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économie et finance - Page 656

  • Le Monde selon H&M (Màj vidéo)

    On appelle cela l’effet papillon. Ou comment le battement de cils d’une armada proprette de designers suédois peut déclencher un raz de marée de fans décomplexés, toutes générations confondues, aux quatre coins de la planète. Dans la vie, il y a des choses qui s’achètent chez Ikea. Pour tout le reste, il y a… H&M.

    Partie 1:

    Partie 2:

    Avouez-le, soudain ça frétille et pas qu’un peu du côté de votre porte-monnaie non? Du nôtre aussi. Mode et qualité au meilleur prix, voilà l’équation magique martelée au fer rouge de l’enseigne scandinave. 66 ans après sa naissance, la princesse la plus courtisée du royaume de Suède aligne ses 3000 magasins et ses 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires à la vitrine du monde. 1,7 milliard de bénéfice en 2012, de quoi parader sans honte aux côtés des stars des grandes places financières mondiales

    En façade, une success-story immaculée. Des partenariats paillettes prestigieux: créateurs made in couture, organisations internationales et ONG biens sous tout rapport. Un gendre idéal, Karl-Johan Persson, dirigeant actuel et arrière-petit-fils du fondateur, en émissaire de la veuve et de l’ouvrière auprès des gouvernements des pays producteurs. Une stratégie de communication à toute épreuve, façon rouleau compresseur, tuant dans l’œuf la moindre fausse note.

    Comme par exemple des ateliers de fournisseurs qui partent en fumée au Bangladesh, et leurs employés avec; ou des syndicats qui montent au front dans les filiales européennes du groupe pour dénoncer des pratiques opaques pilotées depuis la maison-mère à Stockholm.

     

    Car dans les placards de la marque, c’est une autre chanson qui se joue, une logique commerciale implacable et rationalisée à l’extrême. D’un bout à l’autre de la planète H&M, nous vous emmènerons à la découverte de ses petits secrets cachés sous l’étiquette.

    Multiplication des succursales, circulation de prêts internes et filiales intermédiaires opportunément sises dans nos voisins les plus accueillants fiscalement: en Europe, nous déshabillerons les montages méconnus qui permettent à l’enseigne d’accroître ses bénéfices, tout en exploitant discrètement les généreux subsides de l’Union Européenne. Nous vous raconterons aussi comment elle tente de museler les rares voix qui s’élèvent en son sein contre ses méthodes brutales de management.

    Loin des rayons rutilants des boutiques françaises, nous vous ferons pénétrer dans l’univers nettement moins coloré des 700 fournisseurs d’H&M à travers le monde. En Asie, où se concentre près de 80% de la production, mais aussi en Éthiopie, nouvel eldorado du textile à bas-coût, nous vous raconterons comment la marque, tout en s’abritant derrière un social-washing féroce, se lave de tout responsabilité en externalisant les risques à outrance. Au risque de s’acoquiner, de manière totalement irresponsable, avec des partenaires plus que douteux.

  • Nutrition et santé : Mythes et propagande

    Conférence du Pr Massimo Nespolo prononcée lors de la seconde journée de formation médicale du CH Mulhouse, 17 mai 2014. Les principaux mythes nutritionnels sont passés en revue: protéines, calcium, fer et phyto-oestrogènes. Dans le même temps, le fameux Programme National Nutrition Santé (PNNS) français est passé à la moulinette.

  • Primes d’ancienneté et droits politiques

    Extrait de la revue Renaissance Catholique n° 131

    Notre pays se complaît dans les paradoxes. Ainsi la prime d’ancienneté fait partie des sacro-saints droits acquis et la jurisprudence accepte le fait que le fameux slogan « À travail égal, salaire égal » soit pondéré par la prise en compte du temps passé par chacun dans l’entreprise.

     

    La justification morale en est que si l’entreprise Dutruc est ce qu’elle est aujourd’hui, c’est en partie parce que M. Dupont est présent depuis vingt ans et a, à sa place, contribué à l’existence, voire au développement, de la société. Son collègue Durand qui a été embauché plus récemment contribue de la même manière actuellement au bon fonctionnement de l’entreprise mais objectivement sa contribution dans le temps est moindre, ce qui justifie un écart de rémunération entre ces deux personnes.

    Vive la prime d’ancienneté !

    La quintessence de ce système est atteinte dans la fonction publique avec le célèbre avancement à l’ancienneté. Il apparaît ainsi légitime à tous que l’ancienneté dans une entreprise permette de bénéficier d’avantages financiers. [...]

