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économie et finance - Page 793

  • Minable : « Le Monde » tente de lier Marine Le Pen à l’affaire Cahuzac

    Ce genre de presse dite "indépendante" -mais de qui et de quoi ?- a au moins une utilité...

     Hier, en fin d'après-midi, « Le Monde » a annoncé que c'est « un proche de Marine Le Pen », l'ancien avocat et ex-membre du GUD Philippe Péninque, qui avait ouvert le compte à l'étranger de Jérôme Cahuzac. Le ton de l’article tend à faire croire à un lien de complicité de l’avocat avec l’ancien ministre tout en laissant planer un air de suspicion sur Marine Le Pen. Amalgames… Sous-entendus… En un mot : MINABLE !...

    Les pigistes du « Monde » n’ont donc rien trouvé de mieux pour essayer une nouvelle fois de salir ceux qui les gênent. En clair, il s’agit pour eux de faire croire à un lien du FN avec l’affaire Cahuzac. Ou au moins de laisser planer un doute, tout simplement pour que l’électorat ne se tourne pas de son côté. Alors, « tous pourris » ?... peut-être pas à ce point concernant les élus. Mais tout « Le Monde » pourri ?... ça va finir par se dire !¢

    Contactée au téléphone, la présidente du FN a réagi par un grand éclat de rire, avant de rétorquer : « Il y a 25 ans, à l'époque où j'étais en licence de droit, quelqu'un qui est devenu mon ami a eu comme client M. Cahuzac et lui a ouvert un compte à l'étranger. Quelle est ma responsabilité ? », demande-t-elle.

    « Ouvrir un compte dans une banque étrangère, ce n'est pas un délit. Le délit c'est de ne pas déclarer les fonds. L'avocat n'en est pas responsable. Et que cet avocat soit par ailleurs l'un de mes amis, c'est parfaitement banal », a-t-elle ajouté.
    Savait-elle que Jérôme Cahuzac détenait ce compte ? « Il (Philippe Péninque) me l'a dit hier » (mardi), répond-elle, avant de conclure par une boutade : « Si le système n'a trouvé que ça, c'est que je mérite vraiment d'être présidente de la République ».
    Une boutade ?... Quoi que…
  • Affaire Cahuzac : symbole de la putréfaction du Système

    Inutile de tirer sur l'ambulance. Ce chirurgien de formation qui a d'abord travaillé dans la cardiologie dans le public, avant de basculer dans l'esthétique (les implants capillaires) déjà par goût du fric, n'est qu'un symptôme d'une maladie beaucoup plus grave qui gangrène la France : la corruption endémique avec ses corolaires la disparition de la vertu et la suspicion généralisée.

    Une UMP toujours aussi pestilentielle

    Un mot tout d'abord sur l'UMP : les caciques du "parti de la droite et du centre" ont décidément tous les culots. Alors que leur ex-futur champion vient d'être mis en examen pour abus de faiblesse dans l'affaire Bettencourt, alors qu'un ouvrage (Le coup monté de Bruno Jeudy et Carole Barjon) confirme les tricheries de Copé lors de l'élection interne de l'UMP, avec l'appui de Sarkozy qui n'y voyait que des avantages, alors que la tragédie de Karachi n'a pas encore révélé tous ses secrets, alors que le scandale lié à l'arbitrage Lagarde-Tapie n'en est peut-être qu'à ses balbutiements, alors que les sondages de l'Elysée vont peut-être encore faire du bruit, alors que les barbotages de Copé dans la piscine de Takieddine sont encore dans toutes les mémoires, on aurait pu espérer de l'ancien parti majoritaire un minimum de retenue, de réserve et de décence.

    C'était trop en demander à ces sinistres sires ! D'autant que l'ineffable Eric Woerth est suspecté d'avoir superbement ignoré des avertissements formulés à l'encontre de Cahuzac alors qu'il était encore à Bercy et que lui aussi prétendait lutter contre l'évasion fiscale ! Il n'étonnera personne dans ces conditions d'apprendre, pour ceux qui l'ignorent, que le maire de Chantilly fut le premier à défendre Cahuzac dès le mois de décembre, donc dès les premières révélations de Mediapart.

