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économie et finance - Page 614

  • Réponse russe aux sanctions occidentales : les pertes de l'Autriche s'élèvent à 4,5 M €

    Par La Voix de la Russie | L'économie de l'Autriche fait actuellement état de 4,5 millions d’euros de pertes à cause des mesures de réponse aux sanctions de l’UE et des Etats-Unis, a indiqué ce vendredi le ministre de l'Agriculture du pays Andrä Rupprechter.

    Le ministre autrichien a noté que les mesures de Russie concernant l’importation dans le pays des produits agricoles de l’UE et des Etats-Unis ont sérieusement frappé la production qui a déjà été fabriquée et emballée spécialement pour la Russie et était déjà sur le point d’être acheminée vers ce pays.

    Selon les experts, l'Autriche perdra environ la moitié de tous les revenus de l'exportation de produits agricoles vers la Russie. L’année dernière ce chiffre atteignait 240 millions d’euros.

    Outre la perte du marché d’écoulement, l’économie autrichienne pourrait être confrontée à l’effondrement des prix sur le marché européen.

    http://french.ruvr.ru/news/2014_08_15/Reponse-russe-aux-sanctions-occidentales-les-pertes-de-lAutriche-selevent-a-4-5-M-1082/

  • Israël recourt à la violence (un massacre pour du gaz)

    Des centaines de civils palestiniens massacrés

    L’objectif ? Les gisements de gaz face au littoral de la Bande de Gaza

    Du point de vue israélien, il fallait rendre coup pour coup : d'abord, on a annoncé qu'en Cisjordanie occupée, trois jeunes étudiants d'une école talmudique avaient été enlevés puis assassinés. L’État d'Israël part alors du principe que les auteurs de ce triple assassinat sont des membres du Hamas, un mouvement palestinien, islamiste et radical qui gouverne la Bande de Gaza. En guise de vengeance, des extrémistes juifs assassinent un jeune Palestinien de manière particulièrement cruelle : l'adolescent de seize ans a été brûlé vif. En représailles, le Hamas tire en direction d'Israël des roquettes bricolées au départ de la Bande de Gaza, considérée comme la plus grande prison en plein air du monde. Israël est en mesure de les détruire grâce à son système de défense "coupole de fer". Pour l’État sioniste, pourtant, ces tirs de roquettes de mauvaise qualité suffisent pour déclencher une attaque aérienne contre la Bande de Gaza.

    Entre-temps, ces bombardements ont causé la mort de près de mille personnes, la plupart n'étant toutefois pas des membres du Hamas mais des civils, femmes et enfants. Comme le souligne le "Centre palestinien pour les droits de l'homme", 47 Palestiniens, dont 43 civils, ont été tués entre le 9 juillet, 10 h, et le 10 juillet, 10 h. « Les victimes civiles comprennent 16 enfants et dix femmes, dont huit membres d'une même famille. À cela s'ajoute que 214 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été blessés; ce chiffre comprend 58 enfants et 29 femmes. Les avions de combat israéliens ont frappé et détruit 41 maisons sans avertissement préalable ».

    La colère du gouvernement israélien du premier ministre Benjamin Netanyahu s'explique par la fait que les Palestiniens, auparavant divisés entre militants du Hamas et adeptes du Fatah (qui gouverne la Cisjordanie), ont fini par se réconcilier, suite à de longues négociations, et ont constitué un gouvernement unitaire. Le nouveau gouvernement palestinien serait dès lors responsable "de toutes les actions qui nuisent à Israël" et qui partent du territoire palestinien, estime-t-on à Tel Aviv.

    L'animosité de Netanyahu n'est pas dictée, en fin de compte, par le fait que le Hamas refuse obstinément de reconnaître le droit d'Israël à l'existence. La réconciliation entre le Hamas et le Fatah élimine ipso facto le principal obstacle à la solution dite de "deux États » et donc à la naissance d'un État palestinien indépendant. Ce dernier, s'il ne se limitait pas à la seule Cisjordanie mais comprenait aussi la Bande de Gaza, serait économiquement viable. En effet, devant les côtes de la Bande de Gaza, on a découvert en l'an 2000 d'énormes gisements de gaz.

