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économie et finance - Page 657

  • Russie-Iran: de belles perspectives de coopération (Poutine)

    La Russie et l’Iran ont de belles perspectives de coopération économique, notamment dans le secteur énergétique, a indiqué vendredi à Douchanbe, au Tadjikistan, le président russe Vladimir Poutine.
    « Nous avons de gros projets conjoints achevés et en cours de réalisation. Nous avons également de belles perspectives de coopération économique, notamment dans le secteur énergétique »
    , a déclaré le chef de l’Etat lors d’une rencontre avec le président iranien Hassan Rohani en marge des travaux du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

    russie-iran

    Et d’ajouter que les relations entre Moscou et Téhéran se développaient impétueusement.

    Créée en juin 2001 à Shanghai, l’OCS est une organisation régionale qui regroupe la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. L’organisation compte également cinq Etats observateurs (Afghanistan, Inde, Iran, Mongolie et Pakistan) et trois partenaires de discussion: la Biélorussie, le Sri Lanka et la Turquie.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/russie-iran-de-belles-perspectives-de-cooperation-poutine_116409.html#more-116409

  • Le goût des pesticides : Résumons-nous... (1/3)

    Pourquoi traiter du problème des insecticides dans une rubrique consacrée au vin ? Peut-être, d'abord, parce que les vignerons français restent de gros consommateurs de produits de traitement de l'agriculture française (elle-même la quatrième plus grosse consommatrice avec une oscillation constante autour de 80 000 tonnes de pesticides par an depuis 30 ans, après les États-Unis, le Brésil et le Japon - la Chine étant hors contrôle). La vigne française consomme ainsi 14,4 % des pesticides utilisés en France pour... 3,3 % de la surface agricole utile (1).

    Peut-être ensuite parce que nombre d'études récentes font état de « dommages collatéraux » importants. En dépit de la législation, un certain nombre de domaines continuent de pulvériser leurs produits - dont les bidons arborent des têtes de mort - près d'habitations, d'écoles, d'hôpitaux ou même par « grand vent » (2). La semaine dernière, alors que nous marchions dans une parcelle en Loire, le vigneron d'à côté nous a littéralement aspergés de produit en passant en tracteur dans son dernier rang - que nous longions - sans même s'arrêter, tout en nous regardant... Anecdote pour préciser qu'il reste quelque progrès à faire dans la mentalité de certains vignerons.

    Peut-être surtout, parce que des résidus se retrouvent dans les vins, comme l'a montré une étude coup de poing récente de Que choisir (3). Ici se pose une vaste question de santé publique : jusqu'où sommes-nous prêts à nous exposer à ces produits quand « l'implication de pesticides dans plusieurs pathologies, en particulier des pathologies cancéreuses, des maladies neurologiques et des troubles de la reproduction » a été démontrée ces dernières années, comme le précise une récente étude de l'Inserm (4). En outre, une autre étude parue en juin 2014 fait état de liens entre exposition aux pesticides (principalement aux deuxième et troisième mois de grossesse) et autisme(5).

    D'une manière générale, les études de santé de la MSA ont montré cela depuis de nombreuses années : vivre à la campagne assure une meilleure qualité de vie... sauf face à certains types très précis de cancers directement liés aux produits de traitement agricoles. Car il faudrait être bien naïf pour croire que les nouvelles générations d'insecticides - qui s'attaquent directement aux systèmes nerveux des bestioles - ne puissent avoir aucune incidence sur celui de l'homme, ce que confirme l'Inserm : « Les pesticides sont, par définition, des substances destinées à lutter contre des organismes vivants considérés comme nuisibles pour d'autres organismes vivants. (...) Il n'existe pas de pesticide totalement spécifique d'un nuisible. Les organismes vivants partagent, quel que soit leur rang taxonomique, des processus et mécanismes physiologiques partiellement communs. De ce fait, un pesticide, destiné à lutter contre un nuisible, présente un potentiel toxique plus ou moins étendu pour d'autres organismes qu'il ne cible pas » (Cf. note n°4). bat ainsi les arguments de l'hyper ciblage entendu par certains fabricants de produits (voir fa publicité du Roundup avec le chien par exemple). Le phénomène « pesticides » dépasse donc très largement l'exposition de certains riverains râleurs aux traitements de certains vignerons non consciencieux.

    Elise Canavesio monde & vie du 9 juillet 2014

    1) agriculture.gouv.fr/L-utilisation-des-pesticides-en

    2) Pourtant interdit au-delà de 19 km/h

    3) Que Choisir, n°518, octobre 2013.

    4) Institut national de la santé et de la recherche médicale. Etude de juin 2013 disponible en téléchargement gratuit : www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualit es-societe/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm

    5) www.lepoint.fr/sante/un-lien-entre-autisme-et-pesticides-23-06-2014-I838740_40.php On lira aussi avec"grand intérêt l'enquête sur le Bordelais, parue dans la revue XXI d'avril-mai-juin 2014, pages 92 à 103. 

