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économie et finance - Page 306

  • Tarifs de l’électricité : très forte hausse en vue pour février

    Au 1er février 2019, le prix de l'électricité pourrait faire un bond de 2 à 4%. Une augmentation qui arrive au pire moment pour l'exécutif, en pleine mobilisation des gilets jaunes.

    C'est une hausse dont l'exécutif se serait bien passé. La Commission de régulation de l'énergie doit bientôt transmettre à Bruno le Maire et François de Rugy sa proposition pour l'évolution des tarifs réglementés au 1er février.

    Et c'est une hausse de 3 à 4% qui devrait s'appliquer à plus de 25 millions de foyers français selon l'OpinionLe Parisien évoque quant à lui une augmentation de 2,3 % en 2019 et de 3,3 % en 2020 due à l'obligation pour EDF de revendre une partie de sa production nucléaire à ses concurrents.

    En tous les cas, on s'oriente vers une augmentation substantielle des prix.

    Une hausse qui arrive au pire moment pour le gouvernement qui fait face à la grogne des gilets jaunes qui protestent déjà contre l'augmentation des taxes sur le litre d'essence et de diesel prévue en janvier.

    Selon la CLEE, association de consommateurs industriels et tertiaires d’électricité, relayée par Le Parisien, le surcoût pour les consommateurs d’électricité (particuliers et entreprises) pourrait atteindre 1,05 milliard d’euros dès 2019 et 1,55 milliard en 2020 si les autorités ne relèvent pas le plafond de 100 TWh qui correspond aux 25% de la production nucléaire française d'EDF qu'elle doit revendre et qui ne répondraient plus à la demande des alternatifs.

    source

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/01/tarifs-de-l-electricite-tres-forte-hausse-en-vue-pour-fevrier.html

  • 03/01/2019 Lyon Action Mac Do Il ne paye pas d'impots .

  • Eric Drouet, un meneur des Gilets Jaunes arrêté – Journal du jeudi 3 janvier 2018

     
     
    Social / Eric Drouet, un meneur des Gilets Jaunes arrêté

    Eric Drouet, un meneur emblématique des Gilets Jaunes a été interpellé mercredi à Paris. Une arrestation qui suscite de nombreuses contestations sur les réseaux sociaux et qui agite l’échiquier politique.

    Politique / Les chômeurs à la chicotte

    Pas de quartier pour les chômeurs. Le 31 décembre dernier , un décret a été publié en catimini afin de durcir les sanctions pour les demandeurs d’emploi qui manqueraient à leurs devoirs. Une disposition très critiquée par les syndicats.

    International / L’avenir incertain des Kurdes de Syrie

    Alors que Donald Trump a annoncé le retrait des troupes américaines de Syrie, les Kurdes craignent d’être pris pour cible par Recep Tayyip Erdogan, malgré les appels à la retenue de la communauté internationale.

    https://www.tvlibertes.com/eric-drouet-un-meneur-des-gilets-jaunes-arrete-journal-du-jeudi-3-janvier-2018

  • Réformes, révolution ou renaissance

    6a00d8341c715453ef022ad3ab3525200d-320wi.jpgEn ligne le 31 décembre, le quotidien supposé de référence Le Monde publiait un panorama de ce que les rédacteurs et/ou les maquettistes du journal considèrent comme trois réformes à hauts risques[1].

    De son côté, présentant de manière pathétique la situation, Le Figaro du 2 janvier s'interroge gravement pour déterminer si oui ou non M. Macron pourra poursuivre ses réformes. Car ni l'un ni l'autre des deux organes de presse n'en doute, il s'agit de l'action de "l’exécutif" lequel "se penchera sur l’assurance-chômage, la réforme de l’État et la révision de la loi de 1905"[2].

    Le débat quant au vocabulaire utilisé ne doit pas être sous-estimé. On pourrait presque le tenir pour central dans la crise qui affecte l'État central demeuré jacobin depuis le XIXe siècle. On le résumait de manière ironique autrefois en constatant que ce pays adore les révolutions tout en détestant les réformes.

