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économie et finance - Page 657

  • Les Généraux, comme les Français, en ont ras le bol de la décadence, de l'UMPS !

    Du jamais vu : des généraux d’active montent au front !

    Il s’est passé un truc absolument incroyable dans l’armée française, ou du moins ce qu’il en reste.

    Les principaux dirigeants de cette noble institution, à savoir le chef d’état-major des armées, le récemment nommé Pierre de Villiers, et ses trois subordonnés de l’armée de terre, de la marine et de l’armée de l’air, auraient explicitement indiqué à leur tutelle, avec fuite dans la presse autorisée, qu’ils n’étaient pas prêts à assumer le rabotage supplémentaire que Bercy veut imposer aux armées dans le cadre de la recherche des 50 milliards d’économie.

    Trois réactions me viennent spontanément.

    La première, c’est que la parole de l’État ne vaut vraiment plus rien. Il y a moins d’un an, à l’issue d’un travail important, de multiples scénarios et d’arbitrages divers, le président sanctuarisait une LPM (loi de programmation militaire) déjà particulièrement sévère pour les armées. Cet engagement ne vaut en fait rien, puisque le voilà profondément remis en cause par les crânes d’œuf de Bercy, décidément plus audacieux pour mettre les militaires à la disette que d’autres types de fonctionnaires syndicalisés et manifestolâtres.

    La seconde, c’est qu’il faut vraiment que la parole présidentielle soit affaiblie pour que le ministre de la Défense et les hauts gradés de l’Hôtel de Brienne s’autorisent à « l’ouvrir » ainsi. Jamais telle scène ne s’était produite par le passé (*) et je n’ai pas souvenir qu’une scène similaire se fût tenue dans un autre pays que le nôtre. Tant mieux si cette expression permet de sauver les meubles à l’instant même où nos forces sont requises, pour plus longtemps que prévu, de Kidal à Bangui. Mais c’est quand même frappant et triste de constater que, visiblement, plus rien ne semble tenu au plus haut sommet de l’État, qui inspire désormais plus de mépris ou d’ironie que de crainte.

    La troisième, c’est que ces messieurs les étoilés ont visiblement retrouvé le courage de leurs vingt ans, de leurs années de commandement en unité où, en casoar et gants blancs, ils menaient leur section ou compagnie à l’assaut de leurs épiques rêves de jeunesse. On a très peu dit, en effet, que les différentes réformes des armées françaises se sont bien souvent déroulées grâce à la complicité passive, quand ce n’était pas active, des généraux français.

    Bien logés et bien nourris, bien payés et souvent flattés, ces derniers ont largement cautionné un système qui exposait l’homme de troupe et faisait le lit des rêves des méritants officiers subalternes, de quinze ans leurs cadets. A l’exception notable de quelques très rares généraux, il fallait attendre la mise en retraite (pardon, le placement dans le cadre de réserve) de ces messieurs pour les entendre enfin toussoter et se plaindre.

    Certes, il aura fallu l’indigence des budgets militaires, la grossière arrogance de Bercy et la faiblesse présidentielle pour que nos quatre grands chefs du moment retrouvent le chemin du courage et de l’honneur. C’est un bon début…

    Philippe Christele, 25/05/2014

    Note : (*) En dehors du général Delaunay, chef d’état-major de l’armée de terre, qui a démissionné en 1983.

    Source : Boulevard Voltaire

    http://www.polemia.com/les-generaux-comme-les-francais-en-ont-ras-le-bol-de-la-decadence-de-lumps/

  • La Commission européenne émet des doutes sur le budget de la France

    Un satisfecit global et quelques doutes. Lundi, José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a fait de nouvelles recommandations sur la politique budgétaire et les réformes engagées par le gouvernement de François Hollande. Un exercice délicat huit jours après les élections européennes, qui ont vu le FN arriver en tête en France.

    Si M. Barroso a estimé que la France allait « dans la bonne direction », la Commission européenne n'a pourtant validé que « partiellement » la stratégie budgétaire de la France.

