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économie et finance - Page 658

  • Augmentation de 25% des dépenses consacrées à l’AME

    Dominique Tian, député des Bouches du Rhône, apprend sans surprise l’augmentation de 25% des dépenses budgétaires consacrées à l’AME, aide médicale d’Etat entre 2012 et 2013 :

    "C’est ainsi 846 millions d’euros consacrés pour assurer la gratuité des soins à des personnes en situation irrégulière sur notre territoire (75 millions en 2000). Deux postes ont particulièrement augmenté, les soins de ville + 16% et les frais d’hospitalisation + 26%. L’augmentation de 10% des personnes bénéficiaires de ce dispositif depuis un an montre l’échec de la politique du gouvernement. [...]

    Cette disposition est un appel d’air à l’immigration illégale et au tourisme médical. Dans un contexte de crise financière généralisée, au moment où l’on demande à nos concitoyens de faire des efforts, il est difficile de justifier que certaines personnes ne participent pas, même symboliquement, aux efforts demandés au reste de la population. Il n’est pas acceptable qu’un travailleur sans mutuelle, qui paie des cotisations sociales obligatoires, ait une moins bonne couverture qu’un étranger en situation irrégulière."

    Michel Janva

  • Anaïs s’en va-t-en guerre (MAJ)

    Anaïs s’en va-t-en guerre, diffusé le 17 avril sur TV Rennes(le 20 mai sur Fortune) aurait pu rester dans un cercle restreint. Il comptabilise désormais 240.000 vues sur le replay. L’équivalent d’une audience très honnête sur Arte.

    « Beaucoup de gens appellent, Anaïs reçoit 300 mails par jour », poursuit le producteur. Quark l’aide à y répondre et met en place une page sur Ulule pour ceux qui veulent la soutenir.

    (…) Anaïs, de son côté, est en pleine récolte. «J’ai déjeuné avec elle hier, confie la réalisatrice. Elle travaille 15 heures par jour, elle a énormément de commandes, c’est extraordinaire

    Sur son site, Anaïs écrit:

    Merci à tous pour votre soutien, vos propositions d’aide et vos messages chaleureux. Je ne peux pas répondre à tous rapidement mais n’hésitez pas à contacter la production du documentaire quarkprod@wanadoo.fr pour tous les renseignements dont vous avez besoin.

    Pour ceux qui souhaite me rencontrer, je serai présente:

    *aux portes ouvertes de Biscuits and co, chez Mickael et Isabelle Pierre, à Vignoc le dimanche 15 Juin de 9h30 à 18h30. ZA le tertre 35630 Vignoc. Marché de producteurs, concert et restauration sur place.

    *au marché de l’AMAP de Trémereuc le dimanche 22 Juin.

    *au marché d’été de Cherrueix, le jeudi soir de 17h à 20h, à partir du 10 Juillet.

    (…)

    Merci à vous je suis très touchée par toutes vos réactions. Certains de vos messages m’ont même fait pleurer…

    Vivons d’amour et d’eau chaude!

    Anaïs

    20minutes.fr

    ——————————————————————————————————————————

    Anaïs a 24 ans. Elle vit seule dans une petite maison au milieu d’un champ en Bretagne. Rien ne l’arrête. Ni l’administration, ni les professeurs misogynes, ni le tracteur en panne, ni les caprices du temps, ni demain ne lui font peur.

    En accord avec ses convictions profondes, portée par son rêve de toujours : celui de devenir agricultrice et de faire pousser des plantes aromatiques et médicinales. Le film accompagne cette jusqu’au-boutiste. Seule contre tous. Peu lui importe. Elle sait qu’elle gagnera.

    Réalisé par Marion Gervais (TVR 17/04/2014)

    Vous pouvez retrouver Anaïs et le fruit de son travail sur son site internet.

  • Les réalités stratégiques du Traité Transatlantique/TAFTA par Christian Harbulot

     

    Christian Harbulot, directeur de l’Ecole de Guerre Economique et auteur du récent livre « Sabordage – Comment la France détruit sa puissance » (164 p. Ed. Thermos, disponible ici) revient sur les enjeux du traité transatlantique, et sur la nécessité pour les pays européens de « couper le cordon » avec les Etats-Unis.

