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économie et finance - Page 794

  • Demain, fera-t-il jour ?

    Je ne suis pas en mesure, comme tous ces messieurs et dames « Soleil » journalistico-médiatiques, d’évaluer à sa juste mesure le bien fondé de la politique des sbires du sieur Hollande. Sauf, comme de bien entendu,  d’estimer l’immense désordre social qu’a instauré cette gauche à la morale tout aussi élastique que celle de la droite : Cahuzac, Guéant, fausses déclarations de patrimoine de nos élus, j’en passe et des meilleurs. J’en retiens surtout la casse sociale, les entreprises qui ferment et qui laissent sur le carreau des ouvriers et en suspend des savoir-faire qui nous distinguent, et de loin, des pays asiatiques et de toute leur quincaillerie.

    Je n’oublie pas pour autant que nous sommes en pleine crise du capitalisme financier et que Hollande, pas plus que Sarkozy, ne cherchent ou n’ont cherché, à sortir d’une logique économique qui plombe non seulement notre pays mais encore l’Europe entière. Cette absence de volonté d’en sortir montre bien que nous sommes toujours en dépendance et sous perfusion. Le récent procès fait à l’Allemagne est stupide, Merkel défend ses intérêts au nom des principes mêmes de cet américano-libéralisme qui régit l’ensemble de nos économies.

    Et, pour ne rien arranger, on a un patronat idiot, stupide et cupide. Sauf, qu’ici aussi, il faut distinguer entre les baltringues du CAC 40 qui jonglent avec les hommes et les salaires comme au casino et la majorité des petits patrons de nos PMI-PME qui font tourner la boutique.

    Il y a une France de la connivence – grands patrons et classe politico-médiatique qui verrouillent tout et surtout la parole – et une France du travail où se côtoient petits patrons, artisans et commerçant. Sur ce terrain-là, on n’entend nullement les grandes gueules habituelles qui vont de Copé à Mélenchon en passant par tout le petit personnel qui vit peinard aux frais du contribuable (syndicalistes, élus, certains fonctionnaires, etc.)

    Les grands discours, les promesses et le baratin habituel du politiquement correct de cette classe politico-médiatique, les Français n’en veulent plus. Ils en sont las. Ils veulent que l’on dresse d’autres perspectives qui redonnent à ce continent sa vigueur. Ils veulent retrouver la niaque  de leurs ancêtres. Au risque de casser le joujou démocratique qui n’engraisse que des porcs.

    http://lejournalduchaos.hautetfort.com/

  • Bon pour la casse. Où est passé le civisme ? Par Pierre Le Vigan

    Made to break (fait pour casser) dit le canadien Giles Slade dans son livre sur l’obsolescence dont s’est inspiré Serge Latouche. On le sait : des défaillances techniques sont introduites volontairement dans nombre de produits manufacturés. Objectif : qu’ils ne durent pas « trop » longtemps. C’est cela, l’obsolescence programmée. Un moyen de faire acheter un nouveau produit le plus vite possible. « Le point de départ de l’obsolescence programmée c’est l’addiction de notre système productif à la croissance. » L’obsolescence programmée est un moyen d’éviter une crise des débouchés. En cas d’insuffisance du pouvoir d’achat, les crédits y pourvoient.

    Notre système repose sur l’addiction à la croissance

    Günther Anders avait bien résumé le principe du consumérisme : « Apprends à avoir besoin de ce qui t’est offert. (…) Le refus d’acheter est considéré comme un véritable sabotage des ventes. » Les sybarites ont ainsi remplacé les spartiates. L’acte d’achat est ce qui reste du civisme.

    Les primes à la casse participent de ce système : il s’agit de jeter pour acheter du nouveau, quand bien même l’ancien produit donnerait encore toute satisfaction. L’obsolescence artificielle s’appuie sur le culte de la nouveauté. Le comble de l’obsolescence programmée, c’est le concept du jetable. On a développé ainsi, aux Etats-Unis, le concept de « maison jetable ».

    Pour une société durable

    Les limites de ces projets ont toutefois été atteintes. La plasticité de l’homme n’est pas encore illimitée. Il y a une prise de conscience de la nécessité d’une économie circulaire, qui, comme la nature, recycle systématiquement ses productions. C’est le concept de développement durable.

