élections - Page 352
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QUAND CERTAINS CANARDS LA BAISSENT D'UN TON….
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Il n’y a pas que ces pauvres palmipèdes du Sud-Ouest de la France qui vont mal. La presse écrite elle aussi, ce n’est pas un scoop, va mal. La concurrence d’Internet, celle des chaines TV en continu, la montée en puissances des web-radio et des sites d’information ou de réinformation qui aèrent les cervelles en sont, partiellement, l’explication. Il y a aussi le fait que les gens, particulièrement les jeunes, lisent moins la presse papier malgré sa matérialité. (Pourtant, on peut s’y reporter plus aisément, voire conserver une info et une photo en découpant un article). Mais, si un certain « Canard….déchainé » se porte bien par ses croustillantes révélations hebdomadaires (1), nombre de ses confrères sont dans le rouge, plongeant leurs rédactions dans l’incertitude du lendemain, pour tout dire dans l’angoisse. Soyons honnêtes, s’agissant de certains titres particulièrement offensifs contre la Droite nationale, ce n’est pas pour nous déplaire !
«Revue de presse »
Charles Mansel titrait son papier paru dans Présent du 17 juin 2015, « presse écrite, un tsunami sur le monde ancien » et détaillait les grandes manœuvres entamées pour la restructuration des groupes de presse, manœuvres qui n’ont pas cessé. C’est ainsi que Bernard Arnault, président du groupe de luxe LVMH, « mécène » de la République, agrégeait aux Echos qu’il possédait déjà, le célèbre quotidien national Le Parisien et ses éditions régionales d’Aujourd’hui la France. Patrick Drahi, une grosse fortune « israélo-franco-marocaine », on ne sait plus, s’emparait quant à lui du groupe Express (« Lire », « L’Express » etc…) et du sulfureux quotidien Libération. Avec ses autres pépites, Altice média group (AMG), le PDG de SFR et de NUMERICABLE, se constituait un beau trésor, toutefois fragile pour certains titres, comme nous le verrons plus loin. Que peut-il bien y avoir de commun, me direz-vous, entre les chantiers navals CMN et Valeurs Actuelles, l’hebdo de droite qui voit ses ventes, lui, contrairement à certains autres de ses confrères, augmenter ?, C’est leur propriétaire commun, Mr Iskander Safa, qui aurait été jadis un ancien membre des Gardiens du Cèdre, une active milice chrétienne libanaise. Etienne Mougeotte, l’homme de la télé, présiderait Privinvest médias la branche info de sa holding en expansion. La consolidation de la presse régionale - certains titres se portent mieux que les quotidiens nationaux - s’est également poursuivie avec des regroupements, des ventes et des achats. Le radical de gauche Jean-Michel Baylet de La Dépêche du Midi possède également, partiellement, Le Midi Libre et L’Indépendant de Perpignan, (49 000 ex. période 2015/2016, avec un effritement constant de 4 % par an), cédés par Sud-Ouest, tandis que le groupe Hersant est sorti du marché métropolitain. Le groupe belge Rossel propriétaire du « Soir » de Bruxelles et de La Voix du Nord, ce dernier titre en légère difficulté avec une réduction d’effectifs d’un quart sur deux ans, a pris le contrôle des quotidiens limitrophes de sa sphère d’influence originelle, avec comme « prises de guerre » L’Union (de Reims), L’Est-Eclair et L’Ardennais. Le paysage de ce que l’on appelle la PQR est modifié : le premier groupe, pour l’instant, reste celui détenu par le Crédit mutuel, éditeur du Progrès (de Lyon), du Dauphiné libéré (Grenoble), des Dernières nouvelles d’Alsace et de l’Est Républicain, devant le groupe Ouest-France avec des titres comme Ouest-France, premier quotidien français par ses ventes, Le Courrier de l’Ouest et Presse Océan. Des rapprochements « hybrides » pour rationaliser les coûts de fonctionnement, ont été effectués dans le groupe Lagardère Active, (Elle, Paris-Match), entre un hebdomadaire de presse écrite, comme Le Journal du Dimanche et une radio, « Europe 1 » avec en perspective le partage du même siège ! Nice Matin n’est pas au mieux de sa forme. Comme l’écrit toujours Charles Mancel cette fois dans un papier du 8 février dernier, « D’ici fin 2018, voire juin 2019, les effectifs des quotidiens Nice-Matin et Var Matin ainsi que ceux de la régie Eurosud, actuellement de 650 salariés environ, fondront d’une centaine d’unités ». Là aussi, l’idée d’une mutualisation de l’impression entre le quotidien niçois et le marseillais La Provence dont le belge Nethys détient 20 %, est dans les tuyaux tout comme une synergie de leurs régies publicitaires respectives. Au plan national, sans vraiment briller, des quotidiens comme Le Monde (Pierre Bergé) ou Le Figaro (Serge Dassault), se maintiennent, grosso modo, à flot, tout en diversifiant leurs éditions et en faisant appel à Internet, indispensable fenêtre vers les jeunes lecteurs.
