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économie et finance - Page 660

  • Députés et sénateurs : des pensions à plus d'un milliard !

    Juste avant le week-end du 1er mai, la Cour des comptes a publié ses rapports sur les comptes des deux assemblées concernant l'année passée. C'est une grande première. Deux conventions ont été signées le 23 juillet 2013 avec l'Assemblée nationale et le Sénat pour la certification des comptes annuels afin de "mieux répondre à l'exigence de clarté et de sincérité des comptes, dans le respect d'autonomie des assemblées". 

    Le résultat relève d'une transparence toute relative. Pas question pour les magistrats de la rue Cambon, séparation des pouvoirs oblige, de commenter le train de vie de nos élus, les petits secrets de la Questure ou même l'utilisation de la fameuse réserve parlementaire. Non, les deux documents ressemblent à des rapports de commissaires aux comptes sans aucune fioriture. 

    Pourtant, outre la valeur du patrimoine immobilier ou l'inflation des collaborateurs des députés (le nombre de contrats est passé de 2 055 en janvier à 2 246 en décembre), ils contiennent quelques perles instructives sur le régime de retraite des parlementaires. 

    Très chères retraites 

    À l'Assemblée nationale, les salaires des députés se sont élevés à environ 50 millions d'euros pour l'année. Les pensions de retraite versées ont atteint, elles, 65,7 millions d'euros. Comment un régime par répartition peut-il verser des retraites supérieures au revenu global perçu par les actifs ? C'est très simple. Pour 7,5 millions de cotisations, les contributions et subventions versées par l'Assemblée ont atteint plus de 58 millions : près de huit fois plus ! Et les engagements de retraites futures sur les droits déjà acquis représentent près d'un milliard et demi d'euros. 

    Au Sénat, les éléments fournis sont moins explicites. Il y avait en 2013 348 sénateurs en activité pour 641 en retraite. Comme la pension moyenne est de 4 342 euros par mois selon les derniers chiffres officiels, datant de février 2014, le régime a besoin d'un sérieux coup de pouce, fourni en partie par les produits des placements financiers réalisés par l'institution. 

    On imagine un tel système appliqué à l'ensemble de la population, où les retraités bénéficieraient de pensions d'un montant huit fois supérieur aux cotisations. Députés et sénateurs ont certes rapproché leur régime de retraite de celui de la fonction publique en 2010, ils conservent néanmoins de nombreux avantages, justifiés selon la majorité d'entre eux par la rupture de leur activité professionnelle. Il s'agit, en l'espèce, d'une rupture avantageuse !

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/deputes-et-senateurs-des-pensions-plus.html

  • Europe : L’austérité aurait détruit 10 millions d’emplois

    L’Institut des Syndicats Européens (ETUI) a publié une étude sur l’emploi en Europe. Les mesures d’austérité y sont décriées: près de 10 millions d’emplois à temps plein auraient été détruits. Le taux d’emploi serait passé de 65,8% en 2008 à 64,1% en 2013. Mais dans son livre publié fin avril, Herman Van Rompuy, le Président du Conseil européen, y défend les mesures, prises pour sauver l’emploi.

    A l’approche des élections européennes, l’étude de l’Institut des Syndicats Européens (ETUI) n’est pas anodine. Teintée d’une note négative, celle-ci estime que l’Europe est à mi-chemin vers une décennie perdue et appelle au changement. Les résultats de l’étude indiquent que le taux de chômage européen, très élevé, met à mal la stratégie « Europe 2020″, lancée en 2010, et qui avait comme objectif de renouer avec une croissance durable et intelligente.

    Dans son infographie vidéo, L’ETUI affirme que « les mesures d’austérité n’ont pas permis d’obtenir les résultats escomptés. Elles ont au contraire prolongé la récession au lieu de booster la croissance économique. (…) Avec la crise, les mesures politiques n’ont pas réussi à empêcher les destructions d’emploi. Plus de 9,9 millions d’emplois ont été détruits. »

     

    Le chômage des jeunes aurait augmenté partout en Europe (Italie : +16,9% ; Espagne : + 32,2% ; Grèce : + 38,4%), à l’exception de l’Allemagne (-3,2%). Plus de 13 millions de personnes seraient susceptibles de tomber dans la pauvreté. L’Institut remarque que si les chômeurs sont le groupe présentant le plus haut risque, les travailleurs y sont de plus en plus exposés.

    L’Union européenne est sortie renforcée

    A la fin du mois d’avril, Herman Van Rompuy a publié un livre où il relate ses expériences en tant que Président du Conseil européen. Un poste qu’il quittera à la fin de l’année, après deux mandats. Son analyse est toute autre.

