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économie et finance - Page 654

  • Une France qui sacrifie sa jeunesse

    La France est pour une fois sur la première marche du podium, celui du classement des inégalités de générations. Elle a sacrifié sa jeunesse plus que n’importe quelle autre société développée, comme le démontre l’étude des niveaux de vie.

    Niveau de vie selon la génération: le cas alarmant des jeunes Français – Écart de niveau de vie par rapport à la moyenne (à caractéristiques des ménages équivalentes) en %.

    En sciences sociales, cet indice, construit à partir du revenu net après redistribution (donc après impôts et droits sociaux) et rapporté à la taille du ménage, est l’aune à laquelle se mesure la progression du confort dans une société.

    Le niveau de vie relatif des trentenaires a perdu 17%

    Comme nous avons pu le relever dans nos travaux « Generational Inequalities and Welfare Regimes », parus en juin dans la revue Social Forces, depuis 1984, en France, par rapport à celui des sexagénaires, le niveau de vie relatif des trentenaires a perdu 17 %. C’est là un effet de génération. *

    En 1980, les sexagénaires étaient une génération sacrifiée, qui avait 20 ans lors de la crise des années 1930, et leurs trentenaires une génération dorée, née vers 1950. La malchance a changé de camp : nos sexagénaires, nés avant 1954, ont eu 20 ans dans une période d’expansion exceptionnelle.

    Si la génération née en 1975 avait eu la chance de suivre la tendance de croissance exceptionnelle dont ont bénéficié les cohortes nées entre 1920 et 1950, ils bénéficieraient d’un niveau de vie 30 % plus élevé.

    Cet écart, qui mesure le fossé entre générations, est un résultat exceptionnel, nettement au-dessus du pays qui se trouve en deuxième position de ce classement international, l’Espagne, située à 24 %.

    Dans une société française qui continue de s’enrichir, les nouvelles générations de quadragénaires ne progressent pas. Cette redistribution entre les classes d’âge est sans pareille, même si les pays du sud de l’Europe ne sont pas si loin. Dans l’Europe méditerranéenne, dans ces pays champions du chômage des jeunes, les nouvelles générations sont en mauvaise posture.

    A l’opposé de ce classement, les pays anglo-saxons et nordiques ne connaissent pas de telles inégalités : chaque génération a bénéficié par rapport à la précédente d’un même rythme de progression, selon un processus de croissance pensé par le philosophe allemand Emmanuel Kant (1724-1804), où les successeurs font mieux, mais seront dépassés par leurs propres puînés. Même en Allemagne, dont les microjobs précaires et les nano-salaires sont dénoncés, la réalité est meilleure que celle des jeunes Français.

    Une situation plus dégradée pour chaque nouvelle génération

    Où que l’on regarde, la situation socio-économique française inquiète : de haut en bas de la pyramide des âges, un espace béant s’est formé. Mais chaque nouvelle génération se retrouve devant une situation encore plus dégradée. Avant même la récession de 2008, leur situation était déjà difficile. Il ne s’agit pas simplement du risque de chômage, du statut indécent des stagiaires, de la précarité rampante, qui deviennent à un moment ou l’autre le lot général.

    Nous voyons surtout la baisse des salaires nets subie par les nouveaux entrants, dont l’ancienneté future ne permettra jamais de remédier au choc initial. L’expansion des niveaux de diplômes a créé une génération identifiée à la classe moyenne supérieure, mais dont le revenu glisse sous celui des classes moyennes inférieures de la génération de ses parents. Cette nouvelle génération vit une tendance montante de déclassement économique.

    Un déni français de la réalité

    Le diagnostic français a été maintes fois démontré, mais il a fait aussi l’objet d’un profond déni : trois registres de dénégations ont permis de ne rien en faire. Certains posent que, puisque les jeunes sont flexibles, ils rattraperont leurs difficultés en vieillissant.

    Ensuite, les détracteurs de la thèse générationnelle ont affirmé aussi que, avec un rythme séculaire de 2 % de croissance par an, il n’y aura pas de problème de retraite en 2050. Le troisième argument estime que l’enjeu central n’est pas l’inégalité entre générations mais entre classes sociales ou niveaux de diplôme dans une génération : peu importe la paupérisation de la jeunesse en regard de l’explosion supposée des inégalités parmi les jeunes. Ces trois arguments sont battus en brèche par la comparaison.

    Les plus récentes, menées au Luxembourg Income Study (un centre mondial d’analyse des inégalités), permettent même d’ajouter des pièces centrales au puzzle français du sacrifice des jeunes générations. Nous pouvons ainsi comparer les cohort bumps, ces « dos-d’âne » qui opposent les générations chanceuses aux autres, et en repérer la permanence.

