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économie et finance - Page 657

  • Opération "ruban-blanc" contre les 80 km/h

    L’association 40 millions d’automobilistes lance aujourd’hui l’opération « ruban-blanc » sur toutes les routes de France. En accrochant un ruban au rétroviseur gauche de leur voiture, les automobilistes afficheront leur mécontentement face à la baisse annoncée des limitations de vitesse sur le réseau secondaire. 

    "Un défilé de voitures dans Paris n’aurait que trop peu de sens. Il serait apparenté à un bouchon comme il y en a tous les jours sur le périphérique parisien", explique 40 millions d’automobilistes à Auto-Plus.

    L’opération « ruban-blanc » a également pour but de dire oui à d’avantage de prévention routière et oui à la trêve entre le gouvernement et les automobilistes. Pour obtenir le ruban, il suffit d’entrer son adresse postale sur le site Internet de 40 millions d’automobilistes qui l’enverra par courrier.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Operation-ruban-blanc-contre-les

  • Est-on à la veille d’un nouveau krach boursier ?

    Un responsable de la Réserve fédérale américaine (Fed) [...] entrevoit des «feux orange» d’une possible surchauffe des marchés financiers et la possibilité d’une nouvelle crise financière.

    Richard Fisher, le président de la banque régionale de la Fed à Dallas (Texas), a estimé, dans un discours prononcé vendredi à Hong Kong, que le soutien monétaire exceptionnel de la Fed « avait aidé à nourrir un marché boursier rugissant ».

    Dans ce discours, il souligne que les indices boursiers ont «presque triplé depuis leur plancher de 2009 » et que la capitalisation du marché boursier américain atteint 145% du produit intérieur brut (PIB) du pays, soit deux fois plus que le dernier record en la matière qui date de mars 2000, avant l’éclatement de la bulle Internet.

    Citant d’autres signes, comme le ratio de rendement par action ajusté de l’inflation qui a grimpé à 26 – à quatre points du niveau atteint (30) à la veille du krach de 1929 -, M. Fisher s’alarme de ces « feux orange ».

    « Nous devons veiller à ces développements pour ne pas être accusés d’avoir ressuscité le fantôme de l’exubérance irrationnelle », a-t-il lancé. M. Fisher fait référence à la célèbre expression utilisée par l’ancien patron de la Fed, Alan Greenspan, en 1996, pour décrire une surévaluation du marché des actions, quatre ans avant l’éclatement de la bulle technologique.

    Alimenté par les achats d’actifs de la Fed, le marché du crédit américain est aujourd’hui «inondé de liquidités», affirme-t-il, ajoutant qu’«une large part de l’argent injecté par la Fed dans l’économie a été conservé à l’écart plutôt que dépensé dans les proportions souhaitées». Les banques ont accumulé « un montant énorme de réserves » : 2.700 milliards de dollars contre 2.000 avant la crise, souligne-t-il.

    Ce membre votant cette année du Comité de politique monétaire (FOMC) se dit «plus que partisan» de la décision du comité de réduire les achats par la Fed de bons du Trésor et de titres adossés à des créances hypothécaires qui sont passés de 85 milliards de dollars par mois en décembre à 55 milliards aujourd’hui. Il trouve toutefois cet abaissement «un peu léger».

    Le banquier central se dit aussi partisan d’un message d’orientation monétaire («Forward guidance») plus énigmatique qu’explicite, estimant que des engagements précis ou chiffrés ne sont «pas crédibles». Il prône ainsi un message d’orientation monétaire de type «delphique» qui rappelle les réponses ambiguës de l’oracle de Delphes.

    « Cela revient à dire : voilà ce que nous pensons faire si l’économie évolue comme nous pensons qu’elle va le faire », résume-t-il. « L’orientation delphique clarifie votre pensée sur la politique monétaire sans faire de promesses (…). C’est plus obscur, plus énigmatique ».

