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élections - Page 269

  • Pour gagner, le Front National devra d'abord rassembler son propre camp

    C'est sans doute l'enseignement du week-end.

    Jean-Marie Le Pen a dû sourire en analysant les résultats des deux législatives partielles de ce week-end, lui qui demande à sa fille de rassembler la droite nationale avant toute chose. Même si le taux d'abstention ou la non représentativité nationale de telles élections partielles empêchent de tirer des conclusions en profondeur, il est tout de même intéressant de constater que la France Insoumise (FI) passe devant le FN alors que l'électorat additionné du Front National (FN), de Debout la France (DLF) et de l'Union des Patriotes soutenu par Jean-Marie Le Pen (Parti de la France dans le Val d'Oise) est équivalent ou supérieur...

    Territoire de Belfort : France Insoumise (11,62%) contre  FN (7,52) + DLF (3,82%) = 11,34%

    Val d'Oise : France Insoumise (11,47%) contre FN (10,11%) + DLF (4,31%) + Parti de la France (2,63%) = 17,05%

    Le deuxième enseignement est lié indirectement à la déconfiture du parti de Florian Philippot (1,99% et 1,19%). Au lieu de se réjouir de cette échec, Marine le Pen et les cadres du FN devraient se demander si ce n'est pas le nom du Front National qui a permis d'obtenir 7,52 et 10,11% au détriment des "Patriotes" de Florian Philippot. Quelles auraient été les résultats du FN s'il s'était présenté sous un autre nom ?

    Voici ce que disait Jean-Marie le Pen en septembre 2017 sur ces deux sujets :

    "On ne peut pas souhaiter le rassemblement des forces politiques nationales si on ne rassemble pas son propre camp (...) Cette volonté novatrice me paraît très critiquable. Si on supprimait le nom, il ne resterait plus grand-chose. Ce serait la mort du FN, un crime à mes yeux. Ce n'est pas le FN qui a subi les échecs électoraux, ce sont les équipes qui le gouvernent"

    Philippe Carhon

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  • La pro-avortement Sophie Montel en dessous des 3% (législative partielle de Belfort)

    Pascal Gannat (FN) n'oublie pas de rappeler la proximité de Sophie Montel avec Florian Philippot, l'homme de la culture du bonzaï...  

    Et quand on pense que ces deux cadres politiques ont eu tant d'influence durant 3 ans cruciaux au FN, exigeant l'expulsion de Jean-Marie Le Pen, détruisant toutes les références de droite au sein du FN, et précipitant une crise majeure nécessitant changement de nom et refondation https://twitter.com/jejeblt/status/957671265388630020 

     Les premiers résultats ici.

    Philippe Carhon

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  • Le candidat du Parti de la France bat celui de Florian Philippot (Val d'Oise)

    Huguette François du Parti de la France de Carl Lang se présentait lors de l'élection partielle dans le Val d'Oise. Elle réalise 2,59% quand le candidat de Florian Philippot ne fait que 1,21%. Le candidat du FN est largement devant eux avec 10,88%...  (résultats à 22h10, non définitifs)

    Avec ses piètres résultats (Belfort et Val d'Oise), Florian Philippot arrive tout de même à décrocher une matinale sur Europe 1... 

    Philippe Carhon

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  • LE PRÉSIDENT TCHÈQUE SORTANT MILOŠ ZEMAN, OPPOSÉ À L’IMMIGRATION, EST RÉÉLU

    Czech-presidential-election-Milos-Zeman-910521.jpg

    Lors du deuxième tour des élections présidentielles de ces 26 et 27 janvier 2018, les Tchèques ont été appelés à choisir entre le président sortant Miloš Zeman, opposé à l’immigration et favorable à l’entretien de bonnes relations avec la Russie et la Chine, et son opposant, libéral et pro-Union européenne, Jiří Drahoš.

    Miloš Zeman, âgé de 73 ans, a été réélu pour un mandat de cinq ans.

    Lors de la campagne électorale, Zeman, connu pour ses positions politiques eurosceptiques et favorables à la levée des sanctions envers la Russie, s’est présenté en tant qu’opposant à la venue de migrants et de réfugiés et a fait placarder à travers le pays des affiches portant le slogan « Halte aux migrants et à Drahoš. Ce pays est à nous ! Votez Zeman ! »

    Miloš Zeman a cartonné dans les campagnes et chez les travailleurs manuels, alors que son opposant libéral a obtenu de bons scores dans les grandes villes au sein desquelles la population est plus pro-européenne, et parmi les professions intellectuelles.

