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économie et finance - Page 659

  • La République s’en prend aux administrateurs d’une page Facebook antiradars

    Tout ce qui menace la collecte de l’impôt est un danger pour la démocratie. C’est ainsi que « la justice » s’attaque à 15 personnes qui seront entendues devant le tribunal correctionnel pour s’être «soustraites à la constatation des infractions routières»… Du jamais vu !

    Lu sur20 Minutes: Chaque jour, des centaines de milliers d’automobilistes sont avertis de la présence du moindreradar de vitesseou képi sur Facebook, en toute impunité. Mais en Aveyron, le procureur s’attaquera à l’une de ces pages antiradars mardi à Rodez, lors d’un procès inédit.

    «Tu vois une camionnette bleue, unradar, des motards… viens le signaler». Se revendiquant comme «le seul groupe utile» sur Facebook, la page «qui te dit où est la police en Aveyron», comme elle s’appelle, compte plus de 10.000 membres. Créé en 2012, le groupe assure ne «nuire en aucun cas aux forces de l’ordre». Les messages sur des « »poulets » au rond-point…» y côtoient des «attention test alcoolémie» mais aussi des avertissements sur des bouchons ou des accidents.

    «Entre 600.000 et 800.000 membres sur Facebook»

    Les groupes du genre sont légion. Ils réunissent «entre 600.000 et 800.000 membres sur Facebook», assure l’avocat Rémy Josseaume, expert en droit automobile. Mais en Aveyron, le procureur de la République de Rodez, Yves Delpérié, en a fait son cheval de bataille. «Je suis réveillé toutes les nuits, car des gens se tuent sur la route. C’est lamentable que certains préviennent de l’installation des radars», expliquait-il récemment à la presse locale.

    Mardi à Rodez, 15 personnes seront ainsi entendues devant le tribunal correctionnel pour s’être «soustraites à la constatation des infractions routières». Huit prévenus sont également poursuivis pour «outrages» après avoir qualifié les gendarmes sur la page Facebook de noms d’oiseaux parfois peu amènes. «J’ai décidé de réprimer les gens qui cherchent à échapper à la loi», expliquait le procureur Delpérié.

    «Aide à la route»

    Sauf que pour Rémy Josseaume, avocat de neuf des prévenus, aucune loi n’est violée. Certes, l’article R 413-15 interdit les «détecteurs de radars» et prévoit une amende de 1.500 euros et un retrait de six points sur le permis. Mais, selon l’avocat, le groupe sur Facebook ne peut pas être assimilé à un «détecteur de radars».

    La réglementation avait fait frémir les vendeurs de boîtiers «d’aide à la route», comme le français Coyote, qui revendique 2,8 millions d’utilisateurs en Europe.Ces sociétés se reposent sur leurs membrespour mettre à jour le boîtier en signalant la présence de «zones de danger», un euphémisme dont Coyote avoue lui-même qu’il avertit d’une «zone d’accident connue comprenant ou non un radar fixe».

    http://www.contre-info.com/la-republique-sen-prend-aux-administrateurs-dune-page-facebook-antiradars#more-34369

  • Bien sûr que François Hollande aimait les riches, mais les vrais !

    L’expression lamentablement méprisante de François Hollande à l’égard des pauvres, qu’il qualifierait (paraît-il) de « sans-dents », ne surprendra que les naïfs.

    Parmi ceux-ci, tous les gens de droite qui avaient poussé des cris d’orfraie quand le candidat Hollande s’était avisé de dire qu’il « n’aimait pas les riches ».

    Indignation doublement stupide.

    D’abord parce que ce n’était pas vrai. Issu lui-même d’un milieu aisé, Hollande fréquente bien entendu plus de gens fortunés que de « sans-dents », comme tous les hommes politiques d’un certain niveau, de gauche ou de droite – nous serions même tentés de dire surtout de gauche : il suffit de compter dans les gouvernements socialistes les membres du Bilderberg ou du Siècle, plus nombreux encore que du temps de Sarkozy. Il y a peu de risques qu’il déteste ces gens-là.

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  • Étienne Chouard – Frédéric Bosqué : « Éco-villages avec revenu de base »

    Rencontre entre Étienne Chouard et Frédéric Bosqué à l’Université du Revenu de Base.