     

    L’Essentiel et Le Temps

    http://fortune.fdesouche.com/335633-est-on-la-veille-dun-nouveau-krach-boursier#more-335633

  • Jour de Colère mobilise moyennement en province

    Les premiers chiffres des manifestants de ce week-end montrent qu’il y a clairement eû une baisse de participants si on compte ceux du 26 janvier: un peu plus de mille personnes dans toute la France.  Les deux villes, qui ont le plus mobilisées, sont Lyon et Nantes avec environ 500 personnes respectivement.Lille a rassemblé cent personnes comme Dijon ou Caen. Pour Montpellier, on a annoncé 250 personnes. Ils étaient quelques dizaines à Toulouse.Peut-on penser que la stratégie de diabolisation des médias et des politiques a marché ? Il est difficile de le dire. Pourtant, sur les réseaux sociaux, les gens annoncent leur participation et leur mécontentement mais concrètement on ne les voit pas dans la rue. Il y a une semaine, ils ont sanctionné le gouvernement dans les urnes et depuis la vie reprend son cours. Il faut croire que le gouvernement a réussi à empêcher la coagulation qu’il redoutait tant. Chaque mouvement est reparti dans son coin tandis que Mélenchon annonce déjà une manifestation contre le nouveau gouvernement Valls. Tant que les manifestations sont éparpillées, François Hollande n’a aucun souci à se faire. Il est tranquille jusqu’à la fin de son mandat.

    Bordeaux

    Bordeaux

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  • Le Centre Lesdiguières reçoit le jeudi 10 avril 2014 Hilaire de Cremiers sur "De la crise économique à la crise politique"

  • Complémentaire santé : pourquoi vos cotisations flambent

    De quelques centaines à plusieurs milliers d’euros selon les garanties choisies, l’âge des souscripteurs et le nombre d’assurés, le coût des complémentaires santé est en train de devenir le premier poste d’assurance de nombreux ménages.

    Selon le comparateur Assurland, le coût moyen s’élève à 650 euros par an et il n’a cessé d’augmenter ces dernières années, à un rythme bien supérieur à celui de l’inflation.

    Selon l’indice des prix de ce comparateur, les factures se sont envolées de près de 40 % durant les huit dernières années. Même si la hausse a été plus mesurée début 2014 (3,2 %, contre une inflation de 0,8 %), la note devient très sévère.

    Plusieurs phénomènes permettent d’expliquer cette dérive. Tout d’abord, les progrès médicaux qui reposent sur des techniques plus sophistiquées et donc plus onéreuses. Ajoutez-y le vieillissement de la population et les dépenses augmentent, et donc, par ricochet, les cotisations des complémentaires aussi.

    FRAIS DE FONCTIONNEMENT

    Deuxième cause : « la part de la Sécurité sociale a eu tendance à se réduire pendant plusieurs années, ce qui a conduit les assurances privées et les mutuelles à devoir rembourser plus, ce qui a mécaniquement fait monter le prix de leurs cotisations », selon Stanislas Di Vittorio, président d’Assurland.

    Troisième explication, si les contrats dits « responsables » (ils conditionnent les remboursements au respect du parcours de soin) – de loin les plus répandus – ne supportaient aucune taxe jusqu’en 2010, ils ont été soumis à une taxation de 3,5 % en 2010, qui a doublé en 2011. Une taxe de 7 % que les assureurs ont répercuté sur le montant des cotisations.

    Enfin, les complémentaires santé font supporter à leurs cotisants des dépenses de fonctionnement très lourdes. Selon une récente enquête du journal professionnel L’Argus de l’assurance, les frais de gestion des contrats santé représentent de 7 à 27 % du prix des cotisations, avec de très nombreux organismes où elles pèsent plus de 20 %. En clair, lorsqu’un particulier verse 100 euros par mois, 20 euros servent aux frais de fonctionnement de l’assureur ou de la mutuelle. A titre de comparaison, les frais de gestion de la « Sécurité sociale », qui gère l’assurance maladie, s’élèvent à 4 % des cotisations.

    Depuis cette année, l’ensemble des organismes complémentaires doivent indiquer l’importance de ces frais, en communiquant leur montant, ainsi que leur composition. Toutes sont loin de s’exécuter.

