Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 661

  • La non-délocalisation : véritable enjeu politique ?

    En France, et plus largement dans le monde occidental, l’industrie souffre d’une crise profonde : destructions d’emplois en masse, recul des exportations, perte de parts de marché, affaiblissement durable de sa part dans la création de la richesse nationale. Une absence de vision du rôle de l’industrie en France et une soumission au discours ambiant sont probablement parmi les facteurs prégnants de ce recul. Les pressions de différentes natures ont fait passer les sociétés qui fondaient une grande partie de leur richesse sur les activités industrielles à un capitalisme financier qui fait fi des territoires et les déstructure.

    Le discours néolibéral des années 1980 porté par Ronald Reagan et Margaret Thatcher a quelque peu aveuglé les décideurs qui ont fait de la compétitivité par la réduction des coûts salariaux la pierre angulaire de leur stratégie de développement, politique qui perdure de nos jours.

    On a également beaucoup disserté sur le fait que les industries françaises, en externalisant leurs activités opérationnelles sur des pays à faible coût de main d’œuvre, allaient de facto pouvoir se concentrer sur les activités à forte valeur ajoutée ; la différence d’emplois serait compensée par les emplois crées dans le secteur tertiaire. Pour être à peine caricatural, nous serions « la tête et Eux, les bras». Cette orientation a tourné court étant donné que les pertes d’emplois industriels ne pouvaient structurellement et culturellement, comme pourtant annoncé initialement, être compensées par les créations d’emplois de service.

    Ce discours d’inspiration néo-libérale a convaincu les décideurs économiques et politiques : réduction au maximum du rôle de l’Etat («downsize the state») ; idéologie du marché libre (moteur du développement économique au sein de l’ Union européenne) ; pressions des actionnaires (qui ont imposé aux entreprises une exigence de dividendes rapides et par là, ont soumis ces dernières à utiliser les salariés comme variable d’ajustement pour générer des profits) ; accélérations des phénomènes mondialisants (en partie grâce à la dématérialisation de l’économie via les NTIC) ; compétitivité accrue en abaissant les coûts de main d’œuvre par le licenciement ou la délocalisation sur des pays à charges faibles, financiarisation de l’économie (qui, poussée à l’extrême, conduit à la crise des subprime), etc. A bien y regarder, ces pratiques ont souvent contribué à mettre en péril des pans entiers de la création de la richesse industrielle au bénéfice du pure gain financier. La délocalisation, parfois opérée à la hussarde, fait également partie de ces pratiques.

    La désindustrialisation est une problématique qui dépasse le seul phénomène de la délocalisation. Des facteurs de nature différente l’expliquent tels les gains de productivité et l'externalisation de quelques activités vers le tertiaire, les conséquences de l’ouverture internationale, les délocalisations n’étant qu’un aspect ; délocalisations qui n’impactent d’ailleurs pas que l’industrie mais également les services.

    Pourquoi alors se focaliser sur le rôle de l’industrie dans un pays comme la France ? Pourquoi craindre la désindustrialisation dans un pays qui professe être entré dans une nouvelle modernité dite ère post-industrielle ? Simplement parce que l’industrie y crée des chaînes de valeur, qu’elle induit une multiplication des services, qu’elle anime les territoires, qu’elle tire vers le haut le niveau de formation des hommes et qu’elle nourrit la recherche comme cette dernière est nourrie par elle au sein d’une synergie qui secrète l’innovation et recèle les vrais avantages compétitifs auxquels l’hypercompétition mondiale contraint le pays. Le progrès social, le progrès d’une nation est donc par essence attaché à la bonne santé de son industrie et à son développement.

    Délocalisation : des enjeux divergents

    La délocalisation s’est très vite imposée comme source de rentabilité par l’abaissement des coûts de main d’œuvre. La Chine s’est distinguée comme pays à charges faibles par défaut et a attiré un nombre impressionnant d’entreprises du monde entier. Nous nous interrogerons plus loin sur la pérennité d’une telle stratégie.

    Inutile ici de gloser sur les bienfaits et/ou méfaits produits par les délocalisations. Le citoyen est abreuvé en permanence de chiffres, pourcentages et autres statistiques sur les emplois industriels détruits en France. Les médias sont une caisse de résonance de choix pour ce phénomène qui est loin de laisser la population indifférente. Pas un jour qui ne passe sans que la presse ne relate la fermeture d’une entreprise que leur stratégie conduit à quitter la France.

    Si un exposé sur les avantages et menaces générés par la délocalisation ne s’impose pas, en revanche exposer la dichotomie qui existe aujourd’hui entre les intérêts de l’entreprise et ceux du territoire qui l’ont portée, voire vu naître et croître, est plus probant. Nous avons été instruits à penser la PME comme une entité ancrée dans son territoire, portée par un échange entre ses propres intérêts et ceux des parties prenantes locales qu’il s’agisse des salariés, administrations, entreprises tierces,… et évoluant dans une dynamique vertueuse dont la fonction – au-delà de ses activités industrielles et commerciales et de la réalisation de bénéfices – servait la cohésion sociale par la provision de l’emploi localisé.

