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économie et finance - Page 395

  • LE GOUVERNEMENT PRÊTE-T-IL PLUS D’ATTENTION AUX CLANDESTINS QU’AUX SDF ?

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    Sont-ils une « cinquantaine » de SDF à Paris, comme l’a prétendu, le 30 janvier, sur France Inter, Julien Denormandie, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, ou « 2.000 à 3.000 », comme l’assure Louis Gallois, l’ancien patron de la SNCF, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, dans un entretien au JDD ? C’est, en effet, le chiffre avancé par le SAMU social.

    Sans doute faut-il officiellement faire comme si la promesse d’Emmanuel Macron que plus personne ne vive dans la rue, fin 2017, était tenue. Le président de la Fédération déplore « une volonté politique » de minorer le nombre de sans-abri et demande au président de la République « d’entreprendre un travail de fond » plutôt que de « fixer un délai irréaliste ». Une opération de comptage devrait être effectuée, le 15 février, pour mieux cerner le profil de ces SDF. Peut-être y verra-t-on alors un peu plus clair.

    Quant à notre secrétaire d’État, sans vouloir lui manquer de respect, il ne doit pas souvent se promener, le soir, dans la capitale. Il a, d’ailleurs, reconnu son erreur, ce dimanche, lors de l’émission du « Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro« , dans un raisonnement digne des meilleurs casuistes : il parlait du nombre de personnes qui appellent le SAMU social et à qui on n’arrive pas à trouver un hébergement : em> »Ce chiffre, évidemment, ne correspond pas au nombre des personnes qui dorment dans la rue. Ils sont certainement plusieurs milliers. »

    Il s’est même désolidarisé – l’ingrat ! – d’un député LREM qui pensait lui venir en aide en expliquant que la plupart des SDF dormaient dans la rue par choix : « Être à la rue n’est jamais une situation choisie, mais subie », a-t-il répliqué, plus royaliste que le roi – et pourtant, il est vrai que certains SDF refusent des hébergements collectifs où ils se font agresser ou voler.

    Julien Denormandie – on croyait qu’être ministre, c’était être un serviteur de l’État, non un flagorneur du gouvernement – a vanté les « efforts sans précédent » dudit gouvernement en matière d’hébergement d’urgence : « Plus de 13.000 places ont été créées depuis le 1er novembre, 1.600 la semaine dernière. » Avec les intempéries, le froid et la neige, c’est la moindre des choses !

    Il a même admis que la « pression sur les hébergements d’urgence est de plus en plus forte avec la crise migratoire ». Tiens, donc ! Mais attention ! Pas question d’appliquer la circulaire Collomb qui demande aux préfets de « recenser » les clandestins dans les centres d’accueil et de « procéder à [leur] évacuation administrative » s’ils ne répondent pas aux critères de demandeur d’asile. Il s’agit de « leur apporter à chacun une solution » et de « les accompagner pour, à terme, retourner dans leur pays d’origine ».

    Il a également ajouté, au cas où l’on n’aurait pas compris : « Quand vous êtes réfugié et qu’on vous met dans un hébergement d’urgence, vous n’avez rien à y faire, vous avez droit à un logement. » Aurait-il plus de compassion pour les réfugiés, fussent-ils clandestins, que pour les SDF ?

    http://www.bvoltaire.fr/gouvernement-prete-t-plus-dattention-aux-clandestins-quaux-sdf/

  • En Allemagne, de jeunes migrants fraudent pour 141 000 € de prestations familiales et on retrouve chez eux des drapeaux de l’État islamique…

    A Hambourg, démantèlement d’un réseau de 43 familles qui ont détourné de l’argent des caisses familiales avec de fausses pièces administratives.

    En prétendant à des prestations avec règlement rétroactif, c’est-à-dire en revenant 3 à 4 années en arrière sous prétexte qu’ils étaient en formation ou en recherche d’emploi durant ces périodes, les fraudeurs ont éveillé les soupçons de l’administration, notamment aussi en présentant des attestations falsifiées (fausses adresses, réponses négatives d’entreprises n’existant déjà plus depuis de nombreuses années…). Malgré cela, la caisse des allocations familiale a donné une suite favorable à 1/3 des dossiers et ainsi versé jusqu’à 141’000 €.