    Jean-Pierre Maugendre - La suite sur Renaissance Catholique

  • Sortie de l’Euro et dette publique

    Un argument récemment soulevé par les adversaires d’une dissolution de la zone Euro consiste à dire que le retour à des monnaies nationales poserait des problèmes insurmontables quant au financement de la dette française. Ceci se traduirait tant par la nécessité pour la Banque de France de monétiser une large part du stock de dettes existant, entraînant ainsi un risque d’hyperinflation, que par une hausse des taux sur la dette qui viendrait dégrader le solde budgétaire. On notera cependant que ces arguments sont mutuellement exclusifs. Soit la Banque de France doit monétiser « en masse », et par définition cela fera baisser les taux d’intérêts, soit elle ne procède qu’à des monétisations très réduites, qui excluent le risque d’hyperinflation, et alors se posera le problème des taux d’intérêts. Il convient donc d’analyser ce problème en séparant la question de la gestion du stock existant des dettes de son accroissement, et en regardant précisément quelle est la part de ce stock que l’on refinance chaque année. On constate alors qu’en réalité aucun des deux risques mentionnés ne se manifeste, si des modifications adéquates du cadre institutionnel sont mises en œuvre. Par contre, il y existe un risque de voir les taux d’intérêts sur les bons du Trésor tomber en dessous du niveau minimum pour assurer le bon fonctionnement des compagnies d’assurance. Ce risque implique que les politiques du Trésor et de la Banque de France soient étroitement coordonnées, ce qui implique à son tour que l’on mette fin à l’indépendance de la Banque de France.
    De quoi s’agit-il ?
    La dette de la France était d’environ 1925 milliards d’euros à la fin de 2013[1]. Cette dette est la dette globale de l’ensemble des administrations publiques. La dette nette s’élevait à 1768,7 milliards d’euros, dont 1431,9 milliards pour l’Etat, 166,7 milliards pour les organismes de sécurité sociale et 170 milliards pour les administrations locales.

    Chateau

    Source : INSEE
    La dette négociable de la France, qui est la seule pertinente pour ce qui nous intéresse, s’élevait quant à elle au 31 mars 2014 à 1502,2 milliards, et avait une durée moyenne de 6 ans et 343 jours[2]. On remarque que la durée de vie moyenne tend à baisser depuis 2011 (ou elle était de 7 ans et 57 jours) mais reste relativement élevée. Le ratio entre la dette à long et moyen terme et la dette à court terme (moins d’un an) s’est cependant amélioré. La dette à court terme qui représentait 15,7% de la dette à long terme à la fin de 2011, n’en représente plus que 14,1% (mars 2014). Cette dette est détenue à 64,5% par des non-résidents[3].
    Les besoins de financement de l’État se décomposent donc en besoins liés à la « nouvelle dette » (équivalant au déficit budgétaire de l’année) et en besoins issus de l’ « ancienne dette » dont il faut assurer le « roulement » soit le renouvellement des emprunts quand cette dette arrive à maturité.

    Source : Agence France-Trésor
    Chateau

    La « nouvelle dette » est constituée par le déficit budgétaire. Le total à financer par an était pour l’année 2013 donc de[4] :
    60,8 milliards pour l’amortissement de la dette à long terme.
    46,1 milliards pour l’amortissement de la dette à moyen terme.
    74 milliards pour le déficit.
    1,6 milliards pour l’amortissement de la dette reprise par l’État.
    Soit un total de 182,5 milliards d’euros.
    A ce montant il faut ajouter les 186 milliards de dette à court terme (moins d’un an) qui sont constamment renouvelés. Le besoin global de financement est de 368,5 milliards d’euros soit 18,5% du PIB par an. Le besoin de financement net (correspondant au déficit budgétaire) d’environ 3,7% par an et l’on peut considérer que tel sera encore en 2014 le chiffre qu’il faudra financer.
    Ces sommes recouvrent donc deux mouvements distincts. Tout d’abord un besoin de financement absolu, qui est un flux. Ce dernier est strictement égal au déficit budgétaire de la France. Puis, on doit faire face au renouvellement d’un stock de dette. Ce problème est ici important parce que l’on suppose implicitement que dans le cadre d’une dissolution de la zone Euro, une partie du stock détenue par des non-résidents ne serait pas rachetée par ces derniers et passerait donc progressivement entre les mains d’agents résidents, qu’il faut déterminer. C’est ce mouvement qui est, et de loin, le plus important, et qui pose le plus de problèmes. Mais il faut savoir qu’il est cependant limité et lié au total du stock de dette existant.
    Les capacités de financement de la France
    Ce chiffre de 450 milliards sur un an doit donc être mis en face des capacités de financement de l’économie française, et surtout de la part de ces capacités que la France peut consacrer à la dette. Cela implique aussi une réflexion sur le cadre institutionnel que l’on mettra en place à l’occasion d’une dissolution de la zone Euro. La position que j’ai constamment défendue depuis 2009 est qu’une sortie de l’Euro n’a de sens que si elle s’accompagne d’un changement des règles en ce qui concerne la finance, visant à « renationaliser » le marché financier français et à « définanciariser » en partie l’économie française. Ceci passe tant par une réforme du statut des banques, séparant de manière stricte les activités financières (épargne et spéculation) mais aussi les fonctions de banque et celles de compagnies d’assurance, que par la mise en place de réglementations particulières visant tant à redonner à la puissance publique sa place prééminente qu’à réduire les contacts qui existent entre le marché financier français et les autres marchés financiers.
    Il y a tout d’abord l’épargne financière des ménages et les capacités de financement des institutions financières. Pour les capacités financières des ménages, elles s’élevaient à la fin de 2013 à 71 milliards d’euros par an[5]. Ce chiffre est aujourd’hui plutôt bas ; il était d’environ 90 milliards en 2011. Mais c’est lui que nous utiliserons par la suite.
    Nous avons ensuite l’actif des établissements financiers en France métropolitaine, ce qui comprend les banques et les compagnies d’assurance. Une partie de cet actif est constitué de bons du Trésor. Pour ce qui concerne les banques, il est d’environ 4900 milliards d’euros[6]. Pour les compagnies d’assurance (hors les compagnies liées aux banques), on arrive à un total de 1000 milliards, dont 50% environ est constitué de bons du Trésors des différents États (de la zone Euro mais aussi des États-Unis).
    En ce qui concerne les banques, la réintroduction d’un plancher minimum de 25% en effets publics, mesure qui a été envisagée justement pour revenir à un marché financier relativement fermé, et qui fut appliquée jusqu’au années 1980, obligerait les banques à détenir environ 1225 milliards d’euros soit l’équivalent de 81,5% de la dette négociable existante aujourd’hui.
    On a vu que les compagnies d’assurance (hors compagnies issues des banques) détiennent environ 500 milliards d’euros en bons du trésor, dont probablement seulement 150 milliards en bons du Trésor français. Si l’on porte la limite obligatoire de détention de ces bons émis par le Trésor français à 40% de l’actif, on dégage une capacité de financement nette de 250 milliards d’euros. On voit que de telles mesures seraient plus que suffisantes pour assurer la détention du stock de dette qui est aujourd’hui entre les mains des non-résidents.
    Les banques françaises, en effet, ne détiennent actuellement qu’environ 580 milliards d’euros de titre de dette de l’État. La réintroduction de ces planchers d’effets publics leur imposerait d’acheter environ 645 milliards d’Euros. En admettant que l’effet de cette mesure soit étalé sur 2 ans, ce sont donc 322,5 milliards que les banques apporteraient ainsi au marché des obligations publiques chaque année. Ajoutons à cela des mesures analogues qui pourraient être prises sur les sociétés d’assurance, et l’on arriverait rapidement à un montant total de capacité de financement de la dette détenue qui serait égal ou supérieur aux montants nécessaires à financer.
    Le risque inflationniste