  • Mistral : un excellent papier de Dominique Merchet

    Mistral : une sanction contre la France, pas contre la Russie Qui, de la Russie ou de la France, paiera le prix le plus élevé à la suite de la décision de François Hollande de suspendre jusqu’à nouvel ordre la livraison du BPC Vladivostok à Moscou ? Il n’est pas sûr que ce soit la Russie et, si la vente était annulée - ce qui, à ce stade, n’est pas certain - le sanctionneur pourrait, au final, s’averé être le sanctionné... Pour une raison simple : la Russie est moins attachée qu’on le croit ici à cette livraison, qui a été très contestée au sein de l’appareil militaro-industriel du pays. Le contrat avait été conclu par l’équipe précédente, celle de Medvedev et du ministre de la défense Serdioukov, très critiqué en interne pour ce choix d’ouverture vers l’Occident qui marquait une rupture radicale avec la tradition soviétique. Les "conservateurs" russes tiennent aujourd’hui leur revanche sur le thème : on ne peut jamais faire confiance à l’Occident et mieux vaut produire nos matériels chez nous.

    Si l’on veut que des sanctions soient efficaces, il faut qu’elles soient douloureuses pour la personne visée. Se casser le poignet en donnant une claque n’est en général pas très malin. Deux choses feraient vraiment mal aux Russes : la fermeture de l’accès aux places financières et un embargo sur les technologies de pointe permettant l’exploitation des hydrocarbures. Ils seraient réellement frappés aux portefeuille. En revanche, les priver de deux porte-hélicoptères va sans doute les gêner, mais pas plus que cela. [...]

    La suite sur Secret Défense

    Et ce, alors que, selon l’Otan, il manque plus de deux milliards au budget français de la Défense... et que Pour les industriels français de l’armement, la crédibilité de la signature de l’Etat est engagée. Un défaut aurait des conséquences sur d’autres contrats...

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Mistral-un-excellent-papier-de

  • « La sortie du capitalisme a déjà commencé » André Gorz

    La crise du système se manifeste au niveau macro-économique aussi bien qu’au niveau micro-économique. Elle s’explique principalement par un bouleversement technoscientifique qui introduit une rupture dans le développement du capitalisme et ruine, par ses répercussions la base de son pouvoir et sa capacité de se reproduire. J’essaierai d’analyser cette crise d’abord sous l’angle macro-économique [1], ensuite dans ses effets sur le fonctionnement et la gestion des entreprises [2].

    1. L’informatisation et la robotisation ont permis de produire des quantités croissantes de marchandises avec des quantités décroissantes de travail. Le coût du travail par unité de produit ne cesse de diminuer et le prix des produits tend à baisser. Or plus la quantité de travail pour une production donnée diminue, plus le valeur produite par travailleur - sa productivité - doit augmenter pour que la masse de profit réalisable ne diminue pas. On a donc cet apparent paradoxe que plus la productivité augmente, plus il faut qu’elle augmente encore pour éviter que le volume de profit ne diminue. La course à la productivité tend ainsi à s’accélérer, les effectifs employés à être réduits, la pression sur les personnels à se durcir, le niveau et la masse des salaires à diminuer. Le système évolue vers une limite interne où la production et l’investissement dans la production cessent d’être assez rentables.

    Les chiffres attestent que cette limite est atteinte. L’accumulation productive du capital productif ne cesse de régresser. Aux États-Unis, les 500 firmes de l’indice Standard & Poor’s disposent de 631 milliards de réserves liquides ; la moitié des bénéfices des entreprises américaines provient d’opérations sur les marchés financiers. En France, l’investissement productif des entreprises du CAC 40 n’augmente pas même quand leurs bénéfices explosent.

