L'Histoire retiendra que c'est un 6 février que Gabriel Attal a déclaré au Monde : « Certains disaient qu’il ne fallait travailler qu’avec l’arc républicain. Moi, je considère que l’arc républicain, c’est l’Hémicycle. » LFI et RN compris, donc. Et que c'est le jour du décès de Robert Badinter, et en présence de Dupond-Moretti, son aboyeur anti-RN, qu'Emmanuel Macron lui-même a confirmé cette (nouvelle) ligne. Pour le chef de l'État, il est « tout à fait normal » d'avoir des discussions avec le RN à l'Assemblée nationale : « On ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance. » Du bon sens politique élémentaire. Mais s'ils le disent, c'est que cela n'allait pas de soi. En parachevant - tout au moins dans le discours - la normalisation du RN, que recherche l'exécutif ?
élections - Page 31
-
Macron et Attal prêts à discuter avec le RN : aveu de faiblesse ou stratégie ?
-
Marine Le Pen, bientôt présidente ? Sueurs froides à gauche
Elle est là. Dans la ville, dans les campagnes, sur les réseaux ! Dans un sondage IFOP pour Valeurs actuelles, Marine Le Pen est donnée victorieuse dans les trois scénarios les plus crédibles - à trois ans de l’élection présidentielle de 2027. Face à Gabriel Attal, l’actuelle présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale réalise un score de 51 %. L’hypothèse d’un duel contre Édouard Philippe est, en revanche, plus serrée puisque chacun recueillerait 50 % des voix. Enfin, dans la projection d’un face-à-face Le Pen/Mélenchon, la victoire serait écrasante pour la fille du Menhir, avec près de 64 % des votes en sa faveur. Une inversion des scores saisissante, quand on les compare à ceux obtenus en 2017 dans un sondage de BVA-Salesforce où le leader insoumis était donné grand vainqueur, avec 60 % des voix en cas de duel face à Marine Le Pen.
-
Sondage IFOP : Marine Le Pen pour la première fois donnée gagnante au deuxième tour de l’élection présidentielle en 2027
Dans un sondage exclusif, la candidate du Rassemblement national est donnée pour la première fois gagnante face à Gabriel Attal au second tour de l’élection présidentielle en 2027. Elle fait jeu égal avec Édouard Philippe. Analyse d’un basculement
-
Européennes 2024. Marion Maréchal réussit un coup politique au Parlement européen pour Reconquête
Elle n’est pas élue, mais son annonce fait causer dans les couloirs du Parlement européen. Marion Maréchal, qui va mener les troupes d’Éric Zemmour aux prochaines élections européennes du 9 juin 2024, a annoncé mercredi 7 février que les potentiels élus de son parti Reconquête siégeront dans le groupe des Conservateurs et Réformistes (CRE).
-
L'avenir électoral de la France - Benjamin Demeslay
-
Elections européennes : L’extrême-droite pourrait arriver en tête dans 9 pays, passer de 18 à 25% du parlement, et par conséquent, participer à une coalition de gouvernement
(…)
Fondé en 2007, l’ECFR se veut le premier centre de recherche et d’influence pan-européen. D’après l’analyse du think tank, “9 Etats membres sur 27 pourraient voir la droite radicale ou l’extrême droite l’emporter aux prochaines européennes : Belgique, France, Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Autriche, Pays-Bas, Italie, Hongrie” [RTBF]. “Ils devraient également arriver en deuxième ou troisième position dans neuf autres pays”, ajoute Euronews.
-
Trump remporte la primaire républicaine du New Hampshire
Le président Donald Trump a battu Nikki Haley hier soir lors des primaires du New Hampshire, remportant environ 55 % des voix.
La victoire de l’ancien président fait suite à une victoire la semaine dernière dans l’Iowa. Haley, qui a servi aux Nations Unies sous Trump, a déclaré qu’elle prévoyait néanmoins de rester dans la course.
Nikki Haley est la seule candidate importante restant, après que Vivek Ramaswamy et le gouverneur de Floride Ron DeSantis se soient retirés la semaine dernière. Depuis, tous deux ont soutenu Trump et critiqué Haley.
Trump a déclaré que Haley avait passé une « très mauvaise nuit » et a critiqué le gouverneur républicain libéral de l’État, Chris Sununu, qui avait soutenu Haley.
-
En Allemagne, l’AfD progresse : la grande peur des bien-pensants
-
Jérôme Fourquet : "De Marx à Mahommet, la puissance du vote religieux dans les quartiers !"
-
Européennes 2024 : à peine lancée, la liste « ruralité » soutenue par Macron pour piquer des voix au RN est déjà en crise. Son co-initiateur, Thierry Coste, claque la porte. (MàJ)
23/01/24
Il claque la porte en pleine crise du secteur agricole à quatre mois du scrutin européen. Le lobbyiste pro-chasse Thierry Coste, proche du patron des chasseurs Willy Schraen, a indiqué ce mardi 23 janvier qu’il ne soutenait plus sa liste « Alliance rurale » lancée en vue des élections européennes. Il critique la stratégie et notamment le « silence » de ce dernier sur la crise agricole.