de Christophe Castaner,  Emmanuel Macron, Gérald Darmanin,   Édouard Philippe mais aussi de  Marlène Schiappa.  Il faut dire que la propagande à gros sabots  dont  la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes  s’est faite la spécialité n’arrange pas  sa cote de popularité.  Chacun se souvient de la bêtise de sa saillie par laquelle elle exprimait sa volonté de connaître les noms des Français qui avaient participé  à la cagnotte Leetchi en soutien à l’ancien boxeur Christophe Dettinger.  Ou l’invraisemblable stupidité de sa  « réflexion »  lorsqu’elle affirmait que les casseurs dans les manifs étaient financés par le gouvernement italien!  En fait de paranoïa complotiste et de fake news comme ils disent, le pouvoir macroniste est un cas d’école! 

    Pour se refaire  une virginité ou se racheter une conduite,  l’auteure d‘Osez l’amour des rondes a annoncé qu’elle animera vendredi  avec un autre monument médiatique, Cyril Hanouna,  un numéro spécial de Balance ton post sur C8, dédié au Grand Débat national.  Un Grand débat, un « Macron Tour  »  de soutien à la liste LREM aux élections européennes,  «strictement illégal et qui  caractérise un comportement pénal» selon l’analyse du juriste Régis de Castelnau, mais c’est une autre histoire sur laquelle nous aurons certainement l’occasion de revenir…

    Hier, invitée à préciser au micro des Grandes Gueules  sur RMC la raison de cette émission, Mme Schiappa n’a pas  été épargnée par  la journaliste Zohra Bitan qui a estimé que la Secrétaire d’Etat « (souffrait) « d’une impopularité qui grandit chaque jour »  et  qu’il s’agissait avec ce type de spectacle de  « niveler les gens vers le bas ». Un reproche récurrent qui est fait plus généralement par ses contempteurs aux émission de M. Hanouna, dans le collimateur de certains hystériques de gauche ou du lobby LGBT-féministe pour ses blagues réputées machistes, voire même homophobes qui ne plaisent pas non plus à Mme Schiappa… Ce n’est pas son  frère ennemi-concurrent d’audimat  Yann Barthès, politiquement correct de la tête aux pieds,  le bon élève de la classe qui recrache ses cours de maintien progressiste sans moufter, qui essuierait lui  ce type de reproches, à chacun sa partition, chacun dans son couloir…

    Marlène Schiappa a affirmé que le but de sa présence dans cette émission de C8 était  de « parler politique avec un grand P»,  « de ramener dans le débat public ces 700 ou 800 000 personnes qui sont devant l’émission de Cyril Hanouna (…), ce n’est pas parce que la majorité des personnes pensent que c’est une mauvaise idée, que ça l’est (…).  Je vous rappelle que Galilée était tout seul face à la majorité pour dire que la Terre était ronde et qu’elle tournait. La majorité pensait qu’elle était plate et statique. » Et bien non, les internautes ont eu beau jeu de rappeler à Mme Schiappa que la rotondité de la Terre était supposée,  connue et démontrée dès le VIè siecle av. JC  dans la Grèce antique, par des figures comme Platon,  Aristote, Eratosthène, un navigateur comme Pythèas le Massaliote… Et que le génial  Galilée était lui au XVIIè siécle un défenseur de l’héliocentrisme en lieu et place du géocentrisme.

    Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer aurait pu certainement le lui dire, mais il partage avec Mme Schiappa  des préoccupations plus importantes.  Il vient de signer un arrêté autorisant pour cinq ans l’association immigrationniste  SOS Méditerranée, aidée financièrement  notamment par des députés socialistes et radicaux —  qui a affrété  l’Aquarius, complice objectif des mafias de passeurs africains  responsables des  noyades d’immigrés clandestins en Méditerranée- à intervenir dans les établissements scolaires pour endoctriner les élèves.   SOS Méditerranée sera en bonne compagnie pour prêcher la bonne parole à nos chères têtes blondes, aux côtés d’autres officines/coquilles vides ayant l’agrément de l’Education (anti)nationale comme  la LDH,  la Licra, le Mrap,  SOS racisme… Et tant pis, note Bruno Gollnisch,  si  tous les sondages depuis des décennies démontrent que les Français ne veulent plus d’immigration et estiment que la coupe est pleine et déborde depuis longtemps!