    La production n’étant plus capable de valoriser l’ensemble des capitaux accumulés, une partie croissante de ceux-ci conserve la forme de capital financier. Une industrie financière se constitue qui ne cesse d’affiner l’art de faire de l’argent en n’achetant et ne vendant rien d’autre que diverses formes d’argent. L’argent lui-même est la seule marchandise que l’industrie financière produit par des opérations de plus en plus hasardeuses et de moins en moins maîtrisables sur les marchés financiers. La masse de capital que l’industrie financière draine et gère dépasse de loin la masse de capital que valorise l’économie réelle (le total des actifs financiers représente 160 000 milliards de dollars, soit trois à quatre fois le PIB mondial). La « valeur » de ce capital est purement fictive : elle repose en grande partie sur l’endettement et le « good will », c’est-à-dire sur des anticipations : la Bourse capitalise la croissance future, les profits futurs des entreprises, la hausse future des prix de l’immobilier, les gains que pourront dégager les restructurations, fusions, concentrations, etc. Les cours de Bourse se gonflent de capitaux et de leurs plus-values futurs et les ménages se trouvent incités par les banques à acheter (entre autres) des actions et des certificats d’investissement immobilier, à accélérer ainsi la hausse des cours, à emprunter à leur banque des sommes croissantes à mesure qu’augmente leur capital fictif boursier.

    La capitalisation des anticipations de profit et de croissance entretien l’endettement croissant, alimente l’économie en liquidités dues au recyclage bancaire de plus-value fictives, et permet aux États-Unis une « croissance économique » qui, fondée sur l’endettement intérieur et extérieur, est de loin le moteur principal de la croissance mondiale (y compris de la croissance chinoise). L’économie réelle devient un appendice des bulles spéculatives entretenues par l’industrie financière. Jusqu’au moment, inévitable, où les bulles éclatent, entraînent les banques dans des faillites en chaîne, menaçant le système mondial de crédit d’effondrement, l’économie réelle d’une dépression sévère et prolongée (la dépression japonaise dure depuis bientôt quinze ans) . On a beau accuser le spéculation, les paradis fiscaux, l’opacité et le manque de contrôle de l’industrie financière (en particulier des hedge funds), la menace de dépression, voire d’effondrement qui pèse sur l’économie mondiale n’est pas due au manque de contrôle ; elle est due à l’incapacité du capitalisme de se reproduire. Il ne se perpétue et ne fonctionne que sur des bases fictives de plus en plus précaires. Prétendre redistribuer par voie d’imposition les plus-values fictives des bulles précipiterait cela même que l’industrie financière cherche à éviter : la dévalorisation de masses gigantesque d’actifs financiers et la faillite du système bancaire. La « restructuration écologique » ne peut qu’aggraver la crise du système. Il est impossible d’éviter une catastrophe climatique sans rompre radicalement avec les méthodes et la logique économique qui y mènent depuis 150 ans. Si on prolonge la tendance actuelle, le PIB mondial sera multiplié par un facteur 3 ou 4 d’ici à l’an 2050. Or selon le rapport du Conseil sur le climat de l’ONU, les émissions de CO2 devront diminuer de 85% jusqu’à cette date pour limiter le réchauffement climatique à 2°C au maximum. Au-delà de 2°, les conséquences seront irréversibles et non maîtrisables.

    La décroissance est donc un impératif de survie. Mais elle suppose une autre économie, un autre style de vie, une autre civilisation, d’autres rapports sociaux. En leur absence, l’effondrement ne pourrait être évité qu’à force de restrictions, rationnements, allocations autoritaires de ressources caractéristiques d’une économie de guerre. La sortie du capitalisme aura donc lieu d’une façon ou d’une autre, civilisée ou barbare. La question porte seulement sur la forme que cette sortie prendra et sur la cadence à laquelle elle va s’opérer.

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  • Croissance : Nous sommes proches de l’effondrement !

    Quarante ans après sa publication, les prévisions de The Limits to Growth (Les Limites de la Croissance) ont été validées par une toute nouvelle étude australienne. Attendez-vous à l’apparition prochaine des premiers signes de l’effondrement mondial…

    Le livre The Limits to Growth, qui prédisait que notre civilisation s’effondrerait probablement au cours de ce siècle, a été critiqué, depuis sa publication en 1972, comme relevant d’un fantasme apocalyptique. Il y a 12 ans, en 2002, le soi-disant expert en environnement, Bjorn Lomborg, l’a relégué dans les « poubelles de l’Histoire ».

