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économie et finance - Page 394

  • RETRAITÉS ET CSG : À VOS CONTRIBUTIONS ET…SILENCE DANS LES RANGS !

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    La CSG, ah, la CSG !

    Vous aurez remarqué que ce n’est pas un impôt : un impôt, c’est une ponction sur votre compte en banque sans affectation précise ; pas très populaire, sauf pour les 57 % de contribuables exonérés. Ce n’est pas, non plus, une taxe ; une taxe, on la verse pour un service rendu (sauf la TVA !).

    Alors, c’est peut-être une redevance, payée seulement par ceux qui utilisent le service à financer. Eh bien, non !

    Il ne reste plus que la cotisation. Raté, encore, car là, on est dans le domaine de la Sécu. Alors, « ils » ont inventé la « contribution ». C’est gai et primesautier, la contribution ! On contribue en sifflotant, d’un cœur léger, un peu comme on fait sa B.A. Vous, moi, mon voisin de palier, tout le monde est d’accord pour contribuer. Mot magnifique, mot magique, contre lequel seuls les esprits grincheux pourraient s’élever.

    Né du cerveau fertile de Michel Rocard en 1991, la contribution sociale généralisée avait pour objectif de financer la protection sociale, à un moment où le déficit de la Sécu atteignait 24 milliards d’euros. Son taux feutré se montait alors à 1,1 % de tous les revenus. 27 ans plus tard, son poids flirte avec les 10 %. Certes, le déficit, ramené à 4,5 milliards d’euros, a été divisé par 5. Mais, dans le même temps, le taux de la CSG a été multiplié par 8. À ce compte, ce n’est plus un effet de ciseau, mais un effet de hachoir ! Notamment pour les retraités qui sont, désormais, priés de contribuer, sourire aux lèvres, à hauteur de 9,1 % sur leur pension de base, et 10,1 % sur leur retraite complémentaire.

    Résumons: revalorisation des retraites, 0,8 %, augmentation de la CSG, 1,7 %… le compte est bon, mais pas pour tout le monde !

    En 2018, toute la France est ponctionnée par le fisc. Toute ? Non ! Un village peuplé d’irréductibles réfractaires résiste encore et toujours aux « ponctionnaires ». Ce village, c’est « Palaisbourbum ». En plein mois d’août 2017, les députés ont aboli l’IRFM, l’indemnité représentative de frais de mandat, montant fixe (5.840 € bruts par mois) assujetti à la CSG, pour la remplacer par le remboursement sur justificatif, exempté, lui, de la CSG, et dont on ignore si le montant est limité. On peut trouver bien des explications juridiques à une telle exemption mais, au moment où l’on tabasse les retraités et les autres – voir, par exemple, la hausse de la taxe sur le diesel : +10 % en 2018 –, cette mesure amoche la plus élémentaire équité et colle mal avec la moralisation de la vie publique.

    Le « gouvernement pinochioïde » martèle qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts en 2018. Oui ! Mais quid des autres formes de prélèvements aux noms plus ou moins fleuris ? En ce domaine, l’imagination est sans limite. Puis-je proposer modestement de faire entrer dans le lexique fiscal un nouveau mot : « obole », que le Larousse qualifie de « petite offrande, contribution de peu de valeur monétaire ». On pourrait alors, sans craindre grognes ou manifs, créer l’« OPA », obole de participation amicale. Succès garanti !

    http://www.bvoltaire.fr/retraites-csg-a-vos-contributions-silence-rangs/

  • Le nombre de mineurs étrangers en France explose, leur coût atteindrait 1,5 milliards d’euros

    Le coût annuel de leur accueil atteindrait 1,5 milliard dans six mois. L’État livrera ses solutions le 6 mars.

    La courbe est exponentielle. De l’aveu même des départements, le coût de la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés (MNA) ne cesse d’augmenter. Compte tenu du nombre d’accueils enregistrés chaque semaine, les collectivités estiment que la facture pourrait atteindre 1,5 milliard dans six mois, alors qu’elle était évaluée à 1 milliard en septembre dernier.

    Dans les Hautes-Alpes, la situation devient préoccupante. «Les chiffres avaient déjà été multipliés par vingt entre 2016 et 2017 et le flux continue, crescendo. On ne sait pas comment nous allons finir 2018», s’alarme Jean-Marie Bernard, président de ce département de 140.000 habitants, qui compte 1300 MNA. En plein mois de février et malgré les neiges hivernales, les arrivées sont aussi importantes qu’au mois d’août.

    Le coût de la prise en charge d’un mineur étranger au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE) atteint 50.000 euros par jeune et par an, alors que la contribution de l’État ne dépasse pas 1250 euros par mineur. Chaque année, les départements assument ainsi 25.000 cas, soit 1,25 milliard d’euros. 

