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économie et finance - Page 661

  • Madame Valls et les vingt-deux euros introuvables…

    Branle-bas de combat dans la rue du XIe arrondissement de Paris où réside Manuel Valls. La madame du monsieur de l’Intérieur doit recevoir la visite d’une amie, son véhicule ne doit en aucun cas être verbalisé. Consigne est donnée aux forces de l’ordre de ne pas commettre l’irréparable. Carrosserie intouchable, voiture sacrée, on se recueille devant le monument… Vade retro, contravention !

    Le jour dit, une pervenche par l’odeur alléchée d’une Toyota stationnée sur un « bateau » de la rue en question s’en fut promptement glisser un P.-V. sous l’essuie-glace de l’impertinente. Et youp la boum tralalère…

    Valls

    Enfer et damnation, horreur, malheur, mais qu’avez-vous fait, malheureuse ? Le gardien de la paix chargé de l’immunité arrive trop tard et ne peut que constater l’ampleur de la catastrophe. Le papier imprimé est là. En bas, à gauche du pare-brise. Accablant. Agité par une légère brise de printemps comme pour narguer le fonctionnaire qui a manqué à tous ses devoirs.

    Alors que la madame du monsieur de la place Beauvau sort de chez elle, le gardien fort penaud s’en vient lui conter son impardonnable bévue. « Et ben, j’suis arrivé trop tard, là, dis donc… Pourtant j’ai couru, mais cette saleté de pervenche etc. » Furax, l’épouse outragée appelle immédiatement le bureau de son mari. Ça ne peut plus durer. Une Toyota qui n’avait fait de mal à personne, humiliée en pleine rue… Une amie contrainte de réunir 22 € dans les trois jours… Où trouver l’argent ? Que faire ? Mendier ? Jouer du violon dans la rue pour réunir quelques pièces ? Attaquer un fourgon blindé ? Ah non… On a une réputation à tenir… Quand même !

    Comprenant la situation tragique dans laquelle sa conjointe est plongée, Manuel Valls bondit sur son siège. Outrage à amie de femme de ministre, blasphème de Toyota, haine anti-japonaise, ça ne se passera pas comme ça.

    " Vous avez aimé Manuel Valls censeur de comique, vous l’adorerez en marchand de tapis, effaceur de P.-V. à deux balles, petit épicier de la contravention… "

    Deux heures plus tard, un commandant du groupe de sécurité du ministre de l’Intérieur appelle l’abominable gardien pour l’informer « qu’il s’occupait de faire le nécessaire ». Évaporation de P.-V., dilution du carnet à souches dans un bain d’acide sulfurique, le David Copperfield de la contredanse est aux manettes… La violoniste épouse peut reprendre le cours de ses activités, son amie n’aura pas à débourser les 22 € fatals dont elle a tant besoin pour boucler ses fins de mois. Tout est bien qui finit bien.

    Outre le passe-droit immoral, cette douce historiette vient mettre à jour un niveau de pingrerie au-delà du réel. Grappillage pitoyable… Prêt à remuer ciel et terre pour une amende justifiée de 22 €… Vous avez aimé Manuel Valls censeur de comique, vous l’adorerez en marchand de tapis, effaceur de P.-V. à deux balles, petit épicier de la contravention…

    Morale de cette fable en forme de question : mais que peut-il bien se passer lorsque les sommes en jeu se comptent en milliers d’euros ?

    Jany Leroy dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/corruption-2/madame-valls-les-vingt-euros-introuvables_102981.html#more-102981

  • L’Internationale matérialiste et la Civilisation du troupeau.