    Herman Van Rompuy explique: « Bien sûr l’Union Européenne est renforcée, on a renforcé toutes les institutions et c’est un paradoxe, le conseil européen qui est considéré comme une institution intergouvernementale a renforcé le rôle de la Commission européenne et aussi de la Banque centrale européenne. Nous ne parlons que de la surveillance unique de toutes les banques dans l’eurozone. Bien sûr, de temps à autre, la prise de décision a été lente pour une raison bien simple : on était à 18 dans la zone euro, on était à 28 dans l’Union Européenne pour tomber d’accord. On a fait un budget européen avec 28 pays représentant plus de 100 partis politiques à travers toute l’Europe donc il faut bien réaliser le degré de difficulté« .

    « On a évité la faillite »

    Et il pointe les États en crise: « Il y a encore une autre chose : la Grèce, l’Irlande et le Portugal ont attendu jusqu’à la dernière minute avant qu’on puisse agir. On a tendance à oublier ça. Et surtout, ce qu’on oublie, c’est que les grands problèmes ne se sont pas posés aujourd’hui, les problèmes se sont posés avant la crise financière.

    Il y avait un haut niveau de chômage structurel en Europe bien avant la crise financière, il y avait un manque de contrôle des différentes politiques économiques. Si on avait agi à temps, l’austérité n’était plus autant nécessaire qu’aujourd’hui ou que les dernières années. Donc des erreurs graves ont été commises de négligence, de manque de politiques courageuses au début de l’histoire de l’euro« .

    « Il ne faut pas confondre croissance et austérité »

    Le président du Conseil estime qu’il ne faut pas opposer croissance et austérité. « Non, parce qu’à un moment donné il n’y avait pas d’autre issue et en Belgique on le sait aussi. J’ai commencé ma carrière politique dans les années 80, on avait un déficit de 15%. Avec un déficit de 15% du PIB, il faut agir parce qu’on met en péril l’avenir des générations futures et certains pays n’avaient plus accès aux marchés internationaux, si on n’avait pas aidé ces pays, ils auraient fait faillite, si on n’avait pas réussi à sauvegarder la stabilité de l’eurozone, aujourd’hui on ne parlerait plus de récession, on parlerait de dépression. Cela, on l’a évité« .

    Herman Van Rompuy défend les politiques menées dans les pays en crise, malgré les taux de chômage élevés en Espagne, en Grèce, au Portugal… « Tout ce qu’on a fait, on ne l’a pas fait pour notre plaisir, tout ce qu’on a fait a un but éminemment social, c’est pour sauvegarder la prospérité future et l’emploi »

    RTBF

    http://fortune.fdesouche.com/338557-europe-lausterite-aurait-detruit-10-millions-demplois#more-338557

  • L'affaire Alstom, symptomatique d'une cécité stratégique française, ... et européenne

    C'est l'analyse de Christian Harbulot à la Radio télévision suisse.

    Ecouter

     Le même Harbulot donne un entretien intéressant sur Theatrum Belli. Extrait.

    "Dans son célèbre ouvrage Histoire de France, Jacques Bainville nous rappelait que la France a toujours été un pays fragile où il est difficile d’obtenir un consensus sur le sentiment d’unité nationale. Je crois que c’est à partir de ce constat qu’il faut revenir sur votre question. Une réponse  trop facile serait de dire que la France coule depuis que ses élites ne croient plus en elle et donc de renvoyer à la catastrophe de juin 1940. Mais je crois qu’il faut remonter beaucoup plus loin pour cerner les étapes qui aboutissent à la négation de la légitimité du besoin de puissance. Je me suis arrêté dans mon ouvrage sur une période charnière durant laquelle la Grande Bretagne, profitant de notre faiblesse après 1815, détruit par la connaissance notre système de pensée sur la souveraineté économique. Le passage au libéralisme a été l’élément déterminant qui a jeté la confusion dans les esprits. Les Britanniques ont mis en avant un discours d’ouverture des marchés qui servait leur intérêt de puissance du moment. Nous l’avons intégré comme un credo atemporel sans le moindre recul critique par rapport à ses objectifs cachés. Cette manière de voir le monde a fortement pénalisé notre capacité de lire dans le jeu de l’adversaire dans le domaine géoéconomique. En 2014, les défenseurs français du modèle libéral (à droite comme à gauche)  n’arrivent toujours pas à dissocier leur lecture « pacifique » de la mondialisation marchande des  enjeux de puissance du moment. A ce stade de cécité, c’est ce que les Anglo-saxons appelleraient de la self deception."

    Paula Corbulon

  • Centrafrique : "Des conditions de vie dignes de l’armée moldave..."