    Le 6 mars, le premier ministre recevra le président des départements de France, où ce problème aigu sera abordé. Édouard Philippe a commandé un rapport sur ces mineurs isolés pour évaluer précisément l’ampleur du phénomène et proposer des solutions. Cette mission a été conjointement menée par les services de l’État et les départements.

    Selon une récente note issue de ces travaux, révélée mardi, deux scénarios sont envisagés pour décharger les collectivités. Le premier conserve le principe de l’évaluation décentralisée des migrants, en augmentant les moyens financiers jusqu’à 106 millions d’euros pour 60.000 individus.

    La seconde piste consisterait à confier l’évaluation et la mise à l’abri des jeunes migrants à l’État. Ce projet ne pourrait s’amorcer qu’à partir de 2019. Il impliquerait la construction de centres d’hébergement et l’organisation de plateformes interdépartementales. Coût prévu: 125 millions d’euros par an pour 50.000 jeunes étrangers.

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/956003-nombre-de-mineurs-etrangers-france-explose-cout-atteindrait-15-milliards-deuros

  • Elus parisiens au Brésil aux frais de la princesse…

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    On vous réclame sans cesse de l’argent. Mais où va l’argent public ? Nous avons déjà consacré de nombreux articles aux divers gaspillages et invraisemblables subventions en tous genres.

    Aujourd’hui, nous découvrons que treize élus de l’agglomération parisienne, issus de la droite molle à l’extrême gauche (7 LR, 3 PC, 1 UDI, 1 MoDem et 1 écolo) vont embarquer sur un vol en classe affaires le 17 mars à Roissy pour passer huit jours tous frais payés au Brésil. Une dizaine de fonctionnaires seront également du voyage.

    Qui paye ? Le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap). Ce qui signifie au final que ce sont les Parisiens qui régalent, sur base de leurs factures d’eau qui rapportent 500 millions d’euros par an au Siaap pour nettoyer les eaux usées de Paris et des départements de la petite couronne.

    Le Siaap est un machin qui laisse perplexe : voici plus de cinquante ans qu’il est géré par une alliance de gaullistes et de communistes.

    Mais que vont-ils faire à Brasilia pour justifier de leur offrir un tel voyage ? Ils vont assister, avec assiduité bien entendu, au 8ème Forum mondial de l’eau.

    Et, bien sûr, les élus qui ont la chance d’être administrateurs de la Siaap se font un devoir d’assister chaque année au Forum mondial de l’eau, à la Semaine mondiale de l’eau ainsi qu’au Congrès mondial de l’eau.

    De quoi balader ces élus à Daegu, Istanbul, Mexico, Marrakech, Stockholm, Cancun, Cuba, etc, etc.

    Selon Le Canard enchaîné, les 2,4 millions d’euros annuellement consacrés par le Siaap à la coopération « sont largement siphonnés pour payer ces petites virées, dont le coût réel est tenu secret« .

    Et quand les élus administrateurs du Siaap ne voyagent pas, ils se goinfrent aux frais du Siaap qui consacre 280.000 euros par an en frais de réception.

    http://www.medias-presse.info/elus-parisiens-au-bresil-aux-frais-de-la-princesse/87617/

  • COMMISSION EUROPÉENNE : VERS TOUJOURS PLUS D’ARBITRAIRE ET TOUJOURS MOINS DE DÉMOCRATIE !

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    Dans ses propositions présentées le 14 février à propos du prochain budget pluriannuel de l’Union européenne, pour la période 2021-2027, la Commission européenne a confirmé sa volonté de voir le versement des fonds européens conditionné au respect – par les États membres bénéficiaires de ces fonds – de l’État de droit, de l’indépendance de la Justice et des « valeurs européennes ». On s’en doute, et c’est ce que pensent aussi les intéressés, les premiers pays visés sont la Pologne et la Hongrie, mais aussi la Roumanie, également sous la menace d’une procédure de sanction au titre de l’article 7 du traité de l’Union européenne. Ce type de procédure n’ayant aucune chance d’aboutir, conditionner le versement des fonds européens, dont les pays de l’ex-Europe de l’Est bénéficient largement, au respect des « valeurs européennes » serait un moyen d’exercer un chantage financier s’ils s’obstinent, par exemple, à refuser de prendre leurs quotas d’immigrants illégaux.

    Ces pays ne sont, toutefois, pas les seuls visés. Lors d’une rencontre à Bruxelles, le 8 février, avec le ministre des Affaires étrangères polonais, la commissaire européenne à la Justice, aux Consommateurs et à l’Égalité des genres (sic) – la Tchèque Věra Jourová, qui pousse ce projet – a confirmé que les agriculteurs français pourraient être, eux aussi, frappés au portefeuille en cas de victoire du Front national. On se doute, en effet, que, plus encore que le PiS polonais ou le Fidesz hongrois, le FN français serait forcément accusé de violer l’État de droit et de ne pas respecter les « valeurs européennes ». C’est sans doute aussi pour cela que la France d’Emmanuel Macron est favorable à cette proposition de lier le paiement des fonds européens au respect de l’État de droit et des « valeurs européennes ». Ce serait un moyen de dire aux agriculteurs : attention, si vous votez FN, la Commission pourra vous punir en vous privant de subventions agricoles !