    Christiane Taubira ne nous a peut-être pas tout dit sur sa « nouvelle civilisation »!
    « Il n’y a que les sots et les huîtres qui adhèrent ». Cette réflexion du philosophe Alain m’a longtemps tenu à l’écart des partis politiques jusqu’à ce que, excédé par la mauvaise foi de bon nombre de médias à l’encontre de Nicolas Sarkozy, je finisse, en 2011 en signe de protestation, par prendre une carte à l’UMP. Je n’approuvais pas tous les aspects de la politique de Nicolas Sarkozy mais je lui reconnaissais au moins le fait de « tremper sa chemise » dans l’exercice de ses fonctions ; ce que beaucoup de ses prédécesseurs n’avaient pas fait. J’ai ainsi participé à de nombreuses réunions pour discuter de la politique et de l’avenir de mon pays avec des gens parfois fort sympathiques.
    L’Internationale matérialiste
    Mais l’apparition du Mariage pour tous et de l’enseignement de la Théorie du genre dans les écoles m’a confirmé la vision du monde politique que j’ai exprimée pour la première fois en 1991 à l’occasion des accords de Maastricht. J’avais écrit à leur sujet un pamphlet où je stigmatisais la société qu’ils allaient induire en la qualifiant d’ « Internationale matérialiste ». En effet elle était en tout point politiquement comparable à l’Internationale socialiste qui venait de s’écrouler par l’avènement du très libéral Gorbatchev et la disparition du Mur de Berlin. Les caractéristiques communes à ces deux « Internationales » étaient selon moi : Pas de frontières – Des républiques sans pouvoir – Une monnaie unique – La peur – L’interdiction de croyance ou d’avoir des idées – Des hommes rabaissés au rang d’animaux – Des chars dans les rues – Un pouvoir et les richesses concentrés sur un petit groupe.
    Sans reprendre tous ces points, il y en a deux aujourd’hui qui fonctionnent à plein régime. Le premier « Des hommes rabaissés au rang d’animaux » était illustré dans mon pamphlet de 1991 par ces propos : « On peut lire dans l’Aide-mémoire Larousse, du Cours élémentaire à  l’entrée en 6e : « Qu’est-ce qu’un être humain? L’être humain est un animal comme un autre. Il naît, vit, se reproduit et meurt. Le mâle est le père, la femel1e est la mère. Les petits s’appellent les enfants. (…) Qu’est-ce qui distingue l’être humain des autres animaux ? L’être humain sait inventer, fabriquer des outils nouveaux et il utilise des machines ». Voilà ce qui est aujourd’hui enseigné à nos enfants. Cette définition scandaleusement incomplète a bel et bien vidé les êtres humains de leurs dimensions spirituelles, religieuses, artistiques et philosophiques. Dans l’Europe très matérialiste de Maastricht, il ne nous restera que notre dimension de travailleur et de consommateur qui est enseignée à nos enfants. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les mœurs se dégradent si vite dans une société dans laquelle on donne aux jeunes une vision aussi réductrice et matérialiste de l’être humain. »
    Trente-trois ans plus tard, on peut mesurer à quel point ces idées dégradantes ont progressé dans la société. Le Mariage pour tous et la Théorie du genre ne sont en effet que la continuité de la dégradation de la dignité humaine déjà en place dans les manuels scolaires de 1991.
    Aussi je me suis adressé au candidat de l’UMP pour qu’il prenne une position claire et sans équivoque sur ces sujets en lui faisant part de mon profond désaccord d’entendre les instances de l’UMP annoncer la suppression de son programme du projet d’Hervé Mariton de revenir sur la loi Taubira. Je lui ai donc fait part que mon adhésion à l’UMP était suspensive du maintien de la suppression de la loi Taubira. En effet, elle n’est pas une simple loi. Comme Christiane Taubira l’a dit elle-même, c’est un changement de civilisation. C’est tout à fait exact ! Mais elle n’a pas indiqué la nature de cette civilisation. Cette civilisation, à mon sens, est la « Civilisation du troupeau ».
    La Civilisation du troupeau
    Dans un troupeau, la notion de famille n’est pas franchement claire. Les filiations entre les éléments du troupeau sont cependant très bien connues chez les ovins, les bovins ou les porcins, mais dans le troupeau humain elle devient de moins en moins claire pour pouvoir répondre au premier objectif d’un troupeau : faire du profit ! La loi Taubira renforce superbement l’assimilation de l’être humain à un simple élément d’un troupeau. Troupeau encore plus dégradé que celui des bovins qui ont, eux, la chance d’avoir un géniteur et une génitrice parfaitement connus. Cette loi est donc dans le plus pur esprit (en ont-ils un ?) des membres de L’Internationale matérialiste. Ils ne peuvent en effet que se frotter les mains pour ce type de société troupeau humaine dans laquelle la PMA et la GPA trouveront leur place de générateurs de profits colossaux comme c’est déjà le cas aux USA.
