élections - Page 154
-
Pierre Cassen : Si vous voulez le bazar dans votre commune, votez écolo !
-
Présidentielle 2022 : la guerre des ego aura-t-elle lieu à la droite de la droite ?
Pour fêter le Brexit, François Asselineau a réuni, vendredi soir, des responsables politiques qui ont tous en commun de défendre la souveraineté nationale. Parmi eux, Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot, Jean-Frédéric Poisson. Aucun représentant du Rassemblement national : avait-il été invité ? Dans le même temps, Stanislas Guerini, le délégué général de La République en marche, fait un déplacement dans le Var pour présenter son parti comme un rempart contre la formation de Marine Le Pen : refaisant le coup du « Fais-moi peur », il annonce son retrait au second tour au profit du candidat le mieux placé pour faire barrage au RN. Ce dimanche, sur BFM TV, Marine Le Pen répète qu’elle sera candidate en 2022.
-
Édouard Philippe n’est pas le bienvenu au Havre !
En dépit du mot de bienvenue de la députée Agnès Firmin-Le Bodo, dont on appréciera le niveau – « On compte le nombre de dodos avant le retour de Doudou » -, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’accueil du Premier ministre, déjà quasiment maire autoproclamé, a été plutôt mouvementé !
Il régnait, vendredi après-midi, une étrange atmosphère dans la ville. La place de l’Hôtel-de-Ville était littéralement transformée en forteresse, tant le déploiement des forces de l’ordre était impressionnant. Tout le monde savait que la CGT avait donné ordre de rassemblement à 17 h 30 à la Catène (l’arche de conteneurs érigée quai de Southampton). Ce cortège allait ensuite marcher sur l’hôtel de ville pour perturber le meeting électoral de celui « qui s’y voit déjà ». Et ce n’était pas quelques dizaines d’individus, comme un journaliste vient de le dire à la télé, mais des centaines de personnes, principalement des dockers.
-
Charlotte d’Ornellas : “La justice a saboté l’élection présidentielle” (Vidéo)
-
Nice, Biarritz : pour les municipales, les candidats LREM paniquent et se retirent : c’est le LREMxit partout !
Qui l’eût cru ? On pensait l’enfouissement des candidats LREM réservé à ces territoires perdus de la France périphérique, rurale, où le macronisme n’a jamais vraiment pris, et où le RN est fort, comme en Lot-et-Garonne, où aucun des trois députés LREM n’est candidat dans les grandes villes, villes où ne figure pas même une liste LREM officielle !
Mais la fuite des LREM gagne à présent les villes et même les villes touristiques, balnéaires, à la population riche et âgée, qui offraient des scores staliniens à Emmanuel Macron, encore, lors des européennes de juin dernier, et où son parti LREM pouvait espérer faire plus que de la figuration. On apprend, chaque jour, une nouvelle désertion, et pas seulement des sans-grade : des ministres, des députés « jettent l’éponge », comme dit pudiquement la presse locale.
-
Municipales : le « nouveau monde » de LREM droit dans le mur ?
En 2017, Emmanuel Macron avait promis une sorte de « nouveau monde ». Les contours de ce dernier ? Tout le cynisme de l’« ancien monde », l’amateurisme en plus, tel qu’en témoigne la joyeuse ribouldingue des prochaines élections municipales. Résumons.
Comme souvent ou presque toujours, tout commence à Paris, avec le duel fratricide opposant un Benjamin Griveaux à un Cédric Villani, se présentant tous deux sous l’étiquette LREM. En d’autres temps, les caciques du « vieux monde », un Chirac ou un Mitterrand, auraient réglé l’affaire sur ce mode : « À toi la tête de liste et à toi un maroquin dans un prochain remaniement ministériel. » Voilà qui n’aurait pas duré plus d’un quart d’heure, douche comprise.
-
Le Conseil d’Etat suspend partiellement la « circulaire Castaner » avant les municipales
Le seuil de 9 000 habitants en dessous duquel les candidats ne se voyaient pas attribuer de nuance politique a notamment été rejeté.
C’est un véritable camouflet pour le gouvernement. Le juge des référés du Conseil d’Etat, dans son ordonnance du vendredi 31 janvier, a donné droit aux requêtes qui contestaient trois des dispositions de la circulaire adressée le 10 décembre 2019 aux préfets par le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, sur l’attribution des nuances politiques pour les élections municipales et intercommunales des 15 et 22 mars.
-
Municipales: La République En Marche en pleine tourmente électorale
Entre les petits arrangements statistiques, le retrait de certaines candidatures et les candidatures dissidentes, la majorité présidentielle est à la peine à moins d’un mois et demi des élections municipales.
LREM : panique municipale
Une campagne dans la douleur pour l’exécutif. Après seulement trois années d’existence, La République En Marche doit faire face à ses premières élections municipales… un scrutin qui intervient dans une séquence difficile pour la majorité après plus d’un an de manifestations des Gilets Jaunes et une mobilisation syndicale qui n’est pas loin de fêter ses deux mois d’existence.
Contexte compliqué et maillage territorial complexe à créer. En France, les majorités en place perdent régulièrement les scrutins intermédiaires et LREM doit, en plus de ce facteur institutionnel presque naturel, faire face à l’implantation de longue date de l’ancien monde, à savoir la droite parlementaire et la gauche socialiste et ses alliés. Reste à la faveur de la majorité sa capacité d’aspirer les opportunistes de droite comme de gauche… soucieux en bons apparatchik de préserver leur siège plutôt que de défendre leur parti ou même leurs convictions.
-
Le thème de l’immigration n’intéresse pas LR
Les Républicains consultent actuellement leurs adhérents pour connaitre les thèmes qui les intéressent. L’immigration ne fait pas partie des 12 enjeux proposés. L’abrogation de la loi Taubira non plus.
-
Campagne des municipales : pas d’éclaircie en vue pour Emmanuel Macron…
Selon un sondage, trois Français sur dix voudraient sanctionner Emmanuel Macron aux prochaines élections municipales. Ils ne seraient que 12 % à soutenir l’exécutif et 58 % n’envisagent de voter qu’en fonction d’enjeux spécifiques à leur commune. Le renouveau serait-il à court de charisme ?
À Paris, on rechigne à donner son avis. Il faut dire que La République en marche séduit toujours 26 % des suffrages, contre 23 % pour le maire sortant (PS) et 20 % pour Les Républicains. Le conflit d’intérêts et le manque cruel de stratégie dont ils font preuve ne les mèneront pourtant pas au trône de velours. Derrière eux, enfin, il y a les Verts, à 10 %, et l’éternelle querelle du ralliement.