    Rappelons enfin que les dépenses de santé sont prises en charge à hauteur de 76,7 % par l’Assurance-maladie ou l’Etat, 13,7 % par les complémentaires, et 9,6 % qui restent à la charge des assurés sociaux.

    Le Monde

     

    http://fortune.fdesouche.com/335299-complementaire-sante-pourquoi-vos-cotisations-flambent#more-335299

  • Ukraine : les milliards envolés des oligarques russes

    Ils sont la partie visible de la richesse de la Russie. Les oligarques sont aussi victimes de la crise ouverte entre Vladimir Poutine et les Etats-Unis. La chute de la Bourse russe leur a fait perdre des milliards.

    Plus de 20 milliards de dollars… C’est, depuis le début de l’année, le lourd tribut payé par les milliardaires russes à la crise géopolitique et économique. Les 16 plus riches d’entre eux ont vu leur fortune fondre de 23,5 milliards de dollars (8.284 milliards de roubles, selon l’indice Bloomberg des milliardaires). Un véritable krach pour les nouveaux riches les plus en vue de la planète depuis l’effondrement de l’URSS. Sur les 18 Européens dont la fortune a chuté de plus de 1 milliard de dollars depuis le début de l’année, 10 sont russes !


    L’année 2013 n’avait déjà pas été très bonne pour ces milliardaires amateurs de football (Rybolovlev à Monaco, Abramovich à Chelsea, Ousmanov à Arsenal…), de yachts et de vacances fastueuses sur la Côte d’Azur ou à Courchevel.

    Le retournement du marché des matières premières, qui a fait une partie de leur fortune, leur a coûté cher. L’an dernier, le magnat ukrainien Rinat Akhmetov a perdu 5,1 milliards de dollars. Le patron de Rusal, Oleg Deripaska, a, lui, vu sa fortune fondre de 3,8 milliards et celle d’Alexeï Mordashov, patron de Severstal, de 2,3 milliards.

    13 milliards perdus en un jour

    Ils espéraient sans doute profiter de la reprise économique aux Etats-Unis ou en Europe pour se refaire une santé financière. Mais c’était compter sans le psychodrame ukrainien.

    Le 3 mars dernier, la tension est à son comble entre la Russie et l’Ukraine, soutenue par les Etats-Unis et l’Europe. « Bruits de bottes », « guerre froide », « escalade », peut-on lire dans la presse. La Bourse de Moscou panique. L’indice Micex, qui regroupe les plus grosses sociétés cotées comme Rosneft, Uralkali, Sberbank ou encore Loukoïl, s’effondre de plus de 10 %.

    Ce jour-là, la fortune des milliardaires russes s’est allégée de près de 13 milliards de dollars, selon Bloomberg. Le « son du canon » a fait fuir les investisseurs.

    On estime que la fuite des capitaux de la Russie éternelle pourrait atteindre 100 milliards de dollars sur le seul premier trimestre. Une saignée historique.

    Car la crise en Crimée intervient presque au plus mauvais moment pour l’économie russe. En trois ans, son taux de croissance est passé de 4,3 % à 1,3 %… Et le pire est à venir. Selon la Banque mondiale, l’économie russe pourrait se contracter de 1,8 % cette année, si la crise autour de l’Ukraine s’aggrave et si la fuite des capitaux se prolonge.

    « Alors que l’absence de réformes structurelles de fond avait déjà mené à une érosion de la confiance des investisseurs et à un ralentissement progressif de la croissance, les récents événements autour de la Crimée ont transformé ce problème persistant en véritable crise de confiance », selon la banque internationale, qui conclut : « Cela a montré plus clairement la faiblesse du modèle de croissance économique de la Russie. »

    A Moscou, la banque centrale ne table déjà plus que sur une croissance inférieure à 1 % cette année, loin des 2,5 % de croissance du PIB espérés en début d’année. Mais certains, localement, ont déjà franchi la ligne rouge.

