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élections - Page 350

  • Manifestation anti-Le Pen à Bordeaux : la stratégie de la violence

    Selon un rituel maintenant solidement établi, c’est en fin de manifestation que des éléments cagoulés s’en sont pris aux commerces et aux forces de l’ordre.

    Comme à Nantes il y a quelques semaines, une manifestation contre la tenue d’une réunion publique de Marine Le Pen s’est déroulée à Bordeaux dimanche après-midi. Selon un rituel maintenant solidement établi, c’est en fin de manifestation que des éléments cagoulés s’en sont pris aux commerces et aux forces de l’ordre qui sécurisaient ce rassemblement. Plusieurs casseurs ont été interpellés, sans que les motifs de ces arrestations n’aient été dévoilés par les autorités. Gageons qu’ils n’ont pas dû rester longtemps dans les locaux de la police bordelaise, ce qui n’aurait sans doute pas été le cas s’il s’était agi de militants du Front national !

    Une fois encore, c’est sous le regard bienveillant d’une classe politique complaisante – on attend encore les déclarations de monsieur Cazeneuve condamnant ces agissements – que des organisations ultra-minoritaires en voix dans le pays se permettent de contester par la violence l’expression de la démocratie. Mais il est vrai que, sous le quinquennat Hollande, la violence est devenue un mode d’expression courant. Qu’il s’agisse de mouvements sociaux, comme la loi Travail, de mouvements revendicatifs, comme actuellement en Guyane, de mouvements sociétaux, comme ceux observés à de multiples reprises contre la police, ou de toutes autres formes d’expression publique, chaque manifestation se termine immanquablement par des destructions, des dégradations et l’agression des forces de l’ordre. Notre pays, à cause de l’incapacité de ceux qui nous gouvernent à instaurer un dialogue social digne de ce nom, a fini par sombrer dans un chaos systématique dont nul ne peut dire, aujourd’hui, où il nous conduira.

    Mais les manifestations violentes contre le Front national poursuivent aussi un autre but. Elles sont destinées à instaurer, chez les Français, un climat de méfiance et de peur afin de les dissuader de voter pour Marine Le Pen.

    En effet, de nombreux électeurs tentés par ce vote craignent encore les troubles qui pourraient survenir en cas d’accession au pouvoir de la présidente du parti frontiste. Pourtant, les casseurs sont toujours du même côté. Ils proviennent de partis et de mouvements qui ont juré la perte de notre pays. Et qui, à défaut de participer loyalement au débat politique en développant des idées, ont choisi de lutter par tous les moyens contre nos institutions. Car il ne faut pas s’y tromper : Philippe Poutou, candidat à la présidentielle pour le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), et présent à Bordeaux au sein des manifestants, ne se fait aucune illusion quant à sa victoire par les urnes. Comme ses devanciers de l’extrême gauche, il sait qu’il ne pourra prendre le pouvoir que par la révolution. Ce projet est même dans l’ADN de son parti et de ceux qui lui ressemblent.

    Pour parvenir à leurs fins, ces contempteurs de la République ont parfaitement compris qu’il fallait, au préalable, neutraliser toute forme de patriotisme et marginaliser, aux yeux d’une opinion parfois bien naïve, ceux qui se battent encore pour une France libre et souveraine. Ceux-là mêmes qui renient « La Marseillaise » pour chanter « L’Internationale » ne reculeront donc devant aucun moyen pour faire gagner leur cause. Dès lors, la violence assumée, qu’ils propagent dès qu’ils en ont l’occasion, fait partie intégrante de leur stratégie. Soutenus par une classe politique de gauche, dont certains des membres sont passés par ces mouvements révolutionnaires, ils affirment ainsi, en toute impunité, leur totale capacité de nuisance.

    http://www.bvoltaire.fr/manifestation-anti-pen-a-bordeaux-strategie-de-violence/

  • Réunion publique de Marine à La Bazoche-Gouet (Eure-et-Loir) (03/04/2017) I Marine 2017

  • Estrosi-Macron, rencontre du 3ème type

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    Emmanuel Macron a bien conscience que s’afficher avec tous les ex de la Hollandie léthargique n’est pas bon pour son image. Samedi matin, il a donc bu un café avec Christian Estrosi afin de donner un coup de barre à droite. Estrosi, sifflé, hué par les fans de Fillon, tient sa revanche…

    Tanguy Pastureau n’est pas tendre avec le président de la région PACA :

    Christian Estrosi, président de la région PACA, fait parler de lui. Estrosi, c’est ce type au teint hâlé et à la mâchoire carrée qui aurait pu être mannequin slip pour le catalogue Daxon et tomber de la gueuse à bas de contention, mais qui a choisi la politique. Dans la vie, il aime 3 choses : lui-même, mais aussi les photos de lui, et son reflet dans la glace. Christian Estrosi inonde Twitter de clichés de lui en train de courir, faire du tennis, du vélo, du jokari les yeux bandés, de la F1 sans les mains, bref, il est à fond, et quand il joue à la pétanque, il lance le cochonnet à plus de 110 mètres, pour le suivre, tous les boulistes du coin tournent à l’EPO ou à la coke.