    Cette réduction de l’Homme à un simple instrument de profit est à l’opposé de la première Déclaration universelle des droits de l’homme: « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
    Il n’y a malheureusement guère de dignité, de raison ou encore de fraternité à encourager la relation homosexuelle. Sans parler des problèmes de santé qui y sont liés, il a été établi à maintes reprises qu’elle était particulièrement courte car beaucoup plus conflictuelle et génératrice de drames que la relation conjugale entre homme et femme. Le récent film mettant en scène la relation amoureuse, conflictuelle, échangiste et saupoudrée de cocaïne entre Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent est un très bon documentaire sur les drames liés à la relation homosexuelle. Cette dernière est protégée et encouragée par l’Internationale matérialiste pour une raison simple : elle est source d’importants profits car réalisés sur cette partie du troupeau humain qui a des revenus généralement plus élevés du fait de l’absence de dépenses liées à l’éducation d’enfants.
    Je ne peux donc pas soutenir un représentant politique qui n’aurait pas conscience de cette dégradation programmée des êtres humains par la suppression progressive et insidieuse de toute forme d’expression de sa dignité naturelle. C’est elle qui, en effet, fait de lui une créature différente d’un simple animal. Pour moi, jamais cette dimension particulière de l’Homme ne devra être sacrifiée sur l’autel du profit.
    L’Homme est une créature aimante
    Pour cela il est nécessaire de réfuter, de la façon la plus ferme possible, les points de vue qui ne font pas la différence entre la dignité d’un homme qui loue ses bras pour s’émanciper par son travail et l’utérus d’une femme qui serait loué pour générer du profit. En effet l’Homme est une créature plus aimante que marchande. L’utérus d’une femme est fait pour recevoir une semence qui lui a été donnée avec amour. C’est en cela qu’elle reste une femme et non pas une simple femelle d’un troupeau au service de l’enrichissement d’intérêts privés.
    Mon candidat n’a pas compris mon message car il n’a pas pris de position personnelle ferme par rapport à son engagement de marier ou non des homosexuels. Ce qui ne m’a guère surpris car j’ai appris, entre temps, qu’il avait participé en 2012̀ à la réunion du Club de Bilderberg. Ce club de dimension européenne et son homologue américain, la Trilatérale, sont pour moi les antichambres de l’Internationale matérialiste. Le premier a comme membre permanent la reine Béatrix de Hollande. C’est sous son règne que ce pays fut le premier à adopter le mariage homosexuel puis la libéralisation du cannabis : deux grands fondamentaux de la destruction de la dignité humaine au profit d’intérêts matériels. Le club de Bilderberg et la Trilatérale ont en commun leur président fondateur respectif qui n’est autre que David Rockefeller.
    Dans mon pamphlet de 1993 j’avais déjà mentionné ce grand patron de L’Internationale matérialiste à la rubrique « Des richesses et le pouvoir concentré sur un petit groupe »; j’avais écrit ceci : « Dans un article de L’Evénement du jeudi du 19/12/91, on pouvait lire ceci “Il existe en France 50 groupes de taille mondiale et ce sont eux qui ont le pouvoir”. Propos recueillis auprès de Jean Loyrette, patron de l’un des plus importants cabinets d’avocats en France (350 employés, 7 implantations à l’étranger) ». [...] Après la guerre au Koweit et dans un article de Paris Match du 15/08/91 consacré à la nouvelle suprématie mondiale des USA, on pouvait lire : « Cette situation paradoxale peut pousser le parti démocrate à briser ce cercle infernal et à sélectionner enfin un candidat qui ait l’image de crédibilité et de sécurité nécessaire à un président des Etats-Unis. On murmure des noms aussi surprenants que celui du sénateur de Virginie occidentale G. Rockefeller ». L’auteur de cet article, qui ne cite en fait que le nom de Rockefeller, n’est autre que Valéry Giscard d’Estaing…» Lui aussi a fréquemment participé aux réunions informelles de ces clubs de l’Internationale matérialiste et, en 2004, il fut le principal artisan de la rédaction de la Constitution européenne à laquelle les Français ont dit non en 2005.
    Maastricht et Lisbonne.
    En 1991 c’était un socialiste notoire, Jacques Delors, qui était aux écritures pour rédiger les Accords de Maastricht, accords dictés par La Table Ronde des industriels européens dont les membres sont des habitués du club de Bilderberg et de la Trilatérale et autres clubs comme celui des Young Leaders de la French American Foundation qui compte parmi ses membre un certain François Hollande. Comme les autres membres de ce « club », sous influence américaine, il en a bien sûr suivi les directives en approuvant le Traité de Lisbonne proposé par Nicolas Sarkozy en 2008 pour maintenir les accords de Maastricht en bafouant ainsi le vote de 2005 des Français.