  • La BCE ou l’inefficacité de la politique monétaire

    Les annonces du 4 septembre de Mario Draghi confirment que nous sommes dans une période où la politique monétaire est inefficace. C’est à la politique budgétaire de nous éviter la déflation.

    Article issu du blog de Christian Chavagneux (1) 

    Ça ne sert à rien d’arroser le désert

    Dans la logique de ses annonces du mois de juin dernier, Mario Draghi a confirmé sa volonté de tout faire pour relancer l’activité dans la zone euro. Mais, avec un taux d’intervention de la banque centrale désormais proches de zéro à 0,05 % après la baisse annoncée aujourd’hui, ce « tout » se résume à distribuer de l’argent aux banques par divers canaux (en leur prêtant de l’argent si elles le destinent à financer l’économie, en leur promettant de leur racheter des actifs financiers). Une politique totalement incapable de soutenir la croissance européenne.

    Pourquoi ? Parce que nous sommes dans une période de « trappe à liquidité », comme disent les économistes, c’est-à-dire un moment où l’activité économique est aussi vide qu’un désert : faute de demande du fait des politiques d’austérité budgétaire et du climat déflationniste qui règne actuellement, la banque centrale a beau déverser tout l’argent qu’elle peut, les liquidités se perdent dans les sables et ne font pas monter le niveau du crédit à l’économie. Et donc, cela ne contribue pas à la relancer.

    Trop d’épargne

    Et ce n’est pas prêt de se terminer. Pour répondre à la crise, les banques centrales, notamment la Banque centrale européenne (BCE), ont baissé les taux d’intérêt à court terme : ils sont aujourd’hui proches de zéro. Les taux à long terme sont tout juste au-dessus. Plusieurs économistes, comme Lawrence Summers, Paul Krugman et Olivier Blanchard, prévoient qu’ils vont rester durablement très bas parce que le monde fait face à un excédent structurel d’épargne (2).

    Pourquoi ce surplus durable d’épargne ? Notamment parce que le ralentissement de la croissance démographique se traduit par moins de besoins en équipement, parce que les nouvelles technologies font baisser le prix de l’investissement et parce que la montée des inégalités concentrent les revenus entre les mains de ceux qui épargnent plus.

    Résultat, l’offre de capitaux (l’épargne) sera à l’avenir largement supérieur à la demande (l’investissement), ce qui tirera le prix de l’argent, le taux d’intérêt, vers le bas. Conséquence : les marges de manœuvre de la politique monétaire vont rester basses, et pour longtemps, dans un environnement qui va rester structurellement déflationniste par manque de demande. C’est l’hypothèse de « stagnation séculaire » avancée par Summers, Krugman et Blanchard.

    Que faire ?

    Dans ce contexte, ces trois-là proposent deux politiques pour tenter de ranimer la flamme de l’activité en Europe.

    La première consiste à aider les débiteurs, Etats mais aussi ménages et entreprises, à éponger leurs dettes passées avec de l’inflation. Mais pas de l’inflation salariale. Olivier Blanchard a depuis longtemps suggéré l’idée que les banques centrales devraient se fixer un objectif de taux d’inflation de 4 %, plutôt que les 2 % actuels. Avec des taux à long terme scotchés autour de 2 %, une inflation à 4 % donnerait des taux réels – une fois l’inflation prise en compte – négatifs. De quoi inciter à plus de demande de crédit. Problème : l’inflation ne se décrète pas.

    La seconde solution est la relance de l’investissement public. S’il y a excès d’épargne sur l’investissement, c’est surtout parce qu’il y a un manque d’investissement. Les besoins sont pourtant énormes : écoles, infirmières, logements, universités de qualité, transition énergétique, etc., les pays de la zone euro – notamment l’Allemagne aux infrastructures publiques en déconfiture mais qui se flatte de courir après les excédents budgétaires !

    La période est idéale : les taux d’intérêt à long terme sont faibles, c’est le moment de s’endetter sans que cela coûte cher. Et l’investissement public, en accroissant la demande, aurait un effet d’entraînement sur l’investissement et l’emploi privé.

    Cela ferait monter la dette à court terme ? L’austérité budgétaire a aujourd’hui le même résultat : en cassant la croissance et en réduisant les rentrées fiscales, les déficits ne baissent pas comme le montre le cas français. Quitte à ce que la dette progresse un peu, que cela serve au moins à créer de l’activité et de l’emploi. L’effet de relance permettra alors de diminuer le ratio dette/PIB plus rapidement.

