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économie et finance - Page 577

  • Ultimatum de la zone euro : un « Grexit » n’est pas du tout à exclure

    L’Eurogroupe du 16 février s’est achevé par un ultimatum qui laisse à la Grèce jusqu’à la fin de la semaine pour accepter la prolongation du plan d’aide. Coralie Delaume analyse les causes et conséquences potentielles de cette intransigeance européenne.

    L’Eurogroupe s’est achevé lundi 16 février à Bruxelles par un clash entre le ministre grec des finances et ses homologues de la zone euro. Que cela vous inspire-t-il ?

    Ce que l’on sait de l’enchaînement des choses est un peu étrange. À priori, un accord provisoire était proche d’être trouvé, un premier texte ayant été soumis à Yanis Varoufakis et ayant obtenu son aval. Chaque partie y faisait des concessions, et l’on se donnait quatre mois pour parvenir à un accord plus abouti, tout en laissant à la Grèce un peu de marge de manœuvre budgétaire pendant ce laps de temps, pour qu’elle puisse commencer à mettre en œuvre le programme sur lequel Tsipras a été élu.

    Mais il semble qu’en dernière minute, le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem ait substitué un autre texte à celui initialement présenté, comme l’a dit Varoufakis en conférence de presse et comme semble le confirmer un journaliste britannique ici. Dans cet autre texte, plus aucune concession n’était faite à la Grèce. Il était donc exclu qu’elle l’accepte.

    Au bout du compte, l’Eurogroupe s’est donc achevé sur un échec, et sur un ultimatum laissant une semaine à Athènes pour accepter sans discuter la prolongation du « mémorandum » en vertu duquel elle doit poursuivre les coupes budgétaires, les privatisations, et tout ce que le gouvernement Samaras avait avalisé précédemment. Bref, il s’agissait de faire exactement comme s’il n’y avait pas eu d’élections en Grèce…

    L’Eurogroupe a adressé à la Grèce un ultimatum. Celle-ci a jusqu’à la fin de la semaine pour accepter le prolongation du plan d’aide. Que peut-il se passer si aucune solution n’est trouvée avant expiration de ce délai ? Ce scénario est-il envisageable ?

    J’ignore si c’est envisageable. Il est possible que chacune des deux parties simule l’intransigeante pour montrer à l’autre qu’elle est déterminée. Mais déterminée à quoi ? Là est la question !

    Quant au gouvernement grec, on sait à peu près ce qu’il veut. Il veut pouvoir appliquer le programme économique qui lui a ouvert les portes du pouvoir et qui consiste à alléger le poids d’une austérité qui a imposé aux Grecs des souffrances inouïes -et inutiles. Pour cela, il ne propose rien de déraisonnable. Quoiqu’en disent certains, Syriza n’est pas un parti de dangereux révolutionnaires. Ils ne demandent même pas qu’on efface la dette hellène. Simplement qu’on aménage les modalités de son remboursement, de manière à ce que l’intégralité des excédents budgétaires désormais dégagés par le pays ne soit pas consacré au paiement des intérêts de la dette, mais qu’une partie puisse être dédiée à une petite relance. A mes yeux, non seulement il est invraisemblable qu’on puisse refuser de considérer les propositions d’Athènes. Mais il est plus invraisemblable encore qu’on les qualifie de « radicales ». [....]

    La suite sur le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ultimatum-de-la-zone-euro-un

  • Financement de l'EI : 74 députés veulent clarifier nos rapports avec les pays du Golfe

    Une tribune de Valérie Pécresse et Véronique Besse, co-présidentes du groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la situation des chrétiens d'Orient, co-signée par plus de 70 députés dans FigaroVox :

    "(...) L'urgence est l'endiguement de l'État islamique. Nous devons intensifier la mobilisation diplomatique et militaire. La France doit engager un dialogue extrêmement ferme et sans concession avec ses partenaires dans la région. On ne peut à la fois dire aux Français et aux Européens «intervenez et nous vous soutenons financièrement» et dans le même temps leur demander de fermer les yeux sur les financements qui partent du Golfe ou d'ailleurs et alimentent les réseaux fondamentalistes.