    Seulement, vendredi, s’est produit l’impensable : des fans de Fillon ont sifflé notre Brad Pitt, cet aimant à cagoles. Estrosi grimpe ce soir-là sur scène, à moto avec des cerceaux en feu, et d’habitude, les gens lui jettent des roses en hurlant “Cricri, si tu veux la mienne, je suis d’accord aussi !” mais là, ils le huent. Il y a un mois, il avait appelé au retrait de Fillon, là Estrosi ouvre pour Fillon, donc il reçoit l’accueil de Patrick Sébastien s’il montait sur scène interpréter sa chanson “Une p’tite pipe” juste avant un concert autour de l’œuvre de Berlioz, c’est normal.
    Sauf que ça se passe à Toulon, le fief d’Estrosi, sa terre. Il a mis 12 ans à faire pipi tout autour de la région afin de marquer son territoire. Donc il est vexé, et se dit “Fillon, je vais le plier, il va aller retrouver Pénélope à la boutique Phildar en pleurant pour qu’elle lui fasse un slip de bain en laine pour les vacances d’été”. Et dès hier matin, Christian Estrosi, qui tient sa revanche, rencontre à Marseille Emmanuel Macron…

  • Macron, copié collé de Hollande - journal du lundi 3 avril 2017

  • Stop ou encore?

    “Il n’y pas de culture française” selon Emmanuel Macron mais à  moins de trois semaines du premier tour de la présidentielle, Libérationressort sa traditionnelle pétition du monde de la Culture visant à faire barrage au Front National. Une  mobilisation des  bobos,  des rebelles en carton pâte, des chouchous du système médiatique. Artistes  bénéficiaires des commissions d’avance sur recettes,  gavées aux subventions prélevées notamment  dans les poches de ces salauds de pauvres éreintés par les politiques euromondialistes.  Mais  cultureux qui font cependant la leçon aux  gaulois qui ont le mauvais goût de vouloir défendre leur identité et leur souveraineté, de vouloir  transmettre une France Française à leurs  enfants…  Marine  elle,  s’adressait particulièrement à la jeunesse de France hier lors de sa grande réunion publique bordelaise, jeunesse touchée elle aussi par le phénomène de l’abstention massive et qui doit pourtant se mobiliser pour son avenir. Les  abstentionnistes forment le premier parti de France rappelons-le; ils  sont particulièrement nombreux au sein des catégories populaires qui ne croient  plus dans les promesses de ceux qui réclament leurs suffrages. Ils sont  une  des clés de ce scrutin pour peu qu’une fraction importante d’entre eux reprennent le chemin des urnes -“pour renverser la table?”, achever le Système? -, au même titre d’ailleurs que les  35 à 40% de Français qui ont l’intention de voter mais qui n’ont toujours pas fait leur choix.  Autant d‘électeurs cachées, toutes choses qui relativisent énormément les sondages dont se  gargarisent actuellement les médias. Les jeux ne sont pas faits au premier comme au second tour, loin s’en faut…

    Dans cette campagne lourde d’incertitude, Marine Le Pen a pointé hier des faits invariants. L’hostilité active, militante  quasi générale  des gros médias à sa candidature mais aussi la collusion qui se dessine déjà entre pseudo adversaires de droite et de gauche. François Fillon s’est dit jeudi prêt à travailler avec le socialiste Manuel Valls. “J’ai toujours entretenu un dialogue constructif avec Manuel Valls. Le pays est dans une situation très grave et tous ceux qui ont le courage de vouloir le redresser doivent pouvoir parler ensemble”. Chacun l’aura remarqué jamais  M Fillon n’a tenu  de pareils propos d’ouverture vis-à-vis du FN.