    Depuis un changement constitutionnel survenu en 2012, le peuple a, pour la deuxième fois, élu directement son président.

    Le président de la République tchèque, qui dispose d’une fonction avant tout représentative, nomme les juges et la direction de la banque centrale, décide qui va recevoir la tâche de former un gouvernement et peut influencer l’opinion publique.

    En 2015, alors que la crise des réfugiés atteignait son apogée, Miloš Zeman avait déclaré : « Je suis profondément convaincu que nous faisons face à une invasion organisée, et pas à un mouvement spontané de réfugiés », tout en ajoutant qu’il était prêt à défendre lui-même la frontière en cas de besoin avec une arme en main.

    Lors des élections législatives d’octobre 2017, les deux partis anti-système et eurosceptiques ANO 2011 du milliardaire Andrej Babiš et Liberté et démocratie directe (SPD) du patriote Tomio Okamura avaient obtenu de très bons résultats.

    La victoire d’un candidat eurosceptique et anti-immigration lors des présidentielles confirme la tendance générale qui se développe au sein des quatre pays du groupe de Visegrád qui voit la Pologne, dirigée par les conservateurs du PiS (Droit et Justice), la Slovaquie, conduite par le Premier ministre social-démocrate Robert Fico allié, au sein de son gouvernement, aux patriotes du SNS et qui s’oppose à l’accueil de migrants musulmans, et la Hongrie, aux mains du démocrate-chrétien Viktor Orbán, se dresser contre la politique que désire imposer l’Union européenne à ses États membres en matière migratoire.

    Les électeurs tchèques ont choisi, à l’instar de leurs voisins polonais, hongrois et autrichiens, d’emprunter la voie de la démocratie illibérale et de refuser les principes de la société ouverte chère au milliardaire américain George Soros.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • Laurent Wauquiez refuse de couper le cordon avec la gauche

    6a00d83451619c69e201b7c949556a970b-200wi.png...pour envisager des alliances avec le FN, seule condition qui permettrait à son parti de pouvoir revenir au pouvoir :

    «J'ai toujours très clairement dit que tant que je m'occuperai des Républicains, je ne ferai jamais d'alliance avec des élus FN. En revanche, je revendique que nous parlions à ces personnes que nous avons écœuré et qui ne sont pas des fascistes ni des extrémistes. Si on sort de l'euro, ce sera une catastrophe pour les Français. Je veux que la France reste dans l'euro. Il y a des différences fondamentales en termes de vision et de propositions.»

    Michel Janva

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  • Européennes : Le FN continue à tendre la main à des personnalités de droite

    6a00d83451619c69e201b8d2d38623970c-320wi.jpgAprès David Rachline qui a évoqué la possibilité de laisser Nicolas Dupont-Aignan conduire une liste commune souverainiste pour les européennes de 2019, c'est au tour de Nicolas Bay d'ouvrir d'autres portes vers des élus susceptibles de rejoindre le FN :

    "Je pense à beaucoup de personnalités comme Thierry Mariani, comme Nicolas Dhuicq, comme Jean-Frédéric Poisson, comme Jacques Myard. Ils ont toujours défendu des positions pour une Europe des nations "

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • JEAN LASSALLE : « JE NE VEUX PLUS FAIRE SEMBLANT PENDANT QUE NOTRE PAYS S’ÉCROULE ET QUE NOTRE CIVILISATION S’EFFONDRE ! »

    Jean Lassalle sort d’une année riche en combat, avec notamment « la reine des campagnes », comme il l’appelle, celle pour l’élection présidentielle dont Emmanuel Macron est sorti victorieux. Quel bilan tire-t-il des premiers mois de celui-ci à l’Élysée ? Les Français peuvent-ils encore se « lassalliser » ? La France peut-elle se relever ? Jean Lassalle – l’homme qui se targue de toujours avoir eu « la baraka » – se confie en exclusivité à Boulevard Voltaire.

    Jean Lassalle, vous sortez d’une année 2017 riche en combats puisque vous avez été notamment candidat à l’élection présidentielle. Quel bilan tirez-vous de ces premiers mois du Président Macron ? Selon vous, dans quel état est la France aujourd’hui ?