    Le magnat de l’acier Vladimir Lissine s’en tire le plus mal

    Les milliardaires sont donc touchés au portefeuille alors que les cours de Bourse de leurs entreprises s’effondrent. Six d’entre eux ont déjà perdu près de 15 milliards de dollars depuis le début de l’année. Vladimir Lissine est celui qui, pour l’instant, s’en tire le plus mal : 3,9 milliards de dollars évaporés depuis le début de l’année (au 2 avril). Il avait déjà perdu en 2012 son titre d’homme le plus riche de Russie.

    Le magnat de l’acier, propriétaire du groupe Novolipetsk, est un homme discret. Cet ancien ouvrier sidérurgiste, amateur de cigares cubains, ne serait pas vraiment un proche du Kremlin, selon le magazine russe « Finans » et il se tiendrait aussi éloigné que possible du monde politique. Ce qui n’a pas empêché cet amateur d’armes à feu d’accéder en 2011 au poste de vice-président du Comité Olympique russe.

    Vladimir Yevtushenkov a, lui, perdu 2,7 milliards depuis le début de l’année, presque un tiers de sa richesse. Le roi des télécoms, numéro un du mobile en Russie (MTS), a fondé Sistema en 1993. Cotée à la Bourse de Londres, l’action du groupe, présent aussi en Ukraine, a perdu plus du quart de sa valeur depuis le début de l’année. Vladimir Yevtushenkov fut, un temps, proche de l’ancien maire de Moscou Iouri Loujkov, démis de ses fonctions par Dimitri Medvedev en 2010.

    Cet amateur de dominos, lui aussi discret, a investi dans le cinéma. Il possède les studios Russian World à Saint-Pétersbourg, qui ont travaillé avec Woody Allen sur le film « Match Point ».

    Vient ensuite l’un des milliardaires russes les plus connus, Alicher Ousmanov, le fondateur de Metalloinvest, numéro un mondial du minerai de fer. Le Russe le plus riche de 2013 a vu sa fortune fondre de 2,5 milliards de dollars. Mais il lui reste suffisamment d’argent, plus de 17 milliards, pour gérer ses hobbies et ses envies.

    Propriétaire de 30 % du capital d’Arsenal, ce fan d’escrime (il a lu et relu « Les Trois Mousquetaires » dans sa jeunesse) s’est offert en 2012 un Airbus A340 (prix catalogue 350 millions de dollars), qu’il a entièrement customisé. Homme de médias (propriétaire du quotidien économique « Kommersant » et de plusieurs chaînes de télé), il est aussi connu pour ses investissements fructueux dans Facebook (1,4 milliard de dollars de bénéfices).

    Gros investisseur en Amérique, il fait partie du sérail et entretient de bonnes relations avec Vladimir Poutine. Fin 2011, il n’avait pas hésité à limoger le rédacteur en chef de « Kommersant », accusé d’avoir été injurieux avec le président dans le cadre d’un article sur des fraudes électorales.

    Andrey Melnichenko (12,8 milliards de dollars) a aussi perdu gros avec la crise, autour de 1,9 milliard. Le roi de la potasse (il est propriétaire d’EuroChem) n’était déjà pas épargné par la baisse des prix des engrais imposée par la Chine et par l’Inde.

    Melnichenko est un proche de Poutine, qui était au premier rang lors de son mariage avec un mannequin. C’était en 2005 à la Villa Altaïr au cap d’Antibes. Un mariage à 30 millions de dollars, avec aux fourneaux Alain Ducasse, et derrière le micro pour pousser la chansonnette Christina Aguilera, Julio Iglesias et Whitney Houston.

    Roman Abramovich, le propriétaire du club de Chelsea sur la pente descendante

    D’autres milliardaires ont aussi connu un mois de mars difficile, tel Sergeï Galitsky, propriétaire du numéro un de la distribution Magnit (– 1,9 milliard), Alexeï Mordashov (1,5 milliards de dollars), le patron de Severstal et actionnaire de Rossia, l’une des banques visées par les sanctions américaines ou encore Vagit Alekperov, le président de Loukoïl, qui a perdu 1,2 milliard.