    Ainsi, même si les non-résidents décidaient de ne plus acheter de dette française dans les deux années suivant une dissolution de la zone euro et le retour à la monnaie nationale, l’équilibre de financement serait amplement réalisé. Il n’y a donc pas de nécessité que la Banque de France intervienne massivement et donc pas de risque inflationniste pour la part de la dette détenue par des non-résidents, si ces derniers ne souhaitaient pas conserver la partie de leur dette qui arrive à maturité dans l’année. A terme, le montant total des dettes détenues par le système financier français serait égal au stock total des dettes. Par contre, il faudra être vigilant aux conditions d’exercice des compagnies d’assurance et des banques.
    Si l’on considère maintenant le flux annuel lié au déficit budgétaire, on constate que 50 milliards provenant de l’épargne des ménages pourraient aussi aller vers les obligations publiques. Cela laisse un « trou » de 24 milliards d’euros, soit 1,2% du PIB. Il pourrait être comblé soit par les besoins des établissements financiers que l’on a évoqués soit par l’équivalent des avances au Trésor Publique faites par la Banque de France. Dans ce cas, on constate que la capacité de financement de la nouvelle dette publique nette par l’économie française est assuré. Les montants de ces avances faites au Trésor sont bien trop faibles pour engendrer le moindre risque d’hyperinflation. Nous sommes en effet très loin des effets tant directs qu’indirects du « quantitative easing » auquel a procédé la FED à de multiples reprises. Or, ce « quantitative easing » n’a pas provoqué de poussée inflationniste aux États-Unis. Bien entendu, des différences existent entre la France et les Etats-Unis, essentiellement dans la dynamique de l’évolution de l’économie. On rappelle que le problème du financement de la dette est supposé se poser dans le cas d’une dissolution de la zone Euro, et sous l’hypothèse que les non-résidents ne procèderaient plus à des achats de dette. Or, une dissolution de l’Euro, accompagnée d’une dépréciation du Franc rétabli aurait des effets très positifs sur l’économie française, ce qui a été calculé[7]. Dans cette situation, le déficit budgétaire se réduirait rapidement et l’économie retrouverait une forte croissance.
    La question des taux d’intérêts