    Comment en sommes-nous arrivés là ?
    Pourquoi la France se promène-t-elle avec une telle dette, avec un tel sentiment de stress ? Cette angoisse assaille la plupart d’entre nous, quelles que soient d’ailleurs les couches sociales, même si celle qui n’a rien la vit évidemment beaucoup plus difficilement.

    Selon vous, la France est-elle perdue ? Les Français, aujourd’hui, savent-ils encore à quel saint se vouer ?

    À vrai dire, il n’y a pas que les Français dans cette situation. Mais restons en France.
    Il s’agissait de la campagne présidentielle, donc de la reine des campagnes, celle qui permet d’élire un nouveau Président.
    Ensuite, j’ai écrit Résistons ! C’était mon projet pour la France. Et je suis le seul à avoir présenté un projet en tant que tel. Les autres ont tous présenté un programme. Un programme consiste à vous dire : « On vous arrache une dent, on vous fait les ongles, on vous taille les cheveux, on vous refait un peu les rides, etc. »
    Mon projet pour la France, au contraire, c’est : « Qu’est-ce que je suis ? Que faut-il envisager pour que je puisse rester sur la trajectoire de vie ? » La France est un très vieux pays. Comment peut-on retaper la France ?

    L’absence totale d’équité dans l’expression des candidats. Voilà ce qui m’a frappé. Je ne savais pas que nous en étions rendus si bas. D’ailleurs, je ne sais quel institut a donné les chiffres ces derniers jours. C’est mon fils qui me les a rapportés. Je suis à un jour et quelque de temps de télévision, radio, presse écrite, tout réuni. Messieurs Macron et Fillon sont à quelque chose de l’ordre d’un mois et demi.

    Je ne pensais pas qu’on pouvait empêcher un candidat de parler comme cela a été fait.
    Du jour au lendemain, tous les médias, sauf le vôtre et quelques autres peu nombreux, m’ont fermé les portes comme si on ne me connaissait plus.

    Je ne pensais pas que cela pouvait se produire au pays des droits de l’homme. Là, précisément, où le peuple s’est déclaré souverain, entraînant dans son sillage des dizaines d’autres pays. Cela a été une grande surprise.
    Puis, j’ai enclenché les législatives dans un contexte de scepticisme monstrueux. Je sentais que je n’avais pas le droit d’interrompre ce que j’avais engagé si jeune. Cette décision me dépassait. Mettre moi-même un terme à ma destinée n’était pas concevable. Que le peuple me sanctionne s’il le voulait ; je lui en donnais l’occasion.

    Êtes-vous convaincu de votre destin présidentiel ?

     

    Les téléspectateurs vont probablement me prendre pour pire que je ne le suis. Mais nous vivons depuis une vingtaine d’années une période très instable. Nous en avons perdu totalement le sens. Rendez-vous compte, perdre le sens, perdre de vue à ce point le bien commun et ignorer à ce point qui nous sommes !
    Et bien, je pense que, comme dans toutes les périodes instables, les Français voudront d’une manière ou d’une autre reprendre leur destin en main. Il suffira d’un simple incident. J’espère que ce ne sera pas sanglant, car je suis pour les combats pacifiques.

    Vous lancez votre mouvement Résistons ! S’agit-il d’un mouvement qui veut fédérer toutes les autres oppositions contre Emmanuel Macron et sa vision mondialiste ?

    Tout cela n’est que péripéties. On ne me coupe pas en tranches. Je suis quand même le premier qui ait marché. Je me suis tapé 6.000 kilomètres à pied. J’ai fait un tour de France tandis que Macron a fait trois fois le tour de sa cuisine. Et si ceux qui l’ont suivi ont fait chacun deux kilomètres, c’est déjà beaucoup.
    Je revendique toujours cette posture du marcheur.

    Lorsque j’ai entrepris ce tour de France, c’était pour aller à la rencontre de nos concitoyens. C’était, aussi, déjà pour poser un acte de résistance et d’opposition au système qui s’est emparé de nous et qui est en train de nous dénaturer. Il nous fait basculer de la civilisation dans laquelle nous avons joué un très grand rôle vers un matérialisme absolu qui nous dépouille de tout.