    Le champion de la droite LR-UDI est certes bien  (en)cadré et surveillé par un  entourage souvent  fanatiquement antinational, comme Henri de Castries,  haut responsable d’une officine mondialiste de première importance comme  Bilderberg,  des humanistes libéraux-libertaires comme  François Baroin (son Premier ministre en cas de victoire)  et NKM, pour ne rien  dire d’un Luc Chatel qui introduisit la théorie du Genre à l’école quand il était ministre de Education dans son gouvernement. C’est un signe aussi qui ne trompe pas,  M. Fillon, ce n’est pas anodin, est aussi au nombre des parlementaires qui refusent  de serrer la main à Marion Maréchal-Le Pen à l’Assemblée nationale.  A contrario, cette main tendue  à M. Valls  est   la réponse à un entretien accordé par ce dernier à l’Obs,  dans lequel ce soutien d’Emmanuel Macron  affirme qu’il est est impératif  de travailler avec la droite eurolibérale  contre le FN  si François Fillon devait l’emporter.

    La rencontre que le président LR de la région Paca Christian Estrosi et Emmanuel Macron  samedi,    à l’issue du meeting anti FN  de ce dernier, s’inscrit dans la même démarche.  Les deux hommes se sont serrés   la main devant les caméras pour sceller cette alliance républicaine  qui préfigure  celle  qui se profile entre les deux tours de la présidentielle.

    Un petit jeu politicien qui  ne fonctionne pas toujours, on l’ a vu avec l’échec des négociations  entamées avec le Collectif des 500 frères, à l’origine du mouvement qui soulève actuellement  la Guyane, par  le  ministre des Outre-mer Ericka Bareigts et le   ministre de l’Intérieur Matthias Fekl. “Nous exigeons 2,5 milliards d’euros tout de suite” a  affirmé  Olivier Goudet, un porte-parole du Collectif, plus du double de ce qu’ont promis les émissaires de François Hollande -1,085 milliard d’euros pour “l’ éducation, la sécurité, la santé ou la commande publique” annonçait  un communiqué de Mme  Bareigts. Une réunion ministérielle sur la Guyane chapeautée par Bernard Cazeneuve  se déroule ce matin avec les ministres concernés,  Jean-Michel Baylet (Aménagement du territoire), Patrick Kanner (Ville), Stéphane Le Foll (Agriculture), Najat Vallaud-Belkacem (Education), Marisol Touraine (Affaires sociales et Santé), Jean-Jacques Urvoas (Justice) et   le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.

    Bien  sûr,  la toute  fin crépusculaire du quinquennat  Hollande  ne verra pas  naître de solutions nouvelles pour la Guyane ravagée par une immigration sauvage qui est  la cause principale des difficultés économiques, de  sa paupérisation/tiers-mondisation;  une des raisons principales  du conflit social actuel  et de l’émergence du Collectif des 500 frères contre la délinquance.

    A titre comparatif, il y a sept ans selon  l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime(UNODC), la Guyane connaissait 13,3 homicides volontaires annuels pour 100 000 habitants,  contre respectivement 2,7 et 7,9’ en Martinique et en Guadeloupe,  1,1 en France métropolitaine. Les ravages de la violence croissante en Guyane sont directement liées aux trafic d’or et de cocaïne et aux flux migratoires anarchiques. Aujourd’hui les créoles sont  devenus minoritaires en Guyane : deux adultes sur trois ne sont pas nés en sur ce territoire mais sont issus principalement du Surinam, d‘Haïti, du Brésil  et la  population guyanaise (officiellement environ 260 000 habitants)  devrait encore doubler aux alentours de 2040 !

    Les  mêmes causes produisant partout les mêmes effets note Bruno Gollnisch, nos compatriotes encore illusionnés par la propagande immigrationniste  et multiculturaliste seraient bien inspirés de réfléchir aux conséquences de cette idéologie là et de la démission de  l’Etat,  dans cette collectivité territoriale comme en France métropolitaine. Alors stop avec Marine ou encore avec Macron-Fillon-Mélenchon-Hamon?

    https://gollnisch.com/2017/04/03/stop-ou-encore-7/

  • Pour Emmanuel Macron, tous les immigrés sont des Français !

    La préférence étrangère atteint des sommets avec le discours d’Emmanuel Macron, en meeting à Marseille, prétendant donner des leçons de patriotisme, avant de conclure que lorsqu’il voit à Marseille des Algériens, des Marocains, des Tunisiens, des Ivoiriens, des Sénégalais,…, il voit… des Français.

    Brader la nationalité française, encourager le melting-pot, favoriser le cosmopolitisme, voilà le message d’Emmanuel Macron, le favori des mondialistes.


    « Être patriote… », l’anaphore d’Emmanuel… par BFMTV

  • Bistro Libertés avec Jean-Pax Méfret : Macron, cabinet noir et médias à la dérive

  • Pourquoi le programme de François Fillon est-il si mauvais ?