    La délocalisation vient chahuter le territoire : la disparition, souvent rapide, de l’entreprise signifie l’érosion du bassin d’emplois et par là, met en danger la cohésion sociale du territoire. Cela revient à dire que les intérêts des entreprises sont devenus fondamentalement divergents de ceux des territoires. Délocaliser rime donc bien avec rentabilité si l’on se place du côté de l’entreprise. Le territoire, lui, est perdant. On a là un changement de paradigme des plus inquiétants car il assigne une nouvelle tâche au territoire : comment limiter cette déstructuration, comment être suffisamment attractif et porteur de profits auprès des candidats à la délocalisation ? Que peut imaginer le territoire pour que les entreprises qui le structurent économiquement et socialement soient non-délocalisables ? Même si la généralisation du phénomène de délocalisation n’est pas une menace réaliste, un mouvement d’ampleur d’entreprises quittant la France pour les pays à faibles charges serait très grave car il mettrait en danger la cohésion sociale nationale, donc la pérennité de l’Etat.

    Est-ce là un problème majeur ? Si l’on considère que la plus ancienne construction politique française est l’Etat-nation, que l’Etat-nation est l’Etat protecteur (ce qui n’est pas le protectionnisme), et que sa raison d’être démocratique est de protéger sa population, alors « oui », la mise en instabilité de l’Etat dans un pays comme la France est un problème des plus graves. L’Etat doit avoir les moyens de sa pérennité. Intimement lié à la structuration générale du pays qu’il organise, il est par ailleurs organiquement lié à l’entreprise, ce qui ne signifie pas qu’il doive être interventionniste. On peut donc affirmer, n’en déplaise aux thuriféraires du néo-libéralisme que la délocalisation est un agent de déstructuration économique, sociale et culturelle qui menace la société dans son ensemble et ébranle les fondations de la structure Politique française. Le découplage entreprise/territoire est la manifestation d’une puissance déclinante. Il est par conséquent urgent que non seulement le mouvement de délocalisation soit ralenti – il est peu réaliste de penser qu’il puisse être complètement endigué – mais également que soit encouragée la relocalisation.

    La relocalisation : nouvelle stratégie de reconquête industrielle ? L’exemple états-unien.

    Dévoilons un secret de Polichinelle : les Etats-Unis, pour un grand nombre pays du libéralisme par excellence, n’ont jamais été… libéraux ; ils ont en effet fréquemment pratiqué un libéralisme à sens unique, unilatéral et en cela ont eu une position contraire aux lois sur le commerce mondial qu’ils contribuaient à édicter et imposer. Contrairement aux idées reçues, les Etats-Unis ne constituent en rien un marché libre comme l’est l’Europe, par exemple. Ils sont fondamentalement une terre de marchés opposables, l’Etat Fédéral intervenant souvent comme protecteur in fine des intérêts nationaux . Cette position tend à prouver que l’économie est au service de l’hégémon américain et que le diptyque public-privé fonctionne comme augmentateur de la puissance nationale états-unienne.

    Le modèle de développement économique américain a été adopté pour la plupart des démocraties industrielles, suivistes, attirées par un système qui a su vendre son modèle sous l’angle de la modernité économique et de la profitabilité maximale.

    On s’interrogeait plus haut sur la pérennité des délocalisations vers la Chine. Les Etats-Unis, promoteurs de la délocalisation à outrance, en ont fait leur atelier au point que l’interdépendance entre les deux nations n’est plus exclusivement manufacturière. Un grand nombre d’entreprises états-uniennes se sont engagées sur la voie de la délocalisation au détriment des équilibres sociaux territoriaux. Cette situation n’est peut-être pas inscrite dans la durée et de grands groupes ont d’ores et déjà initié une politique de relocalisation (NCR, Ford, Caterpillar, GE) tout comme des PMI (Outdoor greatroom, Peerless industries, Sleek audio, Coleman, etc.), le gain d’emplois étant d’environ de six à sept mille en deux ans.

    Le phénomène est naissant mais va s’accentuer au cours des cinq prochaines années. Les raisons invoquées par le Boston Consulting Group dans un rapport récent sont la forte de hausse des coûts salariaux en Chine, les coûts logistiques de plus en plus élevés, la prévision d’une hausse inévitable de l’énergie, l’éloignement du marché domestique et les délais d’acheminement, et parce que selon BCG, la Chine n’est plus un pays de production intéressant. Elle est maintenant concurrencée par des pays à plus faibles charges comme le Vietnam, le Cambodge, le Mexique, etc.