    Les fraudeurs sont tous de jeunes migrants de moins de 25 ans. Les autorités ont découvert que des groupes WhatsApp et des bars à chicha servaient de cellules de recrutement pour élargir le réseau qui comptent 78 suspects et 2 auteurs principaux qui auraient à eux seuls encaissé la moitié des sommes ainsi détournées. Lors de perquisitions, en plus de documents falsifiés et de drogue, la police a trouvé des armes et des drapeaux du prétendu Etat islamique.

    Bild.de via http://www.fdesouche.com/952037-allemagne-de-jeunes-migrants-fraudent-141000-e-de-prestations-familiales-on-retrouve-chez-eux-drapeaux-de-letat-islamique

  • EUDES BAUFRETON : « L’AUGMENTATION DE LA CSG EST UNE AUGMENTATION D’IMPÔT QUI TOUCHE PRINCIPALEMENT LES RETRAITÉS ! »

    Eudes Baufreton, de Contribuables associés, s’oppose avec la plus grande vigueur à l’augmentation de la CSG : celle-ci retire du pouvoir d’achat aux retraités, quand nombre d’entre eux sont déjà écrasés. Il rappelle que ce sont eux qui ont bâti la France dans laquelle nous vivons, et suggère plutôt de réduire les dépenses publiques en traquant les gaspillages. La pétition que Contribuables associés a lancée rassemble déjà plus de 60.000 signatures.

    Pourquoi Contribuables associés s’oppose à l’augmentation de la CSG ?

    Nous sommes contre l’augmentation de la CSG, parce que c’est, une fois de plus, une augmentation d’impôt. En plus, elle est catégorielle puisqu’elle touche principalement les retraités. En effet, du côté des salariés du privé, il y a une baisse des charges salariales. Et du côté de la fonction publique, cette augmentation a été compensée par la suppression d’une autre taxe. Avec cette dernière, les fonctionnaires ne gagnent rien et ne perdent rien.

    En revanche, pour les retraités, le bât blesse, c’est une augmentation importante. On a expliqué que cette augmentation allait se compenser par la suppression de la taxe d’habitation. On peut l’entendre, mais dans ce cas, comment vont faire les communes, les communautés de communes ou les collectivités, de manière générale, puisqu’elles n’ont, par ailleurs, pas réduit leurs dépenses. Il faudra bien trouver ailleurs l’argent qu’elles n’encaisseront pas avec les taxes d’habitation. Il y aura donc, probablement, une autre augmentation d’impôts ou une taxe locale. Même si nous n’en avons pas encore les détails, mathématiquement parlant, ce n’est pas possible autrement.
    L’augmentation de la CSG est une mauvaise idée. Retirer du pouvoir d’achat aux retraités pour en redonner aux salariés est une encore plus mauvaise idée. C’est une injustice flagrante et nous la dénonçons chez Contribuables associés.

    Contribuables associés a lancé, à ce sujet, une pétition. Combien de signatures avez-vous recueillies, à ce jour ?

    En quelques semaines, la pétition a recueilli plus de 60.000 signatures.
    Au-delà de cela, je voudrais faire part des témoignages de retraités que nous recevons chez Contribuables associés.
    Certains d’entre eux sont écrasés. 50 euros peuvent parfois représenter un plein de courses. Il leur faudra faire des choix drastiques.
    Je voudrais quand même rappeler que nos retraités sont ceux qui ont bâti la France dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Il faudrait respecter le fruit de leur travail et de leurs efforts. Si l’effort doit être collectif et national, cela commence d’abord par la réduction des dépenses publiques. Il n’y aurait, ainsi, pas besoin de sacrifier des catégories au détriment d’autres catégories. Réduisons les dépenses publiques en commençant par dénoncer les gaspillages. Nous avons fait, dernièrement, un concours des pires ronds-points de France pour mettre en lumière les gaspillages dont font preuve certaines collectivités. Commençons par cela !

