Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 310

  • La Cour des comptes épingle le gouvernement – Journal du jeudi 7 févier 2019

     

    La Cour des comptes épingle le gouvernement

    Alors que La République En Marche se voulait championne de l’équilibre budgétaire, le rapport annuel de la Cour des comptes fait état de l’insuffisance du gouvernement en la matière. Pire, l’exécutif pourrait voir le déficit dépasser les 3 % maximum exigés par Bruxelles.

    Social : Macron, l’échec face à la pauvreté

    Objectif 0 SDF ! Emmanuel Macron s’était engagé à enrayer la misère… près de deux ans après son élection, son bilan en la matière est bien fade… la tendance semble d’ailleurs être à la décentralisation de l’aide au plus démunis.

    Eric Zemmour invité de Racines d’Avenir

    Mardi, Erik Tegnér, ancien candidat pour la présidence des Jeunes LR et président de Racines d’avenir recevait Eric Zemmour pour un dîner-débat. L’occasion de revenir sur l’avenir de la droite à quelques mois des élections européennes.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/la-cour-des-comptes-epingle-le-gouvernement-journal-du-jeudi-7-fevier-2019

     
     
  • Combattre la gabegie pour sauver les finances publiques [1re partie]

    gabegie-polemia-posokhow-588x330.jpg

    Par André Posokhow, consultant ♦ Réduire les dépenses publiques ? Une volonté affichée de tous les prétendants au pouvoir en France. Mais force est de constater que les belles paroles cèdent toujours la place à des actes bien différents. Pour Polémia, André Posokhow analyse les postes possibles d’économies substantielles. Un travail à diffuser largement, notamment auprès des décideurs politiques !

    Au souvenir de ses promesses électorales, l’inaction de Macron pour réduire les dépenses publiques a déçu beaucoup de nos concitoyens. Selon le rapporteur général LREM de la commission des finances : Joël Giraud, la dépense publique aura augmenté à son mi-mandat (fin 2019) de 51 Md€ contre 31,7 Md€ sous Hollande qui y était pourtant allé fort (Faits et Documents)

    Entre les libéraux hostiles à toute dépense publique autre que le régalien, et encore, et les adeptes du tout Etat, la plupart de gauche, pour qui toute réforme budgétaire constitue une atteinte au modèle social de la France le débat est faussé et surtout bloqué.

    Pourtant entre les deux positions il existe à notre avis, mais surtout de ce qui ressort notamment des travaux de la Cour des Comptes de l’IFRAP et de Contribuables associés un chemin intermédiaire et difficilement réfutable qui est celui de la lutte contre la gabegie qui plombe nos finances publiques.

    Il semble salutaire, en pleine crise politique due à la montée de ces dépenses publiques et de la sur taxation des Français, de présenter à nouveauun inventaire, d’ailleurs forcément incomplet, non pas des économies précises à réaliser sur cette gabegie, mais des gisements potentiels d’économies. Il s’agit de montrer que leur ampleur pourrait permettre de baisser les prélèvements obligatoires, démarche nécessaire pour dégager des marges de manœuvre, inexistantes aujourd’hui, et retrouver de la compétitivité sans procéder à une dévaluation interne comme l’ont fait les Allemands avec les réformes Schroeder et sans opprimer les Français.

    Trois observations :

    • Nos travaux ont eu lieu en 2016/17 et certains chiffres sont peut-être anciens ;
    • Dix-huit mois de Macron sont passés et le panorama de nos dépenses publiques ne peut qu’en avoir été affecté ;
    • Enfin, la gabegie n’affecte pas que les dépenses publiques mais aussi le modèle économique et les finances des entreprises.

    1° L’invasion migratoire

    Les études visant le poids de l’immigration sur les finances publiques aboutissent à des chiffres considérables. Retenons, par prudence, le chiffre intermédiaire de Gérard Pince (Les Français ruinés par l’immigration, livre qui date de 2013) de 65Md€ chaque année pour les seuls allogènes des pays tiers c’est-à-dire ne relevant pas de l’UE.

    Même si ce chiffre ne correspond pas globalement à des économies possibles et immédiates des coupures sensibles pourraient être faites rapidement sur des postes particulièrement scandaleux : l’Aide Médicale d’Etat, l’immigration clandestine et illégale, les allocations familiales ressort de la mutation démographique, pauvreté et exclusion.

    Dans son petit livre tout à fait remarquable, G.Pince avait proposé trois mesures : l’arrêt de l’immigration en provenance des pays tiers, la suppression des prestations sociales versées aux étrangers de ces pays et le rapatriement de leurs chômeurs. Ce sont des mesures raisonnables en soi mais que la lâcheté ou plutôt la complicité de nos gouvernants excluent pour l’instant. La réduction du déficit budgétaire qu’il avait calculée était d’environ 40Md€.

    A cela s’ajoute le problème des MNA (mineurs non accompagnés) qui était marginal en 2013. Aujourd’hui avec bientôt 50 000 MNA, au coût individuel pour la France de 50 000€, le coût global pourrait s’élever à au moins 2,5Md€.

    Enfin n’oublions pas le coût de l’émigration définitive chaque année de 85 000 Français, jeunes et diplômés pour la plupart, estimé par Jean-Paul Gourevitch à environ 10Md€.