    Nous sommes engagés dans une coalition internationale -29 pays et organisations se sont réunis à Paris pour répondre à l'appel de la France- mais il faut aller plus loin et engager une action immédiate visant à tarir les sources de financement dont Daech bénéficie. En effet, ce dernier dispose de moyens financiers et militaires sans précédent. La France doit, avec l'appui de ses partenaires européens, demander la création d'une commission d'enquête sur la provenance de ces fonds.

    La France doit également saisir sans délai la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité, et convaincre ses partenaires européens et onusiens de le faire avec elle. Cette saisine remplit un objectif double. D'une part, faire cesser immédiatement ces crimes, et d'autre part, permettre, à l'issue d'une enquête menée par la CPI, de poursuivre et punir tous les auteurs de ces crimes, qu'ils y aient pris une part active ou aient apporté à ceux-ci leur soutien d'une quelconque façon, notamment en les finançant et en armant les groupes terroristes de Daech. L'attentisme aujourd'hui n'est plus défendable -Il faut agir vite !"

    Louise Tudy http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le repos dominical fait bouger les lignes

    Extrait de l'éditorial d'Eric Letty dans Monde et Vie :

    UNE904"Hervé Mariton se retrouve ainsi sur les mêmes positions que Manuel Valls, et Henri Guaino que Martine Aubry, qui rappelle que «la société de consommation n’est pas un but en soi. Le dimanche, c’est un jour pour la famille, les amis, l’art et la culture ». Il assez paradoxal, en effet, que le même gouvernement qui n’a de cesse de chanter les vertus du « vivre ensemble», casse ce puissant instrument de cohésion familiale et sociale. Valérie Trierweiler, sans doute désireuse de nuire à son ex-concubin, a toutefois trouvé les mots justes dans un message « gazouillé » sur le réseau Tweeter : « Ma mère travaillait le dimanche, elle n’avait pas le choix. Que ces dimanches étaient tristes. Nous attendions son retour pour vivre. »

    En face, Emmanuel Macron est un bébé-Attali et la gauche qu’il promeut est celle de son mentor, mondialiste, matérialiste et ultra-libérale : la gauche de « l’homme nomade ». C’est à elle aussi que se raccrochent Manuel Valls et, moins bruyamment, François Hollande. Cette gauche-là n’aime pas la famille, nous avons eu l’occasion de le constater depuis le début du quinquennat. Elle n’aime pas non plus le peuple français, ni la France. Le repos du dimanche est aussi sacrifié aux desidarata bruxellois.

    La deuxième lecture de la loi Macron, qui n’exclut pas la première, a trait à un choix de civilisation et aux racines chrétiennes de notre pays, que ce texte contribue à arracher. Martine Aubry, qui n’a certes jamais compté parmi les amis de l’Eglise, a omis de préciser que le dimanche est aussi, et d’abord, le jour du Seigneur, « jour de grâce et de cessation du travail », dit le Catéchisme. Comme le rappelait un numéro récent de Monde et Vie, ce n’est pas la première fois, dans l’histoire, que les ennemis du catholicisme tentent de le « laïciser ». Après une longue bataille, la droite catholique et sociale n’obtint qu’il devienne chômé qu’en 1906, quelques mois après la grande spoliation de 1905, en quelque sorte comme un lot de consolation.Il est significatif que le gouvernement revienne sur cet acquis, au moment où Claude Bartolone proclame la supériorité de la religion républicaine sur toutes les autres. Ils ont commencé une guerre de religion."

    Michel Janva

  • Éric de Montgolfier : "Des noms ont été retirés des listings de HSBC"