    Un témoignage de terrain sur le quotidien des militaires français

    Voici le témoignage d’un militaire français récemment déployé en RCA. Il décrit une situation antérieure au mois de février, au début de l’opération, conscient du fait que les choses se sont progressivement améliorées depuis lors.

    "Les conditions de vie sur M’Poko etaient dignes de l’armée moldave tout au plus. L’approvisionnement en eau était déjà insuffisant pour 450 personnels, je vous laisse deviner pour 1200. Donc pas d’eau pour les cuisines. Coupures de courant à répétition. WC bouchés, pas pratique quand il y a 10 cas de gastro dans une compagnie. Certains postes de section à Bangui ont des douches et ce sont d’ailleurs des sites très prisés comme l’Institut Pasteur ou l’Alliance Francaise.

    On est partis sur Bossangoa le 7 décembre sans lits picots avec moustiquaires, les derniers ayant été donnés en crash à la compagnie Guépard arrivée dans la nuit, mais on en a reçu une semaine plus tard pour la visite de Jean-Yves Le Drian, évidemment. Il y a eu de nombreux cas de paludisme dans notre compagnie. [...]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Centrafrique-Des-conditions-de-vie

  • Zemmour - Alstom : cause toujours, perdu d'avance !

  • Du patriotisme économique

    L’AFP le rapporte, Arnaud Montebourg, tout en laissant la porte ouverte aux discussions, « a demandé lundi dans une lettre dressée au  PDG de General Electric, Jeff Immelt,  d’améliorer son offre de reprise du pôle énergie d’Alstom, jugée insuffisante », car « reposant sur la seule acquisition des activités d’Alstom dans le domaine de l’énergie », qui  revêt « une importance stratégique ». Activités nucléaires sur  lesquelles « la France se doit de conserver sa souveraineté technologique »,  le pôle énergie d’Alstom  représentant 70% de son  chiffre d’affaire, « soit 14,8 milliards d’euros sur l’exercice 2012-2013 ». Aussi « le gouvernement souhaite examiner (avec M. Immelt) les voies et moyens d’un partenariat équilibré, rejetant une acquisition pure et simple qui, en l’état, conduirait à la disparition d’Alstom ». Arnaud Montebourg  cite comme exemple de partenariat équilibré  l’alliance que General Electric et Safran « ont su nouer dans les moteurs d’avions depuis 50 ans ». L’Afp précise encore que si le conseil d’administration d’Alstom  est favorable à General Electric,  «  il s’est toutefois réservé le droit de répondre à des offres non sollicitées, comme celle de Siemens, qui est soutenue par le gouvernement français ».

     Dans un communiqué paru la semaine dernière, Marine Le Pen a constaté qu’après Péchiney et Arcelor, c’est un nouveau  « fleuron industriel français » qui est ainsi « sans vergogne abandonné à ses concurrents étrangers ».« L’Etat qui avec succès avait pu sauver Alstom en 2003, en prenant 21% du capital (rétrocédées ensuite à Bouygues, NDLR), bute à présent sur le barrage de l’Union européenne construit par les traîtres de l’UMP et du PS. Ce que la Commission avait jadis toléré du bout des lèvres, nous est à présent sèchement refusé, marquant là le désastre de notre soumission ». « Sauver Alstom et ses 18 000 emplois directs sur le territoire, par une solution nationale, est donc uneobligation stratégique, sociale et morale. Il faut refuser le faux choix du dépeçage américain ou allemand et y préférer une voie patriote, française, par le rachat des parts de Bouygues, principal actionnaire, par la Caisse des Dépôts et Consignations ».

     Négligeant cette  voie patriote , M. Montebourg ne cache pas  dans le dossier Alstom sa préférence pour son concurrent de toujours  l’allemand Siemens  plutôt que pour General Electric. Or, comme le rappelle le Bulletin d’André Noël,  il y a plusieurs raisons pour lesquelles Alstom est  de nouveau en difficulté, «  mais parmi celles-là il faut citer la transition énergétique allemande et l’abandon du nucléaire qui prive la firme française de commandes de réacteurs. Il en va de même pour son secteur ferroviaire : Eurostar, filiale de la SNCF, a choisi, en 2010, les trains à grande vitesse de Siemens, moins chers, au détriment du TGV d’Alstom. Ainsi l’Allemagne, après avoir affaibli notre  champion  français, Alstom, confie à Siemens le soin de s’en emparer et Montebourg applaudit au nom du patriotisme économique » !