    Ces retours aux Etats-Unis sont motivés moins par des préoccupations sociales que par les coûts induits par la délocalisation sur les activités où la main d’œuvre ne constitue pas l’essentiel des coûts de production. La délocalisation restera la stratégie choisie pour les groupes qui produisent des biens à fort contenu de main d’œuvre.

    Il est intéressant de noter que ces retours d’entreprises se font souvent dans les états les plus pauvres des Etats-Unis (Kansas, Alabama, Tennessee) ou ceux ayant perdu une grande partie des industries traditionnelles (Illinois) car le coût du travail d’un état à l’autre varie. Il existe donc une forme de dumping social domestique qui bien que peu enviable va bénéficier au pays tout entier. On assiste donc à un recouplage entreprises/territoire qui fait converger les intérêts des uns et des autres même si la nature de ces intérêts (profit pour les entreprises, cohésion sociale pour les territoires) est différente.

    En France, un phénomène du même type existe. Il est actuellement faible. On compte à peine une dizaine d’entreprises qui ont fait le choix de la relocalisation. Ce phénomène peut-il constituer une nouvelle donne économique comme le pense BCG pour les Etats-Unis ? C’est inenvisageable. On imagine mal l’Etat encourager une situation où le SMIC en Limousin serait de 20% inférieur à celui de l’Alsace ! Notre culture et tradition sociales reposant sur la solidarité et l’égalité garanties par l’Etat impartial, les régions ont peu de chances de se voir invitées à pratiquer le dumping social. On en déduit que si les phénomènes de relocalisation sont peut-être amenés à se développer – et l’Etat y engage déjà les entreprises par un soutien financier en particulier – la voie majeure qu’il convient de promouvoir est la non-délocalisation des industries. C’est là tout l’enjeu Politique qui assurera à la France cohésion sociale, pérennité de son modèle, puissance et influence.

    A un moment où le pays s’apprête à élire son président de la République pour un mandat de cinq années, qui s’annoncent cruciales en termes éminemment stratégiques pour son l’avenir, on s’interroge sur l’existence d’une vision à long-terme des candidats dont le discours fait de généralités lancinantes et d’incantations pro-industrielles creuses ne propose rien de concret. Autrement dit : rien ! Il est par conséquent urgent que les candidats à la présidence soient convoqués à une vision d’une France industrielle, 2°) une vraie stratégie non partisane, 3°) une ambition et surtout 4°) un courage politique qui assurent la pérennité du modèle français et qu’ils réinstaurent au centre du débat politique un discours éclairé, pragmatique et sincère sur la puissance industrielle de la France en en dessinant les contours stratégiques et tactiques à long terme. Il est grand temps d’oser les débats interdits, de faire de l’économie et un peu moins d’idéologie.

    Si la crise que nous traversons a eu au moins un mérite, c’est celui de faire prendre conscience aux citoyens de l’importance de l’industrie dans la création de la richesse collective et dans la vigueur économique et sociale des territoires. Les politiques en sont-ils fondamentalement convaincus ?

    Pierre Deplanche

    notes : Le Buy American Act, la loi Exon Florio ne sont que quelques exemples probants de la façon dont les Etats-Unis protègent leurs intérêts économiques nationaux.

    “Made in America, again. Why manufacturing will return to the US”, BCG.

    source : http://www.infoguerre.fr/edito/edito-non-delocalisation-veritable-enjeu-politique/

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuppykAFFuSNqzcojf.shtml

  • Marcher contre le capitalisme

    Après avoir dialogué de façon calamiteuse quasiment d’égal à égal avec la fameuse Leonarda, le Président Hollande veut éviter de discuter avec Jérôme Kerviel. L’ancien trader de la Société Générale, condamné par la justice française pour avoir fait perdre 5 milliards d’euros à son employeur, se présente comme un simple pion dans le jeu de la finance internationale.

    Après une longue marche en Italie depuis Rome où il a vu le pape François, Kerviel est arrivé à la frontière française dans un grand battage médiatique. Mgr Di Falco, évêque de Gap, qui préside son comité de soutien, sait utiliser la presse (voir comment il a organisé le succès des Prêtres chanteurs) mais il est aussi dans la ligne du pape qui a renouvelé la condamnation catholique traditionnelle contre les excès du capitalisme.

    Mais cette condamnation ne peut être complète sans la lutte contre la République qui a permis la domination de la Finance.

    Il est bon de soutenir la marche de Kerviel mais il est encore mieux de marcher contre le capitalisme, contre la république, pour la France et pour le ROI grâce auquel les pouvoirs des financiers seront limités.

    La suite sur le blog de l’Action française Provence

  • Tribune libre : LA FIN DES HARICOTS.

    Bonne initiative du Figaro qui publie de temps à autre des articles du New York Time. On peut ainsi mesurer la liberté de ton de la presse d’outre Atlantique ce qui nous change du veule conformisme de la nôtre.