Des « Newsmagazines » aux résultats variables
Malgré sa reprise en mains par Yves de Chaisemartin, l’hebdomadaire de gauche Marianne fondé par Jean-François Kahn, a vu ses ventes chuter de 14 % pour la période 2015/2016. L’Obs, Le Nouvel Observateur d’hier, repris en 2015 par un nouvel actionnaire, Le Monde - on reste dans l’entre soi ! – avait réalisé un net coup de barre à gauche sous l’influence de son ancienne numéro deux de la rédaction, Aude Lancelin, une des égéries de « Nuit debout », virée depuis. Résultats des courses pour un hebdo qui a vu sa diffusion chuter de 15 %, 38 rédacteurs quittent le navire au premier trimestre de cette année. L’omniprésent Christophe Barbier qui arbore son écharpe rouge sur les plateaux de télévision, n’a pas réussi à remonter les ventes de L’Express où il n’a conservé que la page éditoriale. Son (efficace ?) bavardage l’a conduit à officier sur BFM-TV propriété de l’actionnaire de SFR qui roule, apparemment, pour Macron, et à continuer d’être invité à l’émission « C dans l’air » diffusée sur « La Cinq ». Le Point, au grand dam de son actionnaire François Henri Pinault par l’intermédiaire d’Artémis, est ….au point mort ! Tel un vulgaire sondage minorant François Fillon, ses ventes s’affaissent et ne remontent pas : 40 000 exemplaires vendus en kiosque chaque semaine en septembre 2016 par exemple, contre 65 000 auparavant. Dans ce contexte morose, l’hebdomadaire résolument à droite Valeurs Actuelles, fondé par le très droitier Raymond Bourgine, semble tirer son épingle du jeu et, campagne électorale oblige, voit ses ventes augmenter alors que tous ses concurrents stagnent ou fléchissent.
« Libération » et « L’Humanité » sont dans le…rouge !
Le quotidien issu de l’extrêmes-gauche maoïste de Serge July, passé entre les mains de Patrick Drahi déjà cité, n’est pas dans une grande forme. Des restructurations ont été opérées et la purge a coûté leur poste à une centaine de salariés. (10 millions d’Euros de frais d’indemnités de départ pris dans les poches des actionnaires). Le journal qui héberge la rédaction de Charlie Hebdo, double, comme ses confrères et concurrents, sa production « papier » d’une version sur le web. Etant désormais dans le même groupe que L’Express, une certaine synergie va s’appliquer à la logistique pour aboutir à une baisse des charges : régie publicitaire, petites annonces, finances, informatique, direction du personnel etc…Mais les lecteurs seront-ils toujours au rendez-vous ? Diffusion moyenne, plus ou moins 100 000 exemplaires AVANT l’exercice 2015/2016, contre actuellement 50 000 en moyenne par jour sur l’ensemble de l’hexagone. (Chiffre auquel, il est vrai, il faut ajouter 25 000 numéros vendus en parallèle par exemple aux compagnies aériennes ou à la SNCF). Son directeur, Laurent Joffrin , qui pérore dans les « étranges lucarnes », ferait mieux d’avoir un profil plus modeste. Un autre quotidien « historique » où s’illustrait jadis une grande plume, Jean Jaurès, va mal : L’Humanité, « L’Huma » des camarades cocos. Journal quasiment officiel du Parti communiste « français », il a accompagné la grandeur et la décadence de ce parti. Il n’est plus, aujourd’hui, que l’ombre de lui-même. Et s’il ne bénéficiait pas des achats « institutionnels » quasi obligatoires de quelques entreprises publiques et de grands groupes semi-publics (Air France), ainsi que ceux des syndicats (CGT) et autres mairies encore étiquetées « PCF », il aurait coulé. Mais l’Etat, avec ses subventions légales à toute la presse (nos impôts), 6 898 645 euros de subvention en 2013, et l’effacement d’une dette sociale votée par les députés, est un prince généreux !