    Magouille de la clique rocardienne ?

    Après avoir laissé planer le doute sur l'année de création du compte suisse, il semblerait finalement que ce dernier fut ouvert chez UBS en 1992 par Philippe Péninque, un proche de Marine Le Pen, et ex-avocat spécialisé dans les montages fiscaux. Il faut rappeler que le "frère" Cahuzac (il est membre du Grand Orient de France) fut le "responsable médicament" du ministre Claude Evin entre 1988 et 1991.

    Or, des soupçons persistent sur la nature et la provenance des fonds. D'aucuns supposent qu'il pourrait s'agir de pots-de-vin des laboratoires pharmaceutiques qui auraient monnayé des faveurs ministérielles.

    Ensuite, Jérôme Cahuzac via Cahuzac Conseil, qu'il créa en 1993, promulgua moult conseils au Big Pharma. Conflits d'intérêts et mélange des genres, dites-vous ?

    Mais le plus intéressant est que tout cet argent amassé a peut-être profité à la galaxie rocardienne. En guerre ouverte fin 80-début 90 avec les réseaux mitterrandiens. Et la sphère rocardienne s'est ensuite muée en machine strauss-khanienne. Ce qui pourrait aussi expliquer l'attitude troublante de Moscovici. Ce dernier a-t-il seulement utilisé les rouages de l'Etat dans le but de blanchir un copain comme le sous-entend le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi ou a-t-il tenté de faire d'une pierre deux coups en tentant de protéger maladroitement ses arrières ? Le silence de Manuel Valls depuis 48 heures s'explique peut-être aussi par ses anciennes accointances rocardiennes.

    Mais pour l'instant, il ne s'agit que de supputations. Il faut en revanche espérer que la justice ira jeter un œil de ce côté-là. (1)

    Les aigrefins de Havas Worldwide

    Soulignons également que la bande Havas Worlwide (ex-Euro-RSCG), Stéphane Fouks en tête, a poussé Cahuzac à mentir et affabuler et à s'enfoncer dans le déni.

    Les mêmes personnes ont assuré la communication de l'ancien directeur du FMI en période de crise...

    Aquilino Morelle, conseiller politique du président Hollande, est également un ancien salarié d'Euro-RSCG, ainsi que Gilles Finchelstein en charge des discours et des conseils de stratégie de "Mosco". Le monde est petit...

    Hollande et Ayrault : nullissimes et dans l'impasse

    Ce ne sont pas les menaces d'inéligibilité, de création d'un délit de parjure, le non-cumul des mandats ou la publication des patrimoines (même si ces idées sont bonnes), qui calmeront la colère des Français et restaureront la confiance. Le mal est trop profond. Le discrédit total. La morale publique est six pieds sous terre. (2)

    Un régime au bout du rouleau

    L'affaire Cahuzac vient s'ajouter au succès phénoménal de la manif pour tous, à la colère qui monte au sein de la CGT et de FO concernant l'accord national interprofessionnel (ANI), accord qui signe l'arrêt de mort du CDI et qui sera prochainement discuté au Parlement, aux fermetures d'usines qui se poursuivent inexorablement, au braquage de Chypre qui a failli emporter la zone euro dans le gouffre, aux annonces de baisse des allocations familiales et d'allongement du départ de l'âge à la retraite. Deux éléments qui risquent de passablement énerver les Français. Et avec raison.

    Après une telle succession de désastres, que peut faire l'exécutif désormais ?

    Une dissolution ? La déroute est assurée. L'étendue de la défaite serait probablement équivalente aux élections législatives de 1993.

    Un remaniement ? C'est moins risqué, mais il est quasi-certain que la sanction électorale n'en demeurera pas moins paroxystique lors des municipales de 2014.