    Jacek Czaputowicz, le ministre polonais, a tenté en vain d’expliquer à la commissaire européenne combien cette proposition était absurde. La Pologne, la Hongrie et la Roumanie ont, bien entendu, assuré qu’elles s’y opposeraient. Et il est probable que cette proposition rencontre une opposition plus large encore, car ce serait le triomphe de l’arbitraire des eurocrates contre la démocratie. Qui, en effet, et au nom de quoi, sera habilité à désigner les pays censés ne pas respecter l’État de droit, l’indépendance de leur institution judiciaire et les « valeurs européennes » ? Peut-on raisonnablement imaginer que la Commission puisse remplacer les cours constitutionnelles et les instances supérieures du pouvoir judiciaire des pays membres de l’Union européenne pour décider du respect ou non de l’État de droit par les gouvernements et les Parlements ? Et si un pays refuse de se soumettre et adopte des sanctions en retour, par exemple en décidant de ne plus verser sa contribution au budget européen ou en adoptant des mesures fiscales punitives contre les entreprises des pays de l’Union européenne favorables à la Commission ? En ce qui concerne les pays de l’ancienne Europe de l’Est, on oublie trop souvent que, même en tenant compte des fonds européens, le solde des flux financiers est toujours resté largement favorable aux pays de la vieille Union européenne – France comprise -, notamment en raison de la présence importante de capital étranger dans les pays de l’Est. 

    Non seulement la proposition de la Commission européenne, appuyée par la France, est-elle totalement antidémocratique et contraire à l’État de droit, mais sa mise en œuvre serait suicidaire pour l’Union européenne.

    http://www.bvoltaire.fr/commission-europeenne-vers-toujours-plus-darbitraire-toujours-de-democratie/

  • L’homme de Davos

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    4170074262.jpgJamais l’homme ne s’est plus révélé tel qu’il est et tel qu’il pense, que dans cette enceinte de la satisfaction mondialiste.

    C’était le mercredi 24 janvier 2018 au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Le Président de la République française venait rendre compte devant le gratin de l’univers de sa mission et de sa vision. Non pas comme les autres chefs d’État qui y expriment les intérêts et les conceptions de leur pays pour faciliter d’éventuels accords ou signifier des désaccords, comme Donald Trump le fit le vendredi suivant, avec sa gouaille habituelle. Non, le chef de l’État français venait délivrer son message, publier sa foi, apporter son témoignage et manifester ainsi son adhésion profonde et –donc- « intelligente » aux normes édictées par la gouvernance mondiale ou, plutôt, par ceux qui prétendent l’exercer. Lui , comprenait ; lui, voyait ; lui, disait et le bien et le mal selon la norme définie par le magistère commun de cette bonne gouvernance.

    Le globish

    Alors, comble de satisfaction,  pour lui, la salle était pleine : tous, ils étaient là ! Tous écoutaient ! Il a été le plus long des intervenants, et quel succès ! À la fin de son intervention, il a eu droit à une « standing ovation ». Et, merveille, se différenciant des chefs d’État qui usent tous par dignité de la langue de leur pays, lui, pour bien montrer qu’il sait aller au-delà de ses étroitesses nationales, il a parlé d’abord anglais : le « globish », si « globish » que le site de l’Élysée n’a pas su le traduire en un français correct.

    Le bon élève, quoi ! Il a dit tout ce que le grand jury rassemblé des prétendus maîtres de l’univers voulait entendre de lui : il a récité sa leçon. Le Français qui dirige la France, a expliqué aux dirigeants du monde, dans l’anglais international du business, qu’il mettait enfin la France au pas de « la mondialisation », la bonne, l’inéluctable, la seule règle des gens doués qui mènent les affaires du monde – ou, du moins, qui se l’imaginent – et il a aligné et répété tous les mots qui ouvrent et flattent les cerveaux de la caste des bienheureux élus pour qui le monde est fait et à qui l’avenir est offert ; il témoignait ainsi  qu’il en faisait partie. Mieux : il en était le chantre et le héros, celui qui porte haut le flambeau et qui montre aux yeux des frères qu’il aura à cœur  d’initier les malheureux perdus dans l’obscurité aux bienfaits de la lumière. « La raison de ma présence ici, c’est un appel  l’action. J’en appelle à tous et à toutes ici, il faut passer à l’action ». C’est énorme, comme disait Léon Daudet, et personne ne le remarque ? Mais quel mépris pour son pays !