    Tout pourrait se situer, au départ, dans ce dilemme, sachant que l'on accepte de considérer comme réforme toute décision de l'exécutif publiée au journal officiel. Le mot ne veut plus rien dire, et les commentateurs agréés eux-mêmes contribuent à rendre plus opaques, ou simplement dérisoires, les dispositions légales en les attribuant au gouvernement, chargé par la constitution de les appliquer mais non de les concevoir. Cette violation de l'esprit des lois, constante depuis 1958, aboutit à des textes de rédaction administrative dans une proportion de 99 %, répartis de plus, depuis le marchandage opéré à Maastricht en 1991, entre deux capitales rivales en technocratie, Paris et Bruxelles.

    De ce premier point de vue, un rétablissement de la représentation nationale, et de celle des peuples, paraît l'urgence fondamentale.

    D'un autre côté on s'interrogera, non plus sur le sujet – qui légifère ? – mais sur l'objet : sur quoi porteront les décisions nécessaires.

    Le petit inventaire du Monde nous indique à sa manière où nous en avons été conduits par les communicateurs d'un candidat présenté en 2017 comme le réformateur n° 1, au gré d'un livre qu'on osa intituler "Révolution". Ses dupes d'alors peuvent l'avouer aujourd'hui. Ceux qui s'en disaient convaincus, ceux qui parfois l'avaient acheté et placé sur leurs tables de nuit ne pouvaient pas vraiment l'avoir lu. L'auteur, révolutionnaire d'opérette, se laisse deux ans plus tard surprendre en villégiature de bon goût à Saint-Tropez. Voilà où mène le recours à des professionnels du conseil. Abusant du franglais, ils confondent le mot français peuple et son faux ami américain people.

    Si donc on s'en tient aux projets de la nomenclature précitée on a renoncé en haut lieu, dès 2018, aux grands chantiers promis. On a différé la question des retraites. On a donné verbalement raison aux contestataires. Tout ceci pour s’acheminer vers quelques débats putrides, dont ceux, d’une part, de l’assurance chômage, inextricable puisque les syndicats n’en veulent pas, et, d’autre part, de ce qu’on appelle toilettage de la loi de séparation de 1905.

    Sur la transformation envisagée des pratiques laïques nous serons vite amenés à tirer encore plus fort sur la sonnette d'alarme. On se propose de violer deux principes essentiels du texte législatif. Accouché dans la douleur, il a été curieusement incrusté dans la doctrine constitutionnelle depuis le préambule de 1946, qualifiant la France de république laïque. Cet État avait décidé de ne plus salarier aucun culte. Il se propose désormais de subventionner l'islam. Il ne reconnaît en principe aucune des trois religions implantées en France depuis des siècles. Mais il ambitionne d'organiser, d'administrer et de former cette prédication communautaire qui, en théorie du moins, ne veut ni clergé ni frontière et ne se revendique que d'une seule langue, qui n'est pas la nôtre.

    Rien de tous ces projets à court ou moyen terme ne viendra ni du peuple français dans son ensemble, ni de nos syndicats subventionnaires et sclérosés, encore moins de notre administration de plus en plus tentaculaire et paralysante.

    La renaissance du pays, de ses libertés professionnelles et régionales, ne s'inscrit toujours pas à l'ordre du jour de cette confusion entre réformes impossibles et révolutions infructueuses. Telle demeure cependant l'urgence pour guérir la grande pitié de ce malheureux royaume.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "Au premier trimestre 2019, trois réformes à hauts risques" par Benoît Floc'h, Cécile Chambraud et Sarah Belouezzane.
    [2] cf. sous-titre de l'article précité du Monde.

    https://www.insolent.fr/

  • Le gouvernement réprimerait-il plus facilement les gilets jaunes que les Black Blocs ?

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    Que ne dirait-on pas, si ça se passait au pays de Poutine ? Éric Drouet, une figure des gilets jaunes, vient encore d’être placé en garde à vue, hier soir, pour « organisation d’une manifestation sans déclaration préalable ». Il aurait eu l’intention, avec une cinquantaine de personnes, de se rendre place de la Concorde pour honorer les morts et les blessés du mouvement. Oh, le vilain garçon ! Cette interpellation vient s’ajouter aux 4.570 gardes à vue opérées. De quelle autorité fait preuve le gouvernement ! Après avoir fait le dos rond, le voilà, enfin, qui montre ses griffes !