    Immigré? Une perte de revenus de l’ordre de 15%

    De ce point de vue, la France est le cas extrême, où les différentes cohortes semblent ne pas être du même pays. La comparaison à profil d’âge, de sexe, niveau de diplôme… identiques montrent que le fait d’être immigré en France implique une perte de revenu de l’ordre de 15 % ; c’est l’ampleur de la discrimination française à l’égard des étrangers. Elle est inférieure en intensité à la discrimination générationnelle subie par les cohortes nées en 1970 par rapport à celles nées dans les années 1940. Autrement dit, les jeunes générations françaises sont comme étrangères à leur pays.

    La comparaison montre aussi l’effet de cicatrice au bout duquel le chômage et la précarité des vingtenaires se transforment en bas salaires à vie, en retraites plombées au-delà. La société française, comme les autres sociétés méditerranéennes, ne se contente pas de sauver le confort des seniors d’aujourd’hui au prix de difficultés d’intégration de sa jeunesse, elle l’organise de telle sorte que les ressources perdues à l’entrée dans la vie adulte ne se rattrapent pas.

    Les pays nordiques et anglo-saxons montrent plus de capacités de rattrapage. La résilience nordique, liée à une tradition de sécurisation flexible des parcours de vie, contraste avec la rigidité des destins assignés avant la naissance. Le passage de la croissance rapide des « trente glorieuses » à la stagnation n’est pas une spécificité française.

    Ce qui change est bien la façon dont l’expansion et la crise ont été partagées par classes d’âge. Naguère, en 1979, le bachelier de deuxième génération gagnait plus que son père au même âge. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Un nombre croissant de diplômés se partagent un nombre stagnant de positions sociales confortables, dont le niveau de rétribution nette décline. Telles sont les désillusions d’un progrès disparu.

    Un déclin du niveau de vie comparé à celui des seniors

    Enfin, sur trente ans, et c’est là l’aspect le plus surprenant de la comparaison, la société française n’est pas marquée par une croissance sensible des inégalités de niveau de vie à l’intérieur de chaque génération. La France fait exception à la tendance de l’explosion des inégalités de revenus après redistribution. Les pauvres des années 1980 étaient les seniors ; depuis, l’explosion de la pauvreté est moins évidente que sa concentration sur des classes d’âge plus jeunes, et le phénomène s’est encore amplifié depuis la crise de 2008.

    L’enseignement français de la crise, nous le savons au travers des enquêtes européennes sur les revenus et les conditions de vie (Statistics on Income and Living Conditions) de 2005 à 2012, est que les grands gagnants de la récession sont dans la classe d’âge des 60 à 70 ans.

    Mais ce phénomène de déclin du niveau de vie des jeunes comparé à celui des seniors n’est pas circonscrit aux moins diplômés, contrairement aux idées reçues. Les bacheliers sont maintenant au centre de cette spirale de perte de statut : naguère plus proches des diplômés du supérieur et maintenant de celui des sans-diplôme, leur dynamique est la plus inquiétante.

    La dérive est moins celle des sans-diplôme qui ont bénéficié de redistribution plus ciblée que celle des titulaires du seul bac. C’est à ce niveau que la pénurie d’emplois qualifiés s’est le plus fait sentir, avec des effets délétères pour les classes moyennes.

    Une jeunesse écartée du travail valorisant

    Cette comparaison apprend plusieurs choses. La protection offerte aux insiders – « les favorisés » – disposant d’une longue ancienneté par le modèle d’État-providence social-conservateur français a durablement écarté sa jeunesse du travail valorisant. Elle a transformé ses générations de jeunes chômeurs en travailleurs adultes privés d’au moins 20 % de leur pouvoir d’achat dans un contexte de crise du logement. Aucun pays n’est allé aussi loin que le nôtre dans cette maltraitance des nouvelles générations.

    Un paramètre explicatif central de l’échec des pays du Sud vis-à-vis des jeunes générations est le chômage des jeunes, mais il ne suffit pas. Le reflux des investissements productifs lorsqu’une génération a 25 ans est un bon prédicteur de son infortune future.

    Les pays nordiques et les pays anglo-saxons, spécifiques par leurs régimes sociaux-démocrates d’un côté, économiquement néolibéraux de l’autre, ont trouvé de meilleurs équilibres entre les âges. Tous ont préféré l’extension de l’investissement, s’il le faut au prix de plus d’inégalités, pourvu que le chômage des jeunes soit jugulé. La priorité a été mise dans le travail et l’avenir, plutôt que dans les droits liés à la séniorité, la protection des inclus, et l’intangibilité des retraites.

    L’Allemagne, censée partager le même modèle que le nôtre, n’a pas procédé non plus à cette exclusion massive. Cette divergence est telle que nos collègues internationaux spécialistes des retraites ne classent plus la France à côté de l’Allemagne dans les régimes dits bismarckiens, mais avec les pays de la Méditerranée.