    Dans leur analyse, les experts de la Commission émettent des doutes sur la capacité de la France à ramener son déficit public dans les clous européens, soit en deçà de 3 % du PIB, en 2015. Selon Bruxelles, les prévisions françaises sont trop optimistes :

    « Le niveau de détail des mesures d'assainissement budgétaire est insuffisant pour garantir de façon crédible la correction du déficit excessif pour 2015 au plus tard, comme le laisse entrevoir la prévision de déficit annoncée par la Commission pour l'année prochaine (3,4 % du PIB) et compte tenu d'un ajustement structurel sous-jacent qui est très loin d'atteindre le niveau recommandé par le Conseil. »

    En 2013, la Commission avait accordé à Paris un délai de deux ans pour parvenir à cette réduction du déficit. « Nous demandons au gouvernement de détailler davantage les mesures qu'il entend prendre pour atteindre l'effet structurel requis en 2015 », a déclaré M. Barroso lors d'une conférence de presse.

    DES MESURES PAS ENCORE ADOPTÉES ET AMBITIEUSES

    Pour parvenir au seuil de 3 %, le gouvernement français a mis en place un vaste programme d'économies de 50 milliards d'euro, avec pour mesure-clé le pacte de responsabilité proposé aux entreprises pour stimuler l'emploi. Il a depuis annoncé de nouvelles mesures d'économies se traduisant par un effort supplémentaire de 4 milliards d'euros en 2014.

    Mais Bruxelles s'inquiète des incertitudes qui entourent l'application de ces mesures. « Des risques pèsent sur les objectifs du gouvernement », souligne l'exécutif européen, pour qui « une partie des mesures supplémentaires pour 2014 annoncées dans le programme doit encore être adoptée et le montant des économies prévues pour 2015 est très ambitieux ».

    Malgré ces doutes, Paris s'est félicité que Bruxelles ait « validé les orientations économiques du gouvernement ». Michel Sapin, ministre des finances, a ainsi commenté les analyses de la Commission dans un communiqué :

    « La Commission approuve ainsi la stratégie économique d'ensemble du gouvernement, qui vise à réduire le déficit par une maîtrise des dépenses, à diminuer les prélèvements obligatoires pour soutenir la croissance et l'emploi et à mettre en œuvre des réformes de fond pour augmenter la compétitivité, la croissance de long terme et l'emploi. »

    Mardi 27 mai, lors du Conseil européen, François Hollande avait plaidé pour « réorienter » l'Europe, et suggéré d'aller vers un plan commun d'investissements publics.

    source : Le Monde.fr avec AFP et Reuters

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupEZFAuFFAKIzuXvS.shtml

  • Sanction des USA contre BNP Paribas : une balle dans le pied des Américains ?

    Que dit cette affaire ? Quelle leçon en tirer ?   

    Non contents de réclamer plus de 10 milliards de dollars à BNP Paribas, les États-Unis viennent d’annoncer vouloir le scalp d’une dizaine de dirigeants de l’établissement français. Motif : « la banque d’un monde qui change » aurait oublié que le monde a légèrement changé ces dernières décennies, violant les embargos économiques américains contre le Soudan, l’Iran et Cuba en effectuant des paiements en dollars dans ces pays. Fair, la sanction des États-Unis ? Gloutonne, surtout.

    Ce n’est pas la première fois qu’une banque commet ce crime de lèse-majesté. HSBC, Standard Chartered ou encore ING s’étaient déjà fait prendre le nez dans le sac de billets verts, foulant au pied les embargos américains. Ces banques avaient respectivement écopé de 1,9 milliard, 667 millions et 619 millions de dollars d’amendes, et s’en étaient tirées sans poursuites pénales.

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  • Le compte n'y est pas

    Le trésorier de Chrétienté-Solidarité pointe cette étrange déclaration de Philippe Briand, qui fut le trésorier de la campagne de M. Sarkozy en 2012 :

    "Il  s’est fendu des explications suivantes devant le bureau politique de l’UMP le 27 mai dernier : « cette campagne a été financée sur un budget de 21,4 millions d’euros provenant de l’emprunt de la Société Générale (10,7 M€), des dons recueillis (5,8 M€), des contributions de l’UMP (4,9 M€) et de l’apport personnel du candidat. » (*)

    Donc, si je calcule correctement, l’apport personnel du candidat se monte à .....
     
    faisons ensemble l'opération :
      21,4 M€  
    - 10,7 M€  
    - 5,8 M€  
    - 4,9 M€  

    = 0,0 M€  

    .... très exactement : zéro euro. Vraiment s'il en est ainsi, ce n’était pas la peine d’en parler ! Cela laisse planer des doutes gênants, des interrogations, disons le mot, des soupçons … Je me demande même s’il ne faudrait pas demander à M. Sarkozy lui-même de lever ces inquiétudes en nous disant clairement à combien s’est élevé ce fameux apport personnel, il en sait peut-être plus que son trésorier ?