    Selon RTL, qui cite les chiffres du ministère de la Justice, entre le 17 novembre et le 17 décembre, 219 personnes ont été incarcérées : un chiffre record dans le cadre d’un mouvement social. 697 comparutions immédiates ont eu lieu, des centaines d’audiences sont attendues dans les prochains mois. Plusieurs gilets jaunes ont déjà été condamnés à des mois de prison ferme, sans possibilité d’aménagement de peine. Vous êtes sûr que cela se passe bien, en France ? Oui ! La France de Macron.

    Les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, les Black Blocs du 1er mai, les jeunes des zones de non-droit, et même les fichés S, c’est de la bibine à côté des gilets jaunes. Des anges, vous dis-je ! Eux n’ont pas l’intention de prendre d’assaut l’Élysée ni de promener au bout d’une pique la tête de nos élites ! Une question vient à l’esprit : et si le gouvernement montrait les muscles quand il n’y a pas trop de risque ? Au début, il n’en menait pas large, pas plus que le Président qui, après un silence qui en disait long, passa de la contrition à la menace.

    Les élus LREM reprennent du poil de la bête. Pendant quelques semaines, ils étaient restés mal à l’aise, ne sachant trop à quel saint se vouer. Les plus hardis avançaient qu’ils s’attendaient à ce mouvement de protestation, qu’ils auraient bien voulu prendre les devants. Maintenant, ils ont appris à distinguer les gilets jaunes inoffensifs et les extrémistes que leur maître a désignés et qu’il faut mettre hors d’état de nuire.

    C’est sans doute une caractéristique de la nature humaine de croire qu’on peut, par des postures autoritaristes, se forger une nouvelle légitimité. Mais ce n’est pas son meilleur côté. Réagissant à l’arrestation d’Éric Drouet, Gérald Darmanin a dénoncé « des dérives extrêmement fortes », des appels à « des insurrections armées », à « marcher sur l’Élysée ». On ne lui connaissait pas tant d’imagination, à ce technocrate, qu’on savait plutôt habile à inventer de nouvelles taxes. Il trouve « tout à fait normal que la police puisse arrêter les gens qui commettent des actes délictueux ». Eh bien, monsieur le Ministre, rassurez-vous : la plupart des Français, aussi !

    Ce qu’ils ne trouvent pas normal, c’est qu’il y ait apparemment deux poids deux mesures, et que la fermeté ne s’applique pas, en l’occurrence, aux plus dangereux. Il ne s’agit pas de critiquer les policiers, qui ne font qu’obéir aux ordres de leur hiérarchie. Ni même les juges, qui ne sont pourtant pas à l’abri de toute pression. Nous n’avons plus, en France, de « police politique » ni de « justice d’exception ». Les croisés de la Macronie proclament, la main sur le cœur, qu’ils respectent « l’État de droit ». Pourtant, allez savoir pourquoi, un doute s’insinue dans l’esprit des Français sur la bonne foi du gouvernement.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-reprimerait-il-plus-facilement-les-gilets-jaunes-que-les-black-blocs/

  • Répression des Gilets Jaunes : pourquoi tant de haine?

  • Livret A : «3,6 milliards d’euros de perte de pouvoir d’achat avec le gel du taux d’intérêt»

    François Carlier, délégué général de la confédération du logement et du cadre de vie (CLCV) estime qu’avec une rémunération bloquée à 0,75% – sur décision du gouvernement –, les épargnants perdent de l’argent.