    Mais il atteint lui-même ses limites si on ne remet pas en cause l’impératif de croissance. « La construction d’une société de décroissance, nécessaire si nous voulons que l’humanité ait un avenir, implique un changement radical de nos manières de produire, de consommer et surtout de penser. En particulier, nous devons substituer à l’obsolescence systématique la durabilité, la réparabilité et le recyclage programmé des produits afin de réduire notre empreinte écologique et de revenir à un niveau soutenable de prélèvement des ressources naturelles. (…)».

    Il y a dans l’économie des choses à développer et d’autres à restreindre. C’est l’économie qui doit être durable. Dans certains domaines, ce qu’il faut développer c’est… la décroissance. Avant même l’économie durable, l’impératif premier doit être celui d’une société durable.

    - Serge Latouche, Bon pour la casse. Les déraisons de l’obsolescence programmée, Les Liens qui Libèrent, 144 p., 13 €.

    Pierre Le Vigan http://fr.novopress.info/

    Source : Metamag.

  • Olivier Delamarche : « On assiste en direct à la mort du Japon »

    Olivier Delamarche, du groupe Platinium Gestion, le 21 mai 2013 sur BFM Radio, met les points sur les i, dans l’émission “Intégrale Placements“, face à Cédric Decoeur.

    « On assiste en direct au décès du Japon et tout le monde se réjouit. Ça se paiera dans un bain de sang. Ça va se traduire par un effondrement total de la monnaie, la République de Weimar au Japon. Bernanke est obligé de continuer les QE, s’il arrête ça sera un effondrement économique. »

  • La fin de la croissance : le pétrole montré du doigt

    Non seulement la croissance économique des années 2000 est chose du passé, mais la fin du pétrole à rabais aura un impact significatif sur l’économie en général et la mondialisation en particulier. C’est la thèse soutenue par l’économiste Jeff Rubin, lors de son passage jeudi [16 mai 2013] à Montréal.

    La statistique est probante : en l’an 2000, la facture d’essence mondiale était de 800 milliards de dollars par année. Aujourd’hui, elle avoisine les 3.000 milliards de dollars, calcule Jeff Rubin, qui était de passage à Fintech Montréal jeudi [16 mai 2013] pour livrer les conclusions de son deuxième essai The End of Growth (La Fin de la croissance).

    Jeff Rubin a quitté la CIBC en 2009 après qu’on lui eût refusé la permission d’écrire son premier best-seller, Why Your World Is About to Get a Whole Lot Smaller : Oil and the End of Globalization.

    Dans ses deux bouquins, il analyse les mutations profondes que subiront les économies du monde dont la croissance a été portée, pour l’essentiel, par le pétrole à rabais.
    Qu’on en juge : « en moyenne, dans les quatre dernières décennies, une augmentation de 1 % de la consommation de pétrole a engendré une croissance de 2 % du PIB mondial », écrit Jeff Rubin dans son dernier essai.

    Lors du premier choc pétrolier, en 1973, l’OPEP a fermé les vannes et retranché 8 % de l’inventaire mondial d’or noir. L’année suivante, le PIB réel américain a chuté de 2,5 %. En ces temps de morosité économique, alors que les politiques de stimulation de la croissance économique ne fonctionnent pas, soutient Jeff Rubin, selon qui « un baril de pétrole dans les trois chiffres affecte la croissance économique de façon importante ».

    On a tendance à sous-estimer l’importance du pétrole dans l’économie mondiale, plaide l’économiste. « Alors que les pays sont pris à la gorge par de hauts niveaux d’endettement qui leur coûtent très cher », l’augmentation des coûts énergétiques peut avoir des conséquences catastrophiques.

    « Un tiers de la consommation de pétrole est consacrée au transport », explique Jeff Rubin. Un baril passant de 20 dollars à 100 dollars est certain d’influencer le prix des marchandises, des transports, d’avoir des impacts sur la balance commerciale des pays et sur la consommation domestique.

    Jeff Rubin cite des analyses de l’Agence internationale de l’énergie qui sonnent l’alarme : « les ménages dépensent autant en énergie que lors des chocs pétroliers passés ». Et il n’y a pas de choc pétrolier présentement.

