
« En démocratie, c’est le peuple qui choisit. » Mais les démocrates considèrent qu’il vote mal s’il ne choisit pas leurs champions. Les États-uniens viennent de le démontrer une deuxième fois en réélisant Donald Trump à la tête de leur pays : majorité des suffrages, majorité des grands électeurs, majorité au Sénat et à la chambre, la victoire est nette. Mais les États-Unis ne sont pas la France et nous ne pouvons que regretter cette marque d’aliénation intellectuelle, qui consiste à s’enthousiasmer de cette victoire, comme une certaine droite nationale, ou, comme le centre et la gauche, à la déplorer comme une catastrophe de portée mondiale. Les États-Unis sont également forts de cette américanisation des esprits, qu’on ne s’attendrait pas à trouver chez des patriotes.
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