    Si un équilibre entre besoins de financement et offre de financement peut être réalisé, il faut se poser le problème du prix auquel il se réalise et de la possibilité de désajustements transitoires de cet équilibre. Le prix, i.e. le taux d’intérêt, est déterminé par l’offre de financement. Cette dernière étant contrainte par un effet de réglementation, le taux d’intérêt se fixera forcément très bas. Il est même possible qu’il se fixe à certains moments trop bas du point de vue de l’équilibre de fonctionnement des compagnies d’assurance. Ce sera alors à l’État, en tant que puissance émettrice, de réglementer ces taux.
    On constate donc que le « re-nationalisation » du stock de dette existant ne pose pas de problèmes insurmontables. Même si les non-résidents arrêtaient leurs achats de dette française, les institutions financières peuvent se substituer à eux. Le financement du déficit budgétaire peut être assuré avec une intervention faible de la Banque de France, qui contribuerait ici à orienter les taux d’intérêts (en augmentant le volume de ses avances si des tensions se faisaient jour, en le diminuant si les taux tombaient en-dessous de ce qui serait considéré comme nécessaire pour les compagnies d’assurance). La sortie de l’Euro ne se solderait donc ni par une poussée hyperinflationniste ni par une hausse incontrôlée des taux d’intérêts. Par ailleurs, il est hautement probable que l’amélioration de la santé de l’économie française à laquelle elle aboutirait provoquerait un retour rapide des investisseurs internationaux vers notre pays. On signale ici qu’il serait alors de la plus haute importance de bien maîtriser les conditions de ce retour si l’on veut éviter qu’il ne produise une appréciation du Franc qui pourrait détruire une partie des effets de la dépréciation à la suite de la sortie de l’Euro. Il convient de se souvenir que, pour pouvoir déployer une politique de réindustrialisation, politique dont l’horizon sera d’au moins une dizaine d’année, la France aura besoin d’un taux de change sous-évalué pendant une partie de cette période.
    Mais, cela implique aussi des changements institutionnels importants dans l’espace financier français, qu’il s’agisse de la fin de l’indépendance de la Banque de France (qui devrait cependant garder un statut d’autonomie quant à l’emploi de ses moyens) ou du cadre réglementaire des banques et des compagnies d’assurance. De ce point de vue, une sortie de l’Euro a donc bien des conséquences très profondes sur l’économie française. Mais, ce sont justement ces conséquences, ce que l’on peut appeler la « définanciarisation » de l’économie, qui font une partie importante de l’intérêt d’une sortie de l’Euro.

    Jacques Sapir

    [1] http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=40

    [2] Agence France-Trésor : http://www.aft.gouv.fr/rubriques/encours-detaille-de-la-dette-negociable_159.html

    [3] Agence France-Trésor : http://www.aft.gouv.fr/rubriques/qui-detient-la-dette-de-l-etat-_163.html

    [4] http://www.aft.gouv.fr/articles/programme-indicatif-de-financement-pour-2013_11264.html Le déficit réel sur 2013 à été de 3,7% du PIB soit 74 milliards d’euros et non 62 milliards comme initialement prévu.

    [5] Banque de France, https://www.banque-france.fr/uploads/tx_bdfstatistiquescalendrier/2013-T4-tableau-de-bord-trimestriel-epargne-des-menages_01.pdf

    [6] Banque de France http://www.banque-france.fr/fileadmin/statistiques/fr/base/csv/mi.m.fr.n.a.at0.a.1.u6.0000.z01.m.e.b.x.csv

    [7] Sapir J, Murer P. et Durand C., Les scenarii de dissolution de l’Euro, fondation Res Publica, septembre 2013.

  • Scandale -- Ces immigrés qui fraudent la CAF !

  • Créer avec la Grande Russie une zone monétaire commune

    Mgr le comte de Paris, duc de France, livre à l'Action française 2000 sa vision et son analyse à propos de l'avenir de l'Europe et de la France :

    "L'Europe dont nous avons hérité à ce jour est fondée sur un déni de démocratie, puisque le "non" de 2005, résultat d'un référendum, a été considéré comme nul et non avenu par un tour de passepasse, en faisant voter l'Assemblée nationale et le Sénat pour revenir sur la volonté du peuple. En fait, le politiquement correct devient souverain, châtiant implacablement ceux qui n'acceptent pas le fait des eurocrates... L'Europe peut et doit être reconstruite. Il ne s'agit pas de faire table rase pour bâtir autre chose, mais de modifier les aspects les plus néfastes de ce "Lego" qui ruine l'économie de plusieurs pays. Certains étudient déjà les étapes afin de détricoter la monnaie unique et, chez nous, des économistes envisagent la sortie possible de l'euro.Personnellement, je pense que chaque État européen doit pouvoir recouvrer sa souveraineté monétaire, remettre en place sa propre banque centrale, se libérer du mark, tout en conservant l'euro comme monnaie d'échange commerciale au niveau international. Ensuite, au cas par cas, il conviendra de signer des accords, limités dans le temps et renouvelables, sur des sujets communs. Il faut avoir le courage d'établir une zone monétaire libérée du dollar, car le déficit vertigineux des États-Unis d'Amérique pompe toutes nos énergies. Ainsi donc, il faut poursuivre ce raisonnement jusqu'au bout et créer avec la Grande Russie cette zone monétaire commune."

    Michel Janva

  • LA COUR DES COMPTES ÉPINGLE LES «RENOUVELABLES»… depuis longtemps

     

    La cour des comptes épingle les énergies renouvelables, hors hydraulique…depuis trois ans. Mais qui s’en soucie au Parlement et parmi les membres du Gouvernement ? Parmi les citoyens, qui a lu les rapports de la Cour des comptes de février 2011, janvier 2012 et de juillet 2013 sur les énergies renouvelables, le nucléaire et la transition énergétique ? Qui a lu le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective ( CGSP ) de janvier 2014 intitulé « La crise du système électrique européen » .

    rapport

    L’énergie est pourtant le fondement de toutes les civilisations modernes. Une meilleure connaissance des réalités et des enjeux énergétiques permettrait à chacun d’une part d’intervenir dans le débat public sur l’énergie pour ne plus se laisser abuser par des lobbies divers, fussent-ils « verts» et, d’autre part, de disposer d’arguments pour se faire entendre. Mais une question complexe est occultée et donc rarement traitée : les coûts et tarifs de l’électricité dont la production doit répondre en permanence au besoin variable. Aborder ce sujet implique de dire la vérité et donc de s’exposer à la vindicte de l’écologie politiquement correcte.