    La liste est longue, mais certains ont échappé à la sanction des marchés, comme Roman Abramovich, dont la fortune n’a reculé que de 178 millions de dollars depuis le 1er janvier. Mais le propriétaire du club de Chelsea est sur la pente descendante. L’an dernier, le groupe minier Evraz, dont il est actionnaire, a plongé de 56 %.

    Quinzième fortune mondiale en 2008 avec plus de 21 milliards de dollars en 2008, Roman Abramovich n’est plus que le 146e homme le plus riche du monde aujourd’hui.

    Dimitri Rybolovlev a lui aussi limité les dégâts (–22 millions de dollars). La vente de sa participation dans Uralkali, en 2010, pour 6,5 milliards de dollars permet au président de l’AS Monaco de dépenser tranquillement son argent sans trop se soucier des crises.

    Mais celui qui s’en sort le mieux s’appelle Oleg Deripaska (+ 126 millions de dollars depuis le 1er janvier), actionnaire de Rusal et de Norilsk Nickel. Présenté comme le « milliardaire de Poutine », celui qui a fait fortune sous Eltsine, n’a pas hésité à investir 1,8 milliard de dollars dans les Jeux de Sotchi, via notamment la construction du village Olympique.

    Mais, comme Abramovich, il a perdu de son lustre au fil des années. Sa fortune est passée, selon « Forbes », de 28 milliards en 2008 à 6,5 milliards aujourd’hui.

    Sur la liste noire

    Mais, à côté de ces richissimes chefs d’entreprise, pénalisés par la crise, il y aussi quelques personnalités plus directement visées par les sanctions américaines et européennes.

    Ils sont trois dans le viseur : Iouri Kovaltchouk, Guennadi Timtchenko et Arkadi Rotenberg. Le premier contrôle la banque Rossia. Seulement 1.168e fortune mondiale, il est considéré comme« le banquier personnel des hauts responsables en Russie ». Vieil ami de Poutine, il est membre comme lui d’une coopérative, Ozero, qui gère un ensemble de datchas dans la région de Saint-Pétersbourg, où cohabitent plusieurs milliardaires locaux.

    Visés également les frères Rotenberg, Arkadi et Boris (une fortune de 5,5 milliards à eux deux), présentés comme les hommes d’affaires les plus influents de Russie. Ils ont été les « sparring-partners » de judo de Poutine. Leur entreprise SGM Group a prospéré dans le sillage du géant Gazprom. La fortune d’Arkadi a été multipliée par quatre en trois ans selon « Forbes ».

    Enfin, il y a Guennadi Timtchenko, considéré comme l’homme le plus puissant de Russie, présent dans l’énergie, le transport, la construction, infrastructure via le holding Volga Group. Il est aussi actionnaire de Novatek, l’une des actions massacrées par la Bourse le 3 mars dernier (– 13 %).

    Mais Timtchenko était aussi il y a peu l’un des principaux actionnaires du groupe Gunvor, numéro quatre mondial du courtage de pétrole. « Les activités de Timtchenko dans le secteur de l’énergie ont été directement liées à Poutine. Poutine a des investissements dans Gunvor et pourrait avoir accès aux fonds de Gunvor », accuse le département du Trésor américain.

    Si sa fortune est passée de 2,5 à plus de 14 milliards de dollars entre 2008 et 2013, elle a fondu de 2 milliards depuis le début de l’année, selon les statistiques de Bloomberg.

    Les Nets de Brooklyn à Moscou ?

    Ces dernières années, les oligarques avaient tendance à sortir leur argent de Russie pour Londres ou Genève comme un signe de défiance vis-à-vis d’un pouvoir prompt à faire, mais aussi à défaire les fortunes. L’exemple de Mikhaïl Khodorkovski, ancien patron de Ioukos, emprisonné pendant près de dix ans, avait valeur d’exemple.