    Voilà typiquement le type de problème, VITAL  pour l’avenir de la France qui devrait faire l’objet de l’assentiment des Français qui  n’ont jamais été interrogé sur le remplacisme dont ils sont l’objet.  Pourtant, c’est une revendication centrale du mouvement des Gilets Jaunes, et elle figure depuis plus de trente ans dans le programme du FN et désormais du RN: l’instauration du référendum d’initiative populaire, autrement nommé référendum d’initiative citoyenne (RIC), à l’initiative des citoyens à partir de 500 000 ou 700.000 signatures.

    Selon le sondage OpinionWay pour LCI publié  lundi73% des personnes interrogées y sont tout à fait ou plutôt favorable. Citoyens-contribuables qui pourraient par ce biais mettre la pression sur un exécutif qui ponctionne la France d’en bas mais poursuit par idéologie une politique d’immigration dont le coût acquitté par les Français, sur le strict plan comptable,  est colossal (entre 17 et 84 milliards chaque année selon les estimations les plus étayées). Si l’on ajoute à cela l’évasion fiscaleentre 40 et 100 milliards d’euros selon l’aveu du ministre du Budget Gérald Darmanin-peste brune) ou encore  la fraude aux numéros de Sécurité sociale (1,8 million de faux numéros de personnes principalement nées au Maghreb), dont le coût pour la collectivité nationale était  estimé déjà en 2011  annuellement à 13/14 milliards d’euros, il y là des dossiers qu’un Etat digne de ce nom prendrait à bras le corps.

    https://gollnisch.com/2019/01/23/et-pourtant-elle-tourne-mal/

  • La patate chaude de Mario Draghi, président de la BCE

    Mario_Draghi_World_Economic_Forum_2013-845x475.jpg

    Marc Rousset

    Jan Hatzius, chef économiste de Goldman Sachs, dans une interview au Figaro le 19 janvier, vient de reconnaître les difficultés pour sortir de la politique monétaire de l’assouplissement quantitatif aux États-Unis car personne n’a de recul dans le monde. Pour la simple et bonne raison que la politique non conventionnelle de création monétaire mise en place par les Japonais, imitée ensuite par la Fed aux USA et la Banque centrale européenne (BCE) en Europe, est une grande première, car contraire au bon sens de nos pères, à savoir jamais d’obligations et d’actions dont la valeur est hautement spéculative à l’actif d’une banque centrale. Seules les conséquences de la politique de variation des taux d’intérêt ont pu être longuement répertoriées et analysées historiquement au fil des siècles.

    Mario Draghi a confirmé, en octobre 2018, que les taux d’intérêt négatifs de 0,40 % pour les dépôts des banques à la BCE seraient maintenus au moins jusqu’à l’été 2019, sans même envisager pour 2019, comme aux États-Unis, une politique de réduction des actifs détenus par la BCE. Draghi quittera ses fonctions le 31 octobre 2019 alors que, suite à la récession dans l’Union européenne, à la menace de banqueroute de l’Italie et de la Grèce, à la réduction de l’excédent commercial allemand de 8 % du PIB, son successeur n’aura plus le choix qu’entre l’explosion de la zone euro ou la nécessité de réimprimer de l’argent et de fuir en avant. L’économiste Charles Gave avait, il y a quinze ans, résumé ainsi la problématique de la zone euro : « Trop de maisons en Espagne, trop de fonctionnaires en France, trop d’usines en Allemagne. » Nous ajouterions à sa formule lapidaire : « Trop de déficits en Italie, trop de mensonges d’État en Grèce. »

    Il n’est pas normal que les taux d’intérêt des obligations à 2, 3, 5 et 10 ans convergent aux États-Unis. Plus l’échéance est longue, plus le taux d’intérêt doit être élevé, suite à l’augmentation du risque. En décembre 2018, l’écart entre 2 ans/10 ans n’était plus que 0,15 %, se rapprochant de l’inversion de la courbe des rendements qui a été jusqu’à présent toujours annonciatrice des cinq dernières récessions en 1974, 1980, 1990, 2001, 2008.

    Le monde doit aussi faire face à la fragilité des pays émergents endettés en dollars, à la guerre commerciale USA/Chine, aux prédictions du gouverneur Mark Carney de la Banque d’Angleterre sur le yuan comme future monnaie de réserve, à la dédollarisation qui a déjà commencé en Chine, en Iran et en Russie, à une Union européenne libre-échangiste mondialiste sans stratégie industrielle qui connaît le déclin et le chômage accéléré. En Chine, les faillites ont bondi de 60 % en 2018 ; les exportations et les importations ont baissé en même temps que la demande intérieure ; seul a progressé de 17 % l’excédent commercial avec les États-Unis, à 323 milliards de dollars.

    Quant à la France, depuis Mitterrand jusqu’à Macron, elle ne diminue pas structurellement ses dépenses publiques, se désindustrialise, ne met pas fin à la ruineuse et suicidaire invasion migratoire et se dirige tout droit, avec 17 % des jeunes Français sans emploi ni formation, vers la situation présente de l’Italie. Sa dette publique pourrait atteindre 120 % du PIB en 2025.

    La BCE vient de mettre à nouveau en garde la banque italienne Monte dei Paschi, soi-disant déjà sauvée des eaux par le gouvernement italien, pour insuffisance de fonds propres et de provisions des créances douteuses. L’Italie décroche. À prix constants, le PIB italien a diminué de 5,4 % entre 2007 et 2017. Le taux d’activité des Italiens en âge de travailler est de 58,7 %, contre 72,2 % pour l’Union européenne. La démographie catastrophique a pour conséquence que le nombre de jeunes pour 100 seniors est passé de 236, en 2007, à 99, en 2016. Le taux de chômage de 11,4 % est encore plus élevé qu’en France (9,4 %).

    L’Irlande du Nord vient de connaître une ruée vers l’or dans les officines de Dublin par peur du Brexit et de la chute de la livre, une pâle idée de ce qui attend les Français en cas de krach ou d’explosion de la zone euro.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/22/la-patate-chaude-de-mario-draghi-president-de-la-bce-6122989.html

  • En finir avec les bandes armées de la finance :

    2018 05 GAUCHISTES.jpg

    Depuis le début de ce que l'on appelle "la révolte des Gilets jaunes", multiples opérations ont été entreprises par le Pouvoir pour neutraliser celle-ci. Entre autres, l'infiltration dans les cortèges de supplétifs intitulés "antifas" un jour, "Black bloc" un autre. A chaque manifestation, c'est la même chose : des bandes opérant en toute impunité, voire avec la complicité de la police aux ordres, cherchent à imposer leurs slogans sortis d'un autre siècle et tabassent ceux qui ne les reprennent pas à l'unisson. Vieille méthode communiste qui avait fait ses preuves jadis au-delà du Rideau de fer...

    Heureusement, les Gilets jaunes ne sont pas tous dupes et, de plus en plus souvent, ils commencent à exclurent de leurs cortèges ces individus à la dangerosité avérée à la tête desquels on retrouve un dénommé Saturnin Bernanos (ou quelque chose comme cela). Ce sont eux qui ont agressé samedi dernier un journaliste indépendant qui faisait honnêtement son travail cliquez là.

    Il est temps d'en finir avec cette délinquance stipendiée qui sert les intérêts des tenants de la finance globalisée et attisée par les opposants d'opérettes style Mélenchon. Dans un Etat national digne de ce nom, il faudra mettre hors la loi ces bandes armées ainsi que l'idéologie morbide qu'elles véhiculent.

    En attendant, la vigilance et la mobilisation s'imposent. Le Système est aux abois, aidons-le à sombrer... 

    S.N.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Détournement de fonds lors du Téléthon

    Détournement de fonds lors du Téléthon

    Encore un nouveau scandale du côté de l’AFM. L’AFM –association française contre les myopathies – a déposé plainte en octobre 2018 pour abus de confiance aggravé suite à un détournement de fonds. Les faits se seraient produits en 2017 à Plaissan, au nord de Montpellier.

    1.720,05 euros auraient été versés à l’association. Or celle-ci n’a reçu qu’un versement de 130,75 euros. A l’occasion du Téléthon 2017, un gala avait été organisé, auquel 300 personnes auraient pris part. Or, selon l’organisatrice, l’intégralité de la recette aurait à peine suffi à couvrir les dépenses (le traiteur et la location du chapiteau). Deux chèques auraient par ailleurs été falsifiés et directement portés au crédit de l’un des prestataires. Une donatrice s’était émue de ne pas recevoir de justificatif lui permettant de bénéficier d’une réduction d’impôt et a alerté l’AFM.

    Sur les documents remis à l’association française contre les myopathies, figure le nom de la maire de Plaissan, Béatrice Négrier (DVG), en qualité de trésorière de l’événement. Un rôle que l’organisatrice aurait depuis démenti dans une lettre. Béatrice Négrier, conseillère régionale de la région Occitanie, fut vice-présidente de la région en charge de l’emploi, la formation professionnelle et l’apprentissage. Un poste qu’elle avait dû quitter en 2016 après avoir été condamnée par le tribunal correctionnel de Montpellier à 4.000 euros pour abus de confiance.

    https://www.lesalonbeige.fr/detournement-de-fonds-lors-du-telethon/

  • « Les Gilets jaunes ont rendu visible la partie la plus française de la France »...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Breizh Info, dans lequel il évoque la révolte des Gilets jaunes et le "débat" lancé par Emmanuel Macron et fait un tour d'horizon de l'actualité... Philosophe et essayiste, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Décroissance ou toujours plus ?(Pierre-Guillaume de Roux, 2018).

    Bourgtheroulde_Gilets jaunes.jpg

    Alain de Benoist : « Les Gilets jaunes ont rendu visible la partie la plus française de la France »

    Breizh-info.com : Tout d’abord en France, le mouvement des Gilets jaunes se poursuit, tandis que s’annonce un grand débat national qui semble n’intéresser personne. Où va-ton ?

    Alain de Benoist : Que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive encore et que plus de la moitié des Français souhaitent voir ce mouvement se poursuivre est déjà un événement extraordinaire. Je m’en réjouis, bien sûr. Après une période d’inquiétude, les médias se plaignent maintenant d’avoir fait l’objet de « violences » sans se s’interroger un seul instant sur les raisons de leur discrédit. Le chef de l’État écrit des lettres et organise un « grand débat » dont on sait d’avance qu’il ne répondra pas aux attentes essentielles des Gilets jaunes. Tout cela serait risible, si cela ne relevait pas d’un mépris de classe qui s’avère apparemment indéracinable. Cela dit, il est vain de se demander sur quoi le mouvement peut déboucher.

    Il a déjà débouché sur ce qui faisait sa raison d’être : rendre visible la partie la plus française de la France. Pour le reste, les causes n’ayant pas changé, il faut s’attendre à un nouvel épisode dans l’ordre des conséquences. C’est la raison pour laquelle j’ai parlé de « répétition générale ».

    Breizh-info.com : La question cruciale de l’immigration est reléguée au second plan, y compris par les meneurs des Gilets jaunes (alors que sur certains ronds-points, elle est très présente). N’est-ce pas pourtant la préoccupation principale ?

    Alain de Benoist : C’est en effet une préoccupation dont on sait très bien qu’elle est présente à l’esprit des Gilets jaunes (et c’est un euphémisme). Mon hypothèse est qu’ils ont très bien compris qu’en mettant ce problème en avant, ils auraient donné des raisons supplémentaires de les diffamer à ceux qui les détestent, ce qui aurait permis de faire l’impasse sur leurs autres revendications. N’oubliez pas que, lorsque des Gilets jaunes ont découvert des migrants clandestins dans un camion qu’ils contrôlaient, et qu’ils les ont remis à la police, cela a suffi à déclencher contre eux une plainte de la CGT des Douanes (!). L’explication vaut ce qu’elle vaut, mais on ne peut oublier qu’il n’y a populisme que lorsque l’insécurité culturelle (l’immigration) s’ajoute à l’insécurité sociale (le pouvoir d’achat).

    Or, ce sont les classes populaires et la fraction inférieure des classes moyennes qui sont le plus victimes de cette double insécurité Si le référendum d’initiative populaire (ou « citoyenne ») était adopté, les choses pourraient devenir beaucoup plus claires, mais on sait bien qu’il y a toutes chances pour que les pouvoirs publics s’arrangent pour exclure l’immigration des questions qu’il serait possible de poser.

    Breizh-info.com : Vous avez vivement critiqué le programme de Jair Bolsonaro au Brésil. Pourquoi ? 

    Alain de Benoist : Indépendamment du fait que l’homme m’est profondément antipathique, la réponse est simple : j’ai critiqué le programme de Jaïr Bolsonaro parce que c’est un programme libéral (et même ultralibéral) et que je suis un adversaire du libéralisme.