    Je reste le marcheur du tour de France à pied. Les autres parlent beaucoup, mais moi je reste celui-là. Comme c’était prévu, j’ai affiné le caractère résistant de mon mouvement. Cela a été le fil conducteur de toute ma vie et me marque de plus en plus, car je sens que les temps l’exigent. Donc, résistons dans le cadre de Résistons !
    Je suis donc tout cela à la fois. Mais je suis aussi celui qui sait chanter, celui qui se sert de toutes les possibilités qui lui ont été données par la nature. À chaque fois, c’était pour attirer, ou essayer au moins, l’attention de nos compatriotes sur le fait que notre pays se faisait beaucoup de mal à lui-même.
    Je crains ne pas voir, du point de vue du citoyen, de continuité dans mon action. Lassalle pourrait apparaître comme un certain nombre de coups qui lui ont valu, comme ce fut le cas cette année, de se « lassalliser ».
    « Lassalliser », cela veut dire : « Ce type a quelque chose. Il a un fort accent, on ne comprend pas tout ce qu’il dit, mais il a quelque chose. Mais après, il disparaît et il ne raconte plus ce qui lui arrive. »

    À force d’accuser le gouvernement d’être soutenu par de grands groupes, de parler de grands lobbyings financiers, n’avez-vous pas peur d’être considéré comme un complotiste ?

    Je suis effectivement de plus en plus qualifié de complotiste. Plus aucune émission télévisée ne m’invite et plus un journal ne me consacre un bout de papier. Pour la énième fois, je suis en train de traverser tous les déserts du monde. Je crois que je vais, effectivement, faire l’objet de très violentes attaques. Mais c’est le propre de tous ceux qui se lèvent un jour en disant : « Je ne supporte plus, je ne veux plus faire cela, je ne veux plus faire semblant à ce point pendant que notre pays s’effondre et pendant que notre civilisation s’écroule sous nos yeux. »

    Pour autant, l’opinion publique ne me lâche pas. Et j’ai la baraka. J’ai toujours eu la chance de m’en sortir. En tout cas, je ne peux plus continuer à faire semblant dans ce contexte vichyste que j’ai dénoncé.
    Vichy, c’était la peur. 1 % de résistants, 20 % de collabos et 80 % de Français qui attendaient de voir de quel côté allait tourner le vent ! On y est un peu. Alors, on m’a dit : « Mais Vichy, tu te rends compte, on n’a pas eu de déportation massive. » J’ai répondu : « Je ne pense pas qu’il y ait de déportation massive, mais on n’a pas besoin de tout cela aujourd’hui puisqu’on contraint des hommes et des femmes au suicide par le désespoir. »

    Je veux que la France retrouve l’espace et la place qui doit être la sienne et en Europe et dans le monde.

    http://www.bvoltaire.fr/ne-veux-plus-faire-semblant-pendant-pays-secroule-civilisation-seffondre/

  • L’absentéisme parlementaire français devient célèbre en Allemagne

    Une image en dit parfois bien plus qu’un long discours.

    Deux photos prises cette semaine permettent une comparaison significative.

    Celle du dessus montre l’Assemblée nationale française recevant le Président du Parlement allemand. A peine un tiers des parlementaires français étaient présents.

    Celle du dessous montre le parlement allemand recevant le président de l’Assemblée nationale française. Tous les députés allemands faisaient acte de présence.

    Il paraît que le Président du parlement allemand l’a mal pris.

    Et les députés macronistes viennent ensuite vous bassiner avec l’importance de l’axe franco-allemand. Pitoyables pitres…

    rencontre-franco-allemande-1.jpg

    http://www.medias-presse.info/labsenteisme-parlementaire-francais-devient-celebre-en-allemagne/86686/

  • Il est plus tard que vous ne pensez!