    Et, donc, lui, il est passé à l’action : « J’ai dû me battre avec un parti nationaliste. Pourquoi ? Parce que nous étions dans des craintes, dans des peurs vis-à-vis de la mondialisation dans mon propre pays. »

    Alors il faut « éduquer », « former », toujours « de façon efficace ». « Le capital humain »….c’est aujourd’hui « moins de bras » et « plus de cerveaux ». La France est en retard ; elle n’a pas su « changer » ; il faut « accélérer le changement » vers « l’innovation perturbatrice ». Foin de la formation à la connaissance, au jugement, au discernement et au goût : ce qui compte, le changement.

    Figurez-vous que ce « changement », ça s’appelle, chez Macron comme chez ses pareils, « un pilier ». Eh oui, tel est le langage convenu. Autre « pilier », « avoir un système financier compétitif ». Et, là encore, « accélérer » – oui, c’est un pilier ! – répété trois fois ! – « notamment dans les technologies perturbatrices pour renforcer ce modèle ». Et, encore, « troisième pilier » : « l’accélération et la souplesse », « s’adapter au changement », « aider à changer de business model ». « C’est d’aligner la France à l’Allemagne (sic) et à l’Europe du Nord…par un consensus…Et ça , c’est un changement énorme ». Un « pilier », vous dis-je ! « Quatrième pilier de cette stratégie (resic), nous avons décidé d’ériger la France en modèle, en exemple dans la lutte contre le changement(tiens !) climatique ». Et « le cinquième pilier de cette stratégie nationale », « c’est le changement culturel »….Ça fait beaucoup de piliers qui bougent, n’est-ce pas ? Passons sur ces métaphores absurdes : il a simplifié l’administration et réussi à gérer les inégalités. « Voilà la stratégie, c’est une stratégie de cinq ans et nous n’allons pas changer (tiens !) pendant cinq ans, c’est tout. »

    Ah, bon ! Mais voilà « toutes ces réformes » (les piliers, donc, qui sont des changements qui, eux, ne changeront pas), « c’est la stratégie européenne » ; « nous travaillons d’arrache-pied pour que cette stratégie commune se réalise ». « C’est de refondre (sans doute refonder, mais non !) l’Europe »…Une Europe plus forte pour être intégrés (nous) insérés dans le monde, dans la mondialisation de notre planète. Et mon avis, c’est que nous devons redessiner une stratégie sur10 ans…une nouvelle stratégie de puissance européenne…avec davantage d’ambition pour que nous ayons une Europe plus souveraine(la France n’est plus souveraine, seule l’Europe doit l’être…et quelle Europe ?),plus unie et plus démocratique. » Bien sûr, et tout de suite ! Et patati et patata…

    Que faire des pauvres gens ?

    Puis, renversement du discours. Macron passe au français. Et, là c’est pour énoncer les difficultés, « la crise de la mondialisation »… « structurellement de moins en moins juste » : « il y a une concentration sur les 1 % les plus riches ». Alors , « tout se refracture ». « La méthode ne marche pas en non-coopératif et en non-coordonné ». D’où « les approches nationalistes », « la fermeture des frontières » devant « la peur de la globalisation », devant « les défis, les grandes migrations, le terrorisme, les grands changements ». Nécessité donc de « coopérer » pour éviter « la course vers le bas », à la recherche « des avantages comparatifs ». Danger, « danger des grandes peurs séculaires ». Il faut « convaincre les classes moyennesles classes laborieuses (les pauvres idiots !) que la mondialisation est bonne. »

    Pour cela, il convient d’élaborer « une stratégie mondiale » où chacun y mette du sien : rendre communs tous « ces biens publics » que certains se sont trop appropriés ; « ces biens communs sont mondiaux aujourd’hui ». Voilà la tâche qu’il s’assigne pour son pays. Sinon.. « ce seront les nationalistes, les extrêmes qui gagneront ».D’où la nécessité et « le défi » « d’un contrat mondial » : « la question est de savoir si on sait refonder un vrai contrat mondial et un vrai contrat qui n’est pas que celui des gouvernants ». Contrat qui consiste à « investir », « partager », « protéger ». Comment se fait-il que les bénéficiaires du système mondial ne cherchent pas à  l’améliorer pour obtenir « le consensus » ? Il convient de « donner justement plus de place à cette régulation ».