    Le rapport de février 2011 analysait déjà le surcoût de l’électricité « renouvelable ». Il indiquait que « le caractère incontrôlé » du photovoltaïque avait entraîné un « effet d’aubaine » et des surcoûts. Il qualifiait la CSPE « d’imposition innommée » car frappant tous les consommateurs. Cet « impôt » aurait dû faire l’objet « d’un contrôle du Parlement, conformément au principe constitutionnel du consentement à l’impôt ». On peut donc légitimement se demander comment un lobby écologiste a pu créer un impôt par décret, sans vote et sans contrôle du Parlement.

    Il faut rappeler que le prix de l’électricité en France est le plus bas d’Europe actuellement. On ne peut pourtant pas prétendre défendre la population modeste, les salariés, les défavorisés en situation de précarité énergétique et dilapider des sommes colossales au bénéfice de « mafias vertes » ou d’une idéologie politique délirante qui fera grimper le prix de l’électricité de 50% en 2020. En effet, le surcoût des énergies renouvelables chiffré dans le rapport de la Cour des Comptes publié le 26 juillet 2013 s’élève à 70,1 milliards d’€ (Md€) pour la période 2005 à 2020.

    Rappel des faits

    Le 18 juillet 2012, le Sénat publie un rapport annonçant l’augmentation du prix de l’électricité….estimée à 50% d’ici 2020. Cette assemblée pointe deux raisons à cette hausse : les investissements à réaliser sur le parc nucléaire après l’accident de Fukushima pour une petite part et…. le développement des énergies renouvelables subventionnées pour une grande part.

    Le 26 novembre 2012, la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) déclare dans un communiqué que le surcoût des énergies renouvelables nécessite « de lever 5,1 Md€ en 2013 » auxquels il faut ajouter 2,1 Md€ de rattrapage de 2012, le gouvernement ayant limité l’augmentation du prix de l’électricité pour des raisons électorales. Le surcoût total est donc de 7,2 Md€ pour 2013 au titre de la CSPE (Contribution au Service public de l’Électricité). Pour des raisons politiques, le gouvernement choisit de limiter l’augmentation à 2,5%. 1er janvier 2013 : le gouvernement décide à nouveau d’augmenter le tarif de l’électricité de 2,5%. Début janvier 2013, le gouvernement décide d’attribuer 4,9 Md€ à EDF pour compenser le retard de l’augmentation nécessaire, mais refusée, de la CSPE. Cette somme est payée par tous les contribuables qui sont souvent aussi les consommateurs. Début juin 2013, la CRE demande une hausse de 9,6% du tarif de l’électricité, que le gouvernement a plafonné à 5% et fait appliquer … le 1er août. C’est plus discret pendant la période estivale. une augmentation de 5% est programmée pour août 2014 et une suivante aussi de 5% pour 2015, soit au total 18,65%. Nous sommes dans la droite ligne pour aboutir à l’augmentation chiffrée par la CRE, soit 30% d’ici 2017.

    Un objectif injustifié

    Sous la pression des lobbies de l’écologie politique, les gouvernements successifs (de droite comme de gauche) se sont engagés, depuis les années 2000, sur des objectifs de développement des énergies renouvelables. Ces engagements peuvent être justifiés dans les pays pollueurs produisant majoritairement leur électricité au charbon, au gaz et au fioul (Allemagne, Danemark, Pologne…).

    En Allemagne, les médias totalement intoxiqués par l’écologie politique vantent quotidiennement les énergies renouvelables allemandes. Leur niveau est effectivement élevé…. mais la réalité est soigneusement masquée. Depuis l’arrêt (partiel) du nucléaire, 13 centrales au charbon on été construites, une vingtaine est en construction ou en projet. Le développement du gaz de schiste aux USA a fait baisser le cours du charbon. L’Allemagne a donc importé en plus 66 millions de tonnes de charbon des Etats-Unis en 2012. Rappelons que la production d’un kWh au lignite dégage 1100 g de CO2 dans l’atmosphère, 900 g pour la houille, 400 g pour le gaz et … 3 gramme pour le nucléaire et l’hydraulique. De plus, la production de chaque TWh (un milliard de kWh) avec du charbon projette dans l’atmosphère 300 kg d’Uranium, 500 kg de Thorium, ainsi que du mercure, de l’arsenic et de l’antimoine.

    En France, la production électrique n’émet quasiment pas de CO2. Le développement de ces énergies renouvelables chères et intermittentes, tels que les éoliennes et le photovoltaïque, est injustifié. En témoigne l’étude réalisée (6 mars 2013) pour le « Forum Économique Mondial » : La France a le troisième meilleur système électrique au monde sur les 102 pays étudiés. Seules la Norvège à production presque totalement hydraulique (avec un peu de gaz) et la Suède (nucléaire et hydraulique) ont un meilleur palmarès. En France, la production (arrondie) d’électricité nucléaire est de 75%, l’hydraulique 10%, et les énergies fossiles (charbon, gaz, fioul) 10%. Les divers renouvelables (cogénération et biomasse 1,1%, l’éolien 3% et le photovoltaïque 0,8%) génèrent un surcoût abyssal auquel la Cour des Comptes consacre les 221 pages de son rapport de juillet 2013.