    Le Monde

  • Haute trahison : le summum par le TTIP ou TAFTA

    Votre blog préféré s'est déjà fait l'écho d'excellentes présentations relatives au Partenariat transatlantique de commerce et d’investissements, en globish "Trans-Atlantic Free Trade Agreement (aussi connu sous le nom de TTIP,Transatlantic Trade and Investment Partnership). Notamment ici, et .

    Il est indispensable de prendre toute la mesure de l'effet absolument dévastateur de ce projet qui avance secrètement et à grands pas. Contrairement à ce que les medias aux ordres diffusent, ce n'est pas quelque chose qui attendra longtemps avant de se concrétiser, car les échéances principales concernent 2015!

    En brisant définitivement les quelques barrières qui protègent ce qu'il reste de souveraineté et d'identité à chacun de nos vieux pays européens, cette trahison pure, simple et définitive de nos pays déchainera un tsunami qui balaiera tous les facteurs de vie qui subsistent dans ces pays.

    Il nous parait donc essentiel, au sens fort du terme, que tous les combattants de la vie qui se sont levés l'an passé pour défendre le mariage, pour défendre les enfants, prennent conscience que leur combat sur ce sujet central s'inscrit dans ce combat plus  large pour la vie de nos sociétés sous tous les aspects de celle-ci, et que si la félonie de ces traités triomphe, nos positions sur le sujet central, chrétien et antrohpologique, seront balayées, car il sagit du même combat contre le péché libéral-libertaire et la culture de mort, le règne sans frein de Mamon.

    Pour comprendre l'ampleur de ce crime politique, la profondeur de la trahison de nos "élites de mort", nous invitons nos lecteurs à lire cette analyse d'Alain de Benoit, qui s'il n'est pas au service des mêmes convictions que nous, n'en énonce pas moins ici des vérités que nous devons absolument, et dans l'urgence, diffuser au plus grand nombre. Son article est ici.

    Paula Corbulon

  • Radio Courtoisie : « Guerre économique et traité transatlantique » (Audio)

    Dans son Libre Journal, Henry de Lesquen recevait le 09 juin 2014 sur Radio Courtoisie: Frédéric Morgan, Christian Harbulot et Arnaud Duplessis.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Budget : Valls commence à couper

    Les premières coupes de Manuel Valls attendues mercredi : tous les ministères seront mis à contribution. Y compris la Défense. 
    L'heure des factures a sonné. ­Manuel Valls s'apprête à amputer les dépenses des ministères à hauteur de 1,6 milliard d'euros. Les projets de loi de finances rectificatives pour l'État et la Sécu examinés mercredi au Conseil des ministres vont réduire les crédits afin de contenir le déficit de la France et de financer en partie les baisses d'impôts promises par le chef du gouvernement aux ménages modestes et aux entreprises. 
    Tous les ministres doivent tailler dans leurs enveloppes. Matignon et Bercy veulent qu'aucun n'apparaisse plus maltraité qu'un autre. Même la Défense est mise à contribution. En contrepartie, les armées doivent obtenir un surcroît de recettes de privatisation, prévu par l'article 3 de la loi de programmation militaire dont les projets sont maintenus.
    Michel Sapin, ministre des Finances, fait valoir que les annulations de crédits seront "les plus importantes" jamais réalisées aussi tôt dans l'année. Elles représentent une somme relative par rapport aux 200 milliards du budget de l'État (hors dette, pensions, transferts à l'UE et aux collectivités). S'y ajoutent 2,2 milliards d'économies à la Sécu et le report de 500 millions d'euros d'investissements d'avenir.
    C'est la première étape de la longue marche de l'exécutif vers les 50 milliards d'économies annoncées sur trois ans, dont 18 milliards dans le champ de l'État, par rapport à l'augmentation tendancielle. S'il veut atteindre son objectif, le gouvernement va devoir couper plus largement. Revue de deux chantiers sous tension.
    12.000 suppressions de postes
    Le gouvernement tente de freiner les dépenses des opérateurs de l'État (Météo France, musées, CNRS, etc.) qui profitent d'une relative indépendance. Hors universités, les effectifs devraient baisser d'environ 2 % par an, soit selon nos calculs 4.000 postes en moins par an, et les crédits être réduits dans la même proportion (soit 800 millions d'euros). Le financement de France Télévisions pourrait être rediscuté et l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), dont les dépenses menacent de s'envoler, réformée. Des fusions d'opérateurs sont envisagées. "Mais ce n'est pas simple de les faire accepter aux ministres", dit un proche du dossier.
    Moins d'automobiles
    Le plan de réduction du parc automobile lancé par François Fillon en 2010 sera amplifié. Sur 70.000 voitures (hors véhicules militaires, de police, etc.), 18.000 n'ont pas été remplacées et les coûts de gestion ont été réduits. Soit 120 millions d'euros économisés. Seul hic, le gouvernement exige depuis 2012 que 25 % des nouveaux véhicules soient électriques ou hybrides et l'État a décidé d'assurer son parc à partir de 2013. Ce qui génère un surcoût pointé par la Cour des comptes. S'agissant de l'ensemble des dépenses de fonctionnement, Jean-Marc Ayrault avait fixé un objectif de 2 milliards d'euros de moins d'ici à 2015. À ce stade, l'État serait un peu en retard sur la prévision. Des marges existent. À Bercy, un logiciel décompte les feuilles imprimées par chaque conseiller. Mais sans limite.