    Finalement, ce sont les contribuables qui continuent de supporter les errements budgétaires de l’État…

    Tout à fait. Et il faudrait que les élus le comprennent. J’ai entendu Valérie Pécresse, dernièrement, nous parler de la taxe sur les touristes. Chacun y va de sa taxe.
    Le contribuable paie l’augmentation de taxes une fois sur son plein d’essence, l’autre fois par l’augmentation de la CSG, sur les revenus, sur le simple Livret A, sur les pensions de retraite, les impôts, etc.
    Les Français n’en peuvent plus des taxes. Il faut comprendre, à un moment, qu’il faut réduire les dépenses publiques. Il y a de la bonne dépense publique et il y a, aussi, beaucoup de mauvaises dépenses publiques.
    Et il faut, aujourd’hui, dénoncer cette dépense publique qui gâche la vie des Français.

    http://www.bvoltaire.fr/laugmentation-de-csg-augmentation-dimpot-touche-principalement-retraites/

  • L’affolant maquis des associations subventionnées, par Francis Bergeron

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    9048-20180210.jpgLe renouvellement des conseils de prud’hommes, en 2018, a été l’occasion de voir arriver de nouveaux conseillers, et de constater que le secteur dit de « l’économie sociale » représente à présent un énorme pan des entreprises françaises. Cette « économie sociale », ce sont les associations dites « loi de 1901 », des associations qui n’ont en principe aucun but mercantile.

    La France compterait 1 340 000 associations. Le premier problème que posent ces associations, c’est qu’elles vivent, pour beaucoup, de subventions. Le « chiffre d’affaires » du secteur représente 38 milliards d’euros. Il emploie 1,8 million de salariés, soit 10 % des salariés du privé. Dans la mesure où ces associations vivent d’aides publiques (ministères, régions, départements, municipalités…), ou de versements de particuliers en déduction fiscale, on devrait les additionner statistiquement aux fonctionnaires.

    Ces associations, vivant de subventions, sont à la merci d’un changement dans leur distribution. Et quand une mairie ou un ministre veut fermer le robinet, nous sommes alors confrontés au chantage à l’emploi. D’où la pérennité d’associations qui n’ont plus d’utilité.

    Autre problème, soulevé à l’occasion du renouvellement des prud’hommes : dans certaines villes, les représentants des salariés peuvent être CGT et les représentants des employeurs… également ! Eh oui, la CGT est aussi un employeur, avec ses centaines de permanents !

    Le conseil général du Val-de-Marne (communiste) produit une liste de 24 pages d’associations subventionnées. Cela doit représenter plus d’un millier d’associations. Parmi elles, les inévitables courroies de transmission des mouvements de gauche (SOS Racisme, etc.), et d’improbables groupes Palestine-Solidarité de Valenton ou d’associations pour l’art kanak. Les anciens combattants de la FNACA et de la Fédération des déportés de la résistance existent dans la moindre des communes et sont toutes subventionnées, alors qu’il n’y a plus d’anciens déportés ou d’anciens combattants vivants, ou en tout cas en état de porter le drapeau.

    Mis en examen pour escroquerie en bande organisée

    Beaucoup parmi les plus grosses associations ont des frais de gestion et de collecte de dons très importants, parfois proches de la moitié de leur budget total. C’est par exemple le cas de Greenpeace (44 %), d’Amnesty International (40 %). Vous croyez aider les prisonniers politiques ou contribuer à sauver la planète ? Pour 40 ou 44 % de vos dons, cela sert à gérer les dons et… à faire de la publicité, pour que, l’année suivante, les dons soient encore au rendez-vous.

    Il y a enfin des associations dont les dirigeants ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. On se souvient de l’Association de recherche pour le cancer : en 2000, son président avait été condamné à quatre ans de prison ferme, 2,5 millions de francs d’amende et 200 millions de francs de dommages et intérêts. Ce qui donne une idée des détournements. Mais dans le même genre, on trouve Agir pour les enfants du monde, l’Association Mère Térésa pour les enfants (sans rapport avec mère Teresa !), etc. Les escrocs font appel aux ressorts de la compassion pour solliciter les braves gens. Des certifications et des audits se développent dans ce secteur, mais le maquis des associations est gigantesque et, bien souvent, il enserre la vie sociale du pays d’une véritable gangue gauchisante.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/209530/laffolant-maquis-des-associations-subventionnees-par-francis-bergeron/

  • La Hongrie veut taxer les ONG soutenant l’immigration illégale

     

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    Hongrie – Le gouvernement hongrois a annoncé sa volonté d’introduire un ensemble de lois visant à taxer les ONG soutenant l’immigration illégale et à utiliser cet argent pour renforcer la protection des frontières. Cette nouvelle étape fait suite aux bons résultats de la consultation nationale sur le plan Soros, sur laquelle 2,3 millions de citoyens hongrois ont donné leur point de vue, quasi-unanimement favorable au gouvernement dans sa lutte contre l’influence des réseaux mondialistes de George Soros.