    Ce malheureux trésorier a ensuite achevé de s’enfoncer, en ajoutant être sûr de la provenance de toutes les recettes, disant ceci, je cite  :  « Cette fois-ci, y avait plus de Bettancourt ! ». Admirons la gratitude et la délicatesse, pour la pauvre vieille riche bonne femme qui les a si longtemps nourri ! "

    Michel Janva

  • Culot des politicards : 13 000 € par mois pour un glandeur de sénateur, c’est « mal payé » !

    Le sénateur UMP de la Meuse Gérard Longuet (ancien activiste d’Occident ayant très mal tourné) se dit « mal payé », dans un article dePublicsenat.fr consacré à dessoupçons de détournements de fonds publics par un groupe de sénateurs, publié mercredi 28 mai.

    Evoquant cette affaire, l’élu confirme avoir reçu « un jour » un chèque de l’Union républicaine du Sénat, l’association mise en cause, d’un montant situé « entre 3 000 et 4 000 euros ».
    La somme était destinée à compléter l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), distribuée aux sénateurs pour financer leurs activités politiques, précise Public Sénat.

    Gérard Longuet profite de l’occasion pour dénoncer le montant de cet IRFM, établi à 6 037,23 euros nets par mois, et qui s’ajoute à son indemnité mensuelle de sénateur de 7 100 euros bruts ! Trop faible pour couvrir l’ensemble des frais occasionnés par son mandat, affirme-t-il.

    Ce n’est pas la première fois qu’un élu déplore ainsi son traitement. Dernier cas en date, le député Henri Guaino s’était lui aussi plaint du salaire des parlementaires, en août 2013 : « On est très mal payés, avait-il estimé dans VSDOn travaille dans des conditions déplorables. »
    Un député gagne plus de 5 100 euros nets par mois, auxquels s’ajoute une indemnité de frais de mandat de 5 770 euros bruts.

    Ils n’ont honte de rien !

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Culot des politicards : 13 000 € par mois pour un glandeur de sénateur, c’est « mal payé » !

    Le sénateur UMP de la Meuse Gérard Longuet (ancien activiste d’Occident ayant très mal tourné) se dit « mal payé », dans un article dePublicsenat.fr consacré à dessoupçons de détournements de fonds publics par un groupe de sénateurs, publié mercredi 28 mai.

    Evoquant cette affaire, l’élu confirme avoir reçu « un jour » un chèque de l’Union républicaine du Sénat, l’association mise en cause, d’un montant situé « entre 3 000 et 4 000 euros ».
    La somme était destinée à compléter l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), distribuée aux sénateurs pour financer leurs activités politiques, précise Public Sénat.

    Gérard Longuet profite de l’occasion pour dénoncer le montant de cet IRFM, établi à 6 037,23 euros nets par mois, et qui s’ajoute à son indemnité mensuelle de sénateur de 7 100 euros bruts ! Trop faible pour couvrir l’ensemble des frais occasionnés par son mandat, affirme-t-il.

    Ce n’est pas la première fois qu’un élu déplore ainsi son traitement. Dernier cas en date, le député Henri Guaino s’était lui aussi plaint du salaire des parlementaires, en août 2013 : « On est très mal payés, avait-il estimé dans VSDOn travaille dans des conditions déplorables. »
    Un député gagne plus de 5 100 euros nets par mois, auxquels s’ajoute une indemnité de frais de mandat de 5 770 euros bruts.

    Ils n’ont honte de rien !

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Quand les Etats-Unis veulent la peau de BNP Paribas… pour des faits qui ne les concernent pas

    Selon le Wall Street Journal d’hier jeudi, la justice américaine s’apprête à condamner BNP Paribas à une amende de plus de dix milliards de dollars (quelque 7 milliards d’euros), au motif que, pendant quatre ans, la banque française aurait violé l’embargo américain contre Cuba, l’Iran et le Soudan. Un tel montant représenterait l’une des plus importantes amendes jamais infligées à une banque.

    Il y a 2 ans la banque HSBC, pourtant jugée coupable d’opérations de blanchiment avec les cartels mexicains ou des organisations terroristes, avait eu une amende de 1,9 milliard de dollars.

    Les transactions de la BNP incriminées ont été effectuées dans des pays où elles étaient légales. Mais elles ont été faites en dollars et les Etats-Unis se sont arrogé le droit de juger toutes les transactions en dollars où qu’elles étaient été faites.
    Il semble qu’il est grand temps d’abandonner le dollar pour les transactions internationales.

    Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a indiqué « Nous avons vérifié que toutes les transactions incriminées étaient conformes aux règles, lois, réglementations, aux niveaux européen et français ». Les transactions ne comportaient « aucune contravention à ces règles ni d’ailleurs aux règles édictées par les Nations unies ».

    Le Traité transatlantique (TAFTA) actuellement négocié en secret entre l’Union Européenne et les Etats-Unis mettrait l’Europe encore plus sous la dépendance de ces derniers.

    Lors de l’assemblée générale annuelle de la banque, le 14 mai, le directeur général Jean-Laurent Bonnafé avait indiqué que les discussions avec les autorités américaines se poursuivaient.

    http://fr.novopress.info/168059/les-etats-unis-veulent-peau-bnp-paribas-faits-les-concernent-pas/

  • Fiers de dépenser l’argent des autres !

    Nos élus, dont il faut reconnaître l’opiniâtreté et la persévérance qu’ils ont dû mettre en œuvre pour être élus, sont fiers de dépenser notre argent.

    Ils sont comme le chat qui vous rapporte triomphant, ronronnant à fond, le cadavre de la perruche rarissime qui vous a couté la peau du cul et que lui-même a eu beaucoup de mal à attraper au vol.

    Ils ne doutent pas de bien dépenser notre argent, entourés qu’ils sont d’une armada de fonctionnaires et de bureaucrates qui les confortent à longueur de temps sur ce point. Cette certitude qui les habite n’est pas étrangère à l’absence de limite qu’ils se donnent sur le sujet.

    Ils attendent même des remerciements, sous la forme de bulletins de votes, ils multiplient les dépenses de façon inversement proportionnelle aux bulletins qu’ils comptabilisent. C’est ainsi que, plus leur cote électorale baisse, plus ils dépensent, pensant nous séduire. En fait, ils nous ruinent en pensant nous épater et générer notre admiration. Ils sont indécrottables.

    Ils ont pour groupies et fervents soutiens cette moitié de Français qui ne paient pas l’impôt, qui croient bénéficier gratuitement de toutes ces magnificences.

    Ils ont tout faux, eux et leurs zélotes.

    L’économie étant ce qu’elle est, les taxés qui portent la charge de ces dépenses somptuaires reportent évidemment cette charge, qu’ils n’assument que provisoirement, sur le plus grand nombre. Evidemment, ce report se fait sur toute la société, élus et fonctionnaires compris, en incluant au passage les plus pauvres.

    Car, dans une société de division du travail, quelle que soit la façon dont l’impôt est prélevé, il est, in fine, payé par chacun en fonction de ses dépenses, puisqu’il est reporté inévitablement sur la partie de l’économie à laquelle chacun participe au double titre de fournisseur et de consommateur.

    C’est le problème

    Il y a certes du coulage, de la corruption, mais ce n’est pas la cause profonde de la faillite qui nous guette. Si ce n’était que cela, il suffirait d’une répression compétente et bien organisée pour régler le problème. Non, le drame, sans solution, est que les élus et les pauvres dépensent sans compter, croyant ne pas avoir à payer la facture.

    C’est ce que l’on appelle aller dans le mur en klaxonnant.

    Comme l’a si bien dit Frédéric Bastiat : “Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas”.

    Comment leur expliquer qu’en réalité nous sommes beaucoup mieux placés qu’eux pour dépenser notre argent. D’abord nous l’avons gagné, nous avons donc la légitimité de le dépenser librement. Ensuite, nous connaissons nos limites, qu’ils ne connaissent pas.

    Comment leur faire comprendre que l’économie n’est pas une abstraction au même titre que leurs rêves politiques, qu’elle répond à des règles mathématiques simples qui consistent à vendre ce que l’on fait plus cher que cela nous est revenu, toutes charges comprises incluant l’impôt.

    Que toutes les dépenses que nous sommes amenés à payer pour d’autres sont donc incluses dans la facturation de nos prestations, qu’ainsi finalement tout le monde paie tout.

    Tout cela est d’une simplicité biblique, si évident, si discret, si peu brillant, peu scintillant, et pourtant, aveuglés par l’irrésistible envie de nous épater, de paraître généreux, nos élus tapent dans notre caisse, sans se douter un instant que ce sont eux, et ceux qu’ils avantagent, qui vont être amenés à payer la facture.

    Ils rejouent sans cesse, avec une grande naïveté, la scène de l’arroseur arrosé.

