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économie et finance - Page 654

  • Jean Arthuis : 7 bonnes raisons de s'opposer au traité de libre-échange transatlantique

    « En définitive, dans cette négociation, l’Europe s’avère avoir peur de défendre nos intérêts. »

    FIGAROVOX/TRIBUNE – Bien que partisan de l’Europe, le sénateur centriste Jean Arthuis s’oppose fermement au traité de libre-échange transatlantique actuellement négocié par les Etats-Unis et les autorités européennes. Il expose ici les dangers que ferait peser cet accord sur la France et sur l’Europe.

    C’est une chose de vouloir abaisser les barrières tarifaires et faire converger les réglementations, pour accroître le commerce et les investissements de part et d’autre de l’Atlantique. C’en est une autre de laisser Washington piétiner les intérêts européens sans avoir le courage de les défendre avec fermeté. C’est pourquoi, bien qu’issu d’une famille politique traditionnellement favorable au libre-échange et à l’alliance atlantique, je suis contre l’Accord transatlantique de libre-échange actuellement négocié par les Etats-Unis et les autorités européennes.

    A cela, sept raisons précises et concrètes.

    Premièrement, je m’oppose à l’arbitrage privé des litiges entre Etats et entreprises. Demain, suivant la proposition des Etats-Unis, une entreprise s’estimant lésée par la décision politique d’un gouvernement pourrait y recourir. Une telle procédure est rigoureusement contraire à l’idée que je me fais de la souveraineté des Etats.

    Je m’oppose à la signature d’un accord avec une puissance qui espionne massivement et systématiquement mes concitoyens européens, ainsi que les entreprises européennes.

    Deuxièmement, je m’oppose à toute remise en cause du système européen des appellations d’origine. Demain, suivant la proposition des Etats-Unis, il n’y aurait plus qu’un registre non contraignant, et uniquement pour les vins et spiritueux. Une telle réforme tuerait nombre de productions locales européennes dont la valeur repose sur leur origine certifiée.

    Troisièmement, je m’oppose à la signature d’un accord avec une puissance qui espionne massivement et systématiquement mes concitoyens européens, ainsi que les entreprises européennes. Les révélations d’Edward Snowden sont à cet égard édifiantes. Aussi longtemps que l’accord ne protège pas les données personnelles des citoyens européens et américains, il ne saurait être signé.

    Quatrièmement, les Etats-Unis proposent un espace financier commun transatlantique, mais ils refusent catégoriquement une régulation commune de la finance, de même qu’ils refusent d’abolir les discriminations systématiques faites par les places financières américaines à l’encontre des services financiers européens. C’est vouloir le beurre et l’argent du beurre: je m’oppose à cette idée d’un espace commun sans règles communes et qui maintiendrait les discriminations commerciales.

    Cinquièmement, je m’oppose à la remise en cause de la protection sanitaire européenne. Washington doit comprendre une fois pour toutes que nonobstant son insistance, nous ne voulons dans nos assiettes ni des animaux traités aux hormones de croissance, ni de produits issus d’OGM, ni de la décontamination chimique des viandes, ni de semences génétiquement modifiées, ni d’antibiotiques non thérapeutiques dans l’alimentation animale.

    Sixièmement, je m’oppose à la signature d’un accord s’il n’inclut pas la fin du dumping monétaire américain. Depuis la suppression de la convertibilité-or du dollar et le passage au système des changes flottants, le dollar est à la fois monnaie nationale étasunienne, et unité principale de réserve et d’échanges dans le monde. La Réserve fédérale pratique donc sans cesse le dumping monétaire, en agissant sur la quantité de dollars disponible pour favoriser les exportations des Etats-Unis. La suppression de cet avantage déloyal suppose, comme le propose la Chine, de faire des «droits de tirage spéciaux» du FMI la nouvelle monnaie mondiale de référence. En termes de compétitivité, l’arme monétaire a le même effet que les droits de douane.

    Septièmement, au-delà du seul secteur audiovisuel, étendard de l’actuel gouvernement qui sert de cache-sexe à sa lâcheté sur tous les autres intérêts européens dans la négociation, je veux que toute l’exception culturelle soit défendue. Notamment, il est inacceptable de laisser les services numériques naissants d’Europe se faire balayer par les géants américains tels que Google, Amazon ou Netflix. Géants, maîtres absolus en optimisation fiscale, qui font de l’Europe une «colonie numérique».

    En définitive, dans cette négociation, l’Europe s’avère avoir peur de défendre nos intérêts.

    D’ores et déjà, à l’approche des élections européennes, les deux extrêmes font leur miel des lâchetés des autorités européennes dans la négociation avec Washington. Leur europhobie ne saurait se nourrir plus longtemps de notre manque de courage politique. Il est grand temps que la classe politique républicaine, avec calme, responsabilité et sang-froid, dise non à l’Accord transatlantique.

    Or, elle seule en a la force et l’envergure. Plutôt qu’une Europe timorée, inféodée, c’est cette Europe de courage et de fermeté que j’entends défendre. Du reste, cette voie du courage est le seul chemin pour un accord véritablement équitable de libre échange.

     Jean Arthuis, 10/04/2014

    Source : Le Figaro.fr

    Jean Arthuis a été ministre de l’Economie et des finances, il est tête de liste UDI-MoDem «Les Européens», en Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes.

    http://www.polemia.com/jean-arthuis-7-bonnes-raisons-de-sopposer-au-traite-de-libre-echange-transatlantique/

  • Poursuite contre les États : des règles cachées dans l'accord transatlantique (VOSTFR)

  • Ségolène Royal réinvente les frontières

    Le nouveau ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, souhaite remettre à plat l'écotaxe. Elle envisage de supprimer les portiques et de faire payer les camions étrangers :

    «Ce serait tout à fait légitime qu'un camion étranger qui traverse tout le pays contribue et paie pour l'entretien des routes qu'il utilise. Est-ce que l'écotaxe permet cela, aujourd'hui, telle qu'elle est conçue ? Non. Elle fait payer à la fois les camions français et étrangers (…). Je cherche un système qui va faire payer les camions étrangers. Si tout le monde passe sous les portiques, tout le monde paie. Ce système est d'autant plus absurde aujourd'hui que l'on a répercuté l'éventuelle future écotaxe sur les producteurs. On n'atteindra donc pas l'objectif puisqu'il faut que ce soient les camions qui paient pour l'entretien des routes.»

    Elle pense obliger les camions étrangers à prendre l'autoroute avec une taxe sur les sociétés d'autoroute et faire payer aux camions étrangers une vignette à la frontière. Mais de quelle frontière parle-t-elle ? A-t-elle été informée que les traités européens ont supprimé les frontières douanières au sein de l'UE ?

    Un juriste estime que

    «Les transporteurs étrangers ne manqueront pas d'attaquer la France pour discrimination. N'oubliez pas que l'écotaxe était faite pour tout le monde dès lors que l'on empruntait des réseaux routiers non payants. Le but était de pousser à des transports moins polluants. Avec la vignette, on vise uniquement les étrangers.»

    Michel Janva

  • Traité transatlantique : l’Europe à la botte des multinationales

    L’affaiblissement de la souveraineté des nations se poursuit.   

    Interrogé par un auditeur de France Inter il y a quelques jours, Michel Sapin s’est déclaré défavorable à l’organisation d’un référendum sur la ratification du traité de libre-échange transatlantique. Sa position n’est pas surprenante : depuis le rejet de la Constitution européenne en 2005, notre classe dirigeante est très réticente à interroger directement les électeurs. Elle est bien consciente que, compte tenu de la profonde défiance envers l’Union européenne, la consultation directe des citoyens aboutirait probablement, une fois encore, au refus de l’initiative proposée.

    Mais loin pour autant de renoncer à leur feuille de route, nos dirigeants avancent désormais masqués, afin de contourner l’opposition de l’opinion publique. Débutées il y a près d’un an, les négociations entre l’Union européenne et les États-Unis sont en effet absentes du débat public et beaucoup d’observateurs dénoncent le manque de transparence des pourparlers entre Européens et Américains. Les citoyens ne sont donc même pas tenus informés du contenu des discussions en cours.