    Nicolas Prissette

    sourcehttp://www.lejdd.fr/Politique/Budget-Valls-commence-a-couper-670704

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupkkAyFkFtmvTBexL.shtml

  • Pourquoi les Chambres de commerce se rebellent contre le gouvernement

    Dans un texte au vitriol, les Chambres de commerce et d’industrie de France ont décidé de suspendre leur collaboration avec le gouvernement. Elles remettent en cause la refonte du réseau qu’envisage sérieusement l’exécutif. 
    Habituellement policée, la communication des Chambres de commerce et d’industrie de France (CCI) est désormais agressive. Très agressive même. Dans leur viseur ? Le gouvernement.
    Dans la foulée de la publication par Les Echos d’un rapport provisoire de l’Inspection générale des finances (IGF) et de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET), dont la version définitive est attendue cet été, les CCI de France s’en prennent directement à l’exécutif.
    Le "mépris affiché du gouvernement"
    "Les présidents de CCI réunis ce jour, mardi 27 mai, en assemblée générale de CCI France, constatent le mépris affiché du gouvernement envers l’engagement bénévole de 5.000 chefs d’entreprise, élus, au service des entreprises et des territoires. C’est donc la fonctionnarisation de ces élus de CCI par leur mise sous tutelle qui est envisagée. Ils constatent le dédain des corps intermédiaires que sont les CCI, qui œuvrent au quotidien, sans relâche et sans fanfaronnade, auprès des entreprises pour promouvoir les politiques publiques. C’est donc le contrat d’objectifs et de performance que le gouvernement a pourtant réclamé et signé avec les CCI le 28 mai 2013, qui est foulé aux pieds".
    "Ils constatent la désinvolture du gouvernement à l’égard du rôle, des missions et des propositions des CCI. C’est donc leur efficacité, leur efficience qui ne sont pas prises en compte, alors qu’elles ont joué la transparence, ce sont donc les propositions fortes d’évolution qu’elles ont portées, qui ne sont même pas étudiées. Ils constatent la négation du dialogue que le gouvernement prône par ailleurs, clé de voûte du pacte de confiance signé entre les CCI et le gouvernement le 28 mai 2013. Ce sont donc des principes de coopération qu’il a édictés et qu’il dévoie dès qu’ils sont posés".
    "Le hold-up" du gouvernement sur l’argent des entreprises
    "Ils constatent le hold-up qu’organise le gouvernement sur l’argent des entreprises, en confondant délibérément un fonds de roulement nécessaire pour engager des investissements productifs avec un bas de laine. C’est donc les investissements structurants réalisés chaque année par les CCI au profit des entreprises et des territoires qui sont condamnés. Ils constatent l’irresponsabilité avec laquelle le gouvernement traite la formation et l’emploi des jeunes en réduisant les moyens des écoles, des centres de formation d’apprentissage. C’est donc l’avenir de très nombreux jeunes élèves et apprentis qui est fragilisé à quelques mois de la rentrée scolaire", détaille le texte de CCI, dont le ton pourrait faire passer les attaques du patronat – ou des syndicats – pour d’aimables réprimandes faites par de vieux amis.
    Concrètement, les 145 chambres réunies en Assemblée générale mardi ont voté à 95% une "motion de défense des entreprises par les CCI inscrite dans la défiance vis-à-vis du gouvernement".
    Effet immédiat
    Par cette motion, les présidents des CCI "actent la décision de suspendre tous les travaux en cours avec le gouvernement, tant au niveau national, que régional et territorial, ainsi que celle de ne plus promouvoir les politiques publiques, notamment le Pacte de responsabilité. (…) Cette suspension prend effet immédiatement et jusqu’à ce que le gouvernement ait pris une décision que les CCI espèrent raisonnable, évitant ainsi de casser l’économie dans les territoires et préservant l’emploi des collaborateurs impliqués du réseau des CCI ", précise le texte.
    Des coupes budgétaires à venir
    Pour mémoire, le rapport provisoire met en avant la "situation financière confortable" du réseau des CCI et préconisent de sévères coupes budgétaires, avec des prélèvements sur fonds de roulement, la réduction d’un tiers de la taxe affectée…
    Ses auteurs reprochent aussi aux CCI d’être très mal gérées, d’intervenir "dans des champs où agissent parfois de multiples acteurs", de disposer encore d’un réseau "très atomisé" et, surtout, de bénéficier d’une "situation financière confortable".
    Le document rappelle que le produit de la taxe affectée aux CCI (taxe pour frais de chambre) a bondi de 19 % en euros constants entre 2002 et 2012. "Depuis 2002, l’Etat a affecté au réseau des CCI un financement qui excédait ses besoins, ce qui a permis l’accumulation de réserves financières très conséquentes", précise le rapport, permettant notamment une politique salariale "dynamique" au sein du réseau consulaire où les rémunérations auraient augmenté de 35 % entre 2004 et 2012.
    Selon l’IGAS et l’IGF, le " trop versé" aux CCI entre 132 millions et 206 millions d’euros en moyenne par an. Dans ce contexte, le rapport plaide pour une refonte radicale du réseau afin de ramener le nombre de CCI de 145 aujourd’hui à une par région d’ici à 2017.