    Cette semaine, deux articles semblaient se répondre. Le premier signé Maureen Dowd s’intitulait "Une civilisation perdue". Constatant la décadence du parti républicain, qu’elle juge irréversible, l’auteur décrit cette organisation comme un regroupement « d’hommes blancs, arrogants, coincés, autoritaires et rétrogrades ». Elle attribue son déclin à leur refus obstiné de s’adapter à un monde où « les malades, ceux qui ont la peau noire ou mate, les femmes et les gays sont importants ». Mme Dowd n’est pas loin de considérer que le comportement obtus des républicains annonce la fin du Grand Old Party. Elle imagine les élections de 2016 avec la démocrate Hillary Clinton en conquistadora portant le coup de grâce à ces républicains dont le comportement serait celui des riches planteurs d’Autant en emporte le vent.

    Il est intéressant , voire passionnant, d’analyser les arguments de ceux dont nous ne partageons pas les vues. Je ne suis pas américain et je n’ai pas mis les pieds aux Etats-Unis depuis plusieurs années, toutefois, si j’étais citoyen de ce pays les perspectives qu’ouvre Mme Dowd me préoccuperaient fortement.

    Car enfin….,le parti républicain actuel avec ses insuffisances, ses balourdises, sa mauvaise foi et ses échecs rassemble un électorat attaché à des valeurs et à un passé qui, en des temps meilleurs, firent la gloire de l’Amérique. Certes, nous sommes tentés d’ajouter pour le meilleur et pour le pire ; mais ne chicanons pas. Les Etats Unis sont une grande nation et même une superpuissance grâce à des principes, à des institutions, à des hommes du temps jadis qui paraissent, malgré tout, mieux représentés par les républicains (peu prestigieux aujourd’hui) que par les démocrates (même s’il n y a pas que des imbéciles dans leurs rangs).

    Néanmoins, peut-on imaginer sérieusement que pour les républicains les noirs, les malades, les femmes et tutti quanti ne comptent pas ? N’est-ce pas là un raccourci simplificateur et polémique ? La vérité est que les conservateurs américains ont du mal à s’adapter à une Amérique en pleine évolution où la majorité blanche décroit à vue d’œil et tend elle-même à devenir une des nombreuses minorités qui peuplent le pays.

    Or, je ne voudrais paraître ni cruel, ni biaisé mais si l’Amérique ne devait s’appuyer que sur la compassion et n’avoir pour socle que des minorités ethniques ou sexuelles tout en tournant le dos à ses valeurs traditionnelles, il me semble qu’elle ne resterait pas longtemps une grande puissance. Maureen Dowd s’en rend-t-elle compte ? Peut être car elle dit que les républicains furent autrefois intelligents. Elle ajoute cependant aussitôt et impitoyables. Ceci peut s’interpréter comme la reconnaissance, de mauvaise grâce, que ces hommes, jadis, créèrent une société, certes imparfaite, mais dont la gloire, les succès, le prestige, la puissance ne sont pas discutables.

    Les Européens voient souvent l’Amérique comme une société dont le principe fondamental serait : marche ou crève, d’où sans doute l’adjectif qu’utilise Madame Dowd impitoyable qui Nous rappelle le feuilleton Dallas. Mais cette journaliste est elle-même américaine. Si critique et caustique qu’elle soit vis à vis de ses compatriotes républicains, elle appartient à l’établissement. Sa position au sein de l’élite du journalisme américain, elle en est redevable à des hommes et à des femmes très proches de ceux qu’elle caricature si durement aujourd’hui. Ne serait-ce que parce que leurs ancêtres (et les siens aussi d’ailleurs) ont créé cet univers de liberté où elle évolue.

    Même s’ils ne sont aujourd’hui que de pâles héritiers des pères fondateurs, les républicains actuels s’accrochent à un univers que les privilégiés américains auraient tort de traîner dans la boue. En effet, si l’Amérique édifiée du XVIIIème au XXème siècle devait s’écrouler ce serait bien plus grave qu’une civilisation perdue ce serait la fin des haricots et même du pop corn. Car, à mon avis le danger qui guette l’Amérique va bien au-delà du parti républicain et de ses déboires. D’autres menaces visent cette société, donc, tous les Américains y compris ceux qui étant démocrates, ont mis leurs fauteuils dans le sens de l’Histoire.

    C’est ce que montre le second article qui a pour auteur David Brooks. Celui-ci est assez conservateur et défend la famille traditionnelle. Spécialiste de l’étude du phénomène bobo, il a inventé ce terme dérivé de bourgeois bohemian. Son papier s’intitule : "Après l’explosion de la cellule familiale". Il donne à réfléchir. Qu’on en juge : 30% des femmes blanches américaines n’ont pas ou ne veulent pas avoir d’enfants.