    « Monitoring (eh, oui) donc entre autres fait par le FMI et les grandes instances » pour « une surveillance des réformes nationales »….. « Critérisation(eh, oui) de nos mécanismes pour surveiller la convergence sociale »…Etc, etc… « Pacte mondialinitiatives prises au « One Planet Summit »…Partout, à travers le monde, « redonner du sens à la mondialisation que nous ( !) portons dans ces régions. » « Coopération et multilatéralisme » et non pas « hégémonie » : Ah, ciel, que c’est beau, que c’est beau ! La morale universelle du bon père Kant et de l’abbé de Saint-Pierre ! Car « la réponse se trouve en partie ici dans cette salle…Nous sommes notre propre frontière dans notre propre conscience ! »

    Pas de doute que Donald Trump et Xi Jinping seront convaincus.

    Emmanuel Macron a pris le pouvoir en France avec ce bagage d’idées dans la tête. Il veut la transformer comme on transforme une entreprise de stature internationale ; il prend peu à peu toutes les dispositions en vue de ce changement, en concentrant tous les pouvoirs fiscaux, sociaux, locaux aussi bien que nationaux, politiques et économiques  pour les adapter à ce schéma dont il est inutile de souligner que, pour le moment, il n’est que virtuel. Nul ne sait ce que sera demain. Il a ses affidés, il veut placer ses hommes dans tous les postes de décision ; mais les Français sont dans l’expectative devant des réformes inabouties et des décisions à caractère négatif dont le sens leur échappe complètement.

    Il fait le roi ; mais il n’est pas le roi de France ni des Français ; il est le prince futur de l’Europe qu’il se figure, l’empereur et le pape du monde que son imagination façonne. Il est l’homme de Davos.    

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • EMMANUEL MACRON NE MULTIPLIE PAS LES PAINS MAIS LES PRÉLÈVEMENTS !

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    Les prélèvements obligatoires peuvent augmenter de deux manières différentes : en poids et en nombre. Apparemment, le pouvoir actuel n’a pas renoncé au second procédé.

    Une pierre. Deux maisons. Trois ruines. Quatre fossoyeurs. Un jardin. Des fleurs. Un raton laveur. Une douzaine d’huîtres. Un citron. Un pain. Le célèbre inventaire de Jacques Prévert date de 1946. C’est vieux. Mais toujours d’actualité. Pas en poésie mais en fiscalité. Ce n’est pas l’inventaire des mots mais celui des impôts.

    Au milieu des années 1990, un calendrier avait été imprimé sous forme de boutade. Exit les saints ! Place aux prélèvements de toutes sortes. Taxes. Impôts. Redevances. Contributions. Il y en avait suffisamment pour combler chaque jour. C’est-à-dire au moins 365. Taxe sur le ski de fond. Surtaxe sur les eaux minérales. Redevance d’archéologie préventive. Contribution forfaitaire représentative des frais de réacheminement des étrangers dans leur pays d’origine.

    En mai 1968, l’imagination était au pouvoir. De nos jours, elle se promène dans les couloirs de Bercy. Elle était, hier, sans limite. Elle est, aujourd’hui, en marche ! L’élection d’Emmanuel Macronn’a rien changé à la multiplication, non des pains, mais des prélèvements. L’impôt sur la fortune immobilière a remplacé l’impôt de solidarité sur la fortune. IFI contre ISF. Deux nouvelles contributions exceptionnelles sur l’impôt sur les sociétés des très grandes entreprises ont été instituées. Sans oublier la suite. Une taxe sur le tabac. Une taxe sur les plus-values de ventes de logements HLM. Un prélèvement sur le développement des industries de fabrication de papier. Deux taxes sur l’exploration d’hydrocarbures et de gîtes géothermiques. 

    Huit mois de présidence. Huit nouveaux prélèvements. Emmanuel Macron va-t-il mieux faire que son prédécesseur, qui avait instauré vingt-huit nouveaux impôts entre 2012 et 2013 ? S’il poursuit sa cadence actuelle, le record sera battu. Nous aurons soixante prélèvements supplémentaires d’ici 2022. La coupe sera alors pleine. Elle débordera même. Le locataire de l’Élysée devrait se méfier.

    Les contribuables pourraient avoir envie de lire du Prévert sur son passage. Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! Qu’est-ce que c’est que ces hurlements ? Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! C’est la meute des honnêtes gens qui fait la chasse, non à l’enfant, mais au Président.

    Avocat
    Avocat au barreau de Bordeaux, spécialiste en droit fiscal

    Son site

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-ne-multiplie-pains-prelevements/

  • Comprendre la mobilisation des agriculteurs

    6a00d83451619c69e201b8d2dad0c8970c-250wi.pngDe Loup Mautin, agriculteur :

    "Sacrifiée par l’Union européenne, l’agriculture n’en finit plus de mourir. Partout, dans le pays, ce n’est plus la neige qui bloque les routes, mais ce sont ceux qui, avec l’énergie du désespoir, défendent les primes qui les maintiennent artificiellement en vie… ou, plus exactement, le périmètre des zones qui détermine l’attribution de l’indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN).