    Voici la note publiée par le Bureau international de la communication du gouvernement hongrois :

    « Le point de vue du gouvernement hongrois est que l’immigration de masse illégale est un problème qui affecte l’Europe dans son ensemble, ce qui pose de sérieux risques pour la sécurité et peut aussi affecter l’avenir du continent pendant plusieurs décennies.

    Étant en première ligne, la Hongrie est particulièrement exposée aux effets de l’immigration de masse : le nombre d’immigrants entrant dans l’Union européenne à travers le pays avait atteint quatre cent mille en un an.

    Le gouvernement hongrois s’oppose à l’immigration illégale par tous les moyens possibles. Nous devons renforcer la sécurité des citoyens. Notre objectif est que l’Europe continue d’être le meilleur endroit sur Terre pour vivre. Dans l’esprit de cette vision, le gouvernement a présenté un ensemble de projets de loi au Parlement.

    Les dispositions les plus importantes sont les suivantes :

    – Toute organisation qui soutient l’immigration illégale en utilisant des ressources financières étrangères sera enregistrée et obligée de rendre compte de son activité.

    – Une taxe sera imposée sur le financement étranger des organisations soutenant l’immigration clandestine. Ce revenu public sera investi dans la protection des frontières.

    – Il sera possible d’émettre des injonctions contre ceux qui participent à l’organisation de l’immigration clandestine. En substance, de telles injonctions s’appliqueront dans toute zone située à moins de 8 kilomètres de la frontière Schengen. Dans des cas spéciaux, un citoyen de pays tiers pourra être soumis à une injonction restrictive n’importe où en Hongrie. Cette mesure restera en vigueur jusqu’à la fin de la crise migratoire.

    Les consultations nationales de l’année dernière ont montré l’opinion presque unanime des citoyens hongrois, légitimant ainsi le gouvernement pour agir en ce sens : 1,7 million de personnes ont pris part et exprimé leur avis lors d’une consultation nationale au printemps dernier, alors que 2,3 millions l’ont fait l’automne dernier. D’après les résultats, les Hongrois veulent que l’immigration clandestine soit traitée une fois pour toutes. Ils demandent une protection renforcée des frontières au lieu de la relocalisation de migrants. Le gouvernement est également soutenu par les 3,3 millions de personnes qui ont rejeté la réinstallation par quotas des immigrants illégaux lors d’un référendum national en octobre 2016.

    Le gouvernement hongrois est prêt à participer à des discussions ouvertes sur les projets de loi. Il remplit ses obligations internationales, tout en adoptant des mesures démocratiques pour contrer les activités dommageables des réseaux internationaux qui menacent la sécurité de la Hongrie en organisant l’immigration illégale. »

    http://www.medias-presse.info/la-hongrie-veut-taxer-les-ong-soutenant-limmigration-illegale/87394/

  • Manifestations agricoles dans le sud-ouest de la France

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Avant-hier la totalité du périphérique toulousain était bloqué, tandis que des barrages de ballots de paille, de pneus en feu, de tracteurs et de bennes agricoles étaient disposés aux entrées des villes d’Agen et de Marmande.

    Les protestations démarraient à Montauban dans le Tarn-et-Garonne le 24 janvier dernier, un millier d’agriculteurs avaient ainsi bloqué des axes routiers de leur région. Le mouvement a depuis grossi, bloquant des autoroutes et même un convoi de l’airbus A380.

    Aux alentours de 17 heures, alors que Toulouse était totalement isolée, une délégation composée de syndicalistes et d’élus était reçue au ministère à Paris.

    Pourquoi ces manifestations ?

    L’objet du courroux de nos agriculteurs : une réforme européenne menaçant d’amputer leurs revenus. L’Union européenne demande à la France de revoir la carte des zones défavorisées. Celle-ci détermine le versement de l’indemnité compensatoire de handicaps naturels hors montagne qui répartit près d’un milliard d’euros aux agriculteurs concernés. Pour faire des économies, l’Europe souhaite donc diminuer ces aides, donc réduire cette carte de handicaps naturels, éjectant ainsi 500 communes. Les agriculteurs concernés estiment que sans les indemnités européennes, leurs exploitations ne seront plus viables, puisqu’ils perdraient entre 8000 et 10 000 euros par an.
    Avant-hier en fin de journée, la ville de Toulouse se débloquait : nos agriculteurs ont-ils obtenu ce qu’ils exigeaient ?