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  • Le fiscalisme continue de frapper et de menacer

    Une information chiffrée publiée le 11 avril par Le Figaro semble avoir attiré l'attention d'un public assez vaste. Un politologue comme Dominique Reynié, classé à droite, la reprend sur le même mode avec comme commentaire : "Politique fiscale catastrophique = 72 000 emplois supprimés. Effondrement de l'emploi à domicile". Le texte complet de Mme Christine Lagoutte plus mesuré. Il convient sans doute de dépasser son titre, qui peut parfaitement avoir été surajouté par la rédaction du journal : "Baisse historique et dramatique de l'emploi à domicile". L'information précise va plus loin : "Le nombre de ménages employant un salarié est passé en 2013 sous la barre des 2 millions et le volume des heures déclarées a reculé de 6,7 %. Au profit du travail au noir qui s'envole."

    On doit commencer par le commentaire suivant : "évidemment".

    Le fiscalisme se piège lui-même. Il s'emmêle de plus en plus dans ses propres équations arithmétiques primaires, ignorant l'effet Laffer dont même un Chirac avait su tirer argument pendant sa campagne présidentielle si trompeuse de 1995 : "trop d'impôt tue l'impôt".

    À cet égard on ne devrait jamais accepter de se limiter aux chiffrages statistiques. Ils amènent un Reynié à croire, ou du moins à laisser entendre, qu'effectivement ce sont des "emplois" qui disparaissent, alors que bien évidemment ce sont surtout les déclarations d'employeurs auprès des Urssaf, et les cotisations correspondantes, qui se raréfient. Et cela conduit à une avalanche de commentaires affligeants, y compris chez les abonnés du Figaro.

    Le fiscalisme ne détruit donc pas seulement les "emplois", il obscurcit les intelligences.

    On doit par conséquent s'interroger à la fois sur la pertinence et sur l'opportunité de la nomination de M. Christian Eckert comme "secrétaire d’État chargé du Budget au Ministère des Finances et des Comptes publics" (ouf !). Cette promotion est intervenue le 9 avril, au lendemain du vote de confiance du 8 avril, alors même que le Premier ministre nouvellement investi était présenté pour un ami des entreprises.

    Professeur agrégé de mathématiques, M. Eckert est député de la Moselle depuis 2007. On le présente comme affilié au "courant Fabius". Mais dans la pratique il s'est surtout distingué en tant que membre PS l'un des plus acharnés et des plus influents"à gauche", quand il était dans l'opposition, puis rapporteur général, depuis 2012, de la commission des finances.

    Titre du Monde le 9 avril : "Christian Eckert, un homme de gauche au budget". En déchiffrant le lien permanent (1)⇓ du papier de présentation on est conduit à penser que le premier titre imaginé par le rédacteur en faisait un "perforeur" mélange sans doute de "professeur", de "perforateur", peut-être de perceur de coffres-forts, en tout état de cause "père fouettard". M. Patrick Roger journaliste au "Monde" semble en effet se féliciter de cet aspect du personnage : "Voilà, écrit-il, une nomination qui risque de hérisser la droite, les milieux financiers et patronaux et quelques autres."

    Ça commence bien le soi-disant "social-libéralisme" !

    Or s'il ne s'agissait que de l'irritation sourde du MEDEF la question pourrait se résoudre par un peu de patience. Après tout, "on" a peut-être nommé ce balourd à cet emploi d'abord pour s'en débarrasser à la commission des finances et pour lui confier la tâche de faire rentrer l'impôt.

    Malheureusement tout cela risque fort d'entraîner des conséquences graves, de provoquer de bonnes grosses bourdes effectives et donc d'aggraver non seulement l'emploi mais même la situation des rentrées fiscales qu'on imagine redresser par les mesures absurdes que l'on peut craindre.