    Dans mon pamphlet en 1991, j’avais également écrit ceci : « D’un point de vue économique, les années de gaullisme étaient appelées “les années glorieuses“. Comment s’appelleront les années de VGE. et de F. Mitterrand ? Ils nous avaient “généreusement” promis de partager les richesses et ce que nous partageons de plus en plus, en fait, c’est la pauvreté. » Cette vision est aujourd’hui totalement confirmée par les Espagnols qui vont chercher du travail au Maroc ou en  Allemagne, tout comme c’est le cas pour les Grecs qui s’exilent, contraints et forcés, vers un pays qui ne ressemble en rien au leur, pays qui est loin d’être un Eldorado social puisqu’on y discute encore âprement l’établissement d’un salaire minimum. Les grands gagnants de tout cela ? L’Internationale matérialiste. Les grands perdants ? Les peuples européens.
    Et, si nous n’y prenons pas garde, l’Homme sera perdant une fois de plus avec la normalisation de la GPA et de la PMA. Elles constituent le premier banc d’essai d’un sujet dont la presse économique parle de plus en plus : l’harmonisation des normes du marché européen et américain. Déjà aux USA, la PMA et la GPA génèrent des milliards de dollars. Mais ce n’est pas suffisant, il faut que l’Europe s’y mette ! Cette normalisation des normes économiques à un niveau international est, bien sûr, voulue par l’Internationale matérialiste pour qui la seule valeur respectable est la taille du marché.
    On retrouve donc le même piège que pour Maastricht : au nom d’une belle idée, la tolérance, on veut nous imposer la normalisation d’un Business international qui constituera tout simplement le deuxième étage de la fusée lancée en 1991 avec les Accords de Maastricht. Cette fusée n’a qu’un objectif : faire de cette planète un immense marché tenu par des psychopathes archimilliardaires. Pour eux l’Homme n’est rien d’autre qu’un élément du troupeau de producteurs-consommateurs qui leur permet d’entasser des richesses toujours de plus en plus grosses. Elles n’ont qu’un objectif : racheter ou faire disparaître leurs concurrents. Mais ce jeu est profondément idiot car c’est un vecteur de pénurie pour les populations et, à terme, pour les membres de l’Internationale matérialiste eux-même. C’est un jeu de mort car basé sur « la disparition de l’autre » comme je l’ai expliqué dans mon article Pénurie et Abondance paru dans Le Nouvel Economiste du 23 août 2013. Ce qui est en jeu, c’est tout simplement notre économie tout entière et donc notre civilisation.
    Les artisans de tout cela s’appellent donc Mitterrand, VGE, Delors, Sarkozy, Hollande, Bergé, Taubira, etc. Il est donc de plus en plus clair pour moi que les hommes politiques qui ne vivent que des revenus liés à leurs mandats politiques – de droite ou de gauche – ne peuvent pas faire autrement que d’être au service de cette Internationale matérialiste puisqu’elle noyaute toutes les institutions politiques par le lobbying et ces « Clubs » prétendument informels où pourtant se décide le sort du monde en bafouant les principes les plus essentiels de la démocratie. Le fait n’est pas nouveau ! Déjà au XVIIIe siècle Jean-Jacques Rousseau écrivait « Le riche porte la loi dans sa bourse ». Au XXe siècle David Rockefeller ne s’en cache même plus puisque, interviewé́ par Newsweek international, il déclare en 1999 que « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire ». C’est clair !
    En conclusion
    C’est pourquoi je démissionne de l’UMP dont je vois de moins en moins en quoi ce parti se distingue des autres partis et dont je vois, de plus en plus, ce qu’il a en commun avec les autres partis auxquels il prétend s’opposer : leur dépendance à l’Internationale matérialiste qui a bien mis en faillite les gouvernements et donc les politiciens professionnels pour mieux les contrôler.
    Est-ce pour autant qu’il faille se désintéresser de la politique ? Non. La meilleure façon de lutter contre la Civilisation du troupeau voulue par l’Internationale matérialiste est de faire confiance à l’occasion de ces municipales à des hommes et des femmes financièrement indépendants et qui ont de véritables projets économiques, familiaux, culturels et environnementaux pour les villes dont ils veulent assurer une gestion saine et non électoraliste. Plus ce type d’hommes et de femmes politiques issus de la société civile assumeront des fonctions à tous les niveaux de la société, plus nous aurons une chance que notre société n’aille pas s’écraser sur le mur très solide du matérialisme internationalisé.
     Eric du Petit Thouars, 14 /03 /2014
    Voir aussi du même auteur : Pénurie et Abondance, 27/08/2013
    Les intertitres sont de la rédaction
    http://www.polemia.com/linternationale-materialiste-et-la-civilisation-du-troupeau/