    Depuis 1950, le nombre des célibataires aux Etats-Unis est passé de 9 à 28%. De 1990 à nos jours, le nombre d’Américains favorables aux enfants dans un couple est passé de 65% à 41%. En Scandinavie, 40à 50% des gens vivent seuls. Les mariages en Espagne ont baissé de 270.000 en 1975 à 170.000 actuellement. En Allemagne, un tiers des femmes ne veulent pas d’enfants. En 35 ans, au Brésil, le taux de fécondité des femmes est passé de 4,3 bébés à 1,9.

    Quelles sont les causes de ces chutes vertigineuses de la démographie qui mènent rapidement les civilisations occidentales au tombeau ? Selon Brooks, il y en a deux : - L’affaiblissement du sentiment religieux ; - l’implication accrue des hommes et des femmes en des carrières exigeant du temps et du dévouement ce qui réduit ou annule le désir d’enfant.

    D’après Brooks, et nous retrouvons la problématique évoquée au début, les couples mariés votent plus facilement républicain. Parmi, les célibataires ,on vote pus facilement démocrate. Dans cette catégorie, Obama cartonne contre Romney à 62% contre 35%.

    Brooks pense que le choix républicain était meilleur car, pour lui : « …on vit mieux drapé dans des convictions qui transcendent les choix personnels d’ordre familial, spirituel, professionnel ou politique………….La famille est le plus sûr moyen de créer des liens….. Le modèle familial est une façon efficace d’inciter chacun à veiller sur les autres, à s’engager dans sa communauté et à se consacrer à l’avenir de son pays et du genre humain… »

    Très logiquement, le journaliste en conclut qu’il faut favoriser la famille et la fécondité par des crédits d’impôts et de généreux congés parentaux. Et l’auteur, de stigmatiser ces adultes qui persistent à privilégier l’ère des possibles. (Expression américaine désignant la multiplicité des choix censés devoir s’offrir à l’individu).

    Brooks a consacré un livre aux bobos, ces cadres aisés, libéraux, permissifs. Son article répond indirectement à celui de M. Dowd. Souhaitons bon courage à l’auteur. L’Amérique comme toutes les sociétés occidentales évolue vers l’urbanisation accrue, l’étiolement constant de la morale, et, la faillite économique. Dans ce contexte, vouloir favoriser la famille est une noble perspective. Elle requiert de l’héroïsme, car c’est un peu comme attendre d’un pommier qu’il produise des bananes (ou des socialistes français qu’ils entendent quelque chose à l’économie).

    A moins d’un miracle, _ Mais l’auteur de ces lignes croit aux miracles, ou simplement comme Dominique Venner, en tablant sur l’Imprévu en Histoire , les carottes sont cuites (à vue humaine seulement).

    Ha ! N’oublions pas non plus la petite fée Espérance chère à Péguy.

    Jean Monneret

     
  • Nouvelle « loi famille » : des apparences de vertu…

    La famille, on le sait, c’est l’enfant battu du gouvernement. Le souffre-douleur, sur lequel on cesse de s’acharner quelques temps quand, après un gnon plus gros que les autres, la maîtresse a fait les gros yeux, mais auquel on revient dès que celle-ci a le dos tourné. Avec plus de prudence. Rien que des pinçons sous le pull qui ne se voient pas.

    Arrive à l’Assemblée un nouveau texte : l’autorité parentale et « l’intérêt de l’enfant ». La précision dès l’intitulé, on le voit, cherche à convaincre… La garde alternée et le statut des beaux-parents, sujets épineux, s’appellent désormais « double-résidence de l’enfant » et « mandat d’éducation quotidienne ». Exit PMA et GPA, mais il n’est pas exclu qu’un jour ou l’autre elles-aussi reviennent, repeintes de frais, sous les noms pimpants – par exemple – « d’accompagnement à la conception » et de « délégation de grossesse ».

    Lire la suite

  • La liste des dépenses douteuses du parlement européen

    Audrey Duperron pour l’Express.be fait un point sur les dépenses de fonctionnement et le budget du parlement européen. On savait déjà que les élus européens étaient grassement rémunérés, mais cet article fait le tour des avantages et frais annexes. L’enveloppe globale est ainsi passée de 1.4 à 1.7 milliards d’euros en 5 ans, alors que dans le même temps les pays de la zone euro connaissent des politiques d’austérité et de déflation salariale…

    Malgré la crise, le budget du Parlement européen est passé de 1,4 milliard d’euros en 2008 à plus de 1,7 milliard d’euros aujourd’hui. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le think tank Open Europe. Beaucoup de députés justifient cette augmentation avec l’augmentation de leur charge de travail à la suite du traité de Lisbonne.

    35% de ce budget servent à payer les 5567 employés permanents et les 1140 employés temporaires du Parlement Européen (PE), y compris les députés européens et leurs propres employés.

    11% vont à l’entretien des bâtiments du PE et de ses représentations dans les 28 États membres.

    21% sont consacrés aux frais administratifs, y compris des éléments tels que les traductions, l’informatique et les télécommunications, tandis que 6% sont affectés aux activités des différents groupes politiques.