    Ne rien faire alors ? Dans ce cas, la situation pourrait vite devenir incontrôlable.

    Ce qui pourrait devenir intéressant, il faut bien l'avouer...

    Maurice Gendre http://www.scriptoblog.com/

    (1) Le juge Van Ruymbeke devra également se pencher sur le cas d'un certain Hervé Dreyfus, un gestionnaire de fortune genevois. Voici ce qu'écrivait Alexis Favre du journal le Temps le 13 décembre 2012 sur Dreyfus : " D’après Mediapart, c’est avec Hervé Dreyfus que Jérôme Cahuzac aurait eu, fin 2000, une conversation téléphonique enregistrée, au cours de laquelle il aurait mentionné l’existence d’un compte en Suisse. Hervé Dreyfus, poursuit le site, a donné son nom à la société Hervé Dreyfus Finance. Au capital de laquelle figurait, à sa fondation, «un influent financier suisse, Dominique Reyl, fondateur de la Compagnie financière d’études et de gestion, devenue Reyl & Cie en 1988». Or, selon nos informations, les liens entre Hervé Dreyfus – homme de réseaux, proche de Nicolas Sarkozy et de son ex-épouse Cécilia – et Dominique Reyl sont bien plus serrés que ne l’écrit Mediapart: ils sont demi-frères. Contacté, le directeur général de Reyl & Cie, François Reyl – fils du président et fondateur – n’a pas tenu à confirmer ces informations: «Nous n’avons pas pour habitude de commenter l’actualité, si ce n’est de notre propre initiative.»

    (2) Déplorons l'attitude et la schizophrénie des électeurs français qui ont été capables d'accorder à nouveau leur confiance aux époux Balkany ou à Jacques Mellick.

  • Moscovici soupçonné d'avoir blanchi Cahuzac

    Le ministre de l'Économie et des Finances Pierre Moscovici et ses services à Bercy sont désormais sous le feu des questions, soupçonnés d'avoir un peu vite blanchi Jérôme Cahuzac sur la foi d'un document suisse censé prouver qu'il n'avait pas eu de compte bancaire caché.

    Alors, QUELS RÔLES ONT JOUÉ MOSCOVICI ET LES SERVICES DE BERCY ?¢
    Le site d'informations Mediapart affirme le 4 décembre que celui qui était alors ministre délégué au Budget avait clôturé en 2010 un compte à la banque suisse UBS et en avait transféré les avoirs à Singapour.
    Selon M. Moscovici, l'administration fiscale envisage alors de faire une demande d'entraide administrative à la Suisse, au nom d'un accord bilatéral entré en vigueur le 1er janvier 2010.
    La direction générale des Finances publiques (DGFiP) demande ainsi le 24 janvier aux autorités suisses si Jérôme Cahuzac ou ses ayants droit économiques ont eu un compte chez UBS entre 2006 et 2013, ou bien s'il en a clôturé un pour le transférer ailleurs.
    Les délais de prescription fiscale ne permettaient pas de remonter plus loin dans le temps, plaide-t-on à Bercy.
    La réponse tombe le 31 janvier, un délai très bref pour un tel dossier. "La réponse des Suisses a été qu'il n'y avait pas d'avoirs ni de compte clôturé sur la période concernée", assure le directeur général des Finances publiques Bruno Bézard, qui a reçu le document et affirme ne l'avoir transmis qu'à la police judiciaire, et ce dès le lendemain matin.
    En revanche, aucune demande d'entraide n'est adressée par le gouvernement à Singapour. Pourtant, "la France a un accord de coopération similaire avec Singapour, entré en vigueur au 1er janvier 2011", relève le secrétaire national du syndicat Solidaires Finances publiques, Vincent Drezet.
    "On a estimé que le document suisse apportait les réponses nécessaires", se justifie-t-on à Bercy.

    MOSCOVICI A-T-IL BLANCHI JÉRÔME CAHUZAC ?