    Jours J pour les épargnants ! Plus de 55 millions Français perçoivent en ce moment les intérêts de leurs 360 milliards d’euros placés sur des livrets A et LDDS (livret de développement durable solidaire). Mais c’est la soupe à la grimace : les bénéfices tirés de ce placement – liquide et défiscalisé – sont ridiculement bas. A qui la faute ? Au contexte économique, avec des taux d’intérêt très faibles. Mais pas uniquement, dénonce François Carlier, le délégué général de la CLCV (Consommation logement cadre de vie). Pour ce représentant d’association de consommateurs, en décidant de ne plus coller le taux du livret A à l’inflation, le gouvernement, aurait fait perdre plus de 3 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux Français. […]

    Pourquoi le taux est-il si bas ? 
    C’est le fruit d’une décision politique. En 2017, le gouvernement a décidé de geler le taux de 0,75 % jusqu’au début 2020. […]

    Pourquoi, selon vous, le gouvernement a pris cette décision ? 
    Officiellement, il s’agissait de favoriser le financement du logement social. Car une partie de l’argent du livret A est prêtée aux bailleurs sociaux. En réalité, nous l’avons vu dans différentes instances financières où nous siégeons, c’était clairement une demande des banques. […]

    Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1135423-livret-a-36-milliards-deuros-de-perte-de-pouvoir-dachat-avec-le-gel-du-taux-dinteret

  • Après l’écotaxe, Notre-Dame-des-Landes, la taxe carbone, voici les prochains fiascos de l’État

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    Différents échecs de l’État invitent à rechercher leurs points communs pour éviter leur réitération : Notre-Dame-des-Landes, écotaxe version Hollande, taxe carbone version Macron. Mettons des mots sur les maux : incapacité à définir avec robustesse l’intérêt général et absence d’autorité pour la mise en œuvre des décisions qui en découlent. Bref, une crise de la décision publique lorsqu’elle s’appuie, comme en l’espèce, sur des mensonges d’État et/ou une maladresse dans l’exécution.

    Voilà les vérités cachées de ces trois décisions : un second aéroport à Nantes n’était pas nécessaire techniquement et il était désastreux sur le plan environnemental ; la première version de l’écotaxe (celle des bonnets rouges) visait à taxer les seuls camions étrangers, mais les règles européennes obligeaient à taxer aussi les déplacements locaux ; la seconde écotaxe n’a rien d’éco, c’était juste une taxe. Autrefois, l’État aurait réussi à imposer ces mensonges et à les transformer en vérités d’État. Son échec patent sur le plan économique et la crise d’autorité qui en découle ont permis à des fractions populaires de reprendre la main dans les trois cas, mais non sans dégâts !

    Le prochain fiasco annoncé s’appelle retenue à la source. Quel est le mensonge sous-jacent ? Avec une complexité insensée pour un simple gain de trésorerie pour l’État – gain, d’ailleurs, incertain. Prochains sur la liste ? Regardez du côté du Grand Paris…

    Michèle Bouin

    http://www.bvoltaire.fr/apres-lecotaxe-notre-dame-des-landes-la-taxe-carbone-voici-les-prochains-fiascos-de-letat/

  • Vers le krach : tout va mal partout dans le monde

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    Marc Rousset

    La Bourse de Paris a fini sa pire année depuis 2011, en chute de 10,95 %. À Wall Street, le Dow Jones, le NASDAQ et le S&P 500 ont respectivement lâché 5,6 %, 3,9 % et 6,2 % alors qu’ils s’étaient envolés l’année dernière de 25,1 %, 28,2 % et 19,4 %. 2018 est l’année du retour sur Terre. Les banques du S&P 500 ont perdu 14,7 % et le secteur de l’énergie 20,5 % en raison du plongeon du cours du pétrole de 86,3 dollars, le 3 octobre 2018, à 53,8 dollars, le 26 décembre 2018, soit une chute de 37,7 % en trois mois.

    Le repli, à Wall Street, de plus de 10 % sur le mois de décembre – la plus forte baisse mensuelle depuis février 2009, du jamais-vu depuis 1929 – a été spectaculaire, et de 26.000 points au début du mois de décembre 2018, le Dow pourrait chuter jusqu’à 14.000 points durant l’été ou l’automne 2019. Autre signe des temps : la bulle des crypto-monnaies a explosé. En 2018, plus de 700 milliards de dollars sont partis en fumée sur le marché du bitcoin et de ses alter ego. La Bourse de Shanghai, elle, a baissé, en 2018, de 25 % et 75 fonds d’investissement chinois en actions ont fait faillite.