     Pourtant, le futur  ministre du redressement productif  fustigeait en 2011 l’ogre allemand, incarné par Angela Merkel qu’il n’avait pas craint de qualifier de « nouveau Bismarck » ! Sur son blog, M. Montebourg dénonçait ainsi  «un ordre allemand» que voudrait imposer la chancelière ,  «la question du nationalisme allemand en train de resurgir», «l’intransigeance dangereuse et suicidaire» de l’Allemagne à l’égard des autres pays de lazone euro.

     Les européistes de gauche avaient alors  dénoncé ses propos,   Daniel Cohn-Bendit, l’accusant même  de «sombrer dans le nationalisme au clairon»,  de  faire «du Front National à gauche». Hier comme aujourd’hui, ce type d’«accusation », même s’il s’en défend, fait le jeu d’Arnaud Montebourg qui  multiplie les mâles déclarations   contre le  « monde de la finance ». Et ce, dans le but assez évident d’apparaître aux yeux des  électeurs de gauche, des déçus du hollandisme,  comme un concurrent sérieux, sur le même segment qu’une   Martine Aubry dont on retrouve  la patte derrière les 41  députés PS qui ont  refusé de voter le pacte de stabilité porté par M.  Valls.  Bref,  un  candidat potentiel en 2017, susceptible de séduire  mieux que cette dernière   les catégories populaires  patriotes par ses saillies cocardières

     Voilà pour le positionnement  mais quand  est-il  de son  impact ? C’est dans ce contexte qu’un sondage CSA pour  Les Echos , Radio Classique et l’Institut Montaigne vient d’être publié  sur la perception par les Français du  patriotisme économique dont M. Montebourg entend  se faire le héraut. 59 % des personnes interrogées jugent que « le fait de privilégier des produits ou des entreprises françaises dans le contexte actuel de mondialisation » est « efficace pour redresser l’économie française » (38 % jugent  cette stratégie « inefficace »).

     « Dans un contexte de défiance vis-à-vis vis de l’exécutif, il s’agit d’un sujet fédérateur : quel que soit le degré d’exposition à la mondialisation, la catégorie socioprofessionnelle ou les sympathies politiques, les Français se retrouvent sur le bien-fondé de cette sorte de protectionnisme », souligne Yves-Marie Cann, directeur en charge de l’opinion chez CSA.

     Pour autant et c’est un sujet d’étonnement pour les commentateurs,   ce seraient  « les sympathisants du Front National » qui se montreraient  les plus dubitatifs quant à l’efficacité du patriotisme économique. Seuls 51 % d’entre eux l’estimeraient «  efficace ».En l’espèce  constate Bruno Gollnisch,  le doute qu’exprimerait les frontistes porte non pas tant sur le concept de patriotisme économique, autre déclinaison du protectionnisme, autre nom  du  refus de l’ultra libre échangisme et de l’ouverture inconsidérée des frontières à tous les flux de marchandises, que sur la sincérité et l’efficacité  de M.  Montebourg.

     Force est de constater que celui-ci  se définit toujours  comme un internationaliste, unimmigrationniste.  Et   la grande  médiocrité des résultats obtenus  à la tête de son ministère, qui reste subordonné à des orientations gouvernementales radicalement inverses. M. Montebourg est donc perçu pour ce qu’il est, une simple caution, un alibi, qui   accepte par sa seule présence au gouvernement  d’avaler des couleuvres et/ou  de cautionner une  politique eurobruxelloise qu’il feint largement  de combattre.  

    http://gollnisch.com/2014/05/06/du-patriotisme-economique/

  • Olivier Delamarche: Commission européenne: seule la France a de quoi être surprise - 05/05 2/2

  • Olivier Delamarche: Il y a de moins en moins d'Américains qui travaillent, c'est un fait - 05/05 1/2

  • Pour le PS, il y a en effet un 'retournement économique'

    L'envolée du chômage frappe aussi le PS. Alors que François Hollande annonce un "retournement économique", certains socialistes se voient contraints de pointer à Pôle emploi, suite à l'échec des élections municipales. La rue de Solférino a déjà commencé à faire les comptes : 1000 personnes au moins sont sur le carreau. Il s'agit des secrétaires particulières, des chefs de cabinet, des assistants ou encore des attachés de presse qui se retrouvent au chômage.

    Au coup par coup, certains sont recasés dans une région, mais les régions socialistes ont déjà pléthore de collaborateurs. Quant aux cabinets ministériels, c’est inenvisageable, le nombre de collaborateurs étant plutôt revu à la baisse.

    Il faut savoir qu’au PS, un élu verse environ 10% de son salaire en cotisation au parti. Alors depuis la gifle aux municipales, les cotisations ont fondu.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/05/pour-le-ps-il-y-a-en-effet-un-retournement-%C3%A9conomique.html