    2° Les fraudes

    La fraude sociale

    Le rapport de D. Tian, député des Bouches du Rhône, avait évalué en 2011 l’ensemble de la fraude sociale à 20 Md€ dont 15 Md€ pour le travail illégal, c’est-à-dire la fraude aux cotisations. En 2014, la Cour des Comptes a estimé celle-ci à 25Md€ soit 10Md€ de plus.

    Le juge Charles Prats, spécialiste de la délinquance financière a retenu en 2014 le chiffre de de la Cour des comptes pour la fraude aux cotisations, soit 25Mds€ et, concernant la fraude aux prestations, un montant compris entre 30 et 35Md€.

    C. Prats est intervenu récemment dans les médias pour affirmer une fois de plus, que 1,8 millions numéros de sécurité sociale seraient attribués avec de faux documents d’origine à 80% algérienne, marocaine, congolaise et malienne. Cette arnaque coûterait 14Md€ par an et peut-être plus. Soulignons qu’il existe bien d’autres types de fraudes aux prestations comme celle sur les retraites versées à l’étranger.

    Au final le montant total annuel de la fraude sociale aux cotisations comme aux prestations peut être évaluée entre 40 et 60Mds€ soit entre 1,5% et 2,5% du PIB. Il faut souligner la part importante prise par l’immigration dans ce pillage.

    La fraude fiscale

    La fraude fiscale a été estimée par le Syndicat National Unifié des Impôts (SNUI) à une fourchette annuelle comprise entre 60 et 80Mds€.C’est ce montant qu’a repris en 2013 le rapport à l’Assemblée nationale des parlementaires N.Dupont-Aignan et A.Bocquet.

    Selon Bruxelles la fraude à la TVA se monterait pour la France à 32 Md€ dont environ 10Md€ pour les carrousels de TVA (sans qu’il soit très clair s’il faut inclure ce montant de fraude dans le montant de fraude fiscale cité ci-dessus.)

    A un moment où la taxe carbone connait à nouveau une faveur, rappelons qu’en 2008-2009, elle fut à l’origine d’une fraude européenne qui a été estimée entre 5 et 10Md€. Il est probable que les mêmes causes produiront les mêmes dérives.

    Fraude et laxisme à la RATP

    Selon un dossier de Contribuables associés de 2013, la fraude à la RATP est un des secrets les mieux gardés de la République En partant de la comparaison du nombre de voyageurs transportés et des recettes, la RATP connait un manque à gagner annuel de 2,5 Mds€ soit 54% des recettes. Cette différence ne provient pas seulement de la fraude puisque les collectivités territoriales financent tout ou partie du voyage de certains usagers. Mais à ce chiffre purement comptable il faudrait ajouter le coût humain des agressions physiques et verbales, les arrêts de travail, les frais d’hospitalisation, les dégradations de matériel, etc…

    L’économie informelle

    Selon les publications en 2002 de J.P. Gourevitch, le spécialiste français de l’économie informelle, et en faisant court, celle-ci représentait en France un chiffre d’affaires annuel d’un peu moins de 20% du PIB soit à peu près 400Md€. Evidemment cette économie ne secrète ni TVA, ni impôts et taxes, ni cotisations sociales. Une partie de cette carence se recoupe d’ailleurs avec les fraudes citées ci-dessus.

    L’économie informelle, bien que peu évoquée sur la place publique est étroitement liée à l’immigration extra-européenne. Elle représente quelque chose de gigantesque qui menace à terme, l’existence même des activités économiques légales de nos pays.

    3° La transition énergétique

    En 2015 le gouvernement a fait voter la loi sur la transition énergétique destinée à promouvoir les énergies renouvelables et en particulier le développement de l’éolien industriel. Sans rentrer dans les détails de cette loi funeste, nous nous acheminons vers un parc national de 24 000 éoliennes industrielles et la fermeture de nombreux sites nucléaires.

    Tout cela a un coût exorbitant dont les montants qui sont cités sont incohérents, différents selon les auteurs et changeants d’une année sur l’autre.

    • Selon les estimations en 2018 de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), de 2018 à 2022, en 5 ans, le total des charges cumulées de soutien aux énergies renouvelables électriques, en hausse annuelle constante, représentera 30Md€.
    • Selon le rapport de la Cour des Comptes de mai 2018, de 2000 à 2015, l’Etat a pris des engagements irréfléchis. Les seuls engagements pris jusqu’à la fin 2017 engendreront, entre le début de 2018 et l’échéance des contrats, la plus tardive intervenant en 2046, une charge financière cumulée de 121Md€ pour la France.
    • On peut estimer que l’érection des 16 000 nouvelles éoliennes annoncées par Macron représenteront un investissement sur plusieurs années compris entre 40 et 50Md€ qui, achetées à l’étranger, détruiront encore plus le solde de notre commerce extérieur.
    • J.L. Butre insiste sur le fait que d’ici 2030 il faudra investir environ 40Md€ dans le renforcement des réseaux de transport de l’électricité
    • Selon Kergorlay supprimer la moitié des tranches nucléaires représenterait un coût de 200 Md€ alors que l’on pourrait prolonger la vie des centrales jusqu’à 60 ou 80 ans en utilisant l’option de « grand carénage » des 58 tranches nucléaires à raison de 1Md€ la tranche.

    Cette pseudo transition énergétique inspirée par l’idéologie de la décroissance et de la destruction de notre système énergétique qui est classé comme l’un des tout premiers du monde, notamment par le fait qu’il dégage peu de CO2, constitue une pure aberration alors que nous avons sous les yeux l’exemple calamiteux de l’Energiewende de l’Allemagne. Pour le sujet qui nous préoccupe cette politique absurde et néfaste coûte et coûtera des sommes écrasantes à la France et aux Français alors que les finances de la nation sont en perdition. Elle est l’une des causes de la révolte des gilets jaunes.