    Malheureusement, rien ne laisse supposer que les Etats européens y soient prêts. Mario Draghi a surpris tout le monde lors de la réunion annuelle des banquiers centraux à Jackson Hole, en août dernier, en réclamant plus de flexibilité dans la réduction des déficits budgétaires en Europe, un message réaffirmé en septembre. Il a pourtant raison : il fait ce qu’il peut avec ses armes de politique monétaire, mais il sait qu’elles sont émoussées. Faute d’action budgétaire, la déflation risque de s’installer, et durablement dans la zone euro.

    notes

    (1) http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux/

    (2) http://www.voxeu.org/article/secular-stagnation-facts-causes-and-cures-new-vox-ebook

    Alternatives économiques :: lien

    Christian Chavagneux

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEpupypAulkQlGyHt.shtml

  • Vers une crise au sein du PS à Marseille

    Dans un courrier recommandé adressé aux 8 têtes de liste PS des secteurs de la ville de Marseille, le rapporteur de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques indique qu'il proposera à la commission de rejeter leurs comptes.

    Le dépôt avait été effectué le 30 mai au dernier jour du délai légal mais le 10 juin, huit comptes rectificatifs étaient remis à la commission. Dans son courrier, le rapporteur Henry Penaud rappelle les règles : aucune modification ne peut être apportée au compte du candidat après l'expiration du délai de dépôt du compte de campagne et le candidat doit assumer la responsabilité des données qu'il contient.

    Un rejet aurait pour conséquence le non-remboursement par l'Etat d'une somme globale estimée à 500 000 euros et entraînerait également la saisie du tribunal administratif de Marseille. Les juges de l'élection auraient alors à se prononcer sur une inéligibilité pouvant aller jusqu'à trois ans.

    Au-delà de la perte de leurs mandats au conseil municipal de Marseille et à la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, ces huit candidats pourraient ainsi se voir empêcher de concourir aux prochains scrutins.

    Michel Janva

  • Valls le liquidateur

    Valls me fait penser à un jeune curé de bois brut, intransigeant et sectaire.   

    Notre Premier ministre réformateur s’est mué en liquidateur du socialisme. Après le cri d’amour lancé aux entrepreneurs, l’interpellation des faux chômeurs, la remise en cause des 35 heures et des seuils sociaux et la dénonciation de « trente ans de politiques d’intégration », c’est à une nouvelle révision déchirante d’une des postures du socialisme – celle sur le sérieux budgétaire – que signe l’annonce d’un déficit public à 4,4 % du PIB en 2014 (après 4,1 % en 2013) et le seuil attendu de 100 % de dette par rapport au PIB.

    Des recettes fiscales introuvables, résultat de l’effondrement productif et du matraquage fiscal. Les 50 milliards d’économie ? Du vent, juste le gel des budgets en euros constants ! Aucune réforme de structure. L’État est une pétaudière, comme la Sécu ou les collectivités locales. Les déductions aux entreprises, inefficaces, vu la morosité des investisseurs. Les socialistes ont déprimé à la fois l’offre et la demande !

    Toujours

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  • Le scandale des éoliennes

    L’énergie éolienne : un immense scandale financier, un massacre des paysages de France et une grande escroquerie payée par la taxe éolienne prélevée en toute discrétion par EDF.

  • Il « oublie » les impôts comme Thomas Thévenoud et écope d’un an ferme

    Deux poids deux mesures républicain.

    On connait maintenant le cas de Thomas Thévenoud, ministre de Valls qui ne déclarait pas ses revenus et ne payait pas ses impôts depuis plusieurs années… On apprend par Le Canard enchaîné, qu’il a aussi oublié depuis trois ans de payer le loyer de son appartement à Paris.

    Il n’a pas eu de problèmes judiciaires suite à cela.

    Maintenant voyons quel traitement a subi un citoyen français lambda, pour des faits similiaires.

    Ouest-France relatait qu’un habitant de Guingamp avait été condamné à 18 mois de prison pour « fraude fiscale » en septembre 2009.
    À l’époque, il avait l’objet d’un mandat d’arrêt et il fut sous contrôle judiciaire jusqu’à son appel en mai 2010. « Les faits remontent à 2004 et 2005. Malgré les relances incessantes de l’administration fiscale, ce quadragénaire n’a pas déclaré ses revenus. Pourtant, il comptabilisait 265 000 € sur deux comptes différents. Pour le parquet, cette affaire c’est« Oui-Oui au pays des impôts et Caliméro en guest star. Je suis persuadé qu’il joue, qu’il est parfaitement conscient de ce qu’il fait ». Pour son avocat, il s’agit surtout « d’un homme qui manque de subtilité mais en aucun cas d’un pervers fiscal ». Le prévenu a été condamné par le tribunal de Guingamp à un an de prison. »

    http://www.contre-info.com/

  • « Politique de la ville » : ces banlieues qui croulent sous le fric

    « Ghettos… relégation… damnés de la terre » : ce qu’on dit des quartiers et habitants de la « politique de la ville » est-il vrai ? Ou est-ce de la propagande ? Sur les fameux « quartiers chauds », les médias et les politiciens font d’ordinaire du misérabilisme : dans les « quartiers pauvres » et « territoires de relégation » croupirait une « jeunesse abandonnée et méprisée… moins dangereuse qu’en danger » ; des damnés de la terre condamnés à « une vie de galère », ne quêtant au fond « qu’un peu d’attention et de reconnaissance ». Or, confronté aux faits, cet hugolien catéchisme est parfaitement faux.