    Ni le pays en général, ni l'État lui-même en particulier, et encore moins l'économie ne pourront se payer le luxe d'une telle expérience de gauchisation après deux années d'échecs aussi cuisants.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/2014/04/le-fiscalisme-continue-de-menacer.html 

    Apostilles

    1.  cf. le lien permanent sur le site du Monde en ligne.
  • Avortement : nouvelle campagne de propagande

    Le planning familial a annoncé le lancement d’une campagne pour «déstigmatiser l’avortement» et réaffirmer ce «droit essentiel» des femmes à faire assassiner leur enfant légalement.

    Quie paie cette campagne ? Encore l'argent public ?

    Michel Janva

  • Le “contrôle des dépenses militaires”: Ce que nous coûte l’Otan

    Pendant que dans la « spending review »[1] le gouvernement promet une réduction de 300-500 millions d’euros dans le budget de la défense –sans rien dire apparemment du F-35-, l’Italie est en train d’assumer dans l’OTAN des engagements croissants qui amènent une augmentation inévitable de la dépense militaire, directe et indirecte.

    L’OTAN ne connaît pas de crise. Arrivée à son 65ème anniversaire après une vie aisée dans laquelle elle a dépensé des dizaines de milliers de milliards de dollars en forces armées, armes et guerres, elle est en train de se construire un nouveau quartier général à Bruxelles. Le coût prévu, 460 millions d’euros, a presque triplé en grimpant à 1,3 milliards et continue à augmenter. L’OTAN n’est cependant pas regardante à la dépense pour donner à son staff central de 4mille fonctionnaires un siège luxueux, doté des technologies les plus avancées.

    La même chose a été faite en Italie, en transférant il y a un peu plus d’un an le Commandement interforces (Jfc Naples) de Bagnoli à Lago Patria (Campanie), où avec une dépense d’environ 200 millions d’euros a été construit un nouveau siège pour un staff de 2500 militaires et civils. Aux ordres de l’amiral étasunien Bruce Clingan –en même temps commandant des Forces navales USA en Europe, des Forces navales USA pour l’Afrique et des Forces conjointes alliées- lui-même aux ordres du Commandant suprême allié en Europe, Philip Breedlove, un général étasunien nommé comme il est de règle par le président des Etats-Unis.

    Ces dépenses ne sont que la pointe de l’iceberg d’un colossal débours d’argent public, payé par les citoyens des pays de l’Alliance. On y trouve avant tout la dépense inscrite dans les budgets de la défense des 28 Etats membres qui, selon les données OTAN de février 2014, dépasse au total les 1000 milliards de dollars annuels, dont plus de 70% (735 milliards) dépensés par les Etats-Unis. La dépense militaire OTAN, équivalente à environ 60% de celle mondiale, a augmenté en termes réels (net d’inflation) de plus de 40% de l’an 2000 à aujourd’hui.

    La nécessité de garder une dépense militaire élevée est imposée à l’Italie non pas par de réelles exigences défensives, mais par le fait d’appartenir à une alliance qui, le pacte atlantique étant transgressé, a démoli par la guerre la Yougoslavie et la Libye, a occupé l’Afghanistan, prépare d’autres guerres au Moyen-Orient et plus loin, et s’est étendue de plus en plus à l’est en provoquant un nouvel affrontement avec la Russie. Sous la pression des Etats-Unis, dont la dépense militaire équivaut à 4,5% du Produit intérieur brut (pil), les alliés se sont engagés en 2006 à destiner au minimum 2% de leur pil au budget de la défense. Jusqu’à présent, en plus des USA, seules la Grande-Bretagne, la Grèce et l’Estonie l’ont fait.

    L’engagement de l’Italie à porter la dépense militaire à 2% du pil a été souscrit en 2006 par le gouvernement Prodi. Selon les données de l’OTAN, cette dépense se monte aujourd’hui à 20,6 milliards d’euros annuels, équivalents à plus de 56 millions d’euros par jour. Ce chiffre, précise-t-on dans le budget, ne comprend cependant pas différents autres postes. En réalité, selon les calculs du Sipri, la dépense militaire italienne (au dixième rang mondial) se monte à environ 26 milliards d’euros annuels, équivalents à 70 millions par jour. En adoptant le principe du 2%, celui-ci grimperait à plus de 100 millions par jour.