    4° Subventions diverses

    Les subventions à la presse

    Selon Wikipedia, le montant total des aides s’est élevé en 2010 à 1,8Md€ et à 2Md€ selon Benjamin Dorfmann, dans Ils ont acheté la presse.

    Ces subventions doivent être réduites à un minimum pour trois raisons :

    • Elles assujettissent la presse au pouvoir (Cf. l’affaire Valeurs actuelles et Minute) ;
    • Elles sont assimilables à des versements d’argent public à des milliardaires propriétaires de médias ;
    • En Allemagne, Royaume uni, et Suisse la presse ne bénéficie pas d’aide directe.

    Les subventions aux associations

    L’Etat et les Collectivités locales ont accordé en 2012 des subventions à des dizaines de milliers d’associations pour un montant d’environ 42Mds€ qui représente la moitié de leur budget si l’on en croit une chercheuse du CNRS : Viviane Tchernonog et Contribuables associés.

    7% des associations reçoivent 70% des subventions L’exemple type bien connu est SOS Racisme qui a sollicité 900 000€ des pouvoirs publics en 2014 alors que le montant des adhésions plafonne à moins de 20 000€.

    Une recherche systématique des économies possibles pourrait déboucher sur un montant d’économies intéressant. Pour cela il faudrait réaliser un très gros travail d’étude du document budgétaire appelé « le jaune des associations »qui compte 3 volumes et 1300 pages.

    Syndicats

    Selon le rapport Perruchot de 2011 qui n’a jamais été publié officiellement, les syndicats dont les cotisations représentent une faible part de leur budget, sont financés annuellement à hauteur de 4Mds€/an par les entreprises publiques et par des subventions publiques. 17 000 fonctionnaires sont détachés pour le compte des organisations syndicales.

    Fin de la 1re partie.

    André Posokhow 28/01/2019

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photoDomaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/combattre-gabegie-sauver-finances-publiques-1/

  • Le régime fait problème

    Et si finalement c'était trop simple ? Le régime est en cause directement et son changement, voire a minima la réforme drastique de l'Etat, sont la mère de tous les remèdes au chaos actuel. C'est simple : améliorer les conditions de vie des Français moyens et pauvres exige que soit réinjecté dans le circuit économique tout l'argent qu'on pourra récupérer des dérives démocratiques qui arrosent sans discernement les champs d'inutilités. La sphère publique engloutit chez nous bien trop de plus-value créée si difficilement par l'activité humaine. Un slogan ? 

    L'Etat dévore la Nation !
    Un régime démocratique truqué comme le nôtre jette à chaque élection la moitié du pays sur l'autre, et pour tenir la distance jusqu'à la prochaine, récompense ses clients. Cette récompense est toujours tirée de la ponction sur les perdants pour arroser les gagnants ; et pour pérenniser l'arrosage, il faut augmenter le périmètre d'intervention de l'Etat afin de sanctuariser les avantages concédés. Outre les fameuses mesures sociales en faveur des plus démunis, qui vont bien sûr créer des bureaux et des fonctionnaires pour les accompagner, on invente des "droits à" et des fromages très nourrissants. Un exemple ponctuel de fromage qui n'est pas de gauche : *En décembre 2009, une mission sur « les conséquences sociales de la mondialisation » est confiée à Christine Boutin pour enrichir les propositions du G20* (*Lci.tf1.fr-9.06.2010). ¤Le poste évolue en avril 2010 en "collaborateur de cabinet" du ministre du Travail Éric Woerth, avec une rémunération de 9500 euros par mois, qu'elle cumule à une retraite mensuelle de député et conseiller général de 8600 euros¤ (¤France Info-9.06.2010). Selon Le Canard enchaîné du 9 juin 2010 (page 2) : laquo; cette nomination aurait permis à Nicolas Sarkozy de faire taire les critiques de l'ancienne ministre envers le gouvernement (elle avait été débarquée par Fillon) et surtout d'écarter son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2012 ». C'était une récompense électorale anticipée ! Elle dévoile l'état d'esprit des politiciens parvenus aux affaires : c'est rien, c'est l'Etat qui paye. Vous pouvez maintenant évoquer cent autres cas semblables de tous les bords politiques. 
    La Casta comme disent nos cousins italiens quand ils évoquent leur classe politique, est corrompue mentalement et matériellement jusqu'à l'os, et les désordres en cours sont en partie provoqués par le dégoût et la défiance des électeurs à son endroit. Assertion gratuite ? Que nenni ! Le Baromètre de la confiance politique du CEVIPOF 2019 (clic) signale que 79% des Français éprouvent soit du dégoût pour la classe politique (39%) soit de la défiance (28%), de l'ennui (10%) ou de la peur (3%). 