    La crise ukrainienne pourrait-elle inverser la tendance ? Il y a quelques jours devant un parterre de grands patrons russes, Vladimir Poutine avait exhorté ces derniers au patriotisme économique. « Les entreprises russes doivent être déclarées sur le territoire de notre nation, dans notre pays, et avoir une structure capitalistique transparente. Je suis certain que ceci est également dans votre intérêt. »

    Sera-t-il entendu ? Mikhaïl Prokhorov (qui pèse 10,7 milliards de dollars) a annoncé fin mars son intention de rapatrier le siège social d’une de ses entreprises les plus emblématiques : le club de basket des Nets de Brooklyn, qui jouera évidemment toujours en NBA. Une provocation de la part d’un homme qui a perdu près d’un demi-milliard de dollars avec la crise ?

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/335645-ukraine-les-milliards-envoles-des-oligarques-russes

  • Pascal Lamy vous parle : vous êtes pauvres ? Réjouissez-vous.

    Pascal Lamy… En bon socialiste, il est proche du peuple, mais de loin.
    Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a daigné jeter un regard sur les problèmes du peuple, et a même eu une idée pour le sauver : des « petits boulots » payés « en dessous du SMIC ».
    Le problème majeur que soulève une telle proposition, c’est le coût de la vie, le genre de chose qui ne parle pas trop à Pascal Lamy… En bon socialiste, il est proche du peuple, mais de loin.
    Non, il lance cette idée de génie comme il avait demandé en 2009 une hausse de 32 % de ses rémunérations à l’OMC. Souvenons-nous : 2009, nous sommes au cœur de la « crise économique ». Pascal Lamy, dont le salaire annuel était alors de 316.000 euros (sans compter la prime retraite équivalant à 15 % de ce salaire), demande une augmentation de 32 %, qui lui sera d’ailleurs refusée.
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  • Monot (FN) : «Valls se heurtera rapidement aux obstacles économiques»

    Conseiller économique de Marine Le Pen et tête de liste du Front national aux élections européennes (région Centre), Bernard Monot estime que le nouveau premier ministre est dans une impasse.
    LE FIGARO. - Vous estimez que le nouveau gouvernement de Manuel Valls se trouve dans une impasse économique. Pourquoi ?
    Bernard MONOT. - Le premier problème est celui de la compétitivité de la France, mais aussi celle de l'Europe. Aujourd'hui, le monde entier est en situation de dévaluation compétitive - que ce soit au niveau du dollar, du yen ou de la livre sterling - et seuls les pays de la zone euro ne peuvent pas agir sur le taux de leur monnaie. Tous les gains de compétitivité que nous pourrions imaginer via les sacrifices des Français (réductions de prestations et hausses d'impôts) permettront au mieux de gagner 4%, mais cela ne vaudra jamais une dévaluation interne de la monnaie, qui permettrait de gagner immédiatement 20% de gains de compétitivité. C'est cela qui pourrait entraîner une reprise économique et un retour à l'emploi.
    Vous vous interrogez également sur la possibilité pour ce gouvernement de désendetter la France. Pourquoi ?
    Comment vont-ils pouvoir désendetter le pays ? La dette ne cesse de croître depuis quarante ans. Quant aux déficits, cela fait trente ans que la France n'a pas de budget en excédent. Malgré tous les efforts, et même si l'on atteignait un déficit zéro, nous n'avons pas encore commencé à rembourser un seul euro du stock de dette. Je rappelle que nous allons atteindre 2000 milliards d'euros !
    Que pensez-vous du pacte de responsabilité ?
    C'est la tenue de camouflage de l'austérité. Il faudra bien trouver les 50 milliards d'euros quelque part. En 2012, nous avions modélisé l'irrémédiable évolution de la dette publique et prévu sa croissance suivant cette politique ultra-libérale.
    Que répondez-vous à ceux qui observent pourtant des signes de reprise en Europe, comme en Espagne par exemple ?
    Peut-on appeler cela une reprise, dans ce pays, quand le système bancaire européen privé est au bord du gouffre ? On a oublié aussi l'ensemble des pertes non résorbées depuis la crise de 2008 et qui sont passées hors bilan. Si les banques ne se prêtent pas entre elles aujourd'hui, c'est bien qu'il existe un risque majeur de défaut. On met en place l'union bancaire de toute urgence parce qu'on sent que certaines banques risquent de basculer.
    Quels sont les principaux défis pour Manuel Valls ?
    D'abord l'emploi. Avec une inflation aussi basse, le chômage ne peut qu'exploser. C'est l'analyse faite par le FN en posant la problématique de l'euro. En taux réel, cette inflation n'a jamais été aussi basse depuis très longtemps. Actuellement, la zone euro est à 0,5% d'inflation. Nous ne sommes donc pas loin de passer en déflation, synonyme de catastrophes sociales. Le deuxième défi sera celui du pouvoir d'achat des Français qui va diminuer. Dans le prolongement, on peut imaginer les problèmes de sécurité apparaissant dans un pays qui s'appauvrit.
    Comment analysez-vous cette nomination à Matignon ?
    J'ai l'impression de voir un gouvernement de cohabitation entre un président social-démocrate et un Manuel Valls qui pourraient très bien faire partie du personnel de l'UMP. La politique macroéconomique de cette coalition UMPS sera la feuille de route d'une Union européenne inféodée aux marchés financiers.
    Selon vous, quelles actions prioritaires la France devrait-elle lancer sans attendre ?
    Ouvrir un sommet de la zone euro avec les dix-huit pays membres. Il faut mettre sur la table le problème de la monnaie surévaluée qui obère la croissance économique et provoque la désindustrialisation, à l'exception de l'Allemagne qui fait de la dévaluation compétitive territoriale. Ce sommet permettrait de passer aux monnaies nationales, dans la douceur et pas dans la douleur, tout en gardant un euro monnaie commune. Il faut absolument avoir la possibilité d'agir, au niveau national, sur la politique monétaire et sur la politique de change.
    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Combien coûte l’ enfant de François Hollande et Anne Hidalgo aux contribuables ?