    Manque d’équipements urbains, sociaux, etc. (expliquant la révolte et la violence) : FAUX ! Voici les (classiques) plaintes des habitants de la « cité des Poètes », à Pierrefitte (93), scène du récent lynchage d’un jeune nomade : « Ici, il n’y a pas un ciné, pas un centre commercial, pas une piscine, pas un parc pour les enfants, rien… » (Le Monde, 19/06/2014). Mais on verra plus bas que, dans des cités disposant de tous les équipements sociaux possibles (La Villeneuve, à Grenoble, par exemple), de pires crimes encore sont perpétrés ! Puisqu’il se commet autant d’exactions, voire plus, dans les cités disposant d’équipement sociaux modernes que dans celles qui en sont dépourvues, là n’est donc pas l’explication de ces violences.

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  • BCE : les critiques de l'ancien économiste en chef

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Jürgen Starck, économiste en chef de la Banque centrale européenne de 2006 à sa démission en 2011, écrit dans le Handelsblatt que la BCE est sur la voie de devenir une « bad bank » européenne en raison des « énormes risques » qu’elle prend en matière de politique monétaire. Il ajoute que la réorganisation stratégique en cours à la BCE est contraire au traité de Maastricht et ne répond à aucune légitimité démocratique.

    Les propos de Jürgen Stark sont repris et commentés dans des journaux allemands, anglais, irlandais, italiens, espagnols, grecs… Il n’y a pas un seul journal français à les citer, si l’on en croit Google actualités."

    Michel Janva

  • Comment le Qatar s’est "offert" Nicolas Sarkozy

    Dans "Une France sous influence", un livre explosif à paraître dans quelques jours, Vanessa Ratignier et Pierre Péan racontent comment la France est devenue le terrain de jeu préféré du Qatar. En 2008, Chirac serait même sorti de sa réserve d’ancien président pour prévenir Sarkozy qu’il fait alors fausse route en se rabibochant, grâce au Qatar, avec la Syrie de Bachar al-Assad. D’autant que circulent des rumeurs de corruption et de financement de son divorce par l’émirat. Un récit à découvrir dans "Marianne" cette semaine.

    Le 14 juillet 2008, à la veille d’un sommet de l’Union pour la Méditerranée, Nicolas Sarkozy invite à sa tribune pour le défilé militaire, le carré des dictateurs de la Méditerranée : Bachar al-Assad, le Tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, l’Egyptien Hosni Moubarak et l’émir al-Thani du Qatar. A l’époque, Bachar est traité en paria par la communauté internationale pour l’implication présumée de son régime dans l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri. Ce milliardaire a été en 2005 la cible d’un attentat-suicide commis par une camionnette contenant une charge explosive de 1 800 kilos. Les services de renseignement syriens sont vite montrés du doigt.

    Deux ans plus tard, lors de la passation du pouvoir entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, c’est la question du Liban qui domine les échanges en matière de politique étrangère, expliquent Vanessa et Ratignier et Pierre Péan dans leur livre, Une France sous influence*. Chirac conseille alors à son successeur de rencontrer le fils de Rafic Hariri, chef de la majorité qui soutient le gouvernement libanais, et de rester ferme avec la Syrie.

    Sarkozy fera la sourde oreille. A l’époque, le nouveau président charge très vite Claude Guéant de reprendre contact avec le régime Syrien. C’est l’émir du Qatar qui sera à la manœuvre de ce rapprochement dont le point culminant sera le défilé militaire du 14 juillet 2008. C’en est trop pour Jacques Chirac, ami très proche des Hariri, qui a quitté le pouvoir il y a un an. En août 2008, en vacances dans la résidence tropézienne de son ami milliardaire François Pinault, Jacques Chirac se rend au Cap Nègre visiter le couple Sarkozy-Bruni, prévenant le président qu’il fait fausse route et que « la France a tout à perdre à aller à Damas. Tous nos amis libanais sont furieux ».

    L’ancien président raconte à son successeur que le Premier ministre du Qatar, Hamad Jassem al-Thani a même tenté de le corrompre, venant à l’Elysée avec des valises remplies de billets : « Nicolas, fais attention. Des rumeurs de corruption fomentée par le Premier ministre qatari te concernant circulent dans Paris…Fais vraiment attention ». [....

    La suite sur le site de Marianne