    Jamais rendue publique, la réponse de la Suisse fait l'objet de fuites dans la presse, selon lesquelles le document "blanchit" le ministre du Budget. Jérôme Cahuzac lui-même semble crier victoire. "L'affaire? C'est fini", lance-t-il début février. Tout en assurant n'avoir pas eu connaissance du document, il estime que "toutes les questions ont trouvé une réponse".
    En aparté, il va plus loin: "Bien sûr que je suis blanchi", lâche-t-il.
    "Ce document a sans aucun doute été utilisé à mon insu à d'autres fins que celles pour lesquelles il avait été demandé", déplore aujourd'hui Pierre Moscovici. Mais à l'époque, début février, il dit lui-même que la réponse suisse ne l'ébranle pas, laissant entendre qu'elle est favorable à Jérôme Cahuzac.
    Du coup, le ministre de l'Économie a été mis en cause mercredi par certains. Pour le fondateur de Mediapart Edwy Plenel, il a "instrumentalisé l'administration fiscale pour protéger Jérôme Cahuzac".
    Et le député UMP Claude Goasguen a démandé la démission de Pierre Moscovici, responsable à ses yeux de "dysfonctionnements très graves" dans cette affaire.
    "Je n'ai jamais eu la volonté de blanchir ou d'innocenter Jérôme Cahuzac", a dit le ministre, excluant de démissionner.
    POURQUOI CETTE DÉMARCHE A-T-ELLE ÉCHOUÉ ?
    En fait, l'entraide administrative a plutôt bien fonctionné, alors que depuis 2010, la Suisse n'a répondu qu'à 23 des 72 demandes formulées par la France, constate Vincent Drezet. "La Suisse a répondu à une question précise. Il faudrait voir si elle n'était pas interprétable et si on n'aurait pas pu l'interroger sur une période plus longue par exemple", estime-t-il.
    Pierre Moscovici et Bruno Bézard assurent avoir tenté de faire la lumière "sur la période la plus longue possible". Le problème, ajoutent-ils, c'est que la convention franco-suisse ne permettait pas, en l'absence d'éléments, d'interroger les autorités helvétiques sur d'autres banques qu'UBS.
    "Vraisemblablement le compte chez UBS avait été fermé au début des années 2000", explique le ministre de l'Économie.

    Y A-T-IL EU CONFLIT D'INTÉRÊTS ?

    Jérôme Cahuzac était responsable, sous l'autorité de son ministre de tutelle Pierre Moscovici, de l'administration fiscale, alors même qu'elle était censée faire la lumière sur son cas.
    "Dès le 7 décembre, j'ai proposé aux ministres de mettre en place une muraille de Chine (ndlr: un cloisonnement étanche) pour faire en sorte que Jérôme Cahuzac se dessaisisse sur tout dossier le concernant", se défend Bruno Bézard. "À partir du 10 décembre, tout sujet concernant Jérôme Cahuzac, tout sujet concernant la banque UBS, était traité en direct par Pierre Moscovici", ajoute-t-il.
    À suivre…
  • Chypre : les épargnants paient à la place des spéculateurs

    Une des choses les plus mal comprises, dans la crise chypriote, est sans doute l’essentiel : à savoir sa cause principale, qui n’est autre que la spéculation contre la zone euro.

    Ce phénomène est si mal identifié, qu’on arrive aujourd’hui à faire passer l’idée qu’il serait légitime d’aller chercher dans les poches des épargnants ce qui a été pris aux banques par la spéculation massive contre la dette souveraine de la zone euro. Or les épargnants locaux n’ont aucune responsabilité dans cette affaire, et un transfert de richesses s’opère des populations vers l’élite sophistiquée, non régulée et non sanctionnée de la finance, en dehors de tout contrôle démocratique.