    Des think tanks pro-européens, des médias et d’autres activités de promotion européenne comme le nouveau « Parlamentarium », un centre pour les visiteurs (20 millions), et le musée « Maison de l’histoire Européenne » (56 millions) en sont également bénéficiaires.

    Le Parlement européen est connu pour son cirque ambulant : chaque mois, en effet, au sège de Bruxelles, les membres du parlement européen doivent empiler leurs dossiers dans des containeurs de plastique noir pour qu’ils soient emmenés à Strasbourg, quelque 450 km plus loin. Chaque mois, ce sont donc 8 camions qui embarquent les milliers de conteneurs correspondants, suivis par l’armée des quelque 4.000 eurocrates (les députés et les membres de leur personnel). Une semaine plus tard, tous se livrent au même ballet en sens inverse.

    En outre, le Secrétariat général se trouve à Luxembourg. Le coût de maintenance de ces trois sites est estimé à 180 millions d’euros par an. Il est à noter qu’une majorité de députés ont voté contré un parlement avec deux sièges, mais seul le Conseil peut revenir sur cette décision, et pour cela, il faut obtenir l’unanimité. Or, le gouvernement français bloque toute tentative de remise en cause.

    Il est connu que les politiciens savent bien prendre soin d’eux-mêmes. Les députés européens gagnent 96.246 euros par an et ils ont même droit à une allocation de dépenses généreuse exonérée d’impôt et à une pension.

    Depuis 2009, une certaine forme de justification est devenue nécessaire lorsque les députés européens réclament le remboursement de dépenses. Néanmoins, ils peuvent bénéficier d’un montant de 51.588 euros par an au titre de «General Expenditure Allowance » sans avoir à fournir de reçus ou de factures. Les abus ne sont pas rares. L’année dernière, Tom Staal, l’animateur hollandais de GeenStijl TV, avait provoqué une véritable émeute lorsqu’il avait surpris des députés qui se présentaient furtivement au siège du Parlement le soir uniquement pour émarger la feuille de présence leur donnant droit à leur indemnité de subsistance de 306 euros par jour de présence.

    Enfin, les partis politiques et leurs mouvements affiliés peuvent aussi bénéficier des largesses du PE pour leurs dépenses de fonctionnement. En 2012, ils ont reçu un total de 85 millions d’euros, dont près des trois quarts, soit 65 millions d’euros, sont allés aux trois plus grandes familles politiques des libéraux, des démocrates-chrétiens et des socialistes. Open Europe a calculé que si le mouvement anti-UE Alliance Européenne pour la Liberté de Geert Wilders et Marine Le Pen obtenait le 25 mai prochain un score conforme à celui que les sondages lui prédisent, il pourrait compter sur une subvention de fonctionnement de 4,4 millions d’euros pour l’année prochaine, soit 10 fois ce qu’il perçoit aujourd’hui.

    Lire la suite sur l’Express.be

    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/05/19/la-liste-des-depenses-douteuses-du-parlement-europeen/#more-63282

  • L’arbre à vent : L’invention française qui amène l’éolien dans les villes

    Inspirée par la philosophie du biomimétisme, une entreprise française a conçu un modèle d’éolienne très originale et passe-partout.

    C’est un arbre de huit mètres de haut, dont le tronc blanc est en acier. Au bout de ses branches, une centaine de feuilles dotées de petits générateurs s’activent comme autant de mini-éoliennes. Cet arbre n’est pas un rêve, deux prototypes trônent déjà sur l’Île d’Oléron (Charente-Maritime) et à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor).

    « Tout est parti de l’observation d’un arbre, un jour sans vent. J’ai remarqué que les feuilles bougeaient quasiment en permanence, et je me suis demandé s’il était possible d’exploiter cette énergie », explique Jérôme Michaud-Larivière, président fondateur de l’entreprise New Wind qui fabrique l’arbre à vent.

    Trois ans plus tard, les feuilles des deux prototypes installés sont capables de capter l’énergie des vents faibles et des incessants mouvements d’air autour d’eux. Élégants et silencieux, ils peuvent se fondre là où les éoliennes sont bannies, dans les villes comme à leur périphérie. Cerise sur le gâteau, 99% des pièces peuvent être produites en France.

    Solution locale

    « Là où l’éolien cherche à aller toujours plus haut et à construire des machines toujours plus grandes, nous avons cherché à exploiter l’énergie disponible autour de nous. Je suis persuadé que l’avenir de notre modèle énergétique passe par une multitude de solutions de proximité, et l’arbre à vent en est une », poursuit Jérôme Michaud-Larivière.