  • Vers une baisse significative de la fiscalité des entreprises ?

    La Rédaction a de plus en plus de mal à réfréner le fou rire qui la prend (voir article précédent (1)). Pas une semaine sans qu'il n'y ait mesure ou projet visant à développer le capitalisme en France. Ce au point qu'en matière d'Economie, la droite en est muette. C'est un signe qui ne trompe pas.
    Un membre du groupe de travail sur l'IS se montre quelque peu étonné du chiffre de huit milliards avancé par les Echos : "Huit milliards, cela veut dire qu'il n'y a pas de marge pour un élargissement du Cice."
    Le groupe de travail chargé de réfléchir à une évolution de l'impôt sur les sociétés (IS) dans le cadre des Assises de la fiscalité des entreprises préconise une baisse massive de ce prélèvement, ou, à défaut, de supprimer la "C3S", taxe sur le chiffre d'affaires.
    La fiscalité des entreprises est-elle devenue plus « juste » ?
    Baisser massivement l'impôt sur les sociétés (IS). Telle serait la préconisation du groupe de travail chargé de réfléchir à une évolution cet impôt dans le cadre des Assises de la fiscalité des entreprises, selon un relevé de conclusions obtenu par l'agence Reuters.
    A défaut, ces experts, parlementaires et représentants des entreprises, qui doivent rendre leurs propositions mardi aux ministres de l'Economie et du Budget, recommandent une baisse des taxes sur les facteurs de production, en particulier de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S).
    Jusqu'à 8 milliards d'euros?
    De son côté, le quotidien économique Les Échos estime que la baisse de la fiscalité des entreprises envisagée par l'exécutif pourrait aller jusqu'à huit milliards d'euros. Un montant légèrement inférieur à ce que le président du Medef souhaitait mardi dernier. Pierre Gattaz évoquait alors dix milliards d'euros partagés à égalité entre IS et impôts sur la production, dont la C3S.
    Interrogé sur le chiffre avancé par les Echos, le ministère du Budget a répondu qu'il ne ferait "pas de commentaire".
    Un des taux les plus élevés d'Europe
    Il faut dire que la France a le taux d'impôt nominal d'IS le plus élevé de l'Union européenne, que ce soit le taux normal de 33,33 % ou le taux applicable aux entreprises de plus de 250 millions d'euros de chiffre d'affaires (38%).
    C'est aussi, après la Suède, le pays qui a les impôts sur les facteurs de production les plus élevés d'Europe (plus de 3,0% du PIB contre une moyenne européenne de 1,4% et 0,4% en Allemagne).
    "La baisse du taux de l'IS devrait être privilégiée à condition d'être massive en visant à terme un taux nominal proche de la moyenne européenne, soit environ 25% (28,5% pour les grandes entreprises si la contribution sociale sur les bénéfices et la surtaxe étaient maintenues)", indique le relevé de conclusion du groupe de travail.
    Pas d'élargissement de l'assiette
    D'après cette note, la baisse envisagée pourrait être réalisée par étapes, comme au Royaume-Uni, l'important étant "d'annoncer un calendrier et de s'y tenir". Le groupe de travail recommande cependant de l'étaler sur une période n'excédant pas la fin du quinquennat, c'est-à-dire trois ans maximum.
    Il juge en revanche épuisées les marges d'élargissement de l'assiette de l'IS et écarte cette piste. Si les marges budgétaires ne permettent qu'une baisse de quelques points du taux d'IS, l'effet sur l'attractivité de la France serait marginal, lit-on dans le relevé de conclusions.
    La CS3 supprimée et un taux d'IS diminué
    Dans ce cas, une majorité des membres du groupe considère que c'est la baisse des impôts sur les facteurs de production qui devrait être privilégiée, en priorité la C3S, assise sur le chiffre d'affaires des entreprises. Ce qui semble acté comme l'avait révélé La Tribune.
    Un membre du groupe de travail interrogé par Reuters estime que la suppression de la C3S (4,5 milliards d'euros) pourrait être complétée par une baisse de 2,5 points du taux d'IS, soit un allègement de 3,5 milliards.
    Ce scénario va dans le sens de la promesse faite par le président François Hollande de faire converger la fiscalité des entreprises françaises avec celle de l'Allemagne.
    La clef de voûte du pacte de responsabilité
    Pour rappel, le gouvernement cherche à réduire d'au moins 50 milliards d'euros d'ici 2017 la croissance des dépenses publiques pour ramener le déficit public sous les 3% du PIB en 2015 et financer une baisse des cotisations sociales des entreprises de 10 milliards en plus des 20 milliards du crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice).
    Certes, baisse de charges et économies constituent la clef de voûte du "pacte de responsabilité" proposé par François Hollande pour relancer l'investissement et l'emploi en France.
    Mais un membre du groupe de travail sur l'IS se montre quelque peu étonné du chiffre de huit milliards avancé par Les Échos : "Huit milliards, cela veut dire qu'il n'y a pas de marge pour un élargissement du Cice."
    À moins que le gouvernement ne se soit découvert des marges jusqu'ici insoupçonnées pour combiner baisse de la fiscalité et réduction des charges sociales des entreprises au-delà des 10 milliards d'euros évoqués jusqu'ici.
    Une autre proposition
    Ce spécialiste de la fiscalité recommande quant à lui un panachage entre élargissement du Cice de cinq milliards d'euros supplémentaires, suppression de la C3S et réaménagement de la taxe sur les salaires d'environ 500 millions pour les 120.000 entreprises de l'économie sociale qui n'ont pas accès au Cice.
    Une des pistes étudiées pour la baisse du coût du travail consiste à remonter le plafond de 2,5 smic au-delà duquel la Cice ne s'applique plus à 3 ou 3,5 smic. Cela permettrait d'améliorer la compétitivité des entreprises tournées vers l'exportation, qui emploient des salariés très qualifiés.
    Pour l'heure, les grandes lignes du pacte de responsabilité et les arbitrages associés seront dévoilés avant le 15 avril.
    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAVuVEVFZWHxHPrnW.shtml
    Source : latribune.fr : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140321trib000821203/vers-une-baisse-significative-de-la-fiscalite-des-entreprises.html
    (1) http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAVFlkVlpsghwvHBP.shtml

  • Coupe du monde de football au Qatar : déjà plus de 800 ouvriers morts

    foreign-workers-e1335885446348.jpgLes conditions de travail des ouvriers immigrés sur les chantiers au Qatar, avant la coupe du monde de football prévue là-bas en 2022, soulèvent quelques inquiétudes…
    L’ambassade d’Inde à Doha a en effet révélé que 450 travailleurs indiens y étaient morts depuis deux ans.
    Par ailleurs, plus de 400 migrants népalais ont disparu, selon l’ONG Pravasi Nepali.

    Le 13 février, Theo Zwanziger, membre de la fédération internationale de football, a jugé la situation « inacceptable », mais estimé « contre-productif » un retrait de l’organisation de la compétition à ce pays.

     

    Le Qatar est en effet cette pétro-monarchie islamiste qui investit tous azimuts à travers le monde, et notamment en France, où elle a acheté de grandes entreprises, de vastes biens immobiliers, des politiciens…

    http://www.contre-info.com/

  • Libéralisme ? Le commerce mondial a été verrouillé par les superstructures et les Etats

    Intéressant commentaire de Vivien Hoch trouvé sur Facebook, et qui tranche un peu avec les réflexions toutes faites que l'on lit ça et là :

    L"Dans le Monde & Vie de cette semaine, nous trouvons un dossier sidérant sur ce qu'ils appellent le "libéralisme", accusé de tous les maux, je cite : « mondialisme, financiarisation, émeutes de la faim, chômage, destruction de la famille, amnésie culturelle, télé-réalité, trafics d'organes, achats de votes, marchandisation du vivant », etc. etc. On pourrait rajouter qu'il est responsable de l'existence du diable ou même - ce qui peut arriver après quelques causalités fonctionnelles - de la mort du Christ.

    Quelques remarques urgentes :

    - Au plan sémantique, d'abord, les anti-libéraux proclamés ne semblent pas très au courant de la profonde polysémie du terme « libéral », ni de sa consistance historique. Jusqu'au point grotesque où une personne interrogée affirme que le libéralisme se confond avec « la liberté de faire ce que je veux », en évacuant la question du bien ou du Bien commun (autre terme extrêmement ambigü). Cette définition est pourtant tout l'inverse de ce que la tradition philosophique la plus noble entend par libéralisme. Ces personnes, souvent catholiques d'ailleurs, me semblent être crispées autour d'une définition désuète du libéralisme, tel qu'elle pouvait exister à la fin du XIXè siècle, lors de la crise moderniste au sein de l'Église.