    D'après le consortium britannique du gaz, British Gas, ces réserves de gaz naturel s'élèveraient à 40 milliards de m³ et auraient une valeur de quelque 4 milliards de dollars. De surcroît, on estime que d'autres réserves sont encore susceptibles d'être découvertes, surtout si un État palestinien indépendant obtient le droit d'exploiter une zone économique maritime devant le littoral de la Bande de Gaza, s'étendant jusqu'à 200 miles marins (370 km). Les Palestiniens disposeraient alors d'une part à eux de ce qu'il est désormais convenu d'appeler le "Bassin du Levant", en Méditerranée orientale. L'importance économique de cette zone, à peu près aussi grande que le territoire autrichien, a déjà été maintes fois soulignée, notamment en 2010 par une agence officielle américaine, US Geological Survey : « Nous estimons, sur base de méthodes d'évaluation géologique, que, dans la région, on pourrait aisément pomper une moyenne de 1,7 milliard de barils de pétrole ainsi qu'une moyenne de 122 billions de pied³ (soit 3,45 billions de m³) de gaz naturel ».

    En 1999 déjà, British Gas, flanqué de deux partenaires, avait signé un contrat avec les autorités autonomes palestiniennes, permettant l'exploitation des réserves de gaz (qui, à ce moment-là, n'étaient qu'estimées). Aussitôt, Israël avait lorgné vers les « bijoux de l'économie palestinienne » : c'est ainsi que s'était exprimé le Lieutenant-Général Moshe Yaalon, aujourd'hui à la retraite, devenu un spécialiste des questions de sécurité auprès de la boîte à penser israélienne, "Jerusalem Center for Public Affairs".

    Michel Chossudovsky, expert canadien très critique à l'égard des processus de globalisation, rappelle que l'élection d'Ariel Sharon au poste de premier ministre en 2001, a constitué un "tournant important" : « La souveraineté de la Palestine a été contestée par le Tribunal Suprême d'Israël. Sharon a déclaré sans ambiguïté que jamais Israël n'achèterait du gaz aux Palestiniens », ce qui revenait à dire que « les réserves de gaz situées devant le littoral de la Bande de Gaza appartenaient à Israël ». Yaalon le concède sans circonlocutions inutiles : « Bien sûr, Israël a besoin de réserves de gaz complémentaires ». Yaalon poursuit ensuite son raisonnement : les recettes que les Palestiniens engrangeraient suite à leur exploitation du gaz gazaoui, si du moins les Palestiniens parvenaient à le faire eux-mêmes, tomberaient entre les mains d'islamistes hostiles à Israël. C'est pourquoi, estimait Yaalon en 2007 déjà, qu'Israël doit « d’urgence contrôler les effets à long terme (de cette situation) pour sa sécurité, s'il décide un jour d'acquérir du gaz de Gaza ». Par voie de conséquence, pour Yaalon et Israël, d'autres Etats ne devraient pas, suite à des contrats signés avec les Palestiniens, injecter de l'argent dans les caisses d'un éventuel futur Etat palestinien.

    La guerre menée par Israël contre les Palestiniens est donc dictée prioritairement par des considérations d'ordre économique.

    Bernhard Tomaschitz.

    (article paru dans zur Zeit, Vienne, n°29/2014; http://www.zurzeit.at ).

  • Hollande et l’économie : surtout ne rien dire pour s’absoudre de ne rien faire

    Depuis le temps qu’il marche au bord de la récession, le pays a fini par basculer du mauvais côté.   

    L’économie française va mal. Très mal. Depuis le temps qu’il marche au bord de la récession, le pays a fini par basculer du mauvais côté. Pas de reprise à l’horizon, un chômage en croissance perpétuelle, une dette chaque seconde plus abyssale et un déficit qui crève le plafond.

    On a attendu les pluies du 15 août pour nous faire ces révélations qui n’en sont pas. En effet, quiconque s’intéresse un tant soit peu à la chose économique le sait : la France continue de s’enfoncer quand ses voisins commencent à relever la tête.

    Avec des minauderies et en serrant les fesses, on nous dit que le déficit de la France – qui devait, c’était sûr, revenir dans la fourchette « contractuelle » de 3 % – « pourrait finalement frôler les 4 % ». On se fout évidemment de notre gueule puisque le chiffre réel, soit 4,4 %, est en réalité connu depuis un bon mois. Quand il a fait sa petite causette du 14 juillet, Hollande connaissait déjà ces chiffres, mais chut ! Comme la Périchole qui chante « Je suis un peu grise, un peu grise… Mais chut ! Faut pas qu’on le dise ! Chut ! Faut pas… Faut pas ! Chut ! », il était urgent de ne rien dire pour s’absoudre de ne rien faire.