    Le plus drôle, c’est qu’à aucun moment ils ne prennent conscience de cette situation, l’empirant de jour en jour sans la percevoir.

    Le moins drôle, c’est que ce désordre psychologique dépasse tout ce que l’on peut prévoir, cette inconscience a le temps de faire des ravages avant que les factures ne leur soient présentées.

    C’est ainsi que l’ex-député européen Henri Weber, directeur des études au PS, “ne voit pas non plus de réelle inflexion possible, en dehors d’une redistribution des recettes plus élevées que prévu de la lutte contre la fraude fiscale aux ménages les plus modestes.”

    Ah, la fraude fiscale… Bientôt il faudra payer des figurants pour frauder et justifier l’hyperactivité des contrôleurs. Car enfin, le pillage a des limites, ceux qui sont pillés, “les fraudeurs fiscaux”, sont éliminés, la production de fraudeurs n’est pas à la hauteur des besoins de pillage de nos élus, il faut l’admettre.

    In fine, tout comme l’impôt, le pillage par le contrôle fiscal sera reporté sur tous, ils paieront en plus cette facture.

    Jusqu’au jour où la misère sera telle qu’arriveront les démolisseurs, ceux qui vénèrent Monsieur Kalachnikov et sont capables de raser une ville en quelques mois, ces hyènes qui vivent sur la déchéance des sociétés.

    Sacrés élus, ils se la pètent avec notre argent, ils croient nous épater et nous séduire, faire le bien à l’œil, ils sont dans l’erreur, mais ils ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir.

    Pourtant, la plupart d’entre eux ont été bien élevés, dans le respect de la propriété privée, du capital et de la liberté, les trois valeurs de l’économie si utiles pour tous, qu’ils sont en train de détruire consciencieusement.

    Henri Dumas

    Nos élus, dont il faut reconnaître l’opiniâtreté et la persévérance qu’ils ont dû mettre en œuvre pour être élus, sont fiers de dépenser notre argent.

    Ils sont comme le chat qui vous rapporte triomphant, ronronnant à fond, le cadavre de la perruche rarissime qui vous a couté la peau du cul et que lui-même a eu beaucoup de mal à attraper au vol.

    Ils ne doutent pas de bien dépenser notre argent, entourés qu’ils sont d’une armada de fonctionnaires et de bureaucrates qui les confortent à longueur de temps sur ce point. Cette certitude qui les habite n’est pas étrangère à l’absence de limite qu’ils se donnent sur le sujet.

    Ils attendent même des remerciements, sous la forme de bulletins de votes, ils multiplient les dépenses de façon inversement proportionnelle aux bulletins qu’ils comptabilisent. C’est ainsi que, plus leur cote électorale baisse, plus ils dépensent, pensant nous séduire. En fait, ils nous ruinent en pensant nous épater et générer notre admiration. Ils sont indécrottables.

    Ils ont pour groupies et fervents soutiens cette moitié de Français qui ne paient pas l’impôt, qui croient bénéficier gratuitement de toutes ces magnificences.

    Ils ont tout faux, eux et leurs zélotes.

    L’économie étant ce qu’elle est, les taxés qui portent la charge de ces dépenses somptuaires reportent évidemment cette charge, qu’ils n’assument que provisoirement, sur le plus grand nombre. Evidemment, ce report se fait sur toute la société, élus et fonctionnaires compris, en incluant au passage les plus pauvres.

    Car, dans une société de division du travail, quelle que soit la façon dont l’impôt est prélevé, il est, in fine, payé par chacun en fonction de ses dépenses, puisqu’il est reporté inévitablement sur la partie de l’économie à laquelle chacun participe au double titre de fournisseur et de consommateur.

    C’est le problème

    Il y a certes du coulage, de la corruption, mais ce n’est pas la cause profonde de la faillite qui nous guette. Si ce n’était que cela, il suffirait d’une répression compétente et bien organisée pour régler le problème. Non, le drame, sans solution, est que les élus et les pauvres dépensent sans compter, croyant ne pas avoir à payer la facture.

    C’est ce que l’on appelle aller dans le mur en klaxonnant.

    Comme l’a si bien dit Frédéric Bastiat : “Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas”.

    Comment leur expliquer qu’en réalité nous sommes beaucoup mieux placés qu’eux pour dépenser notre argent. D’abord nous l’avons gagné, nous avons donc la légitimité de le dépenser librement. Ensuite, nous connaissons nos limites, qu’ils ne connaissent pas.