    Pourtant, là n’est pas sa place. Une recherche menée par l’université de Melbourne indique que les prévisions de ce livre étaient exactes, depuis 40 ans. Si nous continuons à suivre le scénario de ce livre, nous devons nous attendre à voir apparaître prochainement les premiers signes d’un effondrement mondial.

    The Limit to Growth avait été commandé par un groupe de réflexion appelé le Club de Rome. Les chercheurs, dont les époux Donella et Dennis Meadows, travaillant en marge du M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology), ont construit un modèle informatique pour suivre la trajectoire de l’économie mondiale et de l’environnement de la planète. Nommé « World3 », ce modèle informatique était à la pointe du progrès technologique.

    La tâche était très ambitieuse. L’équipe suivait les trajectoires industrielle, démographique et alimentaire, ainsi que celles de l’utilisation des ressources et de la pollution. Ils ont modélisé les données jusqu’en 1970, puis ont développé un éventail de scénarios jusqu’en 2100, selon que l’humanité agirait sérieusement sur les questions environnementales et des ressources.

    Si cela ne se produisait pas, le modèle prédisait « un dépassement des limites et l’effondrement » – de l’économie, de l’environnement et de la population – avant 2070. Ce scénario était intitulé « on continue comme si de rien n’était ».

    Le point central du livre, très critiqué depuis, est que « la terre est finie » et que la quête d’une croissance illimitée de la population, de biens matériels, etc., conduirait au bout du compte à une débâcle.

    Alors, avaient-ils raison ? Nous avons décidé de vérifier ces scénarios après 40 ans. Le Dr Graham Turner a rassemblé des données de l’ONU (de son département aux affaires économiques et sociales, de l’UNESCO, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture [FAO] et des statistiques annuelles de l’ONU). Il a également effectué des comparaisons avec les données de l’administration océanique et atmosphérique, avec lerapport statistique de BP et autres. Ces données ont été reportées sur les scénarios de The Limits to Growth.

    Les résultats montrent que le monde suit d’assez près la trajectoire « on continue comme si de rien n’était » décrite dans le livre. Ces données ne collent pas avec les autres scénarios.

    Les graphiques ci-dessous montrent les données du monde réel (d’abord celles issues des travaux du MIT, ensuite celles de notre étude), reportées sur les lignes continues. Les lignes en pointillé montrent le scénario « on continue comme si de rien n’était » jusqu’en 2100. A partir de 2010, les données sont similaires de façon frappante avec les prévisions du livre.

    Ainsi que les chercheurs du MIT l’expliquaient en 1972, selon ce scénario, la croissance démographique et la demande de biens matériels conduiraient à plus de production industrielle et plus de pollution. Les graphiques montrent que cela se produit vraiment. Les ressources s’épuisent à un rythme rapide, la pollution augmente, comme la production industrielle et alimentaire par habitant. La population croît rapidement.

    Jusqu’à présent, The Limits to Growth correspond à la réalité. Alors, que va-t-il se passer ensuite ?

    Selon le livre, pour alimenter la croissance continue de la production industrielle, il doit y avoir une utilisation toujours croissante des ressources. Mais celles-ci deviennent plus chères à obtenir à mesure qu’elles s’épuisent. Tandis que de plus en plus de capital va vers l’extraction des ressources, la production industrielle par habitant commencera à décliner à partir de 2030 environ – selon le livre, à partir de 2015 environ.

    Tandis que la pollution s’accumule et que la production industrielle dans l’agriculture chute, la production alimentaire par habitant décline. Les services à la santé et à l’éducation sont rognés, et cela se combine pour conduire à une augmentation du taux de mortalité à partir de 2020 environ.

    La population mondiale commencera à décliner à partir de 2030, d’environ 500 millions de personnes par décennie. Les conditions de vie baisseront pour retrouver des niveaux similaires à ceux du début du 20ème siècle.

    Dans le livre, ce sont essentiellement les contraintes en matière de ressources qui conduisent à l’effondrement global. Cependant, The Limits to the Growth inclut les retombées d’une pollution croissante, y compris le changement climatique. Le livre mettait en garde sur le fait que les émissions de dioxyde de carbone auraient un « effet climatologique » par l’intermédiaire du «réchauffement de l’atmosphère ».