    - Vous sentez-vous réellement dans une société qui respecte les libertés, et qui peut être qualifiée de libérale lorsque vous observez que les grandes chaines de TV publiques diffusent des panégyriques de plus en plus grossiers à la gloire de la morale gouvernementale, que l'État est omniprésent, de votre santé à vos enfants, en passant par votre sexualité et surtout par votre porte-monnaie ? Plus profondément, il me semble que la société est tout sauf libérale, et qu'elle fait semblant d'avoir évacué la question du Bien commun, à la manière des théories libérales de John Rawls ou des théories du "républicanisme philosophique" à la Jurgen Habermas, mais que cette évacuation fantôme est un mensonge permettant de subsituer au bien commun traditionnel un Bien commun progressiste et complètement décadent. C'est là une ruse de la raison politique, par laquelle beaucoup trop d'amis se laissent tromper. Lisez donc les travaux de Vincent Peillon. Il y a là clairement un bien commun, imposé à tous avec leur argent et au moyen de la violence de l'État. Seulement ce "bien commun" n'est pas celui que nous défendons, mais tout l'inverse. En vous focalisant sur le libéralisme, croyant qu'il n'y a plus de bien, vous ne voyez pas jaillir, derrière, ce "bien" pervers et nihiliste qui est imposé par les grandes machines de l'État. Ne vous y faites pas prendre.

    - Sans rentrer dans la dichotomie interne à la droite entre la droite "conservatrice" et la droite "libérale", qui est facilement résolue avec un peu d'application intellectuelle, il n'est pas sans intérêt de rappeller que cette haine du "libéralisme" est partagée avec la gauche et l'extrême gauche, ce qui devrait suffir à prendre un moment de recul. Aussi, un de leur grand manitou, Jean-Claude Michéa, provient-il du marxisme le plus violent. Je dis cela sans ostracisme, mais avec une volonté de mettre en garde sur les tenants et les aboutissants de ce qui devient de plus en plus une haine irationelle et passionnelle envers un ennemi commun avec ceux que, pourtant, nous combattons avec le plus d'acharnement.

    - Au plan économique, très peu abordé par ces anti-libéraux, sûrement parce qu'il y a une profonde méconnaissance des mécanismes économiques, on dénonce, de l'extrême-droite à l'extrême-gauche la "financiarisation", les "grandes banques" et le "libre-échange" destructeur. Une étude plus attentive de l'économie mondiale vous prouverait que l'ennemi n'est pas la liberté d'entreprendre et de commerce, mais bien plutôt ce capitalisme de connivence qui arrange les grandes entreprises et l'État (ce qui se passait en régime communiste). Que les banques centrales, le FMI, le conseil européen et tous les organes d'Etat ont, depuis plus de 30 ans, bien plus verouillé, contrôlé et administré le commerce mondial que ne l'ont "libéralisé" et ouvert. Le problème vient d'un trop plein d'État plutôt que d'un trop plein de volonté commerciale. Le Leviathan est aujourd'hui mondial, et il est ce qu'il a fondamentalement toujours été - une souveraineté absolue de l'État, s'arrangeant (et arrangeant) les amis.

    Bref, méfions-nous des dichotomies hâtives, du manichéisme et de la dialectique proprement gauchiste, qui rêve de nous enfermer dans la dénonciation d'un grand Ennemi.

    Je me réfèrerait plutôt à un libéralisme dit communautariste, hiérachique et traditionaliste, à la Edmund Burke, dont je vous conseille ses excellentes "Réflexions sur la révolution de France", sans qui ni Maistre, ni Bonald, ni Maurras n'auraient existé. En revenir à une telle "fraternité naturelle", non imposée par une propagande d'état, c'est là le but de ce que j'appelle le "libéralisme", avec derrière moi une tradition bien solide, qu'il devient urgent de diffuser. Gardez vos biens, mais ne vous faites pas imposer à tous un Bien général. Dieu veut votre bien, pas celui d'une abstraction idéelle qu'est l'État, la nation ou la patrie. C'est le sens profond de mon libéralisme."

    Michel Janva

  • La Russie réplique à son tour aux sanctions américaines

    Les experts avaient mis en garde: nous entrons dans un engrenage qui pourrait se révéler dangereux. C’est bien ce qui semble être le cas puisque la Russie a publié à son tour sa propre liste de sanctions contre des responsables américains, en réponse au gel des avoirs et des visas. Certains sont interdits désormais d’entrée sur le territoire russe: trois conseillers de M. Obama, Caroline Atkinson, Daniel Pfeiffer et Benjamin Rhodes, le chef de la majorité démocrate Harry Reid, le chef républicain de la Chambre John Boehner, le président de la commission des Affaires étrangères au Sénat, Robert Menendez, ainsi que le sénateur conservateur John McCain, la sénatrice démocrate Mary Landrieu et le sénateur Daniel Coats. On se rappelle que le sénateur McCain était venu soutenir les insurgés de la place Maidan au mois de février. Le Ministres des Affaires Étrangères a mis en garde:« Qu’il n’y ait aucun doute: à chaque acte hostile nous répondrons de manière adéquate.Nous n’avons cessé d’avertir que l’emploi de sanctions est à double-tranchant et touchera les Etats-Unis eux-mêmes comme un boomerang ». Pour l’instant l’Europe n’est pas concerné mais cela ne devrait tarder surtout que François Hollande vient d’annoncer l’annulation du sommet UE-Russie, prévu en juin. Cela pourrait se révéler plus pénalisant que pour les Américains.