    SourceVoxNR

    http://la-dissidence.org/2014/05/30/pourquoi-les-chambres-de-commerce-et-dindustrie-se-rebellent-contre-le-gouvernement/

  • Le Monde selon H&M (Màj vidéo)

    On appelle cela l’effet papillon. Ou comment le battement de cils d’une armada proprette de designers suédois peut déclencher un raz de marée de fans décomplexés, toutes générations confondues, aux quatre coins de la planète. Dans la vie, il y a des choses qui s’achètent chez Ikea. Pour tout le reste, il y a… H&M.

    Partie 1:

    Partie 2:

    Avouez-le, soudain ça frétille et pas qu’un peu du côté de votre porte-monnaie non? Du nôtre aussi. Mode et qualité au meilleur prix, voilà l’équation magique martelée au fer rouge de l’enseigne scandinave. 66 ans après sa naissance, la princesse la plus courtisée du royaume de Suède aligne ses 3000 magasins et ses 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires à la vitrine du monde. 1,7 milliard de bénéfice en 2012, de quoi parader sans honte aux côtés des stars des grandes places financières mondiales

    En façade, une success-story immaculée. Des partenariats paillettes prestigieux: créateurs made in couture, organisations internationales et ONG biens sous tout rapport. Un gendre idéal, Karl-Johan Persson, dirigeant actuel et arrière-petit-fils du fondateur, en émissaire de la veuve et de l’ouvrière auprès des gouvernements des pays producteurs. Une stratégie de communication à toute épreuve, façon rouleau compresseur, tuant dans l’œuf la moindre fausse note.

    Comme par exemple des ateliers de fournisseurs qui partent en fumée au Bangladesh, et leurs employés avec; ou des syndicats qui montent au front dans les filiales européennes du groupe pour dénoncer des pratiques opaques pilotées depuis la maison-mère à Stockholm.

     

    Car dans les placards de la marque, c’est une autre chanson qui se joue, une logique commerciale implacable et rationalisée à l’extrême. D’un bout à l’autre de la planète H&M, nous vous emmènerons à la découverte de ses petits secrets cachés sous l’étiquette.

    Multiplication des succursales, circulation de prêts internes et filiales intermédiaires opportunément sises dans nos voisins les plus accueillants fiscalement: en Europe, nous déshabillerons les montages méconnus qui permettent à l’enseigne d’accroître ses bénéfices, tout en exploitant discrètement les généreux subsides de l’Union Européenne. Nous vous raconterons aussi comment elle tente de museler les rares voix qui s’élèvent en son sein contre ses méthodes brutales de management.

    Loin des rayons rutilants des boutiques françaises, nous vous ferons pénétrer dans l’univers nettement moins coloré des 700 fournisseurs d’H&M à travers le monde. En Asie, où se concentre près de 80% de la production, mais aussi en Éthiopie, nouvel eldorado du textile à bas-coût, nous vous raconterons comment la marque, tout en s’abritant derrière un social-washing féroce, se lave de tout responsabilité en externalisant les risques à outrance. Au risque de s’acoquiner, de manière totalement irresponsable, avec des partenaires plus que douteux.

  • Nutrition et santé : Mythes et propagande

    Conférence du Pr Massimo Nespolo prononcée lors de la seconde journée de formation médicale du CH Mulhouse, 17 mai 2014. Les principaux mythes nutritionnels sont passés en revue: protéines, calcium, fer et phyto-oestrogènes. Dans le même temps, le fameux Programme National Nutrition Santé (PNNS) français est passé à la moulinette.

  • Primes d’ancienneté et droits politiques

    Extrait de la revue Renaissance Catholique n° 131

    Notre pays se complaît dans les paradoxes. Ainsi la prime d’ancienneté fait partie des sacro-saints droits acquis et la jurisprudence accepte le fait que le fameux slogan « À travail égal, salaire égal » soit pondéré par la prise en compte du temps passé par chacun dans l’entreprise.