    Lire la suite

  • Hausse des prix de l’électricité : Macron face à l’effet Papillon

    EDF.jpgJeudi 31 janvier dernier, la CRE – commission de régulation de l’énergie – a proposé pour 2019 une augmentation du tarif réglementé de l’électricité de 5,9 %.
    Le gouvernement devra dès lors, au plus tard dans les trois mois, procéder à cette hausse malgré les promesses de gel faites par Edouard Philippe en décembre dernier. Cette hausse, pourtant prévisible et inéluctable, tombe mal pour le gouvernement face à la crise des « gilets jaunes » d’une part, à la hausse concomitante des péages autoroutiers et des produits alimentaires de base d’autre part et enfin aux élections européennes le 26 mai prochain. Mais doit-on le plaindre pour autant ? Certainement pas. Macron et ses prédécesseurs doivent assumer les conséquences de leurs promesses faites en leur temps à quelques illuminés verts, pour de sombres stratagèmes électoraux, et qui provoquent aujourd’hui une tempête de Gilets Jaunes dans tout le pays.
    La hausse du tarif réglementé de l’électricité est nécessaire et urgente. L’électricité en France est l’une des moins chères d’Europe. Le gel prolongé du tarif réglementé empêche les fournisseurs, en particulier EDF, d’entretenir les installations et de penser la vraie transition énergétique, en marge des énergies dites renouvelables. Le moment est venu de payer l’électricité à son vrai prix, mais débarrassée de sa fiscalité confiscatoire.
    Car, aujourd’hui, la fiscalité environnementale représente une véritable manne financière pour l’Etat, 51,2 milliards d’euros de recettes en 2016. La plus importante est la TICPE – taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques-, celle qui taxe les énergies fossiles, avec sa fameuse part « taxe carbone » devenue célèbre depuis le mouvement des Gilets Jaunes. Elle a rapporté 13 milliards d’euros à l’Etat en 2018. La deuxième taxe « verte » la plus importante est celle qui taxe l’électricité, la CSPE – contribution au service public de l’électricité- qui correspond à 15% de votre facture totale et qui est, elle aussi, destinée principalement à financer le soutien de l’Etat aux énergies renouvelables. Elle a rapporté 7,9 milliards d’euros sur l’année 2018. Pour rappel, la part totale des impôts et taxes grevant votre facture d’électricité s’élève à plus de 37% (TVA + CSPE + TFCE + CTA + TVA sur CSPE/TFCE/CFA !).
    Nos factures énergétiques sont-elles condamnées à être grevées sans fin et de façon exponentielle par cette fiscalité « verte » ? Oui, si nous ne sortons pas urgemment de cette dictature de l’éolien et du solaire En Marche ! A ce jour, l’Etat a déjà engagé 27 milliards d’euros au soutien des producteurs d’électricité d’origine éolienne et photovoltaïque et il s’est par ailleurs engagé à plus de 212 milliards d’euros pour les années à venir, rien que sur les contrats signés avant 2017 ! Ces engagements irresponsables génèrent une inflation galopante des taxes sur le prix de l’électricité et risquent de grever, à terme, notre sécurité et notre indépendance énergétique. Nous devons retrouver une fiscalité environnementale plus efficace, moins punitive ; une fiscalité environnementale plus neutre, au service d’une vraie transition énergétique et non au service d’une dette publique faramineuse qui doit être financée par des économies et non par de l’impôt, aussi vert soit-il !
    Tribune libre de Muriel COATIVY

  • Scandale de blanchiment d’argent vers l’Algérie depuis la France et l’Italie

    Algérie drapeau.jpgUn réseau international de blanchiment d’argent et de trafic d’or a été démantelé ce lundi 4 février, et 19 individus – des Algériens et des Français – ont été arrêtés en Italie et en France. Ce circuit transférait illicitement près de 7 millions d’euros par mois vers l’Algérie, rapporte l’agence de presse italienne ANSA.
    Ce réseau international de blanchiment d’argent est considéré comme une plaque tournante du trafic de drogue entre différentes régions de France :
    Marseille, Paris, Grenoble, Montpellier, et des régions italiennes : Florence, Rome, Brescia ou encore la ville d’Arezzo, connue pour son histoire avec l’or et la fabrication de bijoux.
    Parallèlement, le réseau avait mis en place un stratagème d’évasion fiscale et de transferts illicites d’or et de devises. C’est ainsi que ce circuit expédiait l’équivalent de « cinq à sept millions d’euros en or et en liquide » à travers une compagnie maritime de ferry entre l’Italie et l’Algérie.
    [...]
    En savoir plus sur observalgerie.com

  • Ce qui se joue au Venezuela

    6a00d8341c715453ef022ad39807f7200c-320wi.jpgAu moment où ces réflexions sont couchées sur le papier, les choses évoluent très vite. À balles réelles. De jour en jour l'affrontement des chemises rouges de Maduro, et des opposants, se précise et se durcit. À chaque instant les choses peuvent basculer dans un scénario sanglant.

    Deux peuples s'affrontent. Le régime a distribué pendant 20 ans une manne pétrolière. Cette source n'existe plus. Elle a été dilapidée. Elle a servi à enrichir grassement la petite coterie de ceux qu'on appelle à Caracas les bolibourgeois, les profiteurs de la pseudo-révolution bolivarienne, ce prétendu socialisme du XXIe siècle. Mais elle avait été aussi utilisée pour satisfaire, pauvrement, ceux qu'un demi-siècle plus tôt, en Argentine, Évita Peron avait exaltés et enflammés sous le nom de descamisados.

    À l'arrivée : désastre, mais entre la chute de Peron et la fin du péronisme, il s'est passé plus de 50 ans. Le mythe de Chavez n'a pas entièrement disparu dans les faubourgs misérables et affamés de Caracas et 2 000 généraux ont été inventés par son successeur.