    Éric de Montgolfier, aujourd'hui retraité, reste assez dubitatif lorsque SwissLeaks présente Hervé Falciani, ancien informaticien de la banque HSBC Private Bank (Suisse) à Genève, et ancien croupier au casino de Monaco, comme un lanceur d'alerte. "C'est le parquet de Nice qui, sur la demande de la Suisse, a saisi le matériel informatique en perquisitionnant chez le père d'Hervé Falciani. Ce n'est pas lui qui a pris l'initiative de me l'apporter", rappelle l'ancien magistrat. Le 16 juillet 2013, Hervé Falciani a pourtant prêté serment au Sénat, affirmant :"J'alerte le procureur Éric de Montgolfier sur l'intérêt de ces informations pour la préservation de nos intérêts fondamentaux." 
    Soupçonné d'avoir tenté de vendre des données bancaires à l'étranger, Hervé Falciani est interrogé par la police judiciaire suisse le 22 décembre 2008. Mais laissé en liberté, il s'enfuit aussitôt dans le sud de la France. La justice helvétique lance une demande d'entraide judiciaire au tribunal de grande instance de Nice. Le 20 janvier 2009, la brigade de recherches de la gendarmerie de Menton saisit les deux ordinateurs d'Hervé Falciani, domicilié chez ses parents à Castellar. Mais le procureur Éric de Montgolfier, qui a saisi les listings, ne les garde pas longtemps. "Le ministère de la Justice a rapidement récupéré ce dossier. Je n'ai pu conserver que la partie qui concernait Nice, c'est-à-dire seulement les éventuels fraudeurs fiscaux établis dans mon ressort", souligne-t-il. 
    Le nom de Jean-Marc Marchiani disparaît 
    En juillet 2013, le député socialiste Christian Eckert, rapporteur général de la commission des Finances, de l'Économie générale et du Contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, auteur du rapport sur "le traitement par l'administration fiscale des informations contenues dans la liste reçue d'un ancien salarié d'une banque étrangère", s'étonne à son tour du "dépaysement du dossier HSBC de Nice vers Paris à la fin de l'année 2010, à la demande, semble-t-il, des autorités nationales. Il s'interroge sur le délai constaté avant que le parquet de Paris n'ouvre fin avril 2013 une information judiciaire". 
    Éric de Montgolfier a tout de même le temps de pointer le nom de l'ancien préfet Jean-Charles Marchiani, un proche de l'ancien ministre Charles Pasqua. "Lors d'une réunion sur ce dossier à la direction des affaires criminelles et des grâces, j'ai effectivement pu constater que son nom avait été retiré des fichiers HSBC. Quand je me suis étonné de cette omission auprès de la gendarmerie nationale qui avait établi la liste des titulaires de comptes, il m'a été répondu qu'il s'agissait d'une erreur", déclare l'ancien procureur au Point. 
    La clientèle du Crédit commercial de France 
    Contacté cette semaine par mail après la publication dans la presse de la liste de noms de Français possédant des comptes apparemment non déclarés chez HSBC Genève, Éric de Montgolfier s'étonne de la divulgation de certains noms "mais pas de tous. Pourquoi ce tri ? Bien des questions appellent encore des réponses". En effet, SwissLeaks ne donne aucun nom d'hommes politiques français. C'est d'autant plus surprenant que les listes de HSBC Genève datent de 2006-2007. Or, en 2005, la multinationale avait absorbé le Crédit commercial de France (CCF), une banque qui avait la réputation de draguer les politiciens, notamment dans le sud de la France (le CCF avait précédemment absorbé la Caisse de crédit de Nice). 
    "Je partageais de nombreux clients français avec HSBC, qui avait repris en 1999 la Republic National Bank of New York d'Edmond Safra. Tout le monde sait à Genève que cette banque comptait 15 à 20 % de Français. Or, sur plus de 100 000 noms, SwissLeaks évoque moins de 3 000 noms. C'est pour le moins surprenant. Aurait-on soustrait certains clients ?" se demande l'ancien patron d'une banque genevoise. 

  • Sortir de l'euro, c'est possible même de manière "amicale"

    C'est le plus européiste des hommes politiques français et auteur du texte fondateur du projet de constitution européeenne rejetée par la France en 2005 qui le dit. Voici ce que vient de déclarer Valery Giscard d'Estaing à propos de la Grèce :

    Images"L'entrée de la Grèce dans l'euro en 2001 fut une erreur évidente, j'étais contre à l'époque et je l'ai dit. Il n'y a, à l'heure actuelle, aucune agitation particulière dans la zone euro. La situation de la Grèce est singulière et extrême. »

    Ce processus de sortie ordonnée doit et peut se dérouler de manière non conflictuelle, dans l'intérêt mutuel de chacun. C'est ce que j'appellerais une'friendly exit', une sortie dans un esprit amical.

    La question fondamentale est de savoir si l'économie grecque peut repartir et prospérer avec une monnaie aussi forte que l'euro. La réponse est clairement négative (...) La Grèce a besoin de se donner la possibilité de dévaluer sa monnaie. Si elle ne le faisait pas, sa situation s'aggraverait et déboucherait sur une crise encore plus sévère"

    Pourquoi ce qui semble techniquement possible pour la Grèce ne le serait pas pour la France ?

    Philippe Carhon

  • Réserve parlementaire : 314 000 € pour des associations LGBT

    D'après un site qui défend leurs intérêts. Les deux principaux bénéficiaires :

    • Le Refuge (autre page):  168 900 € dont 45 000 € de Catherine Lemorton (SRC), 30 000 € de la présidence de l'Assemblée nationale, 10 000 € du groupe écologiste, 10 000 € d'Erika Bareigts (SCR), 10 000 € d'Arnaud Leroy (SRC), 10 000 € de Fanélie Carrey-Conte (SRC)... mais aussi entre 1 000 et 7 000 € de la part de députés UMP qui gagneraient à se renseignersur cette association : Axel Poniatowski, Jean-Luc Moudenc, Gilles Carrez, Bernard Reynès, Bruno Le Maire, David Douillet et Marc Francina
    • Aides et ses antennes départementales : 102 000 € dont 30 000 € de... Catherine Lemorton (SRC), 20 000 € d'Annick Lepetit (SRC) et 10 000 € de Jean-Patrick Gille (SRC)

    Louise Tudy

  • Les Grecs envoient bouler la zone euro au sujet du programme d'aide

    La réunion de l'Eurogroupe consacrée à la Grèce n'aura pas duré longtemps. Lundi, elle s'est conclue de manière prématurée, après le nouveau refus de la Grèce de prolonger son actuel programme de redressement, une exigence de ses partenaires de la zone euro.

    A peine une demi-heure après le «non» lancé par Athènes à cette exigence, qu'elle a jugée «absurde», une conférence de presse a été annoncée. «La réunion est terminée», a confirmé une source européenne. Athènes a rejeté lundi une proposition jugée «inacceptable», estimant «qu'en ces circonstances, il ne pourrait y avoir d'accord» dans la soirée avec ses 18 partenaires de la zone euro, a indiqué une source gouvernementale grecque.

    Un ultimatum fixé à la Grèce

    Cette source a précisé que la proposition consistait à demander à Athènes d'appliquer les conditions actuelles de son plan de sauvetage financier de 240 milliards d'euros accordé par l'UE, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, en échange d'un programme drastique de réformes. Les 19 ministres des finances de la zone euro étaient réunis à Bruxelles pour essayer de trouver un compromis, alors que la Grèce arrive le 28 février au terme de ce plan de sauvetage et refuse toute prolongation de celui-ci.

    Quelques minutes plus tard, le président de l'Eurogroupe a donné une semaine à la Grèce pour demander une extension de son programme d'aide financière actuel. Il est «très clair que le prochain pas doit venir des autorités grecques (...) et au vu du calendrier, on peut utiliser cette semaine, mais c'est à peu près tout», a déclaré lors d'une conférence de presse Jeroen Dijsselbloem. Il a évoqué la possibilité d'une nouvelle réunion exceptionnelle des 19 ministres des Finances de la zone euro vendredi.

    Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, attend de son côté un geste de l'Europe. «Je n'ai aucun doute que dans les prochaines 48 heures, l'Europe va réussir à nous soumettre [un document] afin que nous commencions le vrai travail et mettions sur pied un nouveau contrat» pour la Grèce, a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

    source : 20 minutes avec Afp :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukuElpVEyAxFIqoQQ.shtml

  • La Cour Européenne des Droits de l’Homme impose à l’Italie la vente d’enfants par GPA

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné le 27 janvier 2015 l’Italie pour avoir retiré à un couple l’enfant acheté 49.000 euros, et à lui verser 30.000 euros de dommages.

    L’enfant avait été purement et simplement produit sur commande et vendu. La société qui a vendu l’enfant explique avoir acheté des gamètes humains puis loué une mère porteuse.
    Les autorités transalpines avaient refusé de donner un état civil Italien à un bébé acheté en mars 2011 en Russie. Un test ADN révéla que l’enfant n’avait aucun lien génétique avec le couple de « parents » et devait donc être confié à un organisme chargé de s’occuper de son adoption.

    Saisie par le couple, la Cour de Strasbourg a jugé que la relation créée par les acheteurs à l’égard de l’enfant constitue une « vie familiale » et par conséquence confère ainsi aux acquéreurs un droit sur cet enfant.

    Source et article plus détaillé sur Le village de la justice.

    http://fr.novopress.info/