    Les obligations d’État japonaises à dix ans considérées comme des valeurs refuges au même titre que l’or ont vu leur rendement tomber en territoire négatif à -0,005 % pour la première fois depuis 2017. De son côté, la Bundesbank est pessimiste pour l’économie allemande, ne prévoyant plus que 1,6 % de croissance en 2019, avec des rumeurs de fusion entre Deutsche Bank et Commerzbank, une crise démographique, un manque de main-d’œuvre – l’armée allemande, faute de recrues, envisageant même très sérieusement de recruter des Européens pratiquant la langue de Goethe.

    Une très forte volatilité règne sur les marchés. Du jour au lendemain, le pessimisme des investisseurs peut faire place à l’optimisme. Les indices de volatilité VSTOXX et VIX (connu sous le nom d’« indice de la peur ») se sont envolés, du jamais-vu pour un mois de décembre depuis 1931. Une politique d’assouplissement monétaire comme au Japon, avec des taux d’intérêt négatifs en vue de repousser un krach boursier, ne peut durer indéfiniment ou laisserait place à la perte de confiance et à l’hyperinflation.
    L’euro est une excellente idée, un succès reconnu dans le monde, mais suite au laxisme, à l’inconscience des pays non sérieux tels que les pays européens du Sud dont la France, la zone euro est à la veille de l’éclatement. Non seulement les économies n’ont pas convergé, mais l’hétérogénéité structurelle a augmenté entre les différents pays européens. De plus, 50 % des obligations d’entreprises européennes sont notées BBB- (la plus basse note avant d’être placé dans la catégorie « obligations pourries »). Il y a dix ans, ce chiffre n’était que de 19 %. C’est dire le nombre de sociétés dépendant des taux d’intérêt pour assurer leur survie en Europe.

    Rome a mis de l’eau dans son vin pour échapper aux sanctions des marchés et de l’Union européenne en ramenant son déficit public de 2,4 % à 2,04 % en 2019. Le plan d’investissement a été réduit, les impôts sur les sociétés augmentés, le revenu minimum de citoyenneté, l’abaissement de l’âge de la retraite, la diminution des impôts des auto-entrepreneurs maintenus. Les syndicats et la gauche demandent maintenant la désindexation des pensions de retraite supérieures à 1.500 euros nets par mois. Avec ce budget démagogique, épris en apparence seulement de justice sociale pour augmenter, finalement, le nombre de chômeurs, l’Italie sérieuse et travailleuse va continuer de décrocher par rapport à l’Europe du Nord.

    Le libre-échange mondialiste, avec sa course incessante aux bas salaires et aux délocalisations, doit être mis à bas dans une Europe-puissance protectionniste. 85 millions d’emplois pourraient être théoriquement délocalisés de l’« usine du monde Chine ». La grande mode, la dernière « trouvaille » pourraient maintenant être l’Éthiopie, avec son salaire moyen de 50 euros par mois. Le basculement sans fin du capitalisme vers le Sud conduit à la déstabilisation et à la paupérisation des classes moyennes en Europe. Les pseudo-élites ont été amenées à distribuer du pouvoir d’achat fictif en augmentant la dette publique d’une façon suicidaire et en créant de la fausse monnaie d’une façon non conventionnelle dans les banques centrales. Une raison supplémentaire d’explosion sociale, d’éclatement de la zone euro, de krach économique et financier, de révolution conservatrice en Europe.

    Boulevard Voltaire cliquez ici

  • Paris : le Gilet jaune Eric Drouet embarqué par les forces de l'ordre près de Concorde

    Paris : le Gilet jaune Eric Drouet embarqué par les forces de l'ordre près de Concorde© Twitter, @TBonnet_RT

    Selon notre reporter, la figure des Gilets jaunes Eric Drouet a été de nouveau interpellé par les forces de l'ordre à Paris, près de Concorde, alors qu'il participait à une mobilisation.

    Ce soir du 2 janvier, des Gilets jaunes se sont réunis aux abords de la place Concorde de la capitale française, répondant à un appel sur Facebook lancé par la page @Gilet.jaune.france.fr. 

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