    « En 1973, le président Nixon, pour mitiger l’impact de la hausse du prix de l’essence, a imposé la limite de vitesse de 110 km/h (55 miles à l’heure) pour réduire la consommation d’essence », relate Jeff Rubin, selon qui une hausse des prix du pétrole est l’équivalent d’imposer une limite de vitesse à l’économie.

    L’impact du baril tarifé dans les trois chiffres est profond : « Toute la délocalisation perd de son attrait économique. Si l’avantage d’importer une tonne de fer de Chine est réduit à néant pas la hausse des prix à la pompe, elle ne serait pas étonnant qu’on rapatrie des emplois manufacturiers. »

    La même chose vaut pour l’agriculture, un secteur de haute consommation énergétique. « Importer des ailes de poulet congelées devient un non sens économique. » Tout comme les exportations canadiennes de blé, ou de porc.

    « L’étalement urbain était fonction des bas prix de l’essence, on verra une densification des villes. » Et peut-être même un retour de l’agriculture dans les banlieues, postule Jeff Rubin, ajoutant qu’en Amérique du moins, il faut apprendre à ne plus définir le bonheur par la consommation d’énergie par tête de pipe.

    Ses critiques font souvent valoir que Jeff Rubin omet d’accorder de l’importance aux autres sources d’énergie ou à l’importance de la technologie. « Le fait est que le pétrole est magique : nous n’avons pas encore trouvé une substance qui contient autant d’énergie facile à utiliser et à conserver, à si peu de frais. »

    Enfin, l’économiste se réjouit de ce que la hausse des prix du pétrole aura l’avantage de réduire les émissions de CO2, récemment documentées comme ayant atteint le seuil critique pour le climat planétaire de 400 parties par million.

    Les Affaires

    Jeff Rubin : la fin de la croissance

    http://fortune.fdesouche.com/

  • ” Fins de Droits ” : Portraits de chômeurs de longue durée

    Rencontre de quelques hommes et femmes qui témoignent de leur vie de chômeurs de longue durée. Du parcours de combattant, aussi, que leur imposent au quotidien la précarité et des revenus inférieurs au seuil de pauvreté.

    Volontaire, Christian n’a jamais baissé les bras. Maître d’hôtel il y a dix ans encore, il a exercé dans plusieurs grands établissements de la côte méditerranéenne avant d’être privé d’emploi. « Te retrouver au chômage alors que tu as toujours travaillé, c’est affreux, souligne-t-il. Surtout quand, pour avoir des colis alimentaires ou payer des factures, tu dois aller frapper aux portes du Secours catholique ou du Secours populaire, de la Banque alimentaire ou des Restos du cœur. C’est dur, très, très dur. Après, tu t’y habitues malheureusement, c’est triste à dire. »

    Comme le souligne le psychothérapeute Marc Jourdan: «  On dit que dans l’économie telle qu’elle est construite il faut un volant de personnes qui ne travaillent pas pour que le reste travaille. (…) Si on met les gens de côté parce qu’ils ne sont pas dans la norme, il faudrait quand même pouvoir leur donner une place où ils puissent créer leur vie, créer quelque chose pour la société : sans cela on tue. »

    Pour se sortir de cette spirale infernale, Christian a suivi pléthore de formations et décroché plusieurs contrats d’aide à l’insertion, avant d’initier la création de la Maison des chômeurs de Saint-Girons : « J’ai 53 ans, bientôt 54, je voudrais un CDI, espère-t-il. Avec les contrats aidés à 30 heures, on ne gagne rien. (…) Et puis, au bout, vous n’avez pas toujours un emploi ; il y a des réussites heureusement, mais, quand vous regardez, elles sont infimes et beaucoup de gens repartent à la case départ : à la Villa Pôle emploi, la Villa Chagrin. C’est un peu malheureux quand même. » [...]

    Épargner, Isabelle en est bien incapable. Seule avec ses trois enfants depuis son divorce et sans emploi depuis quatre ans, cette formatrice dans le secteur de la petite enfance n’a pour vivre que sa pension alimentaire et les aides de la CAF. Mille quatre cents euros qui ne lui permettent pas de bénéficier du RSA, le revenu de solidarité active.