    Les épargnants chypriotes, dont les comptes de plus de 100.000 euros seront potentiellement taxés jusqu’à 50% ou 80%, vont en réalité payer pour compenser ce que des hedge funds ont pillé à la zone euro, trois ans durant. La crise trouve ses origines fin 2009, dans les attaques spéculatives anglo-saxonnes qui ont ciblé de manière concertée la zone euro, et qui ont coulé le pays voisin de Chypre, la Grèce, alors que les banques chypriotes détenaient de grandes quantités de dette grecque, comme l’explique clairement l’agence Standard & Poor’s.

    L’effondrement de valeur des obligations grecques détenues au bilan des banques de Chypre est bien la cause principale de la crise de solvabilité de ces banques. Ces obligations grecques s’étaient effondrées suite aux paris baissiers virulents des hedge funds, paris directement responsables de la hausse des taux d’intérêt grecs qui a provoqué la strangulation financière d’Athènes. En 2010, sur les 300 milliards de dollars que représentait la dette grecque, on recensait un volume disproportionné de 85 milliards de paris baissiers de hedge funds utilisant des Credit Default Swaps (CDS).

    Les porteurs d’obligations grecques, observant ce signal alarmant du marché des CDS, ont à leur tour vendu massivement, provoquant l’effondrement que l’on sait. La détérioration des dettes attaquées des petits pays a ensuite fragilisé les bilans des banques de la zone euro, y compris celles de Chypre.

    Entre 2009 et début 2012, des fonds comme Brevan Howard, Caxton Associates et GLG Partners ont gagné des sommes colossales sur ces paris contre la dette en euros. Fin 2011, trois de ces fonds ont généré 3 milliards de dollars en 2 mois seulement, en coulant par exemple la dette portugaise, et leurs gains représentaient la moitié de l’austérité que devra consentir le Portugal en 2013, ou de la somme que doit à présent trouver Chypre pour accéder à l’aide de l’UE.

    Pour avoir une idée de tout le pillage qui a eu lieu, il faudrait additionner tout ce qu’ont gagné, en pariant contre l’Europe, les fonds de Paul Tudor Jones, Soros Fund Management, Brigade Capital, Greenlight Capital et SAC Capital Management, mais aussi John Paulson, ainsi que les principales banques intermédiaires sur ces stratégies que sont Goldman Sachs, Bank of America et Barclays. Mais seuls quelques-uns de ces fonds dévoilent leurs stratégies et les profits qu’ils en tirent.

    En lisant la presse spécialisée financière, on comprenait tout de suite que les mêmes 5 milliards d’euros que le Portugal demandait aux Portugais d’économiser en 2013 étaient ceux que les fonds spéculatifs avaient raflés en 2011 en dégradant la dette du Portugal et de ses voisins. La totalité des gains arrachés sur le dos des Etats de la zone euro par ces raids baissiers dépasse l’entendement.

    Privés de dizaines de milliards par la spéculation qui a fait rage jusqu’à mi-2012 (quand la BCE l’a stoppée par sa politique « bazooka »), les gouvernements ruinés ne peuvent aujourd’hui que se tourner vers leurs populations, non coupables mais captives : les contribuables, les salariés, les retraités et à présent, les épargnants. Et l’ignorance au sujet du mécanisme (certes complexes) d’aspiration des richesses de la zone euro fait le reste…

    Bilan  http://fortune.fdesouche.com

  • Revue de presse économique de Pierre Jovanovic (03/04/2013)

    Émission diffusée sur Radio Ici et Maintenant le 03 avril 2013

    Nouveau : écouter l’émission au format mp3


    (pour télécharger le fichier mp3, cliquer sur la flèche bas du lecteur puis cliquer sur le bouton Download now de la page qui s’ouvre)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Si l’État veut faire des économies, qu’il réserve les allocations familiales aux Français ! Qu’il instaure le patriotisme familial !

    Jamais à court d’idées pour s’en prendre à la famille, voici que nos gouvernants, par l’intermédiaire du rapport Fragonard, envisagent de conditionner les allocations familiales en fonction des ressources des ménages. Alors que cette aide, destinée à favoriser la natalité, était jusqu’ici distribuée de manière égalitaire, la gauche souhaite, sous prétexte d’équité et d’économie, en priver les familles les plus riches ou désignées comme telles.