    L’analyse de la Cour des Comptes

    Malgré le coût exorbitant (dû essentiellement à la « bulle photovoltaïque » et à son caractère spéculatif) les objectifs d’électricité renouvelable ne sont pas atteints (p 34). Les décisions des gouvernements successifs sont caractérisées par l’absence d’une stratégie clairement identifiée sur l’organisation du système électrique du futur » (p 49). Le CIDD ( Crédit d’Impôt Développement Durable ) n’est pas contrôlé ( manque de moyens des services fiscaux ) et repose sur un « système déclaratif » (p 46). Les fraudes sont essentiellement constatées dans le photovoltaïque où la bulle spéculative et l’effet d’aubaine ont véritablement explosé. La Cour identifie trois modes de fraudes (p 70). Un quatrième système ne peut être qualifié de fraude car aucune loi n’a anticipé ni créé un système de contrôle. Il s’agit des prétendus bâtiments agricoles « surdimensionnés » par rapport aux besoins de l’exploitation. Les avocats fiscalistes de la FNSEA(Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) ont dû s’en donner à coeur joie. L’expertise est insuffisante, entraînant une mauvaise connaissance des coûts (par l’état) sur des sujets financièrement très lourds (p 63). Il n’y a pas de définition unique des emplois à décompter (p 64). Ce qui permet au lobby « écologiste » d’annoncer des chiffres fantaisistes d’emplois créés. Ainsi « la décision de développer une filière éolienne en mer ( offshore ) a été justifiée par des perspectives en terme d’exportations et de création d’emplois» ….mais « aucune évaluation économique approfondie» n’a été menée (p 65). Et cela va coûter 1,1 Md€ de surcoût/an pendant 20 ans, plus un Md€ pour les raccordements.

    Conclusions

    Le CGSP constate dans son rapport de janvier 2014 que « le paquet climat-énergie ne répond plus aux objectifs initiaux : ni la sécurité d’approvisionnement, ni la préservation de la compétitivité, ni enfin la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre (GES) ne sont assurées» . Il recommande de « considérer l’objectif de diminution des émissions de GES comme le principal, sinon l’unique objectif à l’horizon 2020 et de reconsidérer les politiques de soutien aux énergies renouvelables» .

    La Cour des Comptes conclut et propose des « recommandations», en particulier un dispositif de contrôle efficace, notamment dans les filières solaires et biomasse et pose la question : « A qui faire supporter la CSPE ?» c’est à dire le surcoût de 40,5 Md€. Elle propose de réfléchir à « un élargissement de l’assiette de financement intégrant la consommation des énergies fossiles». Pauvre contribuable et consommateur. Ainsi, le surcoût faramineux de dizaines de milliards d’euros de la production d’électricité renouvelable ( hors hydraulique ) sera dilué dans tous nos achats d’énergies ( essence, gaz, fioul, électricité,… ). Il sera ainsi moins visible et cette gabegie scientifiquement organisée pour satisfaire un objectif idéologique « vert» et décroissant contribuera à appauvrir en douceur les Français de manière légale et « indolore» . Jusqu’à la révolte ?

    Michel Gay dans MetaMag

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/cour-comptes-epingle-les-renouvelables-depuis-longtemps_109085.html

     

  • Le système de santé est dans le collimateur du Medef

    Le Medef veut mener un nouveau combat : la rénovation du système de santé jugé peu efficient et dispendieux. Il propose une politique de contractualisation entre les différents acteurs et, surtout, de baisser les soins pris en charge par la "Sécu", grâce à une montée en puissance des complémentaires santé. 