    Cette armée est considérée par trop de bons esprits comme l'arbitre d'une situation, dont elle constitue au contraire l'une des composantes les plus ruineuses, scandaleuse, mafieuse. Qu'un seul d'entre eux, le général Yunez, ait manifesté le courage de dire la vérité devrait faire réfléchir ceux qui espèrent en un coup d'État militaire. Qu'ils se souviennent aussi de ce qui se passa, il y a 30 ans, dans la Roumanie communiste de Ceaucescu en 1989.

    Maduro l'incapable, le danseur de salsa, doit certes dégager, mais il ne suffit pas de dire que 80 % de l'opinion n'en peut plus. Il faut trouver une porte de sortie.

    Première considération. Elle vient d’un vieil ami, hélas disparu. Après avoir lui-même publié tant de livres sur les courageux combattants de la seconde guerre mondiale, ancien commando de chasse de la guerre d’Algérie, il nous a appris à nous détourner du raisonnement fallacieux des "soutiens" qui ne servent à rien, des gens qui se disent "pour", avec la peau des autres. Ne tombons jamais dans un tel travers. Sachons, en particulier, que les événements dépendent d'abord des hommes et que ceux-ci peuvent toujours déjouer les stratégies perverses élaborées en chambre.

    Deuxième considération : du point de vue américain, qui ne recoupe le nôtre qu'en partie seulement, que vont faire concrètement les États-Unis ? Entre, d'une part, l'utilisation présidentielle de l'arme Twitter, qui passionne les médias et, d'autre part, leur pratique des sanctions commerciales, remontant à 60 ans contre La Havane, on se demande désormais comment les chefs tout-puissants du monde libre n'ont pas encore imaginé autre chose de plus efficace. Fidel Castro est mort dans son lit et si l'Union soviétique s'est effondrée c'est d'elle-même.

    Peut-être gagnera-t-on à Washington à prendre à nouveau au sérieux le panaméricanisme, sachant par exemple que les gouvernements des pays voisins du Venezuela, comme la Colombie ou le Brésil apprécient plus concrètement la situation que les marchés financiers et les agences de presse. Une bonne quinzaine de pays latino-américains, les plus sérieux soit dit en passant, récusent désormais toute légitimité au dictateur Maduro. C'est peut-être là qu'il faut chercher des avis pertinents, des points d’appuis et des mots d’ordre, sans ressusciter l’argument anti-yankee qui a fait tant de mal.

    Troisième point de vue, celui des pays qui précisément soufflent sur cette braise et soutiennent ce régime, la Chine, la Turquie, etc. – et la Russie. Cette dernière a engouffré, en pure perte des sommes considérables. Ses dirigeants savent qu'elles ne seront jamais remboursées. On parle de 17 milliards de dollars, partis en fumée. Ne croyons pas cette source inépuisable et les principaux responsables de l'acharnement pro chaviste savent, nonobstant leur peu de considération pour les procédures démocratiques, qu'ils devront en rendre compte un jour ou l'autre.

    Enfin le point de vue européen. Il faut cesser de croire si lointaine l'Amérique latine. Elle alimente d'abord l'extrême gauche en fantasmes et en subsides. Elle constitue un prolongement culturel de l'Europe.

    Il convient donc surtout dans les années qui viennent, et à cet égard le temps presse, d'accepter l'idée d'un vrai bloc stratégique et diplomatique du Vieux Continent. Cette situation s'y prête. Les occasions s'en multiplient ces derniers temps. Sachons les saisir.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/02/ce-qui-se-joue-au-venezuela.html

  • Au-delà de la révolte contre le fiscalisme :LA NÉCESSAIRE RÉVOLUTION IDENTITAIRE

    SN 50 COUV.jpg

    Editorial du n°50 de la revue Synthèse nationale 

    Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

    Chaque samedi depuis le 17 novembre, date de la première mobilisation nationale des Gilets jaunes, c’est la même rengaine : le ministre de l’Intérieur Castaner tente piteusement de mettre sur le dos de "l'ultra droite" les scènes de violences qui émaillent les manifestations à Paris et en pro­vince. Il s'agit là d'une véritable imposture.

    La tarte à la crème du "complot d'extrême droite", tant de fois servie par les cé­nacles de paranos qui depuis des décennies servent de "gouvernements" à la France et relayée par la presse aux ordres, était la recette parfaite pour tenter de marginaliser les opposants au Système. Mais celle-ci ne fait plus l’effet es­compté. Castaner a beau essayer de la remettre sur la table, plus personne n'est dupe.

    Le 24 novembre, sur les 140 interpelés, n'en déplaise au pouvoir chancelant, au­cun n'était fiché "extrême droite". Samedi 1er décembre, ceux qui ont saccagé en toute impunité et devant les caméras de télévision l'Arc de Triomphe ou brûlé des voitures dans Paris n'étaient pas des nationalistes. C'était, d'une part, les supplé­tifs d'ultra gauche du ministère de l'Intérieur envoyés par Castaner et sa clique pour discréditer le soulèvement populaire et, d'autre part, les bandes eth­niques venues en découdre et, éventuellement, "faire leurs provisions" à moindre frais à quelques semaines des fêtes de fin d’année. Assez de men­songes, le jour approche où les manipulateurs de l’information devront enfin rendre des comptes.