     

    La justification morale en est que si l’entreprise Dutruc est ce qu’elle est aujourd’hui, c’est en partie parce que M. Dupont est présent depuis vingt ans et a, à sa place, contribué à l’existence, voire au développement, de la société. Son collègue Durand qui a été embauché plus récemment contribue de la même manière actuellement au bon fonctionnement de l’entreprise mais objectivement sa contribution dans le temps est moindre, ce qui justifie un écart de rémunération entre ces deux personnes.

    Vive la prime d’ancienneté !

    La quintessence de ce système est atteinte dans la fonction publique avec le célèbre avancement à l’ancienneté. Il apparaît ainsi légitime à tous que l’ancienneté dans une entreprise permette de bénéficier d’avantages financiers. [...]

    Jean-Pierre Maugendre - La suite sur Renaissance Catholique

  • Sortie de l’Euro et dette publique

    Un argument récemment soulevé par les adversaires d’une dissolution de la zone Euro consiste à dire que le retour à des monnaies nationales poserait des problèmes insurmontables quant au financement de la dette française. Ceci se traduirait tant par la nécessité pour la Banque de France de monétiser une large part du stock de dettes existant, entraînant ainsi un risque d’hyperinflation, que par une hausse des taux sur la dette qui viendrait dégrader le solde budgétaire. On notera cependant que ces arguments sont mutuellement exclusifs. Soit la Banque de France doit monétiser « en masse », et par définition cela fera baisser les taux d’intérêts, soit elle ne procède qu’à des monétisations très réduites, qui excluent le risque d’hyperinflation, et alors se posera le problème des taux d’intérêts. Il convient donc d’analyser ce problème en séparant la question de la gestion du stock existant des dettes de son accroissement, et en regardant précisément quelle est la part de ce stock que l’on refinance chaque année. On constate alors qu’en réalité aucun des deux risques mentionnés ne se manifeste, si des modifications adéquates du cadre institutionnel sont mises en œuvre. Par contre, il y existe un risque de voir les taux d’intérêts sur les bons du Trésor tomber en dessous du niveau minimum pour assurer le bon fonctionnement des compagnies d’assurance. Ce risque implique que les politiques du Trésor et de la Banque de France soient étroitement coordonnées, ce qui implique à son tour que l’on mette fin à l’indépendance de la Banque de France.
    De quoi s’agit-il ?
    La dette de la France était d’environ 1925 milliards d’euros à la fin de 2013[1]. Cette dette est la dette globale de l’ensemble des administrations publiques. La dette nette s’élevait à 1768,7 milliards d’euros, dont 1431,9 milliards pour l’Etat, 166,7 milliards pour les organismes de sécurité sociale et 170 milliards pour les administrations locales.

    Chateau

    Source : INSEE
    La dette négociable de la France, qui est la seule pertinente pour ce qui nous intéresse, s’élevait quant à elle au 31 mars 2014 à 1502,2 milliards, et avait une durée moyenne de 6 ans et 343 jours[2]. On remarque que la durée de vie moyenne tend à baisser depuis 2011 (ou elle était de 7 ans et 57 jours) mais reste relativement élevée. Le ratio entre la dette à long et moyen terme et la dette à court terme (moins d’un an) s’est cependant amélioré. La dette à court terme qui représentait 15,7% de la dette à long terme à la fin de 2011, n’en représente plus que 14,1% (mars 2014). Cette dette est détenue à 64,5% par des non-résidents[3].
    Les besoins de financement de l’État se décomposent donc en besoins liés à la « nouvelle dette » (équivalant au déficit budgétaire de l’année) et en besoins issus de l’ « ancienne dette » dont il faut assurer le « roulement » soit le renouvellement des emprunts quand cette dette arrive à maturité.