    Chateau

    Décidément, le Medef est à l'offensive ! Après avoir attaqué le gouvernement sur le pacte de responsabilité, notamment la fiscalité pesant sur les entreprises et la « rigidité » du marché du travail, l'organisation patronale concentre maintenant son tir sur le système de santé, en particulier l'hôpital public.
    Par la voix de Claude Tendil, président de sa commission « protection sociale », le Medef considère comme "urgent" de mener une réforme structurelle du système de santé, qui ne peut, selon lui, se satisfaire de la politique de "rabot" menée par le gouvernement. Pour ce faire, le Medef a décidé de lancer une campagne d'information sur le sujet. Il a des idées très arrêtées sur ce qu'il conviendrait de faire.
    130 milliards de déficits accumulés en 30 ans
    D'abord, l'organisation patronale sonne le tocsin. "Le système de santé français, qui était considéré comme un des meilleurs systèmes au monde, est en train de se dégrader" a déclaré Claude Tendil pour qui « l'assurance maladie a accumulé en 30 ans 130 milliards d'euros de déficits, auxquels vont s'ajouter cette année 6 nouveaux milliards".
    Ensuite, le Medef fait miroiter de très grosses économies. "Nous, on pense qu'il y a assez d'argent dans le système de santé, et, s'il était mieux utilisé, non seulement on supprimerait le déficit de 6 milliards mais on dégagerait des ressources pour financer l'innovation, la recherche, le développement des industries de santé", a-t-il ajouté.
    Le système hospitalier, assure Claude Tendil, peut être réformé "sans créer de traumatismes sociaux majeurs". Le Medef précise même qu'il y aurait possibilité de dégager entre « 10 et 20 milliards d'euros en 5 ans », notamment en rationalisant la gestion des hôpitaux publics, « responsables » de 37% des dépenses de santé. Pour l'organisation patronale, l'hôpital public est trop « administré » et pas assez « managé »
    Toujours selon Claude Tendil, le Medef a la "légitimité" à s'exprimer sur la question, en tant que financeur à hauteur de "44%". "Les contributions au titre de l'assurance maladie représentent pour les entreprises une charge de 70 milliards d'euros par an".
    Pour parvenir à cette "refondation" du système de santé, le maître-mot du Medef c'est « la contractualisation ». Il conviendrait de lier sur des engagement pluriannuels la Caisse nationale d'assurance maladie et les autre acteurs de la santé, publics bien sûr, mais aussi le secteur hospitalier privé et l'industrie du médicament sur des engagements pluriannuels.
    Un ticket modérateur d'ordre public
    L'organisation patronale plaide aussi pour une « offre de soins graduée » et une véritable « médecine de parcours ». Il souhaite également "davantage responsabiliser l'ensemble des acteurs du système de santé" : professionnels de santé, organismes gestionnaires et patients… via l'instauration d'un « ticket modérateur d'ordre public »par acte et/ou par parcours de soins qui ne serait remboursé ni par l'assurance maladie ni par les organismes complémentaires (3 milliards d'euros environ économisés par an).
    Mais, surtout, le Medef propose de reconstruire l'organisation du système de santé sur trois piliers : assurance maladie, complémentaires santé et assurés, via des sur-complémentaires facultatives. 
    Les complémentaires santé devrait suppléer la "Sécu"
    Le premier pilier comprendrait un "panier de soins", c'est-à-dire l'ensemble des produits de santé et des actes curatifs ou préventifs remboursés par la Sécu. Le Medef propose de "fortement le réduire" et de le "recentrer" sur les soins et services "essentiels", ce qui représenterait 10 milliards d'économie.
    Le deuxième pilier serait un socle obligatoire pour les seuls salariés du privé au niveau d'un panier de soins supplémentaire (qui s'ajouterait au premier) défini par un accord national interprofessionnel (ANI). C'est sur ce deuxième pilier que les complémentaire santé seraient compétentes.
    Le reste de la couverture santé, soit le troisième pilier, serait à la charge des assurés qui pourraient se tourner vers des "sur-complémentaires" s'ils le souhaitent.
    Au total, selon le Medef, la mise en œuvre de ce scénario "se traduirait par une diminution des dépenses d'assurance maladie obligatoire de l'ordre de 15 à 20 milliards d'euros d'ici 2017". Surtout, pour le Medef, ce schéma aurait le mérite de conduire à une baisse des cotisations « maladie » (acquittées jusqu'à présent à hauteur de 12,80% par les entreprises et 0,75% par les salariés).
    En revanche, pour les salariés, un tel système se traduirait mécaniquement par une revalorisation du coût des complémentaires santé (individuelles comme de groupe)...

    Jean-Christophe Chanut La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EupkpZAZlFBMhLZcHH.shtml

  • UMP: La cuisine électorale est lancée! Interview impertinente d'Hervé Mariton!

  • Les miraculeux emplois verts s’effondrent en Allemagne…

    L’énergie renouvelable était censée créer des dizaines de milliers d’emplois verts. Pourtant, malgré des centaines de milliards d’euros de subventions, le nombre d’emplois diminue rapidement. Sept emplois sur dix ne resteront que si les subventions continuent d’affluer.

    Les subventions des énergies renouvelables n’ont pas conduit à une augmentation significative et durable de l’emploi. Selon des chiffres récents du gouvernement allemand, le nombre brut d’emplois dans les énergies renouvelables est de 363.100 en 2013 et a diminué d’environ 7%. En comptant les salariés des organismes publics et des institutions académiques, les énergies renouvelables ont créé du travail à environ 370.000 personnes.

    Angela et le vent

    Cela signifie que seulement 0,86% environ des 42 millions de travailleurs en Allemagne sont employés dans le secteur fortement subventionné des énergies renouvelables. Une grande partie de ce travail est limité à la maintenance et à l’exploitation des installations existantes.

    Le « miracle de l’emploi vert » s’éteint. Développement de l’emploi dans l’industrie de l’énergie renouvelable en Allemagne.

    D’autres suppressions d’emplois attendues

    Dans le cœur de l’industrie, pour la production des systèmes d’énergies renouvelables, seulement 230.800 personnes occupaient un emploi l’an dernier : une baisse de 13% dans l’année, principalement due à l’effondrement de l’industrie solaire allemande.

    Il n’y a pas d’amélioration en vue, selon le rapport récent du gouvernement fédéral qui dit : « Dans l’ensemble, une nouvelle baisse des emplois sera probablement observée dans le secteur des énergies renouvelables dès l’année prochaine. »

    La grande majorité des emplois de ce secteur est encore tributaire des subventions,15 ans après le début des subventions à l’énergie verte par le biais de la loi sur les énergies renouvelables (Erneuerbare-Energien-Gesetz, l’EEG).