    Comme chaque année, a débuté cette semaine à Davos (Suisse), la quarante-huitième édition du World Economic Forum (Forum économique mondial), qui réuni environ 3000 personnes, lespuissants du monde financier, politique, économique, ONG, chercheurs et autres hommes d’influence(s). Un concept qui en soi  n’a rien d’aberrant, ce besoin d’échanger directement, sans filtre, a son utilité pratique, mais  une réunion  qui regroupe hélas à une écrasante majorité, et c’est là que le bât blesse, des personnalités partageant la même vision du monde, ce qui est pour le coup nettement plus problématique. Politiquement correct féministe oblige,  et réponse peut être aussi à la campagne médiatique qui a déferlé sur les pays occidentaux (et occidentalisés)  suite à l’affaire Wenstein, sept femmes ont été choisies cette année pour présider les débats. Une  gent féminine s’agacent les pointilleux comptables de la mixité-diversité, qui est encore peu représentée au sein de ce forum   -21% de participantes. Mais rassurons nous (?), ces dernières partagent l’essentiel du tropisme mondialiste qui imprègne très largement  les analyses, les souhaits (et les anathèmes)  développés  à Davos,  là où les peuples, eux, réclament frontières, protections accrues, respect des souverainetés et de identités nationales… Emmanuel Macron sera à Davos  pour la première fois en tant que président de la république et Donald Trump pour la première fois tout court.  Le Monde le rapporte, le président américain « aura été prévenu. Dès le premier jour des travaux du Forum économique mondial (hier), le Premier ministre indien, Narendra Modi, puis, quelques heures plus tard, son homologue canadien, Justin Trudeau, ont lancé une offensive contre le protectionnisme et l’isolationnisme, qui, sans jamais citer le président américain, a clairement posé les termes du débat qui les oppose.»

    Au nombre des questions qui fâchent nous retrouvons bien évidemment celle des flux migratoires, la volonté de les limiter drastiquement sur le sol américain étant d’ailleurs pour beaucoup dans le succès remporté par M. Trump face à Mme Clinton dans la course à la Maison blanche.  Il y a deux ans, la banque UBS qui  était présente à Davos,  préconisait dans un rapport qui,  lui,  a été peu médiatisé dans les gros médias l’accueil en Europe de 18 millions d’immigrés dans les dix ans à venir pour soutenir la croissance et accélérer l’avènement des sociétés ouvertes faisant table rase du passé.  Apparemment,  les robots ne seraient pas la solution unique,  dans l’esprit de nos bonnes consciences planétariennes,  pour pallier à l’affaissement de la natalité du monde blanc, au  besoin (?)  de main d’oeuvre. Une  robotisation vue notamment dans un pays comme le Japon en plein hiver démographique,  comme la solution alternative, efficace, sûre et à moindre coût,  en lieu et place de  l’immigration…

    Foin de complotisme déplacé, si les journalistes ne sont pas conviés à ce Forum,  (si ce n’est comme participants-invités-convaincus pour faire rayonner la bonne parole dans leurs organes médiatiques respectifs), ce rendez-vous n’est pas secret et les débats assez souvent relatés. Ils  se traduisent aussi  par des décisions politiques impactant la vie quotidienne des citoyens. Le quotidien  gratuit 20 minutes l’affirme comme beaucoup d’autres, « C’est peut-être là, dans cette petite ville suisse cachée sous la neige, que se décide le sort du monde (…). Depuis 1971, Klaus Schawb, professeur d’économie suisse-allemand, réunit la fine fleur mondiale au Forum économique mondial à Davos.  C’est la mission fondamentale du Forum que d’organiser un dialogue global entre les différents intervenants privés, entre privé et public, entre acteurs et experts, avec aussi les grandes organisations internationales, les ONG, les médias , expliquait son fondateur dans les Echos en 2016 (…). Davos permet aux entreprises de se constituer un joli réseau (…).  Davos, c’est la machine à café du monde, l’endroit où s’échangent des idées, mais il n’y a pas d’organe de gouvernance de Davos qui prendrait des décisions pour le reste du monde. Ça n’est pas vrai du tout , racontait à Francetvinfo Jacques Attali, habitué de ces réunions au sommet.»

    M. Attali a raison en ce sens que les différents dirigeants  réunis à Davos communiant  comme nous l’avons dit  peu ou prou  dans la même idéologie transnationale, un organe de gouvernance unique, visible, n’est absolument, en l’état, pas nécessaire  pour appliquer concrètement les vues qui sont  développés lors de ce Forum.