    Cette aide est un coup de pouce à l’élevage, dans des zones défavorisées où il est particulièrement menacé de disparition. Ce sont des territoires ou des communes sur lesquels l’agriculture est plus délicate en raison du climat, du relief ou de la productivité de la terre. Ce sont, par exemple, des terrains en pente avec une texture du sol qui ne permet pas de faire des rendements importants, qui sont caillouteux, avec des reliefs difficiles, ou des terrains où les questions de sécheresse ou de froid sont importantes.

    Les cartes sur la base desquelles sont attribuées ces aides datent de 1976. La Cour des comptes européenne les a remises en cause en partant du principe qu’elles étaient hétérogènes et non cohérentes entre tous les États membres. Une révision a donc été enclenchée à partir de 2013 et doit être mise en application à partir du 1er janvier 2019. Des critères, appelés « biophysiques », ont été définis et tous les États membres refont la cartographie à partir de ceux-ci. En France, l’ICHN est distribuée aux agriculteurs tous les ans et représente un milliard d’euros, sur les neuf qui sont versés au titre de la PAC. Elle est proportionnelle à la surface et au nombre d’animaux. En moyenne, une exploitation peut toucher entre 3.000 et 10.000 euros par an. Sur les territoires difficiles, cela peut correspondre à 30 %, voire 50 %, voire la totalité du revenu des agriculteurs.

    Au moment où 60 % des céréaliers ne dégagent plus de revenus et où 30 % des agriculteurs vivent avec moins de 400 € par mois, la disparition de cette aide serait mortelle pour de nombreuses exploitations. C’est la raison pour laquelle la mobilisation grandissante, mais quelque peu ignorée, des agriculteurs en cette fin d’hiver doit être prise au sérieux, tout en gardant à l’esprit que ce n’est pas d’aides qu’ont besoin nos éleveurs et nos céréaliers, mais bien de prix rémunérateurs !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/02/comprendre-la-mobilisation-des-agriculteurs.html

  • Cerveaux malades? Une saine réaction s’impose

    Ce drame a bouleversé  de nombreux Français. Six mois après les faits, Nordahl Lelandais, confondu par des traces de sang retrouvé dans son véhicule, a fini par avouer le meurtre de la jeune Maëlys, enlevée fin août lors d’un mariage. Sur son compte Facebook, la mère de la fillette s’est adressée à l’assassin : « Maëlys va te hanter nuits et jours dans ta prison jusqu’à ce que tu crèves et que tu ailles en enfer. Maëlys avait la vie devant elle », a notamment écrit cette mère qui demande également « que justice soit faite et que plus jamais un enfant ne subisse de tel acte ». Si le degré de civilisation d’une société, notamment en Europe, dépositaire de l’héritage chrétien,  se mesure (aussi) à son respect des plus faibles, des plus fragiles, de l’enfant à naître aux vieillards, que dire de la notre ? Monde de l’enfance qui est aujourd’hui attaquée par une  pensée libertaire qui a tout contaminé et dont « l’art» dit  contemporain,  nous offre aussi de tristes exemples à travers la mise en scène de toutes les perversions pour émoustiller le bourgeois branché et/ou légitimer implicitement toutes les déviances. S’il existe des cerveaux malades, ils ne sont peut-être pas à chercher là où certains s’évertuent à les voir…

    Pêle-mêle et la liste est non exhaustive, les contribuables français ont ainsi été tapés au portefeuille ces dernières années pour  accueillir  Le vagin de la reine d’Anish Kapoor dans les jardins du château de Versailles ;  Domestikator, un  assemblage géant de cubes placé au jardin des tuileries puis près de Beaubourg,  représentant un acte sexuel entre un homme et un animal,  du néerlandais Joep Van Lieshout  l’expostion en Avignon  du Piss Christ du  new-yorkais Andres Serrano,  à savoir  un petit crucifix en plastique immergé dans un verre rempli d’urine celle baptisée  « l’Infamille » soutenue par le Fond régional d’art contemporain, ( Frac ) de Lorraine,  ouverte aux collégiens,   mettant en scène  des mutilations, évoquant la nécrophilie, le viol, la sodomie,   des scènes d’incestes en vidéo, des artistes Gina Pane, Patty Chang et  Eric Poug . Pareillement nous avons été priés de nous  esbaudir sur   les œuvres  de Paul Mc Carthy, un artiste obsédé pour les matières fécales, connu aussi pour  son plug anal dressé Place Vendôme ou encore pour   sa mise en scène d’un  acte zoophile impliquant un enfant…