    Comment leur faire comprendre que l’économie n’est pas une abstraction au même titre que leurs rêves politiques, qu’elle répond à des règles mathématiques simples qui consistent à vendre ce que l’on fait plus cher que cela nous est revenu, toutes charges comprises incluant l’impôt.

    Que toutes les dépenses que nous sommes amenés à payer pour d’autres sont donc incluses dans la facturation de nos prestations, qu’ainsi finalement tout le monde paie tout.

    Tout cela est d’une simplicité biblique, si évident, si discret, si peu brillant, peu scintillant, et pourtant, aveuglés par l’irrésistible envie de nous épater, de paraître généreux, nos élus tapent dans notre caisse, sans se douter un instant que ce sont eux, et ceux qu’ils avantagent, qui vont être amenés à payer la facture.

    Ils rejouent sans cesse, avec une grande naïveté, la scène de l’arroseur arrosé.

    Le plus drôle, c’est qu’à aucun moment ils ne prennent conscience de cette situation, l’empirant de jour en jour sans la percevoir.

    Le moins drôle, c’est que ce désordre psychologique dépasse tout ce que l’on peut prévoir, cette inconscience a le temps de faire des ravages avant que les factures ne leur soient présentées.

    C’est ainsi que l’ex-député européen Henri Weber, directeur des études au PS, “ne voit pas non plus de réelle inflexion possible, en dehors d’une redistribution des recettes plus élevées que prévu de la lutte contre la fraude fiscale aux ménages les plus modestes.”

    Ah, la fraude fiscale… Bientôt il faudra payer des figurants pour frauder et justifier l’hyperactivité des contrôleurs. Car enfin, le pillage a des limites, ceux qui sont pillés, “les fraudeurs fiscaux”, sont éliminés, la production de fraudeurs n’est pas à la hauteur des besoins de pillage de nos élus, il faut l’admettre.

    In fine, tout comme l’impôt, le pillage par le contrôle fiscal sera reporté sur tous, ils paieront en plus cette facture.

    Jusqu’au jour où la misère sera telle qu’arriveront les démolisseurs, ceux qui vénèrent Monsieur Kalachnikov et sont capables de raser une ville en quelques mois, ces hyènes qui vivent sur la déchéance des sociétés.

    Sacrés élus, ils se la pètent avec notre argent, ils croient nous épater et nous séduire, faire le bien à l’œil, ils sont dans l’erreur, mais ils ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir.

    Pourtant, la plupart d’entre eux ont été bien élevés, dans le respect de la propriété privée, du capital et de la liberté, les trois valeurs de l’économie si utiles pour tous, qu’ils sont en train de détruire consciencieusement.

    Henri Dumas

    http://francelibre.tumblr.com/post/87445417026/fiers-de-depenser-largent-des-autres#.U4s8L5R_sks

  • Centres commerciaux : La folie des grandeurs !

    C’est un paradoxe: alors que notre pouvoir d’achat et notre consommation baissent depuis plusieurs années, les ouvertures de centres commerciaux, toujours plus imposants, se multiplient. Nous en avons 750 en France et 50 sont en construction: un record en Europe!

    Même si beaucoup de Français, de plus en plus en nombreux à vivre en périphérie des villes, apprécient d’y faire leurs courses et même de s’y divertir, comment expliquer une telle expansion ? Quelles sont les méthodes de ces machines de guerre du commerce pour vous attirer ? Et, face à eux, comment les petits commerces de centre-ville s’y prennent-ils pour survivre ?

    Partie 1:

    Le 8 avril dernier c’était l’effervescence à Villeneuve-la-Garenne dans le nord de Paris. Un nouveau centre commercial, dénommé Qwartz, était inauguré: 140 boutiques, 25 restaurants et des aires de jeux aussi pour que les familles restent le plus longtemps possible et donc consomment !

    Le propriétaire du centre, un grand groupe immobilier, a investi 300 millions d’euros. Il faut dire que ces temples du commerce, quand ils sont bien pensés et bien gérés, sont très rentables. À Villeneuve-la-Garenne, on mise sur 11 millions de visiteurs par an.

    Pour les commerçants installés dans le centre commercial, c’est la promesse d’une fréquentation beaucoup plus élevée qu’en centre-ville. Mais attention, à force de se multiplier, les centres commerciaux rentrent dans une concurrence féroce et certains d’entre eux pourraient ne pas y survivre. 

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