     

  • Augmentation de 25% des dépenses consacrées à l’AME

    Dominique Tian, député des Bouches du Rhône, apprend sans surprise l’augmentation de 25% des dépenses budgétaires consacrées à l’AME, aide médicale d’Etat entre 2012 et 2013 :

    "C’est ainsi 846 millions d’euros consacrés pour assurer la gratuité des soins à des personnes en situation irrégulière sur notre territoire (75 millions en 2000). Deux postes ont particulièrement augmenté, les soins de ville + 16% et les frais d’hospitalisation + 26%. L’augmentation de 10% des personnes bénéficiaires de ce dispositif depuis un an montre l’échec de la politique du gouvernement. [...]

    Cette disposition est un appel d’air à l’immigration illégale et au tourisme médical. Dans un contexte de crise financière généralisée, au moment où l’on demande à nos concitoyens de faire des efforts, il est difficile de justifier que certaines personnes ne participent pas, même symboliquement, aux efforts demandés au reste de la population. Il n’est pas acceptable qu’un travailleur sans mutuelle, qui paie des cotisations sociales obligatoires, ait une moins bonne couverture qu’un étranger en situation irrégulière."

    Michel Janva

  • Contre-offensive russe sur le front oriental

    « L’art de la guerre » : « Le « East Stream » est désormais ouvert. »

    La tentative états-unienne d’isoler économiquement la Russie pour l’empêcher de secourir la population ukrainienne a eu l’effet contraire de celui escompté : elle pousse Moscou dans les bras de Pékin. De sorte, qu’à long terme, le bloc est européen-asiatique qui est en train de se consolider dépassera la puissance des occidentaux.

    Pendant que l’OTAN convoque demain à Bruxelles ses 28 ministres de la Défense pour potentialiser ses forces dans une fonction anti-russe, en intensifiant aussi l’entraînement de militaires et paramilitaires de Kiev (y compris les bandes armées qui ont tenté d’assassiner le secrétaire du Parti communiste ukrainien), et que l’Union européenne prend de nouvelles sanctions contre la Russie, la réponse vient non pas de Moscou, mais de la lointaine Pékin.

    Le président Poutine commence aujourd’hui sa visite officielle en Chine, durant laquelle sera signée une trentaine d’accords bilatéraux, dont le premier effet sera celui de rendre vain le plan de Washington visant à « isoler la Russie de Poutine en coupant ses liens économiques et politiques avec le monde extérieur ».

    La portée des accords est stratégique. Un contrat d’une valeur de 270 milliards de dollars entre la compagnie publique russe Rosneft et la China’s National Petroleum Company prévoit que la Russie fournira à la Chine dans les 25 prochaines années plus de 700 millions de tonnes de pétrole. Un autre contrat prévoit que la compagnie publique russe Gazprom fournira à la Chine, d’ici 2018, 38 milliards de m3 de gaz par an, c’est-à-dire environ un quart de celui qu’elle fournit aujourd’hui à l’Europe. Se servant aussi d’investissements chinois prévus pour 20 milliards de dollars, Moscou projette de potentialiser l’oléoduc entre la Sibérie orientale et le Pacifique, en le flanquant d’un gazoduc de 4.000 km pour approvisionner la Chine. Pékin est intéressé pour effectuer des investissements en Crimée aussi, en particulier pour la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié, pour la modernisation de l’agriculture et la construction d’un terminal céréalier. En même temps Moscou et Pékin sont en train de penser à abandonner le dollar comme monnaie pour les échanges dans la région asiatique. Et la Russie est en train de projeter son propre système de paiements, sur le modèle du chinois Union Pay, dont les cartes de crédit peuvent être utilisées dans plus de 140 pays, se plaçant au second rang mondial après les Visa.