    « Nous souhaitons l’arrêt ferme et définitif de ses subventions » a  écrit sur Facebook la secrétaire départementale FN  Sophie Robert, tandis que l’Agrif s’arrête brièvement sur le contenu de ladite exposition : « Point n’est besoin ici de reproduire les photos exposées par l’association  Les céphalopodes.  Cet extrait des propos de deux organisatrices ( Laura Bottereau et Marine Fiquet)  commentant leur travail (plastiquement d’une grande médiocrité, au-delà même du fond, NDLR)  suffit : « Nous détournons des éléments de l’enfance et du jeu pour leur apporter des charges sexuelles et affectives. L’enfance est pour nous un espace qu’il nous plaît d’ébranler, de subvertir et de réinventer (…) , et de poursuivre :  Les deux fillettes arborent un membre métaphorique troublant la question du pénétrant-pénétré. »

    Interrogée sur le site boulevard  voltaire, Isabelle Surply précise que les subventions octroyées à  la galerie en question par la région Auvergne Rhône-Alpes et de la ville de Saint-Étienne (dirigée par un maire LR)  « représentent 5000 euros pour la région et 4000 euros pour la ville. Cette subvention est passée en juin 2017 en commission culture au conseil Régional. Nous nous y étions opposés (…).  Je rappelle que cette galerie est coutumière des faits et présente régulièrement des expositions outrancières. Les avocats que j’ai contactés m’ont confirmé que cela pouvait être qualifié d’apologie à la pédophilie. Il n’y a pas d’autres termes, ce sont les termes légaux. »

    Le site du magazine Valeurs actuelles  a consacré un article à ce scandale relevant notamment que  « sur son site, l’association Art Contemporain en Rhône-Alpes (ACRA) précise que « Les Limbes est soutenu par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région-Auvergne-Rhône Alpes, la Ville de Saint-Étienne, l‘Université Jean Monnet , entre autres. »

    «Contacté par Valeurs actuelles, l’entourage de Laurent Wauquiez, président  dément tout soutien à cette exposition. « La DRAC, c’est l’Etat , rappelle un membre de son cabinet.  Nous avons subventionné cette structure en 2017, mais pas en 2018. Cette exposition n’est donc pas financée avec les crédits de la région. » . « Sur le fond, il n’appartient pas, en amont, à la région, concernant le financement de structures culturelles, de valider leurs programmes d’action. Il est évident qu’au vu de la nature des images diffusées, la région ne pourrait pas souscrire au financement de ce type d’expositions et ça n’a jamais été le cas. »

    « Nous ne sommes pas des censeursmais toute action visant à promouvoir ce type de message, la région ne sera pas en mesure de s’y associer. Si nous avions financé cette exposition, nous aurions demandé probablement le retrait de ces œuvres , ajoute le conseiller de Laurent Wauquiez, qui déplore en outre les « attaques du FN sur fond d’amalgames  (sic). A titre personnel, le cadre du cabinet régional se dit même  choqué  :  La ligne rouge a été franchie. La collectivité regardera de près ce qu’elle est amenée à financer… »

    Bruno Gollnisch en prend bonne note et nous voulons bien croire que la montée au créneau du Front National dans cette affaire  obligera (peut-être)  la droite couchée à ne plus servir  insidieusement de bailleurs de fonds avec notre argent  aux acteurs  du gauchisme culturel.Mais comme le notait Isabelle Surply dans l’entretien accordé à boulevard voltaire évoqué plus haut,   le  « problème est que Les Républicains ont un souci avec l’art contemporain. Ils n’assument pas vraiment leur ligne politique de peur d’être taxés de censeurs. Ils ont peur des représailles.Je rappelle que Laurent Wauquiez n’a pas de majorité franche. En étant trop dur avec son aile gauche, il pourrait perdre des suffrages. À chaque fois qu’il s’agit d’art contemporain dans cette commission, je peux vous garantir que la présidente de commission regarde ses pieds et n’assume pas sa ligne politique. »

    Pour le reste, nous renvoyons à  L’imposture de l’art contemporain, livre imparable d’Aude de Kerros  (éditions Eyrolles, 2015)  et à l’entretien accordé  par le  peintre de grand talent Antoine Tzapoff  que nous citions sur ce blogue  en octobre 2014. Réflexions  qui achèvent d’éclairer les agissements et la vision du monde  d’une petite coterie qui participe du travail de sape et de la subversion mondialiste contre nos murs porteurs.

    https://gollnisch.com/2018/02/15/cerveaux-malades-saine-reaction-simpose/

  • CSG / CRDS : LE SCANDALE N’EST PAS QU’ELLES AUGMENTENT, MAIS QU’ELLES EXISTENT

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    Voici quelques temps qu’une certaine droite française cherche quelques poux à la désormais célèbre « augmentation de la CSG ». Ironie de l’histoire, les ex-partisans de Nicolas Sarkozy, ancrés au vaisseau amiral englouti des Républicains, s’acharnent sur un semblant d’opposition. En vérité, cette opposition sur la CSG est bien la seule qu’ils assument de porter, ayant fièrement renoncé à défendre la France, trop embourbés dans leur marotte européenne. Le bobo de droite aussi a ses valeurs, et finalement si peu éloignée d’Emmanuel Macron qu’il se fourvoie dans une bagatelle. Mais écoutons-le s’égosiller sur des pouièmes d’euros de CSG que perdent désormais les retraités.