    Source : Agence France-Trésor
    Chateau

    La « nouvelle dette » est constituée par le déficit budgétaire. Le total à financer par an était pour l’année 2013 donc de[4] :
    60,8 milliards pour l’amortissement de la dette à long terme.
    46,1 milliards pour l’amortissement de la dette à moyen terme.
    74 milliards pour le déficit.
    1,6 milliards pour l’amortissement de la dette reprise par l’État.
    Soit un total de 182,5 milliards d’euros.
    A ce montant il faut ajouter les 186 milliards de dette à court terme (moins d’un an) qui sont constamment renouvelés. Le besoin global de financement est de 368,5 milliards d’euros soit 18,5% du PIB par an. Le besoin de financement net (correspondant au déficit budgétaire) d’environ 3,7% par an et l’on peut considérer que tel sera encore en 2014 le chiffre qu’il faudra financer.
    Ces sommes recouvrent donc deux mouvements distincts. Tout d’abord un besoin de financement absolu, qui est un flux. Ce dernier est strictement égal au déficit budgétaire de la France. Puis, on doit faire face au renouvellement d’un stock de dette. Ce problème est ici important parce que l’on suppose implicitement que dans le cadre d’une dissolution de la zone Euro, une partie du stock détenue par des non-résidents ne serait pas rachetée par ces derniers et passerait donc progressivement entre les mains d’agents résidents, qu’il faut déterminer. C’est ce mouvement qui est, et de loin, le plus important, et qui pose le plus de problèmes. Mais il faut savoir qu’il est cependant limité et lié au total du stock de dette existant.
    Les capacités de financement de la France
    Ce chiffre de 450 milliards sur un an doit donc être mis en face des capacités de financement de l’économie française, et surtout de la part de ces capacités que la France peut consacrer à la dette. Cela implique aussi une réflexion sur le cadre institutionnel que l’on mettra en place à l’occasion d’une dissolution de la zone Euro. La position que j’ai constamment défendue depuis 2009 est qu’une sortie de l’Euro n’a de sens que si elle s’accompagne d’un changement des règles en ce qui concerne la finance, visant à « renationaliser » le marché financier français et à « définanciariser » en partie l’économie française. Ceci passe tant par une réforme du statut des banques, séparant de manière stricte les activités financières (épargne et spéculation) mais aussi les fonctions de banque et celles de compagnies d’assurance, que par la mise en place de réglementations particulières visant tant à redonner à la puissance publique sa place prééminente qu’à réduire les contacts qui existent entre le marché financier français et les autres marchés financiers.
    Il y a tout d’abord l’épargne financière des ménages et les capacités de financement des institutions financières. Pour les capacités financières des ménages, elles s’élevaient à la fin de 2013 à 71 milliards d’euros par an[5]. Ce chiffre est aujourd’hui plutôt bas ; il était d’environ 90 milliards en 2011. Mais c’est lui que nous utiliserons par la suite.
    Nous avons ensuite l’actif des établissements financiers en France métropolitaine, ce qui comprend les banques et les compagnies d’assurance. Une partie de cet actif est constitué de bons du Trésor. Pour ce qui concerne les banques, il est d’environ 4900 milliards d’euros[6]. Pour les compagnies d’assurance (hors les compagnies liées aux banques), on arrive à un total de 1000 milliards, dont 50% environ est constitué de bons du Trésors des différents États (de la zone Euro mais aussi des États-Unis).
    En ce qui concerne les banques, la réintroduction d’un plancher minimum de 25% en effets publics, mesure qui a été envisagée justement pour revenir à un marché financier relativement fermé, et qui fut appliquée jusqu’au années 1980, obligerait les banques à détenir environ 1225 milliards d’euros soit l’équivalent de 81,5% de la dette négociable existante aujourd’hui.
    On a vu que les compagnies d’assurance (hors compagnies issues des banques) détiennent environ 500 milliards d’euros en bons du trésor, dont probablement seulement 150 milliards en bons du Trésor français. Si l’on porte la limite obligatoire de détention de ces bons émis par le Trésor français à 40% de l’actif, on dégage une capacité de financement nette de 250 milliards d’euros. On voit que de telles mesures seraient plus que suffisantes pour assurer la détention du stock de dette qui est aujourd’hui entre les mains des non-résidents.
    Les banques françaises, en effet, ne détiennent actuellement qu’environ 580 milliards d’euros de titre de dette de l’État. La réintroduction de ces planchers d’effets publics leur imposerait d’acheter environ 645 milliards d’Euros. En admettant que l’effet de cette mesure soit étalé sur 2 ans, ce sont donc 322,5 milliards que les banques apporteraient ainsi au marché des obligations publiques chaque année. Ajoutons à cela des mesures analogues qui pourraient être prises sur les sociétés d’assurance, et l’on arriverait rapidement à un montant total de capacité de financement de la dette détenue qui serait égal ou supérieur aux montants nécessaires à financer.
    Le risque inflationniste