    Le 11 janvier dernier  sur le site polemiaMichel Geoffroy rappelait que lors de l’édition  2017,  ce World Economic Forum a  examiné le rapport Global Risk 2017. Il y était dit « que le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie constituaient des  risques  qu’il fallait  endiguer. Le rapport affirmait surtout que les campagnes électorales avaient  mis en évidence le phénomène de désinformation rapide des opinions publiques. Les participants au Forum soulignaient alors  le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information. Et Global Risks 2017 concluait que  les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme (…). Les mondialistes de Davos, on le voit, ne cachent nullement leurs intentions ! Ils reconnaissent, en effet, que, pour empêcher les électeurs de  mal voter , il faut renforcer leurs systèmes de contrôle de l’information… »

    M.  Geoffroy relevait pareillement que « le pouvoir médiatique sert à enfermer la population dans une information et une réalité virtuelle (…). En 2015, le Forum de Davos avait d’ailleurs abordé la question de l’utilisation des neurosciences comportementales pour améliorer les politiques publiques  et aussi pour  mieux diagnostiquer la pathologie mentale. Sans doute une démarche désintéressée, lorsque l’on se rappelle que l’oligarchie affirme, par exemple, que les dissidents politiques souffriraient de  phobies  maladives ou que les terroristes islamistes seraient des  déséquilibrés  ! Il s’agit en clair de mobiliser les neurosciences de mener une guerre cognitive contre les peuplesLe pouvoir judiciaire sert de son côté à interdire de décrire le monde tel qu’il est, donc de sortir de la bulle médiatique dans laquelle on veut nous enfermer. Il sert aussi à criminaliser la critique du Système et de la politique qu’il conduit. Il sert enfin à mettre en tutelle les législateurs pour qu’ils ne dévient pas de la doxa libérale libertaire et cosmopolite.»

     Or, « manifestement Emmanuel Macron, a bien assimilé la leçon (…). Car les projets présidentiels auront justement pour effet de confier au juge le pouvoir de se prononcer sur la véracité des informations diffusées dans les médias alternatifs, qui sont la véritable cible de cette initiative. Son mentor, Jacques Attali, dans une tribune de l’hebdomadaire l’Express, n’a-t-il pas proposé une réforme constitutionnelle afin de déterminer quels  sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher  et qui  seraient sanctuarisés en les inscrivant dans la Constitution ? Sa tribune s’intitulait d’ailleurs  Sanctuariser le progrès  : ce qui signifie, en novlangue, museler le peuple. Au nom de la  démocratie , bien sûr…»

    Le site Le Salon Beige  le notait de la même façon en se faisant l’écho de la tribune publié dans Ouest-France par le député LREM  Florian Bachelier, Premier Questeur de l’Assemblée Nationale.  Celui-ci   explique le plus sérieusement du monde que les seules fausses nouvelles que ce gouvernement entend éradiquer sont celles qui  « procèdent de la seule volonté de tromper insidieusement. » M. Bachelier souhaite-t-il inclure au nombre de ses trompeurs insidieux  ses amis politiques, médiatiques qui affirment aux Français que le grand remplacement  est un mythe propagé par des paranoïaques complotistes, quand bien même selon l’INSEE, «En Île-de-France, 38 % des femmes ayant eu un enfant en 2015 sont immigrées » ?

    Point d’exemples précis de cette nature  dans la tribune de M. Bachelier qui, avec ses gros sabots équipés du point godwin, s’inquiète de la « la concomitance du succès croissant des théories complotistes et de la défiance envers les médias traditionnels. À l’extrême droite allemande, l’AfD joue de ce trouble et fait circuler ses propres réinformations  pour corriger cette Lügenpresse – la presse menteuse – un terme employé par les nazis pour les journaux d’opposition. » Ben voyons!

    La fake news poursuit-il,  est  « une arme de déstabilisation massive. Elle est à même de porter atteinte à la souveraineté de l’État. C’est pour cela que le président de la République a souhaité une nouvelle loi et des mesures fortes pour combattre les fake news (…)  En 2018, la loi sur la presse datant de 1881 n’est plus adaptée à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux, où les flux d’informations sont constants, sans frontière ni intermédiaire. C’est précisément parce que la liberté de la presse demeure un des droits les plus précieux que la loi doit évoluer (…). La réponse doit être plus véloce que la menace en agissant directement sur les hébergeurs (…)  les premiers concernés par ce fléau sont avant tout les journalistes dont la rigueur et le long labeur peuvent être fatalement balayés par l’émission et la transmission industrielles de ces rumeurs trompeuses. C’est pour cela qu’ils seront très largement associés à la réflexion et à la construction de cette nouvelle loi. » 