    Je ne cherche pas particulièrement à excuser notre président, mais le comportement de cette droite là n’est pas seulement agaçant ; il est foncièrement hypocrite. D’une part, on aura beau me faire pleurer sur 20 euros par mois en moins de retraite, je ris avec Dieu des gens qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. Notre système de retraite, dans son bordélique, inégalitaire et spoliateur fonctionnement ne peut nécessairement qu’aboutir à des retraites de misère. Parions pourtant que ceux qui geignent sur la perte de ce pouvoir d’achat ne toucheront jamais à ce mastodonte archaïque. D’autre part, le zèle à défendre un lopin n’est que l’aveu d’échec à conquérir un empire. La droite, cette droite-là, a échoué et elle gagnerait à faire profil bas plutôt que de simuler des estocades.

    Aussi souhaite-t-elle parler de la CSG ? Allons-y… Car si les Français n’aiment pas les voleurs, ils se taisent pourtant quand il s’appelle « État Français ». Rappelons que la CSG est un impôt inventé pour venir compenser des « cotisations » (nom emprunté au monde des assurances bien que fort dévoyé) qui ne produisent pas les résultats attendus. En effet, la sécurité sociale est censée fonctionner grâce à vos volontaires contributions dans un système assurantiel, qui exige un certain équilibre. Il devrait exister une certaine équivalence entre ce qu’il nous coûte individuellement (« cotisations »), et collectivement (« protection sociale »). Cela s’appelle de l’argent public, et comme il est préférable d’avoir une économie réelle face à l’économie spéculative, il est bon de privilégier l’imposition réelle (un euro d’impôt pour un euro de mission de l’État) à l’imposition spéculative (un euro, qui peut ou pourrait peut-être aller hypothétiquement ici ou là). Or la CSG vient simplement vous expliquer que vos cotisations sont insuffisantes, et qu’il faudrait laisser l’État vous ponctionner davantage. Intéressant aveu d’échec du « meilleur système de protection sociale », d’autant que cette contribution qui finance la Sécurité sociale n’ouvre aucun droit à en bénéficier… En simple, c’est du vol.

    Parlons maintenant de la CRDS, car l’État n’est pas avare d’idées quand il s’agit d’inventer de l’impôt. Comme vous cotisez tous les mois et que cela ne suffit pas, on invente la CSG. Mais comme vous payez (sans droit en retour) la CSG un peu partout mais que cela ne suffit pas, il demeure un déficit chronique inhérent à notre « meilleur système de protection sociale ». Cela s’appelle une dette (voire une gabegie). On a donc inventé la CRDS. Cette merveille, inventée par M. Juppé (heureusement recalé à la présidence), sert à rembourser la dette que vos cotisations et vos impôts ne jugulent toujours pas. Là encore, cet impôt supplémentaire n’ouvre à aucun droit de protection sociale. Répétez après moi : c’est toujours du vol.

    Les textes prévoyaient de faire disparaître la CRDS en 2009. Mais, vous savez comme moi que vos cotisations et votre double impôt n’ont rien endigué. La dette sociale a survécu, malgré le maintien et l’augmentation de la CSG et de la CRDS.

    Ne cherchez plus, la CSG ou la CRDS ne financent pas la protection sociale, mais les incapables que l’on coucoune à produire la dette de demain, qu’une nouvelle contribution de leur cru viendra légèrement compenser. Les retraités d’aujourd’hui peuvent pleurer, ce sont des larmichettes face aux épleurés de demain.

  • La région Île-de-France finance le cinéma de propagande

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le bulletin de réinformation du 31 janvier en avait déjà parlé : ce jour là est sorti en salles le film de Mahamat-Saleh Hanoun : « Une saison en France ». Il nous dresse le portrait d’un parfait immigrant, courageux, bien éduqué, travailleur, respectueux des règles et de la famille. Il lutte contre l’administration française pour obtenir le droit d’asile après avoir fui la guerre en République Centrafricaine.

    Et l’on apprend que la Région de Valérie Pécresse, a subventionné la production du film à hauteur de 335 000 € en 2016. A cette somme s’ajoute le financement par certaines chaînes publiques de télévision dont ARTE ainsi que par le Centre National du Cinéma.

    Au total : 1,2 million d’euros d’argent public (soit plus d’un tiers du budget du film) investis pour une production qui dénonce le supposé manque de générosité de la France et transforme l’invasion migratoire en un beau roman d’amour…

    https://fr.novopress.info/