    Breizh-info.com Par ailleurs, un mot sur l’arrestation de Battisti ?

    Alain de Benoist : Je vais sans doute encore choquer quelques bons esprits, mais je ne suis pas de ceux qui se réjouissent de l’arrestation de Cesare Battisti. Les faits qui lui sont reprochés sont vieux de quarante ans et s’inscrivent dans le cadre d’un contexte politique (les « années de plomb ») qui est aujourd’hui révolu. En pareil cas, je suis partisan de l’amnistie. Carl Schmitt, qui a écrit de très belles pages sur ce sujet, a maintes fois rappelé que, par opposition à la loi du talion qui ne veut jamais rien oublier, l’amnistie est l’une des formes les plus civilisées de la pensée et de la pratique judiciaires en Europe. C’est aussi mon avis.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh infos, 17 janvier 2019)

    http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2019/01/17/les-gilets-jaunes-ont-rendu-visible-la-partie-la-plus-franc-6121445.html

  • Pourquoi ce mépris pour ces « gens en difficulté » qui déconnent ?

    37340184866_6fb4ae20f9_b-845x475.jpg

    Le Président Macron multiplie les petites phrases acides contre les gueux (dans le langage technocratique parisien, on dit « les gens en situation de difficulté »), qui semblent être non pas exactement sa cible préférée mais sa cible unique. Encore récemment, il a dénoncé ceux qui, parmi cette frange de la population, « déconnent », sans préciser exactement ce qui fait qu’un pauvre déconne et ce qui le distingue du pauvre qui ne déconne pas. Malheureusement, chez ceux qui dénoncent à juste titre le mépris de Macron pour la piétaille, il manque une analyse politique et philosophique capable d’expliquer comment un groupe de nantis en est arrivé à tellement assumer ce mépris qu’il ne se cache même plus pour l’exprimer ouvertement. Dire simplement « Macron stigmatise les pauvres » ne sera jamais une objection suffisante. Il faut dire pourquoi, chercher les raisons profondes.

    Macron est absolument un républicain moderniste dans l’âme, un enfant de la Révolution égalitariste, la création chimiquement pure d’un modèle philosophique qui, de s’être trop abreuvé d’idées sur l’égalité, a fini par croire réellement que tous les hommes sont égaux, c’est-à-dire capables, tous, sans exception, de la même manière et pour les mêmes raisons, d’atteindre les mêmes objectifs, de s’extirper des mêmes problèmes, à la condition formelle d’avoir la volonté de le faire. Non, le Président Macron et son armada d’énarques biberonnés d’argent public ne sont pas « contre la République » ni « contre la démocratie » lorsqu’ils reprochent aux pauvres de n’être pas riches, aux faibles de n’être pas forts ; ils sont, au contraire, absolument républicains et totalement démocrates.

    Puis la République et la démocratie sont consubstantielles à l’idée égalitariste, qui est l’idée selon laquelle chaque individu est égal à n’importe qui d’autre, soit exactement le terreau philosophique à partir duquel il est possible de reprocher à « ceux qui sont en situation de difficulté » d’être responsables de leur sort et coupables de leur malheur, puisque s’ils avaient voulu réussir dans la vie, dans la mesure où du point de vue égalitariste ils disposent des mêmes potentiels humains d’y parvenir que les autres, précisément ils y seraient parvenus. Dans l’univers mental égalitariste, il n’y a pas de gueux qui ne puissent s’affranchir : il ne peut y avoir que des assistés, des fainéants et des démissionnaires. Et ceux-là, nous pouvons les mépriser et les insulter sans avoir le sentiment d’enfreindre les règles élémentaires de la compassion, de l’humanité et de la charité.