    L'extrême gauche mélanchoniste et son excroissance intitulée "antifa" ne sont que les petits domestiques serviles du Parti de la Finance mondialisée incarné par Macron, Castaner et consort... Ils sont là pour exécuter les basses œuvres que leur commandent leurs maîtres. Rien de tel qu'un gauchiste internationaliste pour servir les intérêts d'un financier mondialiste. Cette mascarade a assez du­rée...

    Seul le gouvernement porte la responsabilité des événements : 

    • En conduisant le peuple français à la précarité en multipliant les taxes et les vexations, il a suscité la juste et saine colère des Gilets jaunes. Et lorsque l'on tabasse son peuple, il ne faut pas s'étonner que celui-ci réagisse parfois de ma­nière violente. Cela, Macron ne l'a visiblement pas appris à l'école (fut-elle de la ré­publique)...
    • En ayant laissé se développer une immigration incontrôlée engendrant dans les banlieues des bandes de racailles semi-sauvages qui font régner la terreur et qui sont complètement dépourvues de toute éducation, il ne faut pas s'étonner que celles-ci viennent, « au mieux » saccager les villes et piller les magasins et au pire, comme ce fut le cas à Strasbourg, massacrer des passants au hasard... 
    • En envoyant ses sbires gauchistes provoquer des débordements, le pouvoir joue aux apprentis sorciers... Avec de telles sottises, il ne faut pas s'étonner si l'on se retrouve dans une situation qualifiée "d'insurrectionnelle".

    Et les nationalistes dans tout cela ?

    Conscients de leur rôle d'aiguilleurs du peuple, les nationalistes sont bien-sûr présents, à Paris comme sur les ronds-points en province, pour expliquer au Gi­lets jaunes que, au-delà de leur légitime révolte, c'est une véritable révolution qu'il faut préparer. Une révolution nationale, sociale, populaire et identitaire... Macron est en train de brader la France. La course contre la montre est engagée. Dernier exemple : le gouvernement vient, en toute discré­tion (à croire que les émeutes tombent à pic pour faire passer la pilule), de ratifier, les 10 et 11 décembre derniers à Marrakech le pacte de l'ONU sur les migrants qui légitime une immigration encore plus massive vers l'Europe.

    Synthèse nationale a publié un tract pour expliquer aux manifestants le soutien que les nationalistes apportent à leur action. L'accueil enthousiaste que nous ont réservé les Gilets jaunes montre que ceux-ci commencent à prendre conscience du véritable combat qu'il faut mener. Nous n'en sommes plus au stade des négociations ou des compromis. Le Système est au bout du rouleau. Il n'y a plus rien à attendre. Il faut une véritable rupture avec les dogmes qui sont ceux des politicards, de gauche comme "de droite", qui se partagent depuis trop long­temps le pouvoir. Il faut que notre pays retrouve son indépendance vis à vis des conglomérats multinationaux, il faut une politique au service de la France et des Français d'abord.   

    Commandez ce numéro cliquez ici

    Abonnez vous en ligne cliquez là

    Bulletin d'abonnement       

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/05/au-dela-de-la-revolte-contre-le-fiscalisme-la-necessaire-rev-6126744.html

  • S’attaquer aux niches fiscales serait une idiotie

    niche-845x475.jpg

    Le pouvoir ne veut pas du retour de l’ISF, exigé pourtant par les gilets jaunes et par une majorité de Français (si on en croit les sondages). Gérald Darmanin, qui a choisi pour l’instant de rester ministre, essaye une manœuvre de diversion en mettant en avant une des revendications des gilets jaunes : les niches fiscales, qui coûtent à l’État 100 milliards au total, dont 86 milliards pour les entreprises et 14 milliards pour les particuliers (donc approximativement 4 fois plus que la différencel entre l’IFI et l’ISF).

    Le ministre de l’Action et des Comptes publics évoque l’idée d’abaisser le plafond maximal de 10.000 euros de réduction ou de mettre les niches fiscales sous conditions de ressources. Combien de ménages seraient touchés ? Qu’est-ce que cela rapporterait ? Gérald Darmanin se garde bien de le dire. Ce qu’il ne dit pas, c’est que si l’État voulait récupérer une somme significative (par exemple, au moins 3 milliards) sur ces prétendues niches (réductios et crédits d’impôt), il devrait ratisser large… et donc continuer à taper dans la classe moyenne supérieure.

    Il existe 450 niches au total, selon la Cour des comptes, dont l’immense majorité est anecdotique et ne concerne qu’un millier, au plus, de contribuables. Ce sont celles-là les plus injustes : elles ne servent qu’aux fameux « riches », qu’à ceux qui ont des conseillers fiscaux pour diminuer la pression fiscale, mais les sabrer ne rapportera rien ou presque au budget. Les deux principales niches (les plus coûteuses) concernent les emplois à domicile et les aides à la construction.

    Toucher à la première serait une catastrophe pour les jeunes parents ou les personnes âgées. Comment rémunérer, alors, nounous et garde d’enfants et financer les personnes qui aident les seniors à rester chez eux ? Réduire d’une manière ou d’une autre la prise en charge du travail à domicile serait une idiotie sans nom qui, pour finir, coûterait deux fois plus que les économies apparentes qu’elles généreraient. Beaucoup de personnes âgées n’auraient d’autre choix que d’aller en EHPAD, ce qui revient bien plus cher à la collectivité que le maintien à domicile.