    Un seul de ces arbres installé au bord d’une route ou sur un rond-point permet d’allumer quinze réverbères mais aussi d’alimenter en partie une salle de spectacles ou des stations de recharge pour voitures électriques. Le tout pour un coût qui devrait avoisiner les 25.000 euros. « Cela revient à un coût de 35 centimes par kilowattheure, ce qui est compétitif, mais nous allons travailler à baisser le coût de notre arbre dans les mois qui viennent », assure le fondateur.

    Pour ce faire, il compte continuer à s’inspirer de la nature, selon le principe du biomimétisme. Déjà, les ingénieurs de New Wind étudient la position des feuilles dans les arbres pour exploiter au mieux les mouvements des masses.

    A terme, ils étudient même l’opportunité d’équiper leurs arbres de racines, pour capter l’énergie du sol. « Nous n’inventons rien, l’arbre est quelque chose de très puissant qui existait avant nous, nous avons beaucoup à gagner à nous en inspirer. »

    Terra Éco

    http://fortune.fdesouche.com/339963-larbre-vent-linvention-francaise-qui-amene-leolien-dans-les-villes#more-339963

  • Les politiques nucléaires dans le monde [2.L’Amérique du Nord]

    Le faux sommeil du nucléaire américain
    Cet article constitue la deuxième partie sur cinq de l'étude géopolitique des politiques nucléaires dans le monde de notre collaborateur Michel Gay. 
    Le parc nucléaire américain est le premier du monde. Il compte 104 réacteurs et a produit en 2012 un peu moins du tiers de l’électricité nucléaire mondiale. Presque tous les réacteurs ont été construits entre 1967 et 1990. Jusqu’en 2013, aucun nouveau chantier n’avait été ouvert.
    Une inactivité qui n'est qu'apparente
    Le nucléaire américain s’est beaucoup transformé et ses exploitants se sont démenés. Le taux de disponibilité est excellent : 91,1% en 2008 contre 66% en 1990 et 56,3% en 1980. Les Américains ont beaucoup travaillé, accru la puissance de certaines installations, et énormément amélioré la gestion de leurs centrales. Areva participe à ces efforts. Mille salariés de l’entreprise française travaillent dans cette activité aux USA. Le parc nucléaire américain existant produit de l’électricité à 2,4 centimes de $ le kWh, le gaz et le charbon à environ 3,3 centimes. Il a fourni en 2012, 19% de l’électricité du pays. (On se reportera au texte de la World Nuclear Association sur les Etats-Unis).
    Aujourd’hui, le nucléaire américain contribue aux bas prix de l’électricité aux Etats-Unis (en moyenne deux fois moins élevés qu’en Europe). En France, les prix moyens de l’électricité sont, en moyenne, 60% plus élevés.( www.geopolitique-electricité.fr )
    Souvent, on attribue à l’accident de Three Mile Island (1979) l’arrêt des constructions nucléaires aux Etats-Unis. Or, cet arrêt s’est produit plusieurs années avant. Le système judiciaire américain à plusieurs niveaux permettait de rallonger la durée de construction en déposant des plaintes. Les tribunaux stoppaient les chantiers le temps de leur réflexion, ce qui augmentait les coûts et dissuadait les compagnies de lancer des nouveaux projets. C’est pourquoi, dès la fin du XXème siècle, des dispositions législatives successives ont été mises en oeuvre débouchant sur l’ « Energy Policy Act » de 2005, pour donner aux constructeurs nucléaires une plus grande sécurité juridique (entre autres dispositions). A cette époque, les conditions de relance à grande échelle du nucléaire étaient réunies et des projets très importants apparurent. 
    Mais, parallèlement, la révolution du gaz de schiste éclata Outre-Atlantique, rendant le nucléaire non compétitif et faisant même reculer le charbon. Le fer de lance de l’industrie nucléaire américaine est l’AP1000, rival de l'EPR d'Areva.
    C'est la révolution du gaz de schiste qui a empêché la relance du nucléaire aux Etats-Unis. La transition énergétique Outre-Atlantique ne comporte pas de sortie du nucléaire. Le parc actuel de réacteurs, le premier du monde, sera en quasi-totalité, prolongé de vingt ans. Le marché intérieur américain pour de nouveaux réacteurs est donc faible pour le moment.
    Le petit frère canadien et le "CANDU"
    Le Canada a été un pionnier du nucléaire civil. Les 19 réacteurs en fonctionnement produisent 15% de l’électricité. Le pays a développé une filière nationale, dite "CANDU", qui a la particularité d’utiliser l’uranium naturel, évitant les frais d’enrichissement. Cet avantage est grignoté par les coûts liés à l’utilisation de l’eau lourde. Il n’y a pas aujourd’hui de projets de nouvelles constructions dans le pays. « Les faibles prix du gaz et la rapidité avec laquelle les centrales à gaz sont construites rendent difficiles la construction de nouvelles centrales nucléaires ». ( Nuclear Energy Sector, Canadian Nuclear Association, Saskatoon Workshop Report -8/7/2013 ).
    Cependant, comme aux Etats-Unis, les réacteurs verront leur durée de vie prolongée, après réfection. Notons que des réacteurs canadiens sont très importants pour la fourniture mondiale des isotopes radioactifs médicaux. Le Canada a réussi à exporter 31 de ces réacteurs CANDU dans sept pays, dont 13 en Inde, mais aussi en Roumanie, en Chine, en Argentine, etc.
    Les réacteurs CANDU et leurs dérivés locaux forment aujourd’hui la plus grande partie du parc nucléaire. Le parc nucléaire canadien ne s’accroîtra pas à moyen terme. Le modèle local de réacteur, CANDU, ne dispose pas de marché intérieur et est fortement concurrencé à l’exportation par les réacteurs à eau pressurisée et à uranium enrichi.