    Aux plus de 1000 milliards de dollars annuels inscrits dans les 28 budgets de la défense, s’ajoutent les « contributions » que les alliés versent pour le « fonctionnement de l’OTAN et le développement de ses activités ». Il s’agit pour la plus grande partie de « contributions indirectes », comme les dépenses pour les « opérations et missions sous conduite OTAN ». Ainsi les nombreux millions d’euros dépensés pour faire participer les forces armées italiennes aux opérations guerrières OTAN dans les Balkans, en Libye et en Afghanistan constituent une « contribution indirecte » au budget de l’Alliance.

    Il y a ensuite les « contributions indirectes », distribuées en trois budgets distincts. Le « civil », qui avec des fonds fournis par les ministères des affaires étrangères couvre les dépenses pour le staff des quartiers généraux. Le « militaire », composé de plus de 50 budgets séparés, qui couvre les coûts opérationnels et d’entretien de la structure militaire internationale. Et celui d’ « investissement pour la sécurité », qui sert à financer la construction des quartiers généraux (à Bruxelles et ailleurs), les systèmes satellitaires de communication et de renseignement, la création de pistes et de quais et la fourniture de carburant pour les forces engagées dans des opérations guerrières.

    Environ 22% des « contributions directes » sont fournis par les Etats-Unis, 14% par l’Allemagne, et 11% (chacune) par la Grande-Bretagne et la France. L’Italie contribue pour environ 8,7% : quota non négligeable, de l’ordre de centaines de millions d’euros annuels. Divers autres postes sont cachés dans les plis des budgets. Par exemple, l’Italie a participé à la dépense pour le nouveau quartier général de Lago Patria à la fois avec sa quote-part du coût de construction, et avec le « fond pour les zones sous-utilisées » ainsi qu’avec une affectation de la Province, pour un montant estimé à environ 25 millions d’euros (alors que l’argent manque pour reconstruire L’Aquila). Top secret sur la contribution italienne actuelle à l’entretien des bases USA en Italie, quantifié la dernière fois en 2002 d’un ordre de 41% pour un montant de 366 millions de dollars annuels sous diverses formes : locations gratuites, réductions fiscales, coûts réduits des fournitures énergétiques et autres services. Ce chiffre est sans aucun doute aujourd’hui largement supérieur.

    On continue ainsi à jeter dans un puits sans fond d’énormes quantités d’argent public, qui seraient essentielles pour intervenir en faveur de l’emploi, des services sociaux et des zones sinistrées par les tremblements de terre. Et les coupes de 6,6 milliards, prévues pour 2014, pourraient être évitées en coupant ce qu’on dépense dans le militaire en trois mois.

     Manlio Dinucci 

    Source : Edition de mardi 8 avril 2014 de il manifesto http://ilmanifesto.it/quanto-ci-costa-il-def-della-nato/ Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio via http://www.mondialisation.ca/lart-de-la-guerre-ce-que-nous-coute-lotan/5377390?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=lart-de-la-guerre-ce-que-nous-coute-lotan

  • Primes ministérielles : quand y en a plus, y en a encore…

    À l’heure où le pays se serre la ceinture, cette charité si bien ordonnée a du mal à passer…   

    Le Figaro de ce lundi s’est penché sur un document particulièrement indigeste de notre administration. Il s’agit du « Jaune budgétaire » du projet de loi de finances 2014. Ces gros rapports à la couverture jaune – d’où leur nom – recensent ligne à ligne les affectations des fonds publics. On a coutume de les éplucher pour connaître les sommes allouées aux associations, ce qui donne généralement une bonne idée de la politique « sociétale à vocation culturelle » d’un gouvernement.

    Notre confrère a examiné plus particulièrement les fonds distribués par les différents ministères à leurs collaborateurs zélés, dont chauffeurs, cuisiniers ou secrétaires corvéables jusqu’à point d’heure. Il apparaît que le montant global de ces primes a atteint en 2013 la somme de 26,4 millions d’euros. Quant au montant qui concerne le seul personnel politique (soit 449 personnes), il est de 12 millions d’euros.

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