    Nourrir les siens avec 150 euros par mois est pour elle une gymnastique comptable désespérante : «  Je regarde les pigeons, là, sur le toit, observe-t-elle songeuse, et je me dis : C’est quoi leur priorité à eux ? Manger, dormir, se protéger, se reproduire. C’est tout simple. Moi, aujourd’hui, j’ai l’impression d’être un pigeon puisque mes priorités, c’est remplir le frigidaire et m’assurer qu’il y ait un toit sur nos têtes. (…)

    Je me contente de petites choses agréables gratuitement, mais le précipice n’est pas loin. Je sens que ma situation est fragile et qu’il suffirait de pas grand-chose pour que je tombe dans le vide. Finalement, je crois que je suis comme un pigeon, sauf que je ne peux pas voler de mes propres ailes. »

    Comme d’autres chômeurs, précarisés à durée indéterminée, du quartier toulousain de La Faourette, Isabelle, Christian et Miloud ont trouvé au sein de l’association Partage un lieu d’écoute et d’échange. S’y réunissant autour d’une partie de Scrabble ou d’un repas-débat, les « encombrants du système économique » y nouent un lien social primordial.

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  • Le budget de l’UE à court d’argent en novembre

    Le Parlement européen a jugé mercredi “inacceptables” les conditions posées par les Etats de l’UE pour une augmentation du budget 2013 et a averti qu’il n’y aura plus d’argent disponible en novembre pour financer des actions en faveur de l’emploi des jeunes.

    “Dès novembre, il manquera 2,5 milliards d’euros pour financer les actions du Fonds Social Européen”, a affirmé à l’AFP l’eurodéputé conservateur français Alain Lamassoure, président de la Commission des Budgets du Parlement européen.

    Le budget européen pour la période 2014-2020 approuvé en février par les dirigeants européens prévoit 960 milliards d’euros en crédits d’engagements et 913 milliards en crédits de paiements. Une enveloppe de 6 milliards d’euros doit financer des actions en faveur de l’emploi des jeunes.

    Mais le compromis trouvé par les dirigeants de l’UE doit encore être approuvé par le Parlement européen, qui juge les montants insuffisants.

     

    Le chef de l’Etat français François Hollande et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont plaidé mercredi lors d’une rencontre à Bruxelles pour un accord rapide avec le Parlement européen.

    “Le budget 2013 est trop bas. Dès le 1er janvier, il a fallu régler 16 milliards d’arriérés impayés en 2012. Il n’y a pas de marge de manoeuvre”, a averti Alain Lamassoure.

    Le Parlement européen a conditionné son accord au budget pluriannuel à un engagement des Etats d’augmenter le budget 2013 de 11,2 milliards d’euros afin de solder les impayés de 2012.

    Les Etats ont concédé mardi un accord politique pour augmenter le budget 2013 de 7,3 milliards d’euros à condition que le Parlement européen marque son accord sur le budget pluriannuel.

    “C’est inacceptable”, s’est insurgé Alain Lamassoure. “Nous voulons engager le fer dès la semaine prochaine pour voir le degré d’ouverture de nos partenaires sur nos demandes pour plus de flexibilité et une clause de révision”, a-t-il expliqué.

    Le groupe des Libéraux présidé par l’ex-Premier ministre belge Guy Verhofstadt a annoncé mercredi être sur cette même ligne.

    7 sur 7.be  http://fortune.fdesouche.com/

  • Marché du halal : connaître les faits pour ne pas subir

    « Etats généraux du respect du consommateur et du bien-être animal ». A Paris, 25 mai 2013

    A quelques jours des « Etats généraux du respect du consommateur et du bien-être animal », qui se tiendront à Paris le 25 mai prochain (renseignements sur le site http://vigilancehallal.com/), les chiffres du marché halal, la stratégie des marques et les perspectives sont analysés par J.H. d’Avirac, expert en marketing.
    Soigneusement écartée par les médias officiels (prétendument laïcs) depuis la présidentielle, la problématique du halal, de la non-information du consommateur, du défaut de traçabilité sur les abattages rituels, de la souffrance animale, demeure et s’amplifie même par le caractère particulièrement juteux de ce segment de marché en très forte croissance.
    Connaître les faits pour ne pas subir.
    J.H. d’Avirac fait le point pour Polémia


    Les chiffres du marché

    Le marché mondial du halal représente 450 milliards d’euros et concerne 1,6 milliard de consommateurs potentiels. Sa croissance annuelle est de 10%.

    La France est le marché le plus porteur en Europe, avec plus de 7 millions de consommateurs potentiels.