    http://medias-presse.info/la-russie-replique-a-son-tour-aux-sanctions-americaines/7730

  • Numericable préféré pour racheter SFR

    Déjà le mode de financement de l’opération par Numéricable fait problème, gros problème, mais peu importe, ce sont les citoyens,  clients des banques et victimes de la BCE, qui paient.

    Déjà le mode de financement de l’opération par Numéricable fait problème, gros problème, mais peu importe, ce sont les citoyens,  clients des banques et victimes de la BCE, qui paient.

  • 1,2 milliard d’euros et des milliers d’emplois en France, entre Fabius et Ayrault

    PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinfromation) – 1,2 milliard d’euros et des milliers d’emplois c’est ce que Laurent Fabius vient peut-être de réduire en fumée en quelques mots avant-hier soir au journal télévisé de TF1. Il l’a fait en évoquant la possibilité d’une annulation du contrat de fourniture à la Russie de deux navires porte hélicoptères de la classe Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral (photo), des navires géants. Il s’agirait d’une sanction de niveau trois si Poutine s’entêtait en Ukraine.

    Fabius a dû se raviser en raison des conséquences sur l’emploi et de la fureur de Jean‑Marc Ayrault, qui peine à exercer son rôle de Premier ministre. Ce serait la perte de 1.000 emplois  directs pendant quatre ans à Saint-Nazaire, plus les milliers d’emplois induits chez les sous-traitants et dans le bassin d’emploi de Saint-Nazaire et celui de Toulon.

    C’est un nouveau signe du manque profond de coordination qui touche le gouvernement. Fabius était au courant, il savait qu’il ne fallait pas en parler s’étrangle‑t‑on au sein du gouvernement. Certains pensent même que Laurent Fabius aurait voulu faire “une mauvaise manière à Jean-Marc Ayrault” car Saint-Nazaire fait partie du même pôle économique que Nantes, le fief du premier ministre.

    Les déclarations de Fabius ont été dénoncées par M. Le Pen ou le sénateur P. Marini. Bruno Le Maire, lui, demande la suspension de la livraison prévue de frégates à la Russie. Les rodomontades ne sauraient faire oublier les actuels liens économiques et le récent rapprochement économique avec la Russie.

    http://fr.novopress.info/160070/12-milliard-deuros-milliers-demplois-en-france-fabius-ayrault/

  • La crise de l’euro frappera-t-elle bientôt l’Europe du Nord ?

    Une étude avertit les Européens: la crise de la monnaie unique s’étendra probablement à la Belgique et à la Finlande
    Le “Centre de Politique Européenne” (CPE) vient de publier un rapport qui suscite l’inquiétude. Selon cette étude, la crise de la dette, malgré le calme relatif qui règne aujourd’hui sur les marchés financiers internationaux, pourrait très bien s’étendre, notamment à des pays d’Europe du Nord. Pour la première fois, deux pays d’Europe du Nord, la Finlande et la Belgique sont frappés par une capacité déclinante à obtenir des crédits, tout comme les pays d’Europe méridionale.
    Certes, la Belgique est considérée depuis longtemps comme un pays potentiellement en crise, à cause de la dette de l’Etat qui frise les 100% du PIB mais, pour la Finlande, l’alerte est nouvelle bien qu’elle étonne encore. Ce pays du Nord avait été considéré jusqu’il y a peu comme un roc inébranlable dans la tempête.
    Même si ces deux pays, peu peuplés, ne doivent pas être considérés comme des poids lourds sur le marché, on a tout lieu de s’inquiéter de voir des pays du Nord se joindre à la liste des pays à problèmes, déclare le président du CA du CPE, Lüder Gerken. Dans les deux pays, on peut constater une involution, un ressac. Certes, les deux Etats nord-européens peuvent encore contracter des dettes; cette position, dont ils bénéficient, n’est pas encore véritablement menacée mais le taux de consommation est encore trop élevé en Belgique comme en Finlande.
    (article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°9/2014; http://www.zurzeit.at ).