    Le Parti de la France s’oppose radicalement à cette nouvelle attaque contre les familles françaises. Alors que la natalité des Français d’origine française est en chute libre (les chiffres officiels de la démographie étant faussés par la fécondité des femmes étrangères d’origine extra-européenne) c’est au contraire une politique nataliste volontaire et ambitieuse qu’il faut mettre en place.

    La politique familiale française devrait être au service exclusif de la natalité française. Ainsi, la manière la plus efficace de faire des économies dans ce domaine serait d’instaurer le patriotisme familial en réservant exclusivement les allocations familiales aux familles françaises. Cette mesure aurait de plus un effet dissuasif contre l’immigration de peuplement.

    La colonisation migratoire coûte à la France entre 100 et 200 millions d’euros par jour. Il faut en finir avec les pompes aspirantes de l’immigration et rendre la France aux Français en mettant fin à la substitution du peuple français par des populations déracinées, inassimilables, souvent islamisées et hostiles au pays d’accueil.

    Après la loi Taubira sur le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par des couples homosexuels, la gauche socialiste montre à nouveau clairement le caractère anti-familial de sa politique.

    COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARTI DE LA FRANCE

    http://fr.altermedia.info

  • Ces Français qui « foutent le camp »

    En vingt ans, 12.000 exilés fiscaux, 1 million d’emplois créés à l’étranger, 60.000 entreprises perdues et, actuellement, 5.000 menacés : les conclusions alarmantes de la Fondation

    « La vague actuelle des exilés fiscaux est bien supérieure à celle de 1981 ! », se désole un grand patron du CAC 40. En 1981, les Français s’exilaient par idéologie. Ils partent aujourd’hui par crainte de payer – à vie – l’addition des déficits publics de la France accumulés pendant trente ans. Combien sont-ils ? 700, 1.000, plusieurs milliers par an ? Selon la Fondation Concorde, think tank fondé en 1997, l’exil fiscal pourrait concerner 12.000 ménages en vingt ans ! Pour le gouvernement, c’est un non-sujet. Selon Bercy, seuls 250 contribuables ont payé l’exit tax entre mars 2011, date d’instauration de cet impôt sur les plus-values latentes, et décembre dernier.

    Dans les cabinets d’avocats (Francis Lefebvre, Fidal, …) on se frotte les mains. « Les dossiers d’exit tax ? On ne fait quasiment plus que cela ! » affirme Valérie Harnois, associée au cabinet Fidal. « Les plus gros contribuables quittent la France. »

    C’est un fait : les candidats à l’exil fiscal gagnent bien leur vie (46% touchent plus de 30.000 euros mensuels), ont un taux d’emploi élevé (proche de 80%) et un niveau élevé d’éducation supérieure. Mais ils sont de plus en plus jeunes : quadras ayant vendu des start-up montées au début des années 2000 ou jeunes investisseurs subissant des taux d’imposition élevés, jusqu’à 62%.

    Sans la fuite des exilés depuis vingt ans, il y aurait un million d’emplois supplémentaires.

    Même si la Suisse n’est plus le seul refuge fiscal, la Fondation Concorde calcule qu’elle a accueilli, ces dernières années, 43 grandes familles françaises représentant 41 milliards d’euros de fortune. « La Suisse accueille 16% des exilés français selon la Direction générale des impôts. On peut donc estimer à 400 milliards d’euros les capitaux exportés à l’étranger au cours des 20 dernières années », note le rapport.

    L’image de la France en termes de compétitivité et d’attractivité devient désastreuse. Selon le cabinet Deloitte, près d’un quart des directeurs financiers estiment qu’il n’y a pas pire pays que la France pour investir. La collecte de fonds pour financer les entreprises est en chute libre.