Quelles (bonnes !) lectures pour la Droite nationale ?
Alors que les recettes publicitaires diminuent – concurrence du web , des radios et de la télévision - et que le périmètre des abonnés rétrécit, les subventions de l’Etat mettent les grands titres de la presse écrite sous perfusion, faisant perdre à cette dernière tout ou partie de son indépendance, car c’est bien connu, « qui paye commande ». Comme l’écrit Arnaud Raffard de Brienne à propos de l’Humanité dans notre quotidien de référence Présent, « Hormis peut-être la Chine et la Corée du Nord, la France demeure sans doute le dernier pays au monde à subventionner aussi grassement un journal de stricte obédience communiste. Mais on pourrait aussi y ajouter les autres titres détenus par des milliardaires qui donnent à la presse à part quelques (rares) titres, cette étrange et lamentable uniformité de ton, pour ne pas parler de la presse radiophonique et télévisuelle, ce qui nous incite plus que jamais à regarder et écouter « TV Libertés » et « Radio Libertés ». Alors, pour l’honnête homme « de droite », que lire dans nos rangs ? Un quotidien, bien sûr, me vient tout de suite à l’esprit, Présent que j’ai largement cité dans ce papier. On pourrait, prudemment et avec de grandes précautions, y ajouter Le Figaro compensant mal la lointaine disparition de L’Aurore. Mais des hebdos aussi : Rivarol, Minute, Valeurs Actuelles, des mensuels ou des trimestriels, Monde et Vie, Synthèse nationale, ou encore Politique magazine ou des revues spécialisées comme la NRH, pardon pour les titres que j’oublie dans cette trop courte énumération. La grande diversité des « unes » qui accrochent le regard à la devanture des librairies et des kiosques à journaux, ne doit pas faire illusion : trop de ces médias sont d’une triste conformité, à la botte de la doxa contemporaine. Bonne(s) lecture(s) quand même !
(1) Sans prendre parti, bien sûr, pour le candidat de la « droite molle » qui a eu, semble-t-il, la main « un peu lourde » dans le pot de miel, force est de constater que nous avons assisté à un véritable « golpe » antidémocratique par la conjonction de l’action d’une certaine presse à sensation et du zèle soudain d’une justice parfois bien lente. Quand un candidat du système qu’il prétend combattre « déraille », il est « crucifié » sans ménagement par sa propre oligarchie !
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Stoppons Macron #12
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Moi, président de la République, je fais mon bilan…
Il n’est toujours pas sorti de son monde fantasmé depuis 2012.
La figure de style nommée anaphore est devenue célèbre il y a cinq ans grâce à François Hollande. Il est temps d’en dresser un petit bilan aussi synthétique que possible.
Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée.
Il aura tenu moins d’un an avant la première rencontre.Moi, président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur.
Admettons qu’il ne l’ait pas fait.Moi, président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti dans un hôtel parisien.
Ne pas se représenter libère de ces contingences.Moi, président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante. […]
Nicolas Sarkozy, Nicolas Bernard-Buss et François Fillon – pour ne citer qu’eux – peuvent soupçonner une justice qui ne serait ni indépendante ni impartiale.Moi, président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs de chaînes de télévision publiques. Je laisserai ça à des instances indépendantes.
L’opacité de la nomination de Delphine Ernotte par le CSA a fait l’objet de moultes dénonciations publiques : la forme a été respectée, sans doute est-ce moins vrai pour le fond.Moi Président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire.
Des galipