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https://www.peupledefrance.com/2019/07/ce-que-coute-brigitte-macron-elysee.html
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https://www.peupledefrance.com/2019/07/ce-que-coute-brigitte-macron-elysee.html
Marc Rousset, dans vos colonnes, stigmatise avec justesse et brillant les dérives financières : taux nuls ou négatifs, épargnants lessivés, statistiques douteuses, choix économiques aberrants… mais qu’en dit la science économique ?
Je ne crois plus depuis longtemps à cette science – une immense cuistrerie, bien plutôt. Le démontrer ? Autant prendre un bain de minuit dans le rail d’Ouessant. Outre les rentiers (oui, rentiers) de la profession, on se mettrait à dos les politiques, pour qui les économistes et leur prétendue science sont devenus des pères fouettards de l’opinion bien plus efficaces que les moralistes d’antan (DSK, Raymond Barre, salut à vous !).
Qui dit science dit lois ; lois inviolables assorties de corrections, de retours nécessaires à l’équilibre. Je ne vois, ici, pas d’autre loi à l’œuvre que l’expédient, la fuite en avant indéfinie. Sans lois, donc, pas de science ; pas de justice non plus ; rien que de la politique. La politique n’est-elle pas, comme l’aéronautique avec la chute des corps, l’art de repousser les corrections évidentes.
Retirez, mentalement, à la science économique tout ce qu’elle s’est approprié (souvent sous un vocabulaire cryptique) des disciplines et des métiers voisins : histoire, géographie, comptabilité, droit, administration, statistiques, commerce, spéculation, banque, manipulation monétaire (oublions ses singeries matheuses)… Que lui reste-t-il, alors ? Ai-je besoin de ses lumières pour savoir qu’un diamant est plus coûteux que le graphite de mon crayon ?
Ne soyons pas injuste. Elle nous a appris que le temps est de l’argent. L’un de ses fleurons est, d’ailleurs, la prise en compte du temps par un taux de décote des valeurs futures, éclairant ainsi nos grands choix. Quid, pourtant, si les taux de décote sont durablement nuls ou négatifs, comme de nos jours ? Le temps n’est donc plus de l’argent, patatras ! et tous ses savants calculs lui reviennent en pleine figure.
Aéroports de Paris, par exemple, comme la Française des jeux, garantissent des revenus quasi éternels. Décotés par un taux quasi nul, ces revenus confèrent à ces entreprises une valeur quasi infinie. Les vendre à un prix inférieur, les vendre tout court, ce n’est donc plus de l’économie rationnelle, c’est de la politique, de la politique pure. Une politique qui n’est peut-être même plus aux mains des politiques. De la politique, donc, ou autre chose…
Communiqué de la Dissidence française :
Mardi prochain sera examiné à l’Assemblée Nationale le projet de ratification du CETA, traité de libre-échange global entre l’Union Européenne et le Canada. Négocié en coulisses, soutenue par la majorité LREM et le gouvernement Macron, ce texte a pour ambition de faire tomber les barrières douanières entre les espaces économiques européen et canadien, et de développer le commerce international au nom de l’idéologie du libre-échange.
Dans les faits, ce traité exposera notre économie – et en particulier notre modèle agricole – au dumping social, fiscal et environnemental exercé par les entreprises canadiennes qui ne sont pas tenues par les mêmes règles que les entreprises françaises. Le CETA prévoit également, dans la droite ligne des préconisations de la Commission Européenne, l’ouverture à la concurrence des services publics et donc, à terme, leur démantèlement. Pire, ce texte offrira la possibilité aux multinationales d’attaquer en justice les Etats grâce à un « Système de Cour sur l’Investissement » (ISC) : les lobbies financiers et industriels pourraient ainsi faire condamner des Etats souverains, coupables d’avoir adopté des mesures (nommées « barrières non-tarifaires ») qui entraveraient le commerce transatlantique (telles que l’interdiction des OGM, la prohibition des farines animales ou du glyphosate, et évidemment la mise en oeuvre d’une politique protectionniste). Il est par ailleurs évident qu’en accroissant les flux commerciaux et les exportations transatlantiques, et donc le transport naval de marchandises, ce traité contredit les ambitions prétendument écologistes du gouvernement.
En résumé, le CETA – à l’instar du TAFTA, le traité transatlantique UE/USA – constitue un texte éminemment favorable aux grandes multinationales au détriment des peuples européens, de nos entreprises et de notre agriculture. Contre cette logique libérale et mondialiste, la Dissidence Française propose l’abandon immédiat des négociations de ratification du CETA et du TAFTA, l’instauration d’une politique protectionniste et localiste qui favorise les circuits courts par la détaxation de proximité, qui protège nos entreprises de la concurrence déloyale en taxant les importations, et qui assure une relocalisation des activités économiques par une baisse drastique de la pression fiscale qui pèse sur les PME.
Pour la France et les Français d’abord !
Entretien avec Claudio Borghi, économiste de la Ligue
Dans cet entretien réalisé fin 2017 et intitulée Comment vais-je vous conduire hors de l’euro, l’économiste de la Ligue, Claudio Borghi, dévoile les grandes lignes de la stratégie à adopter pour que l’Italie retrouve sa souveraineté monétaire.
Claudio Borghi est l’un des économistes anti-euro les plus connus d’Italie. Il est l’un des conseillers économiques de Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, ministre de l’Intérieur et leader de la Ligue. Élu député aux élections législatives de 2018, Borghi est également président de la Commission des finances à la Chambre des députés.
C’est lui qui a proposé l’instauration des « mini-BOTs », ces mini bons du Trésor émis sous forme monétaire, véritables bases d’une monnaie italienne parallèle à l’euro.
Source : les-non-alignés.fr
Selon l’Assurance maladie, les PMA ont coûté un peu moins de 300 millions d’euros en 2014. Le Pr Grynberg avance un chiffre de 5 000 euros environ par PMA. Les actes de PMA sont intégralement remboursés par l’Assurance maladie. En juin 2019, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a confirmé que la PMA, étendue aux paires de femmes, serait également remboursée.
La prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie est normalement réservée aux médicaments reconnus « irremplaçables » ou encore aux affections portant un traitement prolongé pour les affections dites de « longue durée ». « On vient de décider la fin du remboursement de l’homéopathie, car son efficacité thérapeutique ne serait pas prouvée. Mais pourquoi rembourser la PMA, qui n’a aucun objectif thérapeutique et n’a donc, en conséquence, par le moindre effet thérapeutique, ni prouvé ni même allégué ? L’infertilité, qui est une inaptitude à avoir des enfants après une année de rapports sexuels réguliers, est un dysfonctionnement pathologique, mais n’engage pas l’état de santé, ni l’espérance de vie.
Selon les derniers chiffres fournis en 2014 par l’Assurance maladie, une insémination artificielle coûte en moyenne 950 euros, et une tentative de fécondation in vitro 2 883 euros. Ces chiffres représentent des moyennes, car les coûts diffèrent selon le mode de prise en charge. L’Assurance maladie estime que, en 2014, les actes d’insémination artificielle, de FIV, de transferts d’embryons congelés et d’injections intracytoplasmiques (qui consiste en l’injection d’un seul spermatozoïde dans l’ovocyte), lui auraient en moyenne coûté près de 300 millions d’euros. En 2016, il y a eu 147 730 tentatives d’insémination artificielle, de FIV ou de transferts d’embryons congelés en intraconjugal ou avec tiers donneurs, contre 102 601 en 2014. Michaël Grynberg, professeur en gynécologie-obstétrique et spécialiste des questions de fertilité, explique :
« Cette augmentation tient au fait que nous sommes dans une société de consommation. Les gens n’attendent plus pour avoir un enfant. Ils veulent tout, tout de suite, et certains médecins précipitent le recours aux FIV, plus coûteuses que l’insémination artificielle, car elles nécessitent un passage au bloc opératoire ».
Aude Mirkovic ajoute :
« Il est clair que la prise en charge à 100 % a un effet d’entraînement : les médecins ont affaire à des patients très demandeurs et prêts à tout supporter pour avoir un enfant, et ceci d’autant plus facilement que c’est remboursé à 100 %. Il en résulte un surrecours à la PMA très facilement observable : engagement hâtif dans le processus, FIV privilégiée sur l’insémination – pourtant moins invasive et moins dangereuse – en raison de ses meilleurs résultats ».
Pour une PMA, la Sécurité sociale comprend tout ce qui suit le diagnostic : les injections d’hormones, le suivi, les prises de sang, la ponction d’ovocytes au bloc opératoire et les actes d’inséminations en eux-mêmes. L’extension de la PMA à toutes les femmes devrait a priori conserver ces mêmes critères.
F. de Rugy : le homard mortel
François de Rugy a présenté sa démission du gouvernement. Une semaine après le début des révélations sur son train de vie aux frais de la princesse, le ministre de la transition écologique a finalement plié.
CETA : ultime recours ?
Alors que le Parlement doit ratifier l’accord commercial entre la France et le Canada mercredi, sept députés canadiens appellent leurs homologues français à ne pas entériner l’accord, notamment pour des raisons sanitaires et écologiques.
Iran : une crise mondiale qui va durer
Alors que l’offensive médiatique et diplomatique étasunienne contre l’Iran atteint des sommets, l’Union Européenne affirme timidement vouloir sauver l’accord sur le nucléaire. Dans ce contexte, l’arrestation d’une chercheuse franco-iranienne aggrave les tensions.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/f-de-rugy-le-homard-mortel-journal-du-mardi-16-juillet-2019
Pour Pierre Jovanovic, la Deutsche Bank, qui s’apprête à licencier 18 000 personnes, est dans la même situation que la Lehman Brothers au moment de sa chute. Invité de « Politique-Eco » pour sa célèbre revue de presse, le journaliste économique estime que l’établissement a été détruit par les CDS de l’Américaine Blythe Masters, les taux négatifs et bien sûr par la folie de la planche à billets. Une future faillite qui fait trembler l’Allemagne…
Marc Rousset
17,8 % de hausse pour le CAC 40 depuis le 1er janvier 2019. L’AMF, gendarme de la Bourse de Paris, redoute une correction sur les marchés financiers : « Le ralentissement économique et les incertitudes politiques »sont toujours présents et l’extrême faiblesse des taux qui laisse peu de marge de manœuvre aux banques centrales incite à l’endettement avec risque accru d’insolvabilité.
Les mauvaises nouvelles en économie, suite aux actions correctrices des banques centrales, deviennent de bonnes nouvelles pour les boursiers, et inversement. Le monde boursier marche sur la tête. C’est ainsi que la bonne nouvelle de 224.000 emplois créés aux États-Unis, alors que l’attente était de 160.000, a fait très légèrement reculer, ce vendredi 5 juin, le CAC 40, le Dow Jones, le NASDAQ et le S&P. Tout comme Trump, les boursiers se réjouissent des taux d’intérêt bas générateurs de profits et d’un dollar faible qui permet d’exporter davantage.
Lagarde arrive à la BCE avec la réputation d’une colombe habile, politicienne qui sait bien naviguer, toujours bien orientée dans le vent. Elle est entrée dans la combine Tapie pour plaire à Nicolas Sarkozy et a réussi le tour de force d’être condamnée (pour négligence) sans être condamnée car la cour avait jugé que sa réputation internationale plaidait en sa faveur. La réalité, c’est que Lagarde a un simple vernis en économie, suite à ses fonctions en France et à la tête du FMI, mais fondamentalement, c’est une juriste qui s’appuie sur l’avis de ses collaborateurs car elle n’a aucune formation en économie, aucune expérience dans les politiques monétaires et n’a jamais dirigé une banque ou le moindre service bancaire opérationnel. Lagarde, c’est l’anti-Benoît Cœuré, Français hyper compétent, membre actuel du directoire de la BCE, qui a la malchance d’être un homme – nouvelle maladie du siècle.
Lagarde ne fait que confirmer la politisation et la perte d’indépendance de la BCE face au tsunami financier qui se prépare à l’horizon. Lagarde sera, en fait, la responsable de la communication de la BCE pour bien-pensants. Les banques centrales sont prises au piège des taux négatifs et des assouplissements quantitatifs à gogo. Sa mission consistera à endormir les foules, accorder des prêts LTRO aux banques italiennes insolvables, poursuivre la politique laxiste monétaire actuelle jusqu’à ce que tout explose. Lagarde a tout à fait sa place au milieu des absurdités de la théorie monétaire moderne.
Lagarde va imprimer de plus en plus de monnaie avec, comme contrepartie à l’actif de la BCE, le rachat d’obligations pourries des États, des banques et des entreprises en Europe. Lagarde va exceller à repousser l’explosion, mais elle sera le dos au mur, complètement désarmée si, malgré tout, la récession s’accroît dans le monde.
On risque, en fait, d’assister à un schisme au sein de la zone euro. D’un côté, les partisans de la baisse des taux d’intérêt négatifs de dépôts par les banques à la BCE de -0,4 % à -0,5 %, la reprise de l’assouplissement quantitatif au premier trimestre 2020. De l’autre côté, l’Europe du Nord et l’Allemagne, dont la dette publique est inférieure à 60 % du PIB, mais aussi tous les épargnants européens laminés et spoliés par la baisse des taux, ainsi que les banques européennes dont les marges sont tout autant laminées avec la politique des taux zéro. Chaque émission de monnaie supplémentaire par Mme Lagarde devra être considérée comme une destruction supplémentaire de la valeur de la monnaie euro, un baril de poudre supplémentaire susceptible d’exploser le jour J ! L’économiste de renom Jean-Luc Ginder, dans Le Huffington Post, n’a pas hésité à parler d’« une crise à venir trente fois plus puissante qu’en 2008 ».
En 2011-2012, la Grèce empruntait à 33 %, contre 2,8 % aujourd’hui, l’Italie à 7 %, contre 1,85 % aujourd’hui, tandis que l’Allemagne et la France en quasi-faillite, avec un endettement du PIB à 100 %, empruntent à des taux négatifs pour la première fois de leur histoire. Tout cela se terminera par l’effondrement de la monnaie et du Système, la ruine des épargnants, Mme Lagarde étant toujours à la tête de la BCE après avoir simplement retardé le plus longtemps possible le moment de l’explosion.
La décision de ne plus rembourser les dépenses de médicaments homéopathiques se dessinait depuis plusieurs jours. Elle ne surprend à vrai dire personne. Pour commencer cette chronique on soulignera que son auteur ne se situe ni sur le terrain scientifique, ni sur celui de la médecine, un art qu'il se contente d'en respecter les acteurs et d'essayer d'en suivre les prescriptions.
La vraie question en effet consiste à savoir, au-delà de l'homéopathie, pensée et pratique remontant à la fin du XVIIIe siècle, au-delà de l'acuponcture, autre exemple non reconnu par la science occidentale, au-delà de la psychanalyse que les assurances maladie américaines concurrentielles ont cantonné au domaine de la littérature, du cinéma etc., si les thérapeutiques doivent dépendre des sentiments mouvants de l'opinion et des médias et des jugements de l'administration.
Cette décision de Mme Buzyn a été largement inspirée, en fait, par une velléité budgétaire de l'État. Elle va sans doute satisfaire, par ailleurs, la majorité des représentants des professionnels de santé et tous ceux qui ont acquis la conviction que cette famille de traitements relève de ce qu'on appelle l'effet placebo.
Voilà, enfin, se félicitera-t-on, des Français contents d'une décision de leur gouvernement.
En elle-même cela représente presque une deuxième bonne nouvelle cette semaine qui avait si bien commencé par la victoire claire et nette de la droite aux élections grecques, défaite de la démagogie et des mensonges politiciens qui ont fait tant de mal à ce pays depuis la mort de Périclès.
Le quotidien Le Monde, comme chacun devrait s'en convaincre, trace d'une façon toujours infaillible les frontières de la vérité. D'autre part, anticipant la loi, il combat vigoureusement la haine. cela va sans dire. Ce journal officiel de la bonne pensée, a publié un article[1] qui sonne le glas d'une condamnation définitive de l'homéopathie. On notera dans le titre de ce papier : "que dit la science ?". Il ne manque que le grand S à Science[2]. Mais comme cela vient de la rubrique des "décodeurs", on ne peut que dire amen.
La gauche pensante, pour appeler les choses par leur nom, prenait donc en septembre le relais d'un "appel de 124 professionnels de la santé contre les médecines alternatives" apparu pourtant dans le Figaro, journal supposé de droite, quelques mois plus tôt en date de mars[3]. On saluera volontiers l'absence de sectarisme.
L'union nationale est en bonne voie et les laboratoires Boiron et autre producteurs de granules inciviques n'ont plus qu'à bien se tenir.
Le Premier ministre, aussi transcourant en l'occurrence qu'il semble parfois transparent, les a, très humainement, avertis. Ils disposeront d'un délai de grâce pour s'adapter à une activité non-subventionnée. On pense à la grande scène, au coup de théâtre, du Tartuffe de 1669, où le policier justicier, l'exempt, rappelle "nous vivons sous un prince ennemi de la fraude". Ce ne sont plus, 350 ans plus tard, sous le règne de Jupiter Ier, les faux-dévots, les hypocrites que l'on stigmatise, et que l'on nous assure démasquer, débusquer, détrôner, ce sont les gens que l'on considère comme des charlatans.
Qui va donc les défendre ? en effet.
Certainement pas l'auteur de cette chronique qui reconnaît son incompétence scientifique, et médicale, totale.
Première question d'un naïf, assuré social, cotisant de gré ou de force, contribuable : s'il en est ainsi, pourquoi ont-ils été si longtemps pris en charge à hauteur de 30 % par l'assurance maladie ? Pourquoi s'apprête-t-on à continuer de les rembourser, cette fois à 15 % ? Tout cet argent a-t-il été gaspillé sans raison ? Existe-t-il d'autres secteurs relevant du même motif et donc de la même punition ?
Deuxième question : il existe des mutuelles, actives, et même désormais obligatoires, offrant une assurance complémentaire jouissant d'une toute petite liberté de concurrence, certes illusoire. Elles se voient contraintes de rembourser la part que ne couvre pas l'assurance monopoliste de base.
Quelle va être leur rôle dans cette affaire ? Que vont-elles supporter ? Ont-elles effectué une recherche sur l'efficacité des pratiques ? À quoi servent-elles ? Le libre choix existe-t-il ?
La campagne en faveur de l'homéopathie a rassemblé 1,2 million de signatures nous dit-on. On parle aussi d'emplois. Autant d'arguments aussi dérisoires au fond que significatifs.
Dans ce jeu c'est l'administration qui gagne et les gens de Bercy.
Décidément la France ne semble pas encore mure pour le choix d'une plus grande liberté. Il va falloir gratter sur les murs des édifices publics la devise de la république et du grand-orient[4].
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] "Efficacité de l’homéopathie : que dit la science ?" publié en septembre 2018 sous la signature de Gary Dagorn.
[2] Les puristes objecteront peut-être que "la" Science n'est pas la médecine, qui est un art, ayant elle-même recours à la biologie, à l'anatomie, à la chimie, etc qui sont "des" sciences.
[3] L’appel de 124 professionnels de la santé contre les «médecines alternatives»
[4] Rappelons au besoin que la devise de la franc-maçonnerie était à l'origine celle qu'ont popularisée les Trois Mousquetaires "un pour tous tous pour un". C'est le grand-orient de France qui a décidé de s'approprier "Liberté Égalité Fraternité".
https://www.insolent.fr/2019/07/deremboursement-et-monopole-detat.html
L’anticipation de la baisse des taux d’intérêt par la Fed a pour conséquence une attitude plutôt sereine des Bourses. Portée par la Fed, celle de Paris a terminé en petite hausse de 0,38 %, ce vendredi 12 juillet. Mais si la Fed, poussée par Trump et les médias, diminue trop tôt ses taux d’intérêt déjà peu élevés, elle se retrouvera aussi dépourvue que la BCE lorsque la récession viendra. Les fondamentaux dicteront de nouveau leur loi aux marchés, plus tôt qu’ils ne le pensent.
C’est ainsi que l’économiste Philippe Béchade, dans une excellente interview à Sputnik France, avec de nombreux arguments à l’appui, vient de déclarer que « nous sommes dans un monde financier à la Lewis Carroll », que la situation économique est ubuesque, que les Bourses ont perdu toute connexion avec la réalité, qu’on ne se relèvera même pas d’une crise économique équivalente à 2008, étant entendu que, comme l’estiment l’économiste Jean-Luc Ginder, l’ancien vice-président du New York Stock Exchange Georges Ugeux et Jean-Claude Trichet, ancien président non laxiste de la BCE, la prochaine crise sera infiniment plus violente.
Aux États-Unis, sur le plan économique, Trump ne pourrait bien être qu’une gigantesque illusion. L’inflation, accélérée par des hausses supplémentaires de droits de douane, pourrait réapparaître, obligeant la Fed à augmenter ses taux alors que le choc fiscal de 2018 a dégradé structurellement les comptes publics avec un déficit de 5 %. Trump a soutenu artificiellement la croissance américaine en vidant les caisses de l’État. Le retournement inévitable à venir du cycle économique, de plus de dix ans déjà, laissera les États-Unis impuissants avec une contagion qui s’étendra au reste du monde.
En Chine, les exportations ont connu, en juin, une forte baisse, tandis que les importations ont poursuivi leur dégringolade. Au premier semestre 2019, les ventes d’automobiles – un indicateur économique très important – ont chuté de 12,3 % alors qu’elles avaient déjà diminué de 3 % en 2018. La Chine, malgré une production d’or très importante, a acheté et ajouté dix tonnes d’or à ses réserves, en mai 2019, pour le septième mois d’affilée. La récession n’est pas très loin en Chine, alors que ce pays vise à long terme la dédollarisation des transactions commerciales et un yuan adossé à l’or.
Le bouquet, c’est lorsque la BRI à Bâle, la banque centrale des banques centrales, vilipende le laxisme monétaire de ces dernières : « Ce qui est bon pour aujourd’hui ne le sera peut-être pas pour demain. Plus fondamentalement, les politiques monétaires ne peuvent être le moteur de la croissance. » La BRI s’inquiète du caractère de plus en plus risqué des actifs des caisses de retraite et autres institutions, qui peuvent engendrer des pertes massives et rapides lors de la prochaine récession.
La proportion, en 2010, des obligations les plus bassement notées dans les fonds spécialisés, de 22 % en Europe et de 25 % aux États-Unis, est passée à 45 % dans ces deux régions du monde. Les entreprises zombies – on pense à la holding Rallye, en France, du groupe Casino – sont, en moyenne, endettées de 40 % de plus que leurs pairs rentables. La rentabilité moyenne des banques, encouragées à accorder des crédits trop risqués, toujours selon la BRI, n’est pas brillante et plus basse que dans les années 2000.
Même la Banque de France, dirigée par le très politique Villeroy de Galhau, ancien président de la BNP, est obligée de sortir du bois pour attirer l’attention sur la situation explosive actuelle : les risques liés à l’endettement qui croît plus rapidement que la croissance, les prix trop élevés de tous les actifs, les marges trop faibles des banques, les risques des mutations structurelles du secteur financier (fermetures d’agences, passage au numérique, concurrence accrue, cybersécurité, etc.).
La France, avec sa dette publique de 2.358,9 milliards d’euros, court à la catastrophe. Macron ne fait pas d’économies, demande aux entreprises de faire des efforts (impôts sur les sociétés, crédit d’impôt recherche, etc.) et endette le pays non pas pour investir, mais pour régler des dépenses sociales, la gabegie de l’État, l’invasion migratoire, les contes de fées du C02 (gaz carbonique), oublieux qu’il faudra un jour rembourser le principal, même si les taux actuels sont très faibles ou négatifs.
L’or continue sa montée et vient de passer la barre des 1.400 dollars l’once. Nous connaîtrons, dans un premier temps, un krach financier mondial face à la récession généralisée et, à terme, la perte de confiance dans la monnaie, l’hyperinflation ainsi que l’effondrement du Système.