    Le marché français du halal est estimé aujourd’hui à 7 milliardsd’euros (soit plus de deux fois le marché des produits bio). Il progressede plus de 10% (sans équivalent dans l’industrie agro-alimentaire).

    49% des musulmans déclarent consommer de plus en plus de produits halal : la dynamique du marché français est donc liée à l’effet conjoint de l’augmentation du nombre d’acheteurs et de la progression de la quantité achetée par acheteur.

    Chaque année, 1,1 milliard d’animaux sont abattus en France. Pour la seule région Ile-de-France, sur 5 abattoirs, un seul (spécialisé dans la viande de porc) n’abat pas les cheptels de façon rituelle. La certification halal génère un coût plus ou moins répercuté au consommateur final de 10 à 15 cts par kilo de viande.

    La stratégie des marques

    Les grandes marques nationales et internationales s’intéressent massivement à ce marché à forte croissance : DUC, FLEURY MICHON, HERTA, KNORR, LABEYRIE, LIEBIG, MAGGI…

    Des marques « dédiées » souvent générées par les grands groupes, qui protègent ainsi leurs marques-phares de toute polémique : DOUNIA, ISLA DELICE, ISLA MONDIAL, MEDINA, SAABA, JUMBO, ZAKIA (Panzani), REGHALAL (LDC), NURDAN (Pierre Martinet)…

    Des marques de distributeurs en progression : WASSILA de Casino (2009), CARREFOUR (2011). AUCHAN et LECLERC réfléchissent à des approches similaires.

    Des investissements publicitaires en grands médias à l’image des grandes marques agro-alimentaires (cf. campagne Isla Delice).

    Depuis le 1er septembre 2010, l’entreprise de fast-food Quick, dont l’Etat est actionnaire majoritaire via la Caisse des dépôts et consignations, a décidé de pérenniser l’offre exclusive de produits à base de viande halal dans 14 restaurants tests.

    Le marché est dynamisé par l’innovation en matière d’offre produits (plats cuisinés, snacking), par la diffusion en GMS (grandes et moyennes surfaces) et par le développement des circuits spécialisés (HAL SHOP, BAKER MARKET, « Au Pays »).

    Les GMS et les marques sont particulièrement attentives à un point-clé : 80% des ventes sont réalisées par de petits bouchers. Le marché de la viande halal est donc un marché à forte croissance « transférable » à moyen terme, grâce notamment à d’importants moyens marketing.

    Perspectives

    Depuis la vache folle, 70% des Français se déclarent sensibilisés ou très sensibilisés aux risques alimentaires et aux questions de traçabilité…

    Deux conséquences :

    • Une majorité de Français souhaite savoir si elle mange halal ou non (72% des Français désapprouvent la dérogation permettant de ne pas étourdir les animaux avant abattage) ;
    • Attente en matière de certification, y compris chez les consommateurs de halal.

    Pour 66% des Français, il revient à l’Etat de veiller à la sécurité et à la traçabilité des produits alimentaires.

    Toutes les études marketing agro-alimentaires recommandent aujourd’hui de profiter de la « manne halal », en recherchant l’harmonisation des certifications et la mise en place d’un mix-marketing adapté, avec notamment de plus fortes dépenses publicitaires.

    Halal Expo, Salon européen annuel dédié, qui se tient à Paris, regroupe 7.100 visiteurs professionnels, mobilisés pour faire croître la catégorie sur tous les marchés et tous les circuits.

    Les récentes études d’opinion publiées en ce début d’année sur les craintes que suscite l’islamisation de la société française chez l’immense majorité de nos concitoyens invitent les industriels à modérer (momentanément ?) leurs ardeurs commerciales.

    Dans ce contexte on ne peut que s’étonner de l’absence totale de bruit sur cette question volontairement congelée depuis le Salon de l’Agriculture de 2012 où les « professionnels », tétanisés par la polémique, avaient promis de clarifier la situation… Il est vrai que le cheval roumain est passé par là et, avant lui, quelques millions d’électeurs-moutons, les beaux fromages de Hollande et ses dindons de la farce. La basse-cour médiatique en oubliera ses convictions laïques, la cruauté du rituel, la taxe religieuse qui est imposée à tous. Il nous faut donc réveiller les « camarades » et leur rappeler les mots de Paracelse : « Ce qui est une nourriture pour l’un est un poison pour l’autre »… tout particulièrement lorsqu’une pratique s’attaque aux fondements mêmes de notre civilisation.
    J.H. d’Avirac http://www.polemia.com

    14/05/2013

     (Sources : Etudes Eurostaf 2011, Ubifrance, Credoc 2011, Halal Expo, IFOP 2010, Le Figaro, Xerfi 2009, Solis 2009).