    De même, le travail au noir des nounous et des femmes de ménage exploserait et il y aurait moins de rentrées pour les comptes sociaux et pour l’impôt sur le revenu : bref, une catastrophe économique. M. Hollande avait déjà tenté une première réduction de cette aide. Les députés socialistes de l’époque rétorquaient à ceux qui s’inquiétaient des effets de cette coupe de crédits : « Les ménages aisés peuvent payer. » En réalité, les « riches » ont licencié en masse ou fait basculer leurs employés dans le travail gris (seule une partie des heures effectuées est déclarée) et M. Hollande a dû revenir sur ces coupes sauvages.

    S’attaquer aux aides à la construction serait également une bêtise. Tous les dispositifs successifs (Pinel, de Robien, Denormandie) rapportent, en fait, au Trésor plus qu’elles ne coûtent, car ils stimulent la construction, emploient 100 000 personnes dans le bâtiment, font entrer la TVA dans les caisses de l’État et, pour finir, permettent de loger des millions de personnes dans de bonnes conditions, dans un pays où l’habitat indigne est si répandu !

    M. Darmanin est loin d’être bête et sait tout cela. Ses propos sont sans doute de circonstance et il ne réformera les niches que d’une manière symbolique, car aucune autre politique n’est possible.

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/sattaquer-aux-niches-fiscales-serait-une-idiotie/

  • Le libéralisme va-t-il redevenir de gauche ?

    Le libéralisme va-t-il redevenir de gauche ?

    Editorial de Benoît Dumoulin au dossier de L’Incorrect consacré au libéralisme :

    Le libéralisme est la matrice originelle de notre modernité politique, née du spectacle de la division des hommes au sujet de la vérité. « Épuisées, dévastées par les guerres civiles religieuses qu’avait provoquées le schisme protestant, les sociétés européennes se sont progressivement rendu compte qu’il leur fallait accepter le désaccord sur les finalités ultimes de l’existence pour survivre et former encore un monde commun » rappelle Alain Finkielkraut dans L’identité malheureuse.

    Désaccord sur Dieu puis sur l’homme. Constatant l’impossibilité de s’unir autour d’une même anthropologie, le libéralisme évacue la question de la vérité pour exiger un accord fondamental de tous les citoyens dans le cadre d’un contrat social qui organise la vie en société malgré les désaccords existentiels. Aujourd’hui, on appelle cela les valeurs de la République « c’est-à-dire les dispositions qui permettent de vivre ensemble sans avoir rien de commun » précise Pierre Manentdans Situation de la France, ce qui entraîne un rétrécissement considérable du bien commun. Pour saint Thomas d’Aquin, « la fin ultime d’une multitude rassemblée en société est de vivre selon la vertu »À l’inverse, dans une  société libérale, le bien commun est uniquement d’ordre procédural : c’est l’ensemble des conditions qui garantit à chacun le libre exercice de ses droits individuels et « la jouissance paisible de l’indépendance privée » (Benjamin Constant). C’est donc le règne du droit et de l’économie qui remplace celui de la philosophie et de la métaphysique, dans un paradigme totalement individualiste.

    Le libéralisme philosophique se veut très tolérant à l’intérieur du cadre qu’il a lui-même institué mais très intolérant si l’on veut sortir de celui-ci. Vous avez théoriquement le droit d’être contre l’avortement ou le mariage homosexuel mais à condition que cela reste une opinion personnelle que vous n’imposez pas au reste de la société, la seule vérité d’une société libérale consistant justement à ne pas poser la lumière de la vérité sur la réalité humaine de l’embryon ou du mariage, pour se réfugier dans un indifférentisme de principe qui autorise chacun à penser et agir comme il l’entend pourvu qu’il laisse son voisin en faire autant. « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » résume ainsi l’article 4 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. C’est ce qui explique pourquoi il est si dur de se faire entendre sur ces sujets et pourquoi tous les combats dits sociétaux ont tous été perdus au cours des cinquante dernières années.

    Faut-il rejeter en bloc le libéralisme ? Oui sur le plan philosophique car ses fondements reposent sur une abstraction qui méconnaît la nature sociale de l’homme et prône une liberté détachée de toute recherche de la vérité. Sur le plan politique, la réponse est plus complexe. « Il y a une grande différence entre la praxis libérale et les fondements théoriques du libéralisme » rappelle le père Jean-Michel Garrigues dans La politique du meilleur possibleDe fait, un régime libéral, malgré son vice originel, permet l’expression d’un certain pluralisme politique et l’existence de libertés publiques qu’on aurait tort de négliger, surtout lorsque l’on sait ce qu’ont été – et sont encore – les régimes communistes, les dictatures africaines ou sud-américaines, ou encore les régimes islamistes du Moyen-Orient. Les dissidents de ces pays savent à quel point un régime de libertés est précieux pour l’homme. Soljenitsyne et Jean-Paul II en ont tous deux témoigné.

    Il est donc tout à fait possible de ne pas être libéral au niveau de la finalité recherchée – c’est-à-dire de croire en l’existence d’une vérité devant structurer les sociétés -, tout en se reconnaissant libéral quant aux moyens employés pour parvenir à faire triompher cette vérité : refus de la contrainte au service de la vérité, reconnaissance des grandes libertés publiques, pluralisme politique. C’est d’ailleurs des libertés que l’on aurait tout intérêt à revendiquer pour contester les postulats de l’idéologie libérale. Mais l’expérience montre aussi qu’à force de se placer dans un paradigme libéral -même au niveau des seuls moyens -, on finit par devenir totalement libéral, y compris au niveau philosophique. De plus, il est, par principe, impossible de contester par des moyens libéraux les fondements de l’idéologie libérale, puisque ceux-ci ne supportent précisément aucune discussion. La solution ne peut donc venir de là même si le régime libéral reste à bien des égards un pis-aller nécessaire accepté par tous.