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  • Panne de croissance et bientôt déflation pour la France

    L’UMPS a l’avantage de ne pas brusquer l’économie : l’un et l’autre donnent le même résultat d’une économie en berne et sans croissance. Les agitations de Sarkozy puis de Valls n’y ont rien changé, et pour deux raisons :

    -          en réalité la marge de manœuvre du gouvernement français est quasiment nulle, celui-ci ayant abandonné toutes ses prérogatives en matière économique à Bruxelles. Que ce soit au niveau de la politique monétaire ou douanière, ces deux leviers décisionnels ne sont plus commandés par les pouvoirs nationaux.

    -          la logique de ces gouvernants répondant au nouvel ordre mondial, ils s’inscrivent dans un carcan financier mondiale, incapable de considérer le bien commun du pays qu’ils sont sensés dirigés. Ils sont donc ballottés par les velléités des grandes puissances financières dont ils sont incapables aujourd’hui de se protéger.

    Si la croissance est nulle au 1er et 2ème trimestre 2014, la déflation n’est plus très loin, notamment grâce aux sanctions prises contre la Russie. En effet, les produits alimentaires français n’ayant plus leur place sur le marché russe, ils se retrouvent en surnombre en France. L’offre étant supérieur à la demande sur le marché national, les prix vont baisser, entraînant un manque à gagner important pour tout un pan de l’économie française avec en première ligne les agriculteurs.

    Puis viendra l’application du rapport Attali visant à libéraliser toujours plus d’autres secteurs de l’économie française, les livrant à la guerre économique. Ce rapport visant plus particulièrement les professions réglementées et les professions libérales, il contribuera de façon importante à supprimer un peu plus la classe moyenne et donc, affaiblira un peu plus l’équilibre économique du pays.

    Dans ce contexte morose, les politiques nous expliquent qu’ils veulent rendre du pouvoir d’achat pour relancer la croissance par la consommation : pourtant, ils semblent oublier que l’Etat absorbe aujourd’hui plus de 57 % de la richesse crée chaque année, ce qui représente 209 jours par an, l’assistanat pesant lourdement dans les dépenses publiques.

    A un tel stade il devient mécaniquement impossible de créer de la croissance.

    Xavier Celtillos

    http://medias-presse.info/panne-de-croissance-et-bientot-deflation-pour-la-france/14174

  • Analyse du système de santé français

    Entretien réalisé au mois de juin, dans lequel Nicole et Gérard Delépine décryptent le fonctionnement opaque du système de santé français.

    Liens complémentaires :

    Site de l’Institut National du Cancer

    Le site des docteurs Delépine ainsi que la liste de leurs publications.

    Pour signer la pétition : cliquez ici

    http://fortune.fdesouche.com/

  • L’impossible révolte des peuples d’occident

    8 petites minutes pour une analyse intéressante...

     

    Le Salon Beige

  • Les dérives (presque) impunies du RPR à la Mairie de Paris

    Affaires RPR ou affaires Chirac ? Difficile de trancher tant elles sont liées. Le locataire de l’Élysée étant protégé derrière son immunité présidentielle, l’essentiel tourne autour de ses anciennes fonctions de maire de Paris (de 1977 à 1995) et de président du RPR (de 1976 à 1994). Son parti, fondé en 1976, a d’abord été financé en espèces ou en fournitures par les entreprises, comme l’a admis son ancien trésorier Robert Galley, en des temps très lointains où « la France vivait sous la terreur des nationalisations et du socialisme ». L’élection de Jacques Chirac à la Mairie de Paris, en 1977, ouvre des perspectives. La capitale française, tout juste sortie de l’orbite préfectorale, n’a alors aucune expérience de démocratie locale et de contre-pouvoir municipal. Jacques Chirac s’y installe comme dans une forteresse, avec un seul objectif : reconquérir, depuis l’Hôtel de Ville, Matignon puis l’Élysée. D’où cette fâcheuse propension à mélanger gestion municipale et intérêts partisans. Les affaires d’emplois fictifs en sont la meilleure illustration. 