    La coopération russo-chinoise ne se limite pas au domaine économique. Les présidents Xi Jinping et Vladimir Poutine, d’après des sources diplomatiques, feront une « déclaration substantielle  » sur la situation internationale. La convergence d’intérêts stratégiques sera exemplifiée par la manœuvre conjointe que les marines des deux pays effectueront en mer de Chine méridionale, justement après que s’est déroulée aux Philippines une grosse manœuvre aéronavale étasunienne. Et un accord militaire est pratiquement conclu : dans le cadre de cet accord, Moscou fournira à Pékin des chasseurs multi-rôles Soukhoï Su-35, des sous-marins de classe Lada et les systèmes de défense missilistique les plus avancés, S-400.

    Pour souligner la convergence d’intérêts entre Moscou et Pékin, Poutine intervient à la Conférence sur les mesures d’interaction et de renforcement de la confiance en Asie (Cica) qui, présidée par Xi Jinping, se tient à Shanghai les 21 et 22 mai prochains, avec la participation notamment du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, du président afghan Hamid Karzai et de l’iranien Hassan Rouhani. Une claque aux États-Unis qui, après avoir dépensé dans les guerres en Irak et Afghanistan 6 000 milliards de dollars, voient maintenant la Chine de plus en plus présente économiquement dans ces pays. En Irak, elle achète environ la moitié du brut produit et effectue de gros investissements dans l’industrie pétrolifère ; en Afghanistan, elle investit surtout dans le secteur minier, après que des géologues du Pentagone ont découvert de riches gisements de lithium, cobalt, or et autres métaux. Et, ouvrant à l’Iran des débouchés à l’est, Russie et Chine rendent de fait vain l’embargo effectué par les USA et l’UE.

    Les choses ne vont pas mieux pour Washington sur le front occidental. La possibilité, exposée par l’administration Obama, de réduire de plus de 25 % en une décennie les fournitures de gaz russe à l’Europe pour les remplacer par du gaz naturel liquéfié fourni par les États-Unis, est en train de se révéler être du bluff. Ce que confirme le fait que, malgré les sanctions annoncées par Berlin, des sociétés allemandes continuent à investir dans l’industrie énergétique russe : la Rma Pipeline Equipment, productrice de valves d’oléoducs et gazoducs, est en train d’ouvrir son plus gros site dans la région de la Volga. Et Gazprom a déjà signé tous les contrats, dont un de 2 milliards d’euros avec la firme italienne Saipem (Eni), pour la réalisation du gazoduc South Stream qui, contournant l’Ukraine, apportera le gaz russe à travers la mer Noire jusqu’en Bulgarie et, de là, dans l’UE. Même si les États-Unis arrivaient à bloquer le South Stream, la Russie pourrait dérouter le gaz jusqu’à la Chine.

    Le « East Stream » est désormais ouvert.

    Manlio Dinucci, 20/05/2014

    Traduction : Marie-Ange Patrizio

    Source : Il Manifesto (Italie)

    http://www.polemia.com/contre-offensive-russe-sur-le-front-oriental/

  • Les Généraux, comme les Français, en ont ras le bol de la décadence, de l'UMPS !

    Du jamais vu : des généraux d’active montent au front !

    Il s’est passé un truc absolument incroyable dans l’armée française, ou du moins ce qu’il en reste.

    Les principaux dirigeants de cette noble institution, à savoir le chef d’état-major des armées, le récemment nommé Pierre de Villiers, et ses trois subordonnés de l’armée de terre, de la marine et de l’armée de l’air, auraient explicitement indiqué à leur tutelle, avec fuite dans la presse autorisée, qu’ils n’étaient pas prêts à assumer le rabotage supplémentaire que Bercy veut imposer aux armées dans le cadre de la recherche des 50 milliards d’économie.

    Trois réactions me viennent spontanément.

    La première, c’est que la parole de l’État ne vaut vraiment plus rien. Il y a moins d’un an, à l’issue d’un travail important, de multiples scénarios et d’arbitrages divers, le président sanctuarisait une LPM (loi de programmation militaire) déjà particulièrement sévère pour les armées. Cet engagement ne vaut en fait rien, puisque le voilà profondément remis en cause par les crânes d’œuf de Bercy, décidément plus audacieux pour mettre les militaires à la disette que d’autres types de fonctionnaires syndicalisés et manifestolâtres.