    La France ne se redressera pas si elle ne se libère pas de l’emprise de Bruxelles et de la mondialisation financière et commerciale. Et là, Fillon est muet.

    Un tract de campagne de François Fillonretient attention car il semble être conçu pour le plus grand nombre : « Les 10 mesures phares de mon projet. » On y cherchera en vain les mesures odieuses et sottes qui avaient été annoncées lors de la primaire de la droite et du centre : suppression de 500.000 postes de fonctionnaires, augmentation de la TVA à 22 %, suppression de l’ISF, déremboursement de certains soins… Tues mais réservées à plus tard ? C’est qu’entre-temps est passée par là la médiatisation du feuilleton des petites combines illicites de la famille Fillon. Et des procureurs qui, en violation de l’article 40 du Code de procédure pénale (voire de l’article 434-2 du Code pénal), avaient gardé ces remugles en réserve pour la campagne de l’élection présidentielle.

    Que dit Fillon dans ce tract en apparence sensé et cohérent: « Libérer l’économie pour créer l’emploi et augmenter votre pouvoir d’achat. » En réalité c’est très fallacieux.

    1) Car c’est un mensonge venu de Bruxelles que de prétendre « libérer l’économie » de cette façon tout en laissant entendre que l’on va maintenir le système socio-économique des Français ; et donc préserver leur niveau de vie. Leur bonheur. Quand Fillon prétend renouer avec la « compétitivité », il adopte la langue de bois de Bruxelles, le modèle mondialiste, qui a conduit à abaisser la condition des salariés français, accroître le chômage et aggraver la dette. Car comment comprendre autrement l’idée méprisable de « compétitivité » : vis-à-vis de la Chine ou de l’Inde ? Ubérisation générale ? Le tout alors que les revenus de la caste au pouvoir, eux, ne cessent de flamber. Ce n’est pas l’idée de la fin des 35 heures (point n° 1 du tract) qui gêne.

    Mais la possibilité (dissimulée) de passer à 48 h… Cibler la fonction publique et le passage aux 39 heures nous choque moins que la suppression de 500.000 postes. 

    2) C’est un autre mensonge, « pinochiesque », que de prétendre baisser les charges sur les entreprises, diminuer la part salariale des charges sociales, augmenter les retraites (que le Fillon Premier ministre avait désindexées) sans budgétiser le moins du monde ces manques à gagner. L’ignorance par Fillon des réalités de l’entreprise et du système économique mondialiste est confondante : pas un mot sur les concurrences étrangères déloyales, prédatoires, mensongères ou simplement destructrices de nos entreprises (notamment les travailleurs migrants). Qui peut croire que Fillon, qui a été incapable en cinq ans d’instaurer la TVA sociale (contrairement aux Danois et aux Allemands), et qui a creusé la dette de 600 milliards de plus, serait subitement devenu un grand stratège de l’économie (sauf celle de sa famille) ? Le tout en remboursant la dette de l’État dont les seuls intérêts se montent aux 2/3 du rendement de l’IR ? Et en embauchant d’avantage de policiers ?

    3) Quant aux points 6 et 7 des « 10 mesures phares », ils sont formulés de façon si évasive que l’on peut douter de la ferme résolution de Fillon à les mettre en œuvre : « Réduire l’immigration légale à son strict minimum avec des quotas » (lesquels ?) « Moderniser la police » (comment ?) « Abaisser la majorité pénale à 16 ans pour lutter contre la délinquance des mineurs » (semble mélanger les notions de majorité et de responsabilité pénales).

    4) Enfin, les points 8 à 10 sur l’école, la carte médicale et les remboursements médicaux n’ont rien de mesures phares. Mais on se méfiera de la formulation qui ressemble tant au mensonge politicien classique : « Viser le remboursement intégral des dépenses de santé les plus coûteuses » ; « viser ou atteindre ? Mais on rendra grâce aux idées sur l’école, même s’il ne s’agit, au fond, que de balayer les mesures perverses du plus anti-français des ministres de l’Éducation encore en place (pire, même, qu’Abel Bonnard). En effet, favoriser l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, du calcul, de l’histoire est bien le moins. On pourrait y ajouter la logique, la rhétorique, l’instruction civique ; et un peu d’économie nationale.

    La France ne se redressera pas si elle ne se libère pas de l’emprise de Bruxelles et de la mondialisation financière et commerciale. Et là, Fillon est muet.

    http://www.bvoltaire.fr/programme-de-francois-fillon-mauvais/