         Il faudra une quinzaine d’années avant que la justice ne se décide à y mettre le nez – une fois Jacques Chirac élu président, devenu intouchable. Entre 1988 et 1993, en pleine disette électorale, les effectifs des permanents du RPR gonflent curieusement et passent de trente à quatre-vingt-huit. Nombre d’entre eux sont, en réalité, rémunérés par des entreprises amies ou directement par la Mairie de Paris. Cela vaut pour le secrétaire national du RPR à la jeunesse, chargé de la même mission à la Mairie de Paris, dont le travail de terrain ne justifiait à l’évidence aucune trace écrite. Plus problématique, le cas du directeur juridique du RPR, théoriquement chargé de mettre le parti à l’abri des poursuites pénales, salarié par une entreprise de bâtiment... Il y a aussi une trentaine de « chargés de mission » de la Mairie de Paris, souvent d’origine corrézienne, première terre électorale de Jacques Chirac, affectés à sa permanence d’Ussel, sa circonscription, ou à d’autres « missions » particulières. Alain Juppé, à la fois adjoint aux finances à la Mairie de Paris (1983-1995) et secrétaire général (1988-1994) puis président (1994-1997) du RPR, est au centre du dispositif. 

         Dans l’œil du cyclone, Alain Juppé est mis en examen le 21 août 1998 pour « détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de confiance aggravé, prise illégale d’intérêt, complicité et recel d’abus de biens sociaux », du fait de ces emplois fictifs détachés au service du RPR. La justice française va toutefois effectuer un tri très sélectif : tout le volet concernant les chargés de mission sera annulé pour vice de forme, justifiant l’extinction des poursuites contre les directeurs de cabinet successifs du maire de Paris (Michel Roussin, Rémy Chardon et Bernard Bled). Dans la dernière ligne droite, ne restent que sept permanents du RPR rémunérés par des entreprises privées, reprochés au seul Alain Juppé, qui adopte différentes attitudes. Droit dans ses bottes : « Ces pratiques étaient entrées dans les mœurs, je n’avais pas de raison de les suspecter au RPR. » Faussement naïf : « Je croyais que travailler à la Mairie de Paris et au secrétariat général du RPR était possible. » Victime expiatoire : « Je suis prêt à porter tous les péchés d’Israël, mais pas la responsabilité pénale. » 

         Condamné le 30 janvier 2004 à dix-huit mois de prison avec sursis et surtout à dix ans d’inéligibilité pour avoir, selon le jugement du tribunal de Nanterre, « trahi la confiance du peuple souverain alors qu’il était investi d’un mandat électif », il fait appel. Devant la cour de Versailles, Alain Juppé concède : « Je savais que le RPR avait recours à des pratiques qui auraient dû cesser. » Le 1er décembre 2004, sa peine est ramenée à quatorze mois de prison avec sursis et son inéligibilité à un an, en des termes qui valent absolution : « M. Juppé, qui s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, ne doit pas être le bouc émissaire des infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti. » Le socialiste Henri Emmanuelli aurait bien aimé entendre les mêmes paroles de la part de la justice française... 

         Le RPR n’en a pourtant pas fini avec les affaires. Reste le gros œuvre : les marchés truqués de l’Office HLM de la Ville de Paris (OPAC), une affaire qui a fait trembler la Chiraquie pendant toute une décennie. Elle s’achèvera au printemps 2006 par une vaste mascarade judiciaire. Au procès tant attendu, une cinquantaine de prévenus représentant tous les corps de métier du bâtiment, mais pas un seul dirigeant politique sur le banc des accusés. L’accusation mentionne comme à regret n’être « pas parvenue à établir formellement l’implication personnelle des responsables au sein de l’appareil du RPR », faute de preuve ou de courage. L’habituelle cohorte de lampistes, dirigeants de filiales de Bouygues, de la Lyonnaise ou de la Générale des eaux, s’apprête à dénoncer un « racket » politique, hors de la présence des présumés racketeurs. 

         Un seul être vous manque... Jean-Claude Méry, membre du comité central du RPR, promoteur immobilier reconverti en collecteur de fonds, membre de la Grande loge nationale de France (GLNF), avait tourné quelques années avant sa mort (survenue en juin 1999) un film vidéo détaillant son rôle occulte, jusqu’à raconter la remise d’une valise de billets à l’Hôtel de Ville, en 1992, dans un bureau de Michel Roussin et sous le regard du maire de Paris, Jacques Chirac. Méry, ses cigares et ses bretelles, caricature d’intermédiaire, entre agapes et parties de chasse, n’est évidemment pas le plus crédible des protagonistes de l’affaire des HLM. Il est toutefois prouvé qu’il avait récolté près de 40 millions de francs pour ses interventions sur les marchés publics parisiens. Son banquier suisse a témoigné que le compte ouvert en son nom avait vocation à « faire du financement politique ». On n’en saura guère plus. La justice française a dû se contenter de coincer Georges Pérol, directeur de l’OPAC et héritier – honneur suprême – du siège de conseiller général de Jacques Chirac en Corrèze. Pour avoir fait financer le musée d’art contemporain de Meymac par des attributions de marchés parisiens, il a été condamné à deux ans de prison avec sursis (mais il a interjeté appel de cette condamnation). Exit l’affaire des HLM... 