    Ainsi que les graphiques le montrent, la recherche de l’université de Melbourne n’a pas trouvé de preuve d’effondrement avant 2010 (bien que la croissance se soit déjà essoufflée dans certaines régions). Mais dans The Limits to Growth, ces effets ne commencent à se faire sentir que vers 2015-2030.

    Les premières étapes du déclin ont peut-être déjà débuté. La Crise financière mondiale de 2007-2008 et le malaise économique en cours sont peut-être des signes avant-coureurs des retombées des contraintes en matière de ressources. La poursuite de l’enrichissement matériel a contribué à des niveaux insoutenables de dette, avec la hausse soudaine des prix alimentaires et du pétrole contribuant aux défauts de paiement – et à la Crise financière mondiale.

    La question du pic pétrolier est capitale. De nombreux chercheurs indépendants concluent que la production de pétrole conventionnel « facile » a déjà atteint un pic. Même la conservatrice Agence Internationale à l’Énergie a alerté sur le pic de pétrole.

    Le pic de pétrole pourrait être le catalyseur de l’effondrement mondial. Certains voient les nouvelles sources de combustible, comme l’huile de schiste, les sables bitumineux et les filons de gaz de houille comme des sauveurs, mais la question est de savoir jusqu’où ces ressources peuvent être extraites rapidement, pendant combien de temps et à quel coût. Si elles engloutissent trop de capital pour leur extraction, les retombées seraient généralisées.

    Notre recherche n’indique pas que l’effondrement de l’économie, de l’environnement et de la population mondiale est une certitude. Nous ne prétendons pas non plus que le futur se déroulera exactement comme les chercheurs du MIT l’avaient prédit en 1972. Des guerres pourraient éclater ; un authentique leadership mondial en matière d’environnement pourrait se faire jour. Dans un cas comme dans l’autre, la trajectoire pourrait être spectaculairement affectée.

    Mais nos découvertes devraient tirer la sonnette d’alarme. Il semble improbable que la quête de toujours plus de croissance puisse se poursuivre impunément jusqu’en 2100 sans provoquer de sérieux effets négatifs – et ces effets pourraient se faire sentir plus tôt que l’on ne pense.

    Il est peut-être trop tard pour convaincre les politiciens et les élites fortunées de la planète d’emprunter un cap différent. Donc, pour le reste d’entre nous, il est peut-être temps de penser comment nous protéger alors que nous nous dirigeons vers un futur incertain.

    Voici ce que The Limits to Growth concluait en 1972:

    « Si la tendance actuelle de la croissance démographique, de l’industrialisation, de la pollution, de la production alimentaire et de l’épuisement des ressources se poursuit de façon inchangée, les limites de la croissance sur cette planète seront atteintes à un moment ou à un autre dans les cent prochaines années. Le résultat probable sera un déclin incontrôlable et assez soudain à la fois de la démographie et de la capacité industrielle. »

    Jusqu’à présent, il n’y a pas grand-chose qui indique qu’ils avaient tort.

    Article original (en anglais) – Traduction : Questions Critiques
  • Encore un exemple de l’exemplarité des politiques républicains

    Flamby a mis fin jeudi aux fonctions du secrétaire d’État au Commerce extérieur, Thomas Thévenoud, « à sa demande » selon un communiqué de l’Elysée. Les raisons de cette démission sont liées à un problème fiscal. Selon Itélé le député n’aurait pas fait de déclarations d’impôts depuis 3 ans.
    C’est le même homme qui était vice-président de la commission d’enquête sur l’affaire Cahuzac !


    Démission de Thévenoud: "cela montre que ce… par BFMTV

    http://www.contre-info.com/

  • Mistral : Hollande continue à tâtonner

    Que peut-on attendre d’un chef d’Etat qui n’est pas capable d’anticiper le déballage indécent de sa vie privée par une concubine aussi mauvaise que vexée ? Rien.

    Ce livre révèle une chose, outre la personnalité vulgaire et médiocre d’un homme affublé d’un costume trop grand pour lui, François Hollande ne maîtrise rien, ni dans sa vie privée, ni dans ses responsabilités publiques.

    L’affaire Mistral en est une preuve criante.