    Moins d’investissement, c’est plus de chômage. Si les exilés des 20 dernières années n’avaient pas fui, la France compterait un million d’emplois supplémentaires. Le rapport note que ce « million d’emplois directs aurait pu rétablir l’équilibre de nos comptes sociaux ».

    Sur le marché immobilier, l’expatriation conduit à une explosion des mises en vente de biens de plus de 1,5 million d’euros. Selon Féau, elles ont augmenté de 75% en un an à Neuilly-sur-Seine, de 69% dans le VIe arrondissement, de 63% dans le XVIe, de 46% dans le VIIIe

    Les effets collatéraux sont aussi visibles sur le marché de l’art. « Prenez mon carnet d’adresses. En quinze ans, les deux tiers de mes clients se sont exilés », affirme Eric Turquin, expert parisien renommé en tableaux anciens.

    En quelques mois, le nombre de certificats de libre circulation – nécessaires à l’exportation d’œuvres d’art – a atteint le chiffre record de 425. La France se prive non seulement de ses forces vives, mais aussi de ses trésors.

     Marie de Greef-Madelin Valeurs actuelles, 28 mars 2013 http://www.polemia.com

  • Jérôme Cahuzac reconnait un compte à l’étranger depuis 20 ans, de 600.000 euros actuellement

    Jérôme Cahuzac reconnait un compte à l’étranger depuis 20 ans, de 600.000 euros actuellement

    PARIS (NOVOpress) - Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget démissionnaire, qui s’était dans le passé voulut le pourfendeur des paradis fiscaux et le champion de la lutte contre la fraude fiscale au nom de la gauche morale, a reconnu cet après-midi sur son blog avoir un compte à l’étranger d’environ 600.000 euros, contrairement à ce qu’il a toujours soutenu.

    Il explique sur ce blog avoir eu un compte à l’étranger  “depuis une vingtaine d’années” et avoir maintenant donné les instructions pour que les fonds “soient rapatriés sur mon compte bancaire à Paris”.

    L’argent avait d’abord été placé en Suisse, puis sans doute quand la Suisse est devenue moins anonyme, il avait été transféré à Singapour.

    Ceci a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans la classe politique.

    Dans la vidéo ci-dessous, en décembre 2012 à l’Assemblée Nationale, Jérôme Cahuzac dément avoir jamais eu un compte bancaire à l’étranger.

    Crédit dessin : © Maître Renard

    http://fr.novopress.info

  • Méridien Zéro - Combien nous coûte l'immigration ?

  • Les cartels mexicains bénissent la mondialisation

    CIUADAD VICTORIA (NOVOpress) – La police mexicaine vient de découvrir, près de la ville de Ciudad Victoria, neuf cadavres dépecés dans une camionnette immatriculée dans le Texas (Etats-Unis). Un crime sans doute inhérent à la guerre des cartels de la drogue mexicains pour le contrôle du trafic des stupéfiants aux Etats-Unis. Ces deux derniers mois, plus de 100 personnes ont été tuées à Ciudad Victoria dans cette guerre des gangs.

    Dimanche, des hommes armés ont cette fois attaqué deux bars de la ville de Guadalajara (ouest du Mexique), tuant également cinq personnes. Si le nord du Mexique enregistre le plus de victimes de la violence générée par le crime organisé, Guadalajara, deuxième ville du pays, compte plus de 70 000 morts dans tout le pays depuis décembre 2006. Pour Télérama.fr, ce bain de sang est directement lié à la mondialisation. Le site évoque le travail d’Ed Vulliamy. Ce journaliste au Guardian estime que « la signature en 1994 de ­l’Alena, l’Accord de libre-échange nord-américain, en supprimant les droits de douane et le contrôle des marchandises, se révéla une couverture parfaite, un vrai cadeau, pour les cartels. Leur trafic se démultiplia du jour au lendemain ». Phénomène qui n’épargne pas l’Europe, confrontée à une immigration massive et à des trafics multiformes : drogues, armes, prostitution.

    http://fr.novopress.info/