    Ainsi, même si les non-résidents décidaient de ne plus acheter de dette française dans les deux années suivant une dissolution de la zone euro et le retour à la monnaie nationale, l’équilibre de financement serait amplement réalisé. Il n’y a donc pas de nécessité que la Banque de France intervienne massivement et donc pas de risque inflationniste pour la part de la dette détenue par des non-résidents, si ces derniers ne souhaitaient pas conserver la partie de leur dette qui arrive à maturité dans l’année. A terme, le montant total des dettes détenues par le système financier français serait égal au stock total des dettes. Par contre, il faudra être vigilant aux conditions d’exercice des compagnies d’assurance et des banques.
    Si l’on considère maintenant le flux annuel lié au déficit budgétaire, on constate que 50 milliards provenant de l’épargne des ménages pourraient aussi aller vers les obligations publiques. Cela laisse un « trou » de 24 milliards d’euros, soit 1,2% du PIB. Il pourrait être comblé soit par les besoins des établissements financiers que l’on a évoqués soit par l’équivalent des avances au Trésor Publique faites par la Banque de France. Dans ce cas, on constate que la capacité de financement de la nouvelle dette publique nette par l’économie française est assuré. Les montants de ces avances faites au Trésor sont bien trop faibles pour engendrer le moindre risque d’hyperinflation. Nous sommes en effet très loin des effets tant directs qu’indirects du « quantitative easing » auquel a procédé la FED à de multiples reprises. Or, ce « quantitative easing » n’a pas provoqué de poussée inflationniste aux États-Unis. Bien entendu, des différences existent entre la France et les Etats-Unis, essentiellement dans la dynamique de l’évolution de l’économie. On rappelle que le problème du financement de la dette est supposé se poser dans le cas d’une dissolution de la zone Euro, et sous l’hypothèse que les non-résidents ne procèderaient plus à des achats de dette. Or, une dissolution de l’Euro, accompagnée d’une dépréciation du Franc rétabli aurait des effets très positifs sur l’économie française, ce qui a été calculé[7]. Dans cette situation, le déficit budgétaire se réduirait rapidement et l’économie retrouverait une forte croissance.
    La question des taux d’intérêts

    Si un équilibre entre besoins de financement et offre de financement peut être réalisé, il faut se poser le problème du prix auquel il se réalise et de la possibilité de désajustements transitoires de cet équilibre. Le prix, i.e. le taux d’intérêt, est déterminé par l’offre de financement. Cette dernière étant contrainte par un effet de réglementation, le taux d’intérêt se fixera forcément très bas. Il est même possible qu’il se fixe à certains moments trop bas du point de vue de l’équilibre de fonctionnement des compagnies d’assurance. Ce sera alors à l’État, en tant que puissance émettrice, de réglementer ces taux.
    On constate donc que le « re-nationalisation » du stock de dette existant ne pose pas de problèmes insurmontables. Même si les non-résidents arrêtaient leurs achats de dette française, les institutions financières peuvent se substituer à eux. Le financement du déficit budgétaire peut être assuré avec une intervention faible de la Banque de France, qui contribuerait ici à orienter les taux d’intérêts (en augmentant le volume de ses avances si des tensions se faisaient jour, en le diminuant si les taux tombaient en-dessous de ce qui serait considéré comme nécessaire pour les compagnies d’assurance). La sortie de l’Euro ne se solderait donc ni par une poussée hyperinflationniste ni par une hausse incontrôlée des taux d’intérêts. Par ailleurs, il est hautement probable que l’amélioration de la santé de l’économie française à laquelle elle aboutirait provoquerait un retour rapide des investisseurs internationaux vers notre pays. On signale ici qu’il serait alors de la plus haute importance de bien maîtriser les conditions de ce retour si l’on veut éviter qu’il ne produise une appréciation du Franc qui pourrait détruire une partie des effets de la dépréciation à la suite de la sortie de l’Euro. Il convient de se souvenir que, pour pouvoir déployer une politique de réindustrialisation, politique dont l’horizon sera d’au moins une dizaine d’année, la France aura besoin d’un taux de change sous-évalué pendant une partie de cette période.
    Mais, cela implique aussi des changements institutionnels importants dans l’espace financier français, qu’il s’agisse de la fin de l’indépendance de la Banque de France (qui devrait cependant garder un statut d’autonomie quant à l’emploi de ses moyens) ou du cadre réglementaire des banques et des compagnies d’assurance. De ce point de vue, une sortie de l’Euro a donc bien des conséquences très profondes sur l’économie française. Mais, ce sont justement ces conséquences, ce que l’on peut appeler la « définanciarisation » de l’économie, qui font une partie importante de l’intérêt d’une sortie de l’Euro.

    Jacques Sapir

    [1] http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=40

    [2] Agence France-Trésor : http://www.aft.gouv.fr/rubriques/encours-detaille-de-la-dette-negociable_159.html

    [3] Agence France-Trésor : http://www.aft.gouv.fr/rubriques/qui-detient-la-dette-de-l-etat-_163.html

    [4] http://www.aft.gouv.fr/articles/programme-indicatif-de-financement-pour-2013_11264.html Le déficit réel sur 2013 à été de 3,7% du PIB soit 74 milliards d’euros et non 62 milliards comme initialement prévu.

    [5] Banque de France, https://www.banque-france.fr/uploads/tx_bdfstatistiquescalendrier/2013-T4-tableau-de-bord-trimestriel-epargne-des-menages_01.pdf

    [6] Banque de France http://www.banque-france.fr/fileadmin/statistiques/fr/base/csv/mi.m.fr.n.a.at0.a.1.u6.0000.z01.m.e.b.x.csv

    [7] Sapir J, Murer P. et Durand C., Les scenarii de dissolution de l’Euro, fondation Res Publica, septembre 2013.

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