    En 2011, Sarkozy vendait deux navires Mistral à la Russie. Depuis quelques jours, les Etats-Unis, l’Angleterre et l’Allemagne font pression sur la France pour qu’elle annule ce contrat en réponse au comportement russe dans la crise ukrainienne. Pris entre deux feux, François Hollande ne change pas de stratégie et ne tranche surtout pas.

    « Malgré la perspective d’un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en œuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC ne sont pas à ce jour réunies » annonce l’Elysée, la livraison est donc « suspendue » jusqu’en novembre. Depuis février, la France annonçait que cette vente se ferait malgré tout, aujourd’hui rien n’est plus sûr.

    Qu’il s’agisse d’un mépris très clair du droit international ou d’un coup de bluff, c’est encore une fois la France qui en ressortira perdante.

    Les Etats-Unis ont décidé et la diplomatie française à rendue les armes de son indépendance depuis maintenant quelques années.

    Ils ordonnent, la France se couche. C’est vrai en Ukraine comme au Proche-Orient.

    Si la vente est annulée et que le rachat des Mistral se fait effectivement par le Canada ou l’Otan comme le préconisent les « alliés », la France perd la valeur de sa parole donnée et la confiance éventuelle de futurs partenaires commerciaux…

    Si tout cela n’est qu’un coup de bluff destiné à faire taire des partenaires un peu bruyants et que la vente se fait dans quelques mois, plus personne ne prendra la France au sérieux.

    Hollande continue à tâtonner, au détriment de la France.

    http://www.contre-info.com/mistral-russes-hollande-continue-a-tatonner

  • Les OGM « bientôt dans nos assiettes » (Màj vidéo)

    Addendum vidéo du 04/09/2014 : Bientôt dans votre assiette (de gré ou de force)

    « Bientôt dans vos assiettes », c’est le titre de la nouvelle enquête du reporter Paul Moreira qui diffusé le 1er septembre à 20h45 sur Canal+ pour le magazine d’investigation 90 minutes. Dans ce documentaire, le journaliste mène une enquête de terrain sur les OGM.

    Partie 1:

    Partie 2:


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    http://fortune.fdesouche.com/

  • Russie et Chine abandonnent officiellement le pétrodollar

    "Selon RIA Novosti (1) qui cite la revue Kommersant, le gouvernement russe a d’ores et déjà expédié deux navires vers l’Europe avec à leur bord 80 000 tonnes de pétrole en provenance de Novoportovskoye, un champ d’extraction situé dans l’Arctique. Ces deux livraisons seront réglées en roubles et non en dollars, du jamais vu.

    La Russie livrera aussi du pétrole via le Pipeline Est-Sibérien / Océan Pacifique (ESOP) à destination de la Chine qui sera réglé en yuans chinois.

    Selon Kommersant, il s’agit là d’une mesure de “protection” de la Russie consécutive aux sanctions prises par les USA à son encontre.

    Il semble donc que le seul résultat tangible de la politique de sanctions contre la Russie soit un véritable ébranlement de l’hégémonie du dollar US dans les transactions internationales et une remise en question enfin ouverte de son rôle de monnaie de réserve planétaire. Une hégémonie jamais contestée depuis 1945.

    Désormais, la Chine, première puissance économique du monde à partir de 2014, et la Russie – respectivement premier et deuxième producteur de pétrole et de gaz de la planète – vont désormais réaliser leurs échanges dans leurs devises respectives. Un développement qui redéfinit complètement l’ordre politique et économique international.

    Cette attaque structurelle contre la monnaie américaine va, par nécessité, contraindre les importateurs européens de gaz et de pétrole russes à régler Moscou en roubles. Et convaincre d’autres pays producteurs d’imiter la Russie.

    Moscou entend donc, avec l’appui de la Chine, mettre un terme à l’outil de domination de la puissance américaine en le détruisant à sa base. Cette véritable déclaration de guerre est indiscutablement plus redoutable que n’importe quelle action militaire."

    http://en.ria.ru/business/20140827/192383783/Russias-Gazprom-Neft-to-Sell-Oil-For-Rubles-Yuan.html

    source :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/08/russie-et-chine-abandonnent-officiellement-le-p%C3%83%C2%A9trodollar.html