    Bref comme l’a bien noté  Michel Janva,  « la loi sur les Fakes news est une loi de censure au profit de la grosse presse. Il s’agit bien de garantir le monopole de la presse étatique, celle qui est largement subventionnée par l’argent public et qui passe son temps à manipuler l’opinion et à pratiquer la désinformation. »

    Bruno Gollnisch comme beaucoup de nos compatriotes, s’interroge: comment ces grossières manœuvres contre la liberté d’expression, et nos libertés tout court, peuvent-elles échapper aux esprits éclairés? Comment  expliquer les faibles réponses et indignations que lesdites manœuvres suscitent  au sein des partis, des élites intellectuelles ? Oui, le totalitarisme mondialiste est en marche. Plus que jamais. Totalitarisme qui emprunte aux mêmes ressorts, qui utilise,  si ce n’est les mêmes méthodes,  les mêmes faiblesses et lâchetés que ceux qui l’ont précédé. Dans son livre-enquête sur Edward Limonov, Emmanuel Carrère écrivait: « le privilège que saint Thomas d’Aquin déniait à Dieu, faire que n’ait pas eu lieu ce qui a eu lieu, le pouvoir soviétique se l’est arrogé, et ce n’est pas à George Orwell mais à un compagnon de Lénine, Piatakov, qu’on doit cette phrase extraordinaire: un vrai bolchevik, si le Parti l’exige, est prêt à croire que le noir est blanc et le blanc noir» Remplacez soviétique et bolchevik par mondialiste, européiste ou  militant-citoyen du monde et nous y sommes Le système mondialiste ne manque pas  de zélés petits  bolcheviks 2.0 pour faire le jobRéveillez-vous Français  amoureux de la liberté, il est plus tard que vous ne pensez! 

    https://gollnisch.com/2018/01/24/plus-tard-ne-pensez/

  • Vers le début d'une union des droites pour les européennes ?

    6a00d83451619c69e201bb09ebf329970d-320wi.jpgMarine le Pen ne souhaitant pas conduire la liste FN aux européennes de 2019, l'idée de David Rachline, responsable du pôle communication du FN, de proposer à Nicolas Dupont-Aignan la tête d'une liste souverainiste rassemblant les candidats FN et DLF consisterait une première assez remarquable :

    "David Rachline, maire FN de Fréjus, « souhaite » travailler avec Nicolas Dupont-Aignan. L’ancien directeur de campagne de Marine Le Pen à la présidentielle s’est dit favorable ce mardi dans l’Instant Politique sur FranceInfo à ce que le leader de Debout le France soit la tête de liste du Front national pour les élections européennes en 2019.

    « Je pense que cela pourrait être une des idées dont nous discuterons ensemble. Ce n’est pas aberrant au moment où nous souhaitons rassembler plus large », a expliqué David Rachline au journaliste Gilles Bornstein. « Nous devons faire face au pôle des européistes rassemblés autour de Macron, il nous faut donc nous aussi être en mesure et en capacité de rassembler autour des patriotes et des souverainistes », a-t-il ajouté.

    Un article assez complet du Figaro analysait récemment les raisons pour lesquelles il n'y jamais eu de véritable rassemblement souverainiste :

    "(...) C'est précisément la dispersion qui a toujours signé la faiblesse du courant souverainiste. Son chemin de croix sur la voie du rassemblement ne date pas d'hier: les échecs de Philippe Séguin et de Jean-Pierre Chevènement à rassembler au-delà de leur cercle politique et à séduire massivement en sont les plus insignes exemples. Pour s'en convaincre, il suffit aujourd'hui même d'observer la poussière de chapelles souverainistes dont les chefs, divisés qu'ils sont dans leurs querelles d'égo, n'égalent par ailleurs ni en hauteur de vue ni en compétence technique leurs augustes quoique malheureux prédécesseurs." 

    Lorsqu'on sait qu'Alain Juppé n'exclut pas de participer à une liste commune avec LREM et que LR n'arrive pas à se positionner de manière cohérente sur l'Union européenne, un boulevard s'ouvre effectivement pour une liste unique des souverainistes, même si Florian Philippot espère jouer également sa carte.

    Espérons que la bataille des ego et l'enjeu des rétributions financières attachées aux postes de députés européens ne viennent pas gâcher ce premier élan... Les électeurs ne leur pardonneraient pas !

    Philippe Carhon

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