    Source : Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuppuZlpFljPXSsgGf.shtml

  • «Exilé fiscal» : Yannick Noah perd son procès contre Marine Le Pen

    Le chanteur avait engagé des poursuites contre la présidente du FN, qui l'avait qualifié «d'exilé fiscal» à la télévision. 

    Yannick Noah a perdu mercredi son procès en appel contre la présidente du Front national Marine Le Pen, qui avait qualifié l’ancien tennisman «d’exilé fiscal» qui a «planqué» son argent à l’étranger. Sur le plateau du «Grand journal» sur Canal+ le 9 mars 2012, la présidente du FN était interrogée sur les personnalités préférées des Français, Yannick Noah, Zinedine Zidane et Omar Sy. 

    Au journaliste qui lui demandait si l’immigration était une chance pour la France, Marine Le Pen avait rétorqué «deux exilés fiscaux sur trois, c’est pas mal», avant de s’en prendre plus précisément à Yannick Noah. «Cela veut dire qu’au lieu de payer ses impôts en France, eh bien ce monsieur se permet de donner des leçons de morale», «de donner des leçons de charité et de partage alors que lui, il ne partage rien, que son argent il est planqué et qu’il n’en fait pas profiter les malheureux Français», déclarait celle qui était alors la candidate du FN à la présidentielle. 

    Contrairement à ce que soutient le chanteur, «les propos incriminés ne lui imputent nullement de commettre des faits pénalement sanctionnés de fraude fiscale», avaient estimé les juges de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris dans leur jugement rendu le 25 juin 2013. Yannick Noah avait fait appel. 

    Après sa participation à un meeting de François Hollande, Yannick Noah avait été la cible d’attaques de Valérie Rosso-Debord et Pierre Charon à l’UMP, puis Marine Le Pen, se référant à ses démêlés fiscaux. Résident suisse entre 1992 et 1994, Yannick Noah est en contentieux fiscal avec l’administration, dans une procédure toujours en cours devant le Conseil d’Etat. 

    L’ancien champion de tennis avait également poursuivi le sénateur UMP Pierre Charon, qui l’avait qualifié de «délinquant» fiscal. En première instance, l’élu avait été condamné à 1 000 euros d’amende avec sursis et un euro de dommages et intérêts, ainsi qu’une publication judiciaire. Le procès en appel doit se tenir le 16 octobre.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Budget de la Défense : le tour de passe-passe socialiste

    Nos Armées sont de plus en plus engagées en Afrique et elles vont donc devoir disposer de moyens supplémentaires. Comme je l’ai expliqué et cartographié dans le numéro du mois de mai de l’Afrique Réelle, elles vont devoir impérativement tenir quatre verrous (Iforas, zone de la passe Salvador, appendice Cameroun-Tchad et région de Birao) pour tenter d’éviter la coagulation entre les conflits,...

    ...pour le moment éclatés, qui se déroulent à la fois dans la zone sahélo-saharienne et dans l’arc de crise de l’Afrique centrale. Il va donc falloir repositionner des forces et leur fournir le matériel adapté.

    Or, et contrairement à ce qu’affirme le gouvernement et à ce qu’a encore déclaré le vendredi 16 mai le Premier ministre sur les ondes d’Europe 1, le budget de l’armée va encore être amputé. Mais sans toucher à l’enveloppe globale !!!. Le tour de passe-passe qui serait en préparation est expliqué dans l’entretien qui suit par Philippe Meunier, Député du Rhône et secrétaire de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées :

    Afrique Réelle : Le gouvernement dément les « bruits » concernant de nouvelles coupes du budget de la Défense. De quelles informations disposez-vous, vous qui êtes Secrétaire de la Commission de la Défense ?

    Philippe Meunier : Le gouvernement a laissé "fuiter" dans un premier temps une économie supplémentaire demandée à nos armées de 2 milliards puis quelques jours plus tard de 1,5 milliard. En fait, le gouvernement nous refait le coût de la loi de programmation militaire.

    Afrique Réelle : C’est à dire ? [...]

    La suite sur Afrique Réelle

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Budget-de-la-Defense-le-tour-de