    La seconde, c’est qu’il faut vraiment que la parole présidentielle soit affaiblie pour que le ministre de la Défense et les hauts gradés de l’Hôtel de Brienne s’autorisent à « l’ouvrir » ainsi. Jamais telle scène ne s’était produite par le passé (*) et je n’ai pas souvenir qu’une scène similaire se fût tenue dans un autre pays que le nôtre. Tant mieux si cette expression permet de sauver les meubles à l’instant même où nos forces sont requises, pour plus longtemps que prévu, de Kidal à Bangui. Mais c’est quand même frappant et triste de constater que, visiblement, plus rien ne semble tenu au plus haut sommet de l’État, qui inspire désormais plus de mépris ou d’ironie que de crainte.

    La troisième, c’est que ces messieurs les étoilés ont visiblement retrouvé le courage de leurs vingt ans, de leurs années de commandement en unité où, en casoar et gants blancs, ils menaient leur section ou compagnie à l’assaut de leurs épiques rêves de jeunesse. On a très peu dit, en effet, que les différentes réformes des armées françaises se sont bien souvent déroulées grâce à la complicité passive, quand ce n’était pas active, des généraux français.

    Bien logés et bien nourris, bien payés et souvent flattés, ces derniers ont largement cautionné un système qui exposait l’homme de troupe et faisait le lit des rêves des méritants officiers subalternes, de quinze ans leurs cadets. A l’exception notable de quelques très rares généraux, il fallait attendre la mise en retraite (pardon, le placement dans le cadre de réserve) de ces messieurs pour les entendre enfin toussoter et se plaindre.

    Certes, il aura fallu l’indigence des budgets militaires, la grossière arrogance de Bercy et la faiblesse présidentielle pour que nos quatre grands chefs du moment retrouvent le chemin du courage et de l’honneur. C’est un bon début…

    Philippe Christele, 25/05/2014

    Note : (*) En dehors du général Delaunay, chef d’état-major de l’armée de terre, qui a démissionné en 1983.

    Source : Boulevard Voltaire

    http://www.polemia.com/les-generaux-comme-les-francais-en-ont-ras-le-bol-de-la-decadence-de-lumps/

  • La Commission européenne émet des doutes sur le budget de la France

    Un satisfecit global et quelques doutes. Lundi, José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a fait de nouvelles recommandations sur la politique budgétaire et les réformes engagées par le gouvernement de François Hollande. Un exercice délicat huit jours après les élections européennes, qui ont vu le FN arriver en tête en France.

    Si M. Barroso a estimé que la France allait « dans la bonne direction », la Commission européenne n'a pourtant validé que « partiellement » la stratégie budgétaire de la France.

    Dans leur analyse, les experts de la Commission émettent des doutes sur la capacité de la France à ramener son déficit public dans les clous européens, soit en deçà de 3 % du PIB, en 2015. Selon Bruxelles, les prévisions françaises sont trop optimistes :

    « Le niveau de détail des mesures d'assainissement budgétaire est insuffisant pour garantir de façon crédible la correction du déficit excessif pour 2015 au plus tard, comme le laisse entrevoir la prévision de déficit annoncée par la Commission pour l'année prochaine (3,4 % du PIB) et compte tenu d'un ajustement structurel sous-jacent qui est très loin d'atteindre le niveau recommandé par le Conseil. »

    En 2013, la Commission avait accordé à Paris un délai de deux ans pour parvenir à cette réduction du déficit. « Nous demandons au gouvernement de détailler davantage les mesures qu'il entend prendre pour atteindre l'effet structurel requis en 2015 », a déclaré M. Barroso lors d'une conférence de presse.

    DES MESURES PAS ENCORE ADOPTÉES ET AMBITIEUSES

    Pour parvenir au seuil de 3 %, le gouvernement français a mis en place un vaste programme d'économies de 50 milliards d'euro, avec pour mesure-clé le pacte de responsabilité proposé aux entreprises pour stimuler l'emploi. Il a depuis annoncé de nouvelles mesures d'économies se traduisant par un effort supplémentaire de 4 milliards d'euros en 2014.