    Presque aucun emploi des énergies vertes n’est financièrement indépendant

    Selon les chiffres officiels du gouvernement fédéral, 70% de l’emploi brut était dû aux énergies renouvelables (EEG) l’année dernière. Bien que ce soit une légère baisse par rapport à 2012, sept emplois sur dix dans le secteur de l’énergie-écologique sont encore subventionnés par la loi sur les énergies renouvelables (EEG).

    Environ 137.800 personnes travaillent dans le secteur de l’éolien, seul secteur de l’éco-énergie, hors géothermie, qui ait augmenté l’emploi. Environ 56.000 salariés dans le secteur photovoltaïque dépendent du paiement par l’EEG.

    Les investissements chutent de 20%

    Les subventions à la production d’électricité verte ont été payées pendant près de 15 ans et totalisent une somme en centaines de milliards, qui doit être encore payée pendant plus de 20 ans par les factures des consommateurs d’électricité. Cette année seulement, les consommateurs doivent subventionner la production d’électricité verte à hauteur d’environ 20 milliards d’euros. Un effet durable sur le marché du travail n’a rien d’évident.

    Le rapport « L’emploi brut dans les énergies renouvelables en Allemagne en 2013 », commandé par le ministère fédéral de l’économie et de l’énergie, a été rédigé conjointement par les instituts du DLR, DIW, STW, GWS et Prognos. Selon les chercheurs, la cause de la baisse de l’emploi est due à la baisse des investissements en énergie verte.

    Les investissements dans les énergies renouvelables en Allemagne ont chuté de 20%, à 16,09 milliards d’euros l’année dernière. Par rapport à l’année précédente, environ la moitié seulement des panneaux solaires a été installée en Allemagne. Les investissements dans les usines de biomasse et dans le solaire thermique ont chuté également.

    « Il ne reste rien du miracle de l’emploi »

    Les chercheurs ne s’attendent pas à ce que la production de systèmes de haute qualité en énergie verte conduise encore à un boom de l’emploi en Allemagne. Pour cette année et la suivante, ils s’attendent plutôt à une nouvelle baisse de l’emploi. Par la suite, les secteurs de basse technologie tels que « l’entretien de fonctionnement » ainsi que la fourniture de combustibles de biomasse sont attendus pour « stabiliser l’emploi ».

    « Il y a quelques années, le secteur des énergies renouvelables a été un miracle pour l’emploi en Allemagne, maintenant il ne reste rien de tout cela », a déclaré Oliver Krischer, le chef adjoint des Verts au Bundestag.

    Ce politicien vert est sceptique sur les tentatives du gouvernement fédéral qui visent à réduire la dépendance de la subvention aux énergies vertes : « Les freins à l’expansion des énergies renouvelables par le gouvernement conservateur-libéral précédent frappent maintenant fortement le marché du travail », a déclaré Krischer: « À cause de la réforme des énergies renouvelables (EEG) en cours par les syndicats et le SPD, l’industrie jeune et innovante des énergies renouvelables va perdre davantage d’emplois. »

    Au bout du compte, il ne reste aucun emploi

    Le rapport du gouvernement fédéral estime explicitement que l’« emploi brut » est créé principalement par des subventions vertes. Les mêmes subventions, cependant, ont conduit à la hausse des coûts et des pertes d’emplois dans de nombreux autres domaines, comme l’industrie lourde et le commerce ainsi que chez les opérateurs de centrales conventionnelles. Pour une analyse nette, les emplois qui ont pu être empêchés ou détruits en conséquence devront être déduits du nombre brut des emplois verts.

    Les chiffres officiels de l’effet net sur l’emploi des énergies renouvelables en Allemagne devaient être à l’origine présentés en juillet, selon le ministère de l’économie fédérale. Toutefois, la présentation a été retardée jusqu’à l’automne.

    Des chercheurs comme le président de l’institut IFO de Munich, Hans-Werner Sinn, croient que l’effet net des subventions pour les énergies renouvelables sur le marché du travail est égal à zéro : « Celui qui prétend que des emplois nets ont été créés doit prouver que le capital investi pour la production d’énergie dans les nouveaux secteurs est plus faible que dans les anciens. Il n’y a aucune indication dans ce sens. » « Il n’y a pas d’effet positif net sur l’emploi par les énergies renouvelables (EEG) », a également déclaré Sinn. « Grâce à des subventions pour des technologies inefficaces, pas un seul nouvel emploi n’a été créé, mais la richesse a été détruite. »

    Source : Die Welt 26 mai 2014 cliquez ici Traduction : Jean-Pierre Cousty pour Contrepoints.

    Et pourtant chez nous, il y a trois semaines :

    Après les 100.000 emplois promis dans les énergies renouvelables, Ségolène Royal précise que l’éolien en mer en génèrera 10.000.

    La ministre du développement durable a annoncé ce 7 mai que GDF Suez et Areva avaient gagné l’appel d’offres sur l’éolien offshore. Elle promet 10.000 emplois dans cette « filière d’avenir ». cliquez ici

    Question : Qui a dit « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent » ?

    Réponse : Henri Queuille qui a dit aussi : « La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent. »

    Source Vu de France cliquez ici Daniel Wetzel, depuis l’Allemagne

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/les-miraculeux-emplois-verts-seffondrent-en-allemagne_109083.html#more-109083