    « Dans un entretien accordé au site internet suisse lesobservateurs.ch, Xavier Kemlin s’interroge sur le coût de l’enfant de François Hollande et Anne Hidalgo pour les contribuables français.
    Xavier Kemlin s’était déjà illustré pour avoir porté plainte contre François Hollande dans le cadre de différentes affaires, notamment celle du statut de l’ex-compagne présidentielle Valérie Trierweiler. Xavier Kemlin souligne aujourd’hui le grand silence de la presse française concernant le coût pour les contribuables de l’enfant que François Hollande a eu avec Anne Hidalgo, notamment le coût de sa protection. Il pointe également du doigt tout le système de copinage et de passe-droits mis en place par François Hollande, allant même jusqu’à parler d’une oligarchie. »

    http://www.contre-info.com/

  • La BCE, ou la politique de l’inaction

    La confiance est l’ingrédient primordial de la croissance ; aussi, lorsque les perspectives sont mauvaises, le discours officiel est à prendre avec précaution.
    La Banque centrale européenne a la haute main sur les taux d’intérêt en euros, ce qui signifie, dans un monde où les flux spéculatifs dépassent (et de loin) les échanges de biens réels, une influence certaine sur le taux de change de la monnaie. Ces dernières semaines, toute une série d’indicateurs économiques avaient laissé penser que la zone euro était en train de s’enliser dans la déflation, d’où une attention toute particulière portée à la réunion mensuelle de la BCE qui s’est déroulée hier à Francfort.
    Celle-ci avait le choix a) de ne rien faire, c’est-à-dire laisser son taux directeur (taux courts) à son niveau actuel de 0,25 %, b) l’abaisser une nouvelle fois à 0,15 % voire à 0,10 %, c) faire descendre exceptionnellement ce taux en dessous de zéro ou enfin d) porter son effort sur les taux obligataires (taux longs) en engageant, à l’instar de la Fed, un programme de rachat d’obligations souveraines (QE) 1. Seules ces deux dernières mesures auraient pu avoir un effet significatif (à la baisse) sur l’euro.
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