    Notre erreur collective est de tout miser sur l’État, de placer nos destins entre les mains de technocrates pour qui le peuple est une statistique et la souffrance une variable d’ajustement. L’urgence est de remettre sur pieds les réseaux de solidarité détruits par l’hyper-structure républicaine : la vie locale, la commune, la paroisse, la famille. Citons la grande Simone Weil pour conclure : « Tant qu’il y aura du malheur dans la vie sociale, tant que l’aumône légale ou privée et le châtiment seront inévitables, la séparation entre les institutions civiles et la vie religieuse sera un crime. »

    Jonathan Sturel

    http://www.bvoltaire.fr/pourquoi-ce-mepris-pour-ces-gens-en-difficulte-qui-deconnent/

  • 1968-2018 : les gilets jaunes… l’insurrection citoyenne

    2018_Vive_la_France-845x475.jpg

    La France que l’on croyait résignée, condamnée à se taire et à payer toujours plus, dont les revenus et les salaires vont au fil des ans en se détériorant – « ce sont quarante années de malaise qui resurgissent » a reconnu, faussement contrit, Emmanuel Macron le 10 décembre 2018 – cette France que d’aucuns disaient bovinisée, s’est finalement réveillée ! Ceci au grand dam des nantis et des bobos, héritiers et profiteurs de la Révolution sociétale de 1968, qui porta une coalition socialo-communiste au pouvoir en mai 1981. S’ensuivirent 40 années d’endettement, de désindustrialisation, de chômage, de mondialisation et de paupérisation rampante.

    Or le fleuve de la colère populaire a débordé. Il commence à s’étendre hors de nos frontières et ne semble pas prêt de regagner son lit. Ceci malgré les injonctions anxieuses d’un pouvoir qui noie son désarroi dans des torrents de paroles vaines… sans pour autant parvenir à restaurer l’ombre d’une esquisse de consensus national. Le régime, semble-t-il, s’est en effet définitivement bel et bien fracassé sur le mur de la confiance perdue.

    Parce que le Grand débat – un grand déballage de platitudes et d’enfumages – lancé à coup de grosses caisses médiatiques, peut-il ressouder une fracture sociétale aujourd’hui béante ? Un débat d’ailleurs honteusement encadré, canalisé, orienté. Dans lequel sont interdites les questions qui fâchent. Celles qui, a priori, feraient sens mais qui partout font l’objet d’une stupéfiante omerta ! Comme si l’immigration sauvage dont la France et l’Europe subissent les assauts répétés était hors-sujet ? C’est oublier un peu vite les dizaines de milliards ponctionnés sur les revenus des classes moyennes (celles dont le travail est imposé), ou l’effondrement du niveau scolaire et la case prison débordante de brillants startupers. Ajoutons l’effondrement démographique et moral, en raisons de ces avancées sociétales inscrites dans le marbre de la Loi et réputées irréversibles jusqu’à la fin des temps.

    Mais de quelles lois s’agit-il ? Les textes votés par des minorités dérisoires à l’issue de processus électoraux dont la légitimité démocratique et l’honnêteté resteraient à démontrer ? Cette démocratie là a été mise en place par les Enragés de 68, ceux qui, hier, récusaient la société de consommation pour mieux, à l’arrivée, prospérer sur le dos des classes laborieuses, dont l’activité est l’unique source des richesses tangibles. Classes in fine exploitées jusqu’à l’os – entre autres par le biais de la fiscalité – au profit de gens qui, effectivement, sont parvenus – mais eux seuls – à jouir sans entrave ni temps mort au sommet d’une société dure et intransigeante aux « gens qui ne sont rien » ainsi désignés par le sieur Macron ou aux « sans dents » de M. Hollande. Parce qu’à gauche, pour l’internationalisme cosmopolitiste, le mépris de classe, d’une présidence à l’autre, demeure radicalement inchangé.

    Ces questions lancinantes, au-delà des fins de mois aux patates, sont à n’en pas douter le terreau, le non-dit majeur, le signifiant-maître de l’actuelle révolte de la France périphérique et enracinée. Une France qui décidément ne supporte plus l’État jacobin hyper centralisé, surtout depuis ses délocalisations à Bruxelles et à New York, siège des Nations Unies où s’édifie l’architecture d’une très anxiogène Gouvernance mondiale. Les forces vives de la Nation ont été ainsi épuisées par quarante ans de libéral-socialisme parasitaire.

    Aussi la rébellion antisystème des Gilets jaunes est-elle à la fois prise de conscience et sursaut vital… La manifestation d’un instinct de conservation encore présent dans un peuple, qui renâcle à périr sous le poids d’une bureaucratie de moins européenne et de plus mondialiste, sous la férule d’une idéologie aussi politiquement correcte que mortifère.

    Jean-Michel Vernochet

    http://www.bvoltaire.fr/1968-2018-les-gilets-jaunes-linsurrection-citoyenne/