    Inscription aux Etats généraux : « voir 25 mai Réunion de vigilance halal à Paris »

    Il faut s’inscrire obligatoirement :

  • Vouloir c’est pouvoir !

    par Pieter Kerstens

    La seconde moitié du XXe sicle a vu s’instaurer en Europe occidentale une mainmise des États dans la plupart des secteurs économiques.

    Nos corporations n’ont pas échappé à ce phénomène et les moteurs de nos professions, la Créativité et la Technologie, ont été grippés ces vingt dernières années par des décisions administratives plus extravagantes les unes que les autres. Il est vrai que l’Administration perd de plus en plus le contact avec la réalité économique tout en croyant détenir la Vérité…

    Ces dernières années nous avons même assisté à la culpabilisation de nos activités « dévoreuse d’énergie », en parallèle avec la publicité et les notions de profit, clouées au pilori par une opinion publique malade d’informations.

    Il n’est pas encore trop tard pour réagir et dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Cela signifie que nous devons abandonner notre climat pessimiste et fixer notre regard devant nous en reconnaissant nos torts et en retroussant nos manches, quels que soit le milieu auquel nous appartenons.

    Notre profession (fabricants et installateurs d’enseignes lumineuses) essentiellement artisanale, à quelques exceptions près, s’accommode mal des théories sur la croissance douce, la diminution de la durée du temps de travail ou la civilisation des loisirs.  Tout cela coûte cher, et je m’aperçois aujourd’hui que pour répondre aux critères du progrès social il faut beaucoup d’argent.  Cet argent il faut le gagner avec un effort de travail.  Cela exige une croissance aussi forte que possible.  Le laisser-aller auquel nous assistons dans notre secteur depuis dix ans ne peut nous conduire qu’à une décadence, et à la fermeture inéluctable de nos entreprises car peu d’hommes de bonne volonté seront désireux de reprendre le flambeau.  En effet, soumis à des contraintes administratives, sociales et économiques de plus en plus restrictives, l’expansion de notre activité sera limitée, et peu nombreux seront les créateurs de sociétés.

    Il m’a été rétorqué que cela était le sens de l’Histoire, et qu’il ne servait à rien de se battre contre les moulins à vent.

    Très bien !  Alors puisque nous assistons à une fin de civilisation et qu’il est bon ton de contester en permanence tout et n’importe quoi, mettons notre avenir et celui de nos entreprise entre les mains de l’État Providence qui pourvoira à notre existence !

    Malheureusement, l’expérience prouve qu’il n’en est rien et que les longues années de travail intense, avec les déceptions et les joies, qui ont abouti à la réelle existence de nos sociétés seront balayées par le diktat d’une quelconque Administration.

    Nous nous trouvons donc devant cette alternative : oser prendre des risques et être réellement un entrepreneur (c’est-à-dire un chef d’entreprise qui supporte un « risque calculé ») ou bien … disparaître.

    (Article paru en mars 1980 dans la revue Enseignes et Éclairage. 33 ans plus tard, rien n’a changé sous le soleil, mais la moitié des entreprises a disparu et l’État Providence est en faillite !)

    http://francephi.com

  • Nicolas Doze : La FED songerait à débrancher prochainement

    Le 17 mai, Nicolas Doze est revenu sur les propos du patron de la FED de San Francisco qui envisage de “débrancher plus tôt que prévu”, sur BFM Business.

    Les américains sont dans une phase où l’on va faire une exit strategy. C’est compliqué parce que l’on ne maîtrise pas tout. En 1994 Greenspan décide de débrancher. 25 points de base de hausse de taux. Et tout à coup les taux américains et les taux longs commencent à repartir vers le haut et l’on se dirige vers une forme de Krach obligataire.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Revue de presse économique de Pierre Jovanovic (15/05/2013)

    Émission diffusée sur Radio Ici et Maintenant le 15 mai 2013