    Tel n’est pas le cas du libéralisme économique qui fait l’objet d’une sérieuse remise en question à droite. Accusé d’être responsable de la disparition des corps intermédiaires qui a atomisé l’individu face à l’État, le libéralisme économique se voit aussi contesté par tous ceux qui dénoncent la paupérisation des classes moyennes livrées au seul pouvoir de l’argent par des actionnaires qui ignorent toute notion de frontière nationale et délocalisent là où la main d’œuvre est moins chère, contribuant ainsi à désindustrialiser l’Europe. En même temps, il reste, pour toute une partie de la droite, le meilleur moyen de retrouver la prospérité économique en combattant l’omnipotence de l’État par son autolimitation au domaine régalien qui permettrait de réduire la dépense publique, diminuer le montant général des impôts et libérer le marché du travail. De fait, les critiques qu’adressent les libéraux au modèle français d’État providence sont souvent pertinentes, qu’il s’agisse du système éducatif entièrement soviétisé par l’Éducation nationale, du niveau record des prélèvements obligatoires ou encore du poids démesuré de la dépense publique dont la France est malheureusement championne et qui obère lourdement nos entreprises.

    Le libéralisme fracture donc durablement la droite et l’on est en droit de se demander si l’on ne se dirige pas, à terme, vers un retour à l’unité originelle du libéralisme qui était porté par la gauche dans ses dimensions philosophique, politique et économique tout au long du XIXesiècle. Du temps où la majeure partie de la droite était légitimiste, contre-révolutionnaire et anti-libérale. Pour cela,  L’Incorrect a décidé de mener le débat en faisant dialoguer toutes les sensibilités de la droite, du moins celles qui refusent le vertige de dissolution d’une société livrée à la toute puissance du libéralisme philosophique mais sont partagés au sujet du libéralisme politique et économique.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-liberalisme-va-t-il-redevenir-de-gauche/

  • Facture d’électricité : la baisse promise par le gouvernement devient… une hausse

    Et hop encore une bonne nouvelle pour les pauvres retraités les classes moyennes  Macron enterre la France il nous ruine ce type est ignoble , il nous prends pour des vaches a lait;

    FACTURE D’ÉLECTRICITÉ : LA BAISSE PROMISE PAR LE GOUVERNEMENT DEVIENT… UNE HAUSSE

    Les taxes sur le carburant ont valu au gouvernement une fronde qui dure maintenant depuis un mois et demi. L’essence est pourtant loin d’être la seule énergie surtaxée par l’État : la moitié de la facture d’électricité correspond à des impôts payés par le consommateur. Une baisse avait été annoncée par Edouard Philippe. C’est pourtant une hausse de presque 6% qui sera prévue.

    Le prix de votre facture d’électricité n’est pas seulement dû à votre consommation domestique, mais aussi aux taxes : soit 54%, un chiffre n’apparaissant pas sur les factures. D’après le Canard Enchaîné, elles ont presque doublé en 15 ans. Dans le détail, sur 100 euros de consommation, l’Etat prend 35 euros d’impôts, 40 euros sont réservés à la distribution et au transport et 25 euros dédiés à la production. En clair, ramenés au prix hors taxes, les prélèvements de l’État représentent 54 %.

    Le kilowattheure n’est pas seulement frappé par la TVA (20%) mais par une série d’autres taxes. La Contribution au Service Public de l’Electricité (CSPE) a sérieusement augmenté et compte pour 15% dans le prix du kilowattheure. En 2002, cette taxe vous coûtait 3 euros, aujourd’hui elle s’élève à presque 23 euros. Elle servirait à racheter les énergies renouvelables (solaires et éoliennes).

    La Contribution Tarifaire d’Acheminement (CTA) représente 5% et est prélevée par le fournisseur. Elle financerait le régime spécial de retraite des salariés du secteur électrique.
    La Taxe sur la Consommation Finale d’Electricité (TCFE) serait reversée aux départements et municipalités. Elle représente 7% du prix du kilowattheure initial.

    LE GOUVERNEMENT FAIT VOLTE-FACE

    En décembre dernier, le gouvernement avait promis de revoir les taxes à la baisse dès le 1er janvier 2019. Pourtant, le gel des tarifs réglementés ne vous fera peut-être pas réaliser d’économies. Une augmentation de 5,9% TTC du tarif de l’électricité pratiqué par EDF est prévue dès juin prochain. Les ménages, se chauffant à l’électricité, pourront voir leur facture atteindre jusqu’à 85 euros par an. C’est ce qu’a proposé la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). Le gouvernement prendra sa décision dans les trois prochains mois. Il est cependant possible de choisir des offres à prix fixe et par conséquent d’éviter des hausses de taxes. Le fournisseur s’engage à ne pas augmenter ses tarifs (dont le prix HT de l’abonnement et celui du kWh) pendant une certaine durée. Des sites de comparateurs proposent différentes offres comme Hopenergie.

    https://www.valeursactuelles.com/economie/facture-delectricite-la-baisse-promise-par-le-gouvernement-devient-une-hausse-102604

    https://ns2017.wordpress.com/2019/02/05/facture-delectricite-la-baisse-promise-par-le-gouvernement-devient-une-hausse/