    Mais Bruxelles s'inquiète des incertitudes qui entourent l'application de ces mesures. « Des risques pèsent sur les objectifs du gouvernement », souligne l'exécutif européen, pour qui « une partie des mesures supplémentaires pour 2014 annoncées dans le programme doit encore être adoptée et le montant des économies prévues pour 2015 est très ambitieux ».

    Malgré ces doutes, Paris s'est félicité que Bruxelles ait « validé les orientations économiques du gouvernement ». Michel Sapin, ministre des finances, a ainsi commenté les analyses de la Commission dans un communiqué :

    « La Commission approuve ainsi la stratégie économique d'ensemble du gouvernement, qui vise à réduire le déficit par une maîtrise des dépenses, à diminuer les prélèvements obligatoires pour soutenir la croissance et l'emploi et à mettre en œuvre des réformes de fond pour augmenter la compétitivité, la croissance de long terme et l'emploi. »

    Mardi 27 mai, lors du Conseil européen, François Hollande avait plaidé pour « réorienter » l'Europe, et suggéré d'aller vers un plan commun d'investissements publics.

    source : Le Monde.fr avec AFP et Reuters

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupEZFAuFFAKIzuXvS.shtml

  • Sanction des USA contre BNP Paribas : une balle dans le pied des Américains ?

    Que dit cette affaire ? Quelle leçon en tirer ?   

    Non contents de réclamer plus de 10 milliards de dollars à BNP Paribas, les États-Unis viennent d’annoncer vouloir le scalp d’une dizaine de dirigeants de l’établissement français. Motif : « la banque d’un monde qui change » aurait oublié que le monde a légèrement changé ces dernières décennies, violant les embargos économiques américains contre le Soudan, l’Iran et Cuba en effectuant des paiements en dollars dans ces pays. Fair, la sanction des États-Unis ? Gloutonne, surtout.

    Ce n’est pas la première fois qu’une banque commet ce crime de lèse-majesté. HSBC, Standard Chartered ou encore ING s’étaient déjà fait prendre le nez dans le sac de billets verts, foulant au pied les embargos américains. Ces banques avaient respectivement écopé de 1,9 milliard, 667 millions et 619 millions de dollars d’amendes, et s’en étaient tirées sans poursuites pénales.

    Lire la suite

  • Le compte n'y est pas

    Le trésorier de Chrétienté-Solidarité pointe cette étrange déclaration de Philippe Briand, qui fut le trésorier de la campagne de M. Sarkozy en 2012 :

    "Il  s’est fendu des explications suivantes devant le bureau politique de l’UMP le 27 mai dernier : « cette campagne a été financée sur un budget de 21,4 millions d’euros provenant de l’emprunt de la Société Générale (10,7 M€), des dons recueillis (5,8 M€), des contributions de l’UMP (4,9 M€) et de l’apport personnel du candidat. » (*)

    Donc, si je calcule correctement, l’apport personnel du candidat se monte à .....
     
    faisons ensemble l'opération :
      21,4 M€  
    - 10,7 M€  
    - 5,8 M€  
    - 4,9 M€  

    = 0,0 M€  

    .... très exactement : zéro euro. Vraiment s'il en est ainsi, ce n’était pas la peine d’en parler ! Cela laisse planer des doutes gênants, des interrogations, disons le mot, des soupçons … Je me demande même s’il ne faudrait pas demander à M. Sarkozy lui-même de lever ces inquiétudes en nous disant clairement à combien s’est élevé ce fameux apport personnel, il en sait peut-être plus que son trésorier ?

    Ce malheureux trésorier a ensuite achevé de s’enfoncer, en ajoutant être sûr de la provenance de toutes les recettes, disant ceci, je cite  :  « Cette fois-ci, y avait plus de Bettancourt ! ». Admirons la gratitude et la délicatesse, pour la pauvre vieille riche bonne femme qui les a si longtemps nourri ! "

    Michel Janva