    Une modification du projet de la carte de répartition des aides a été actée : moins de communes seraient concernées par la baisse des aides ; Pour la suite, cela reste à voir…

    Pour José Bové, député européen et ancien syndicaliste paysan :

    La PAC ne protège pas, on ne fait que réguler la disparition des éleveurs. La vraie question est de savoir comment vont se négocier les futurs accords internationaux et l’importation massive de viande d’Argentine ou du Brésil.

    https://fr.novopress.info/

  • KRACH FINANCIER, PLUS-VALUE MARXISTE ET LIBRE-ÉCHANGE MONDIALISTE : REGARDEZ, CELA SE PASSE SOUS VOS YEUX !

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    Marc Rousset

    Karl Marx partait du principe que l’unique objet des capitalistes étant d’accumuler un maximum de profits, ceux-ci seraient obligés de recourir au progrès technique pour produire à moindre frais. L’utilisation des machines venant à se substituer aux travailleurs nationaux, il en résulterait une croissance du chômage et donc un appauvrissement de la population.

    L’utilisation éhontée, inique, complètement falsifiée de la théorie de Ricardo par les oligarchies financières a abouti à la folie du libre-échangisme mondialiste qui heurte le bon sens commun. Contrairement à ce qu’avait prévu Marx, plus qu’aux machines qui permettent d’accroître la compétitivité, c’est surtout à la course sans fin au prolétariat le plus misérable du Tiers Monde qu’ont recours les multinationales. Après la Chine, le Vietnam et le Bangladesh, elles commencent à penser à l’Afrique.

    Il importe donc de rétablir la préférence douanière communautaire européenne et non pas hexagonale, ce qui serait suicidaire, pour tout produire d’une façon compétitive sur le sol européen ! Et les multinationales s’adapteront ! Non aux voitures fabriquées au Maroc par Renault pour alimenter le marché européen ! Seuls des droits de douane obligeront Renault et consorts à se soumettre à la volonté des peuples afin de garder leurs emplois !

    Le nombre de milliardaires augmente dans le monde et les plus riches s’enrichissent tandis que les classes moyennes voient leurs revenus fondre ou disparaître. Le Directeur général d’une multinationale dont la fonction dépend de son conseil d’administration et dont le salaire dépend des « stock-options » directement liées aux cours de bourse, donc des profits, n’a d’autre choix que de délocaliser, d’où le chômage à terme et les déficits commerciaux. Le déficit commercial américain, malgré les efforts de Trump, est en hausse et a atteint 566 milliards de $ en 2017 dont 375 milliards avec la Chine et 71 milliards de $ avec le Mexique.

    Et pour relancer la demande, suite au chômage structurel, les gouvernements croient ne pas avoir d’autres choix que d’augmenter les dépenses publiques, ce qui en fait alourdit les charges fiscales ainsi que la non-compétitivité, et surtout de déverser, à l’aide des banques centrales un déluge gratuit de création monétaire pour alimenter le moteur économique. Il en résulte une croissance artificielle et surtout une augmentation folle du prix des actifs, avec une spéculation effrénée. En jouant au pompier pour l’économie réelle, les banques centrales allument des incendies sur les marchés financiers.
     
    Le taux de la dette française est passé en quelques mois de 0,6% à 1%. Quid s’il atteint son niveau long terme de 6% ? La banqueroute de la France, de Macron et de son gouvernement avec une explosion sociale à la clé ! Le Dow Jones a dévissé au plus bas de 6,6% le 5 février 2018. La hausse des salaires aux USA a fait craindre un retour de l’inflation et quatre ou cinq hausses d’intérêt par la Fed en 2018. Le taux de déjà 2,72% dans un pays ayant recours aux taux variables, laisse aussi entrevoir une explosion de la marmite états-unienne.

    La méga-crise mondiale qui se prépare a commencé en fait en 2000 sur le plan financier et économiquement en 1971 avec Nixon lorsqu’il a décidé la non convertibilité du dollar en or, ce qui équivalait à ouvrir la boite de Pandore du laxisme universel. Nous vivons donc depuis 2000, une politique cyclique des taux d’intérêt accompagnée d’une augmentation structurelle de l’hyper-endettement.

    En fait les gouvernements ne font qu’acheter du temps en repoussant l’échéance fatidique et en aggravant le problème. Même chose d’ailleurs pour l’invasion migratoire et le grand remplacement en cours ! Henri Queuille a de nombreux adeptes dans le monde ; très peu de De Gaulle, Churchill, Clemenceau ou Richelieu ! Macron ne peut être l’homme de la situation car formaté par la banque d’affaires et les « en même temps » de l’ENA !

    Quand les fondamentaux économiques, sociétaux, moraux et civilisationnels d’une société sont mauvais, on achète de l’or pour s’assurer, surtout pas de bitcoin, et l’on vote pour une Droite nationale unifiée, européenne en faisant la révolution conservatrice des valeurs !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Néo-totalitarisme: Huxley fait le point en 1957

    Les carnets de Nicolas Bonnal

    Nota : ce texte est long et dûment référencé. Il apparaîtra pessimiste à certains.

    On est en 1957. Sputnik fait rêver les plus conditionnés, mais Aldous Huxley rappelle :

    « En 1931, alors que j'écrivais Le Meilleur des Mondes, j'étais convaincu que le temps ne pressait pas encore. La société intégralement organisée, le système scientifique des castes, l'abolition du libre arbitre par conditionnement méthodique, la servitude rendue tolérable par des doses régulières de bonheur chimiquement provoqué, les dogmes orthodoxes enfoncés dans les cervelles pendant le -sommeil au moyen des cours de nuit, tout cela approchait; se réaliserait bien sûr, mais ni de mon vivant, ni même du vivant de mes petits-enfants. »

    Il fait un constat après la guerre, comme Bertrand de Jouvenel :

    « Vingt-sept ans plus tard, dans ce troisième quart du vingtième siècle après J-C. et bien longtemps avant la fin du premier siècle après F., je suis beaucoup moins optimiste que je l'étais en écrivant Le Meilleur des Mondes. Les prophéties faites en 1931 se réalisent bien plus tôt que je le pensais. L'intervalle béni entre trop de désordre et trop d'ordre n'a pas commencé et rien n'indique qu'il le fera jamais. En Occident, il est vrai, hommes et femmes jouissent encore dans une appréciable mesure de la liberté individuelle, mais même dans les pays qui ont une longue tradition de gouvernement démocratique cette liberté, voire le désir de la posséder, paraissent en déclin. Dans le reste du monde, elle a déjà disparu, ou elle est sur le point de le faire. Le cauchemar de l'organisation intégrale que j'avais situé dans le septième siècle après F. a surgi de lointains dont l'éloignement rassurait et nous guette maintenant au premier tournant. »

    Le communisme a facilement chuté partout finalement mais il a été remplacé parce que Debord nomme le spectaculaire intégré. Tocqueville déjà disait « qu’en démocratie on laisse le corps pour s’attaquer à l’âme. »

    Le futur c’est la carotte plutôt que le bâton (cf. mes textes sur Tocqueville, Nietzsche ou le film Network) :

    « A la lumière de ce que nous avons récemment appris sur le comportement animal en général et sur le comportement humain en particulier, il est devenu évident que le contrôle par répression des attitudes non conformes est moins efficace, au bout du compte, que le contrôle par renforcement des attitudes satisfaisantes au moyen de récompenses et que, dans l'ensemble, la terreur en tant que procédé de gouvernement rend moins bien que la manipulation non violente du milieu, des pensées et des sentiments de l'individu. »

    La manipulation est donc à l’ordre du jour :

    « Pendant ce temps, des forces impersonnelles sur lesquelles nous n'avons presque aucun contrôle semblent nous pousser tous dans la direction du cauchemar de mon anticipation et cette impulsion déshumanisée est sciemment accélérée par les représentants d'organisations commerciales et politiques qui ont mis au point nombre de nouvelles techniques pour manipuler, dans l'intérêt de quelque minorité, les pensées et les sentiments des masses. »

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  • Armée : 295 milliards € en 7 ans - Journal du Jeudi 8 février 2018