    Renaud Lecadre, Histoire secrète de la 5ème République

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/les-derives-presque-impunies-du-rpr-la.html

  • 1,2 million de Français peinent à payer leurs impôts

    Le nombre de demandes gracieuses aux impôts a explosé depuis deux ans. Crise, chômage, baisse du pouvoir d'achat sont les principales explications.

    Les Français ont de plus en plus de mal à s'acquitter de leurs impôts. Les services de Bercy enregistrent en effet une recrudescence du nombre de demandes de délais, voire de non-paiement. Les contribuables n'hésitent pas à demander des remises gracieuses partielles voire totales. Alors qu'arrivent actuellement dans les boîtes aux lettres le troisième tiers de l'impôt sur le revenu ainsi que les avis d'imposition, on estime à 1,2 million le nombre de demandes adressées au fisc. Une hausse de 20 % en deux ans qui fait bondir ces demandes à un niveau record.

    Pourtant, le gouvernement Valls a déployé une batterie de mesures afin d'alléger le fardeau fiscal des ménages : décote, sortie de l'impôt pour les plus modestes, réduction d'impôts pour les tranches basses, etc. Malgré cet arsenal, les agents des services de Bercy s'attendent encore à une hausse de ce type de demandes à l'automne prochain.

    Les contribuables tentent leur chance

    Dans le détail, les requêtes concernant l'IR ont progressé de 22 % en deux ans, la taxe d'habitation de 14 % et la redevance audiovisuelle de 18 %. 80 % des demandes concernent des particuliers plutôt que des entreprises. Les contribuables n'hésitent plus à prendre la plume pour demander des remises partielles ou des étalements de paiement sans frais. Ils ont raison d'essayer car les services fiscaux étudient les demandes au cas par cas et se décident en fonction des ressources de chaque ménage.

    Souvent, certaines personnes se sont fait «surprendre par l'impôt». En effet, ces dernières sont entrées dans l'impôt sans s'y attendre. L'an passé, la progression du nombre de personnes nouvellement imposables a été deux fois plus rapide qu'en 2011. Ainsi, plus d'un million de ménages sont devenus imposables. des remises de dette.

    Réduction : pas pour tout le monde

    le ministère des Finances a rappelé lundi l'entrée en vigueur cette année d'une réduction de l'impôt sur le revenu pour certains contribuables. Jusqu'à 350 euros pour une personne seule, 700 euros pour un couple. Pour cela le revenu fiscal de référence annuel doit être inférieur à 14 144 euros pour un célibataire et 28 289 euros pour un couple. Aucune démarche particulière n'est nécessaire pour bénéficier de cette mesure, visible sur les avis d'imposition en cours de distribution. Bercy précise par ailleurs qu'il s'agit d'une réduction et non pas d'un crédit d'impôt, c'est-à-dire qu'elle ne donne pas droit à une restitution. Le montant de ce dispositif a été évalué à 1,16 milliard d'euros. Il devrait bénéficier à un peu plus de 3 millions de ménages, dont 1,9 million verront leur impôt ramené à zéro. Il s'agit de faire sortir du barème de l'impôt sur le revenu ceux qui y étaient entrés en 2012 et 2013 ou qui y seraient entrés cette année.

    source :La Dépêche du Midi 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupZAVFkFZDcWJXxKn.shtml

  • Grèce : La privatisation du littoral est en marche

    La Grèce n’est pas encore sortie de la crise : après les cures d’austérité violentes, le gouvernement grec est toujours à la recherche de ressources pour éponger la dette. Et son littoral risque d’en pâtir.

    La privatisation de la côte grecque, l’une des rares de Méditerranée jusqu’alors relativement préservée du bétonnage, est en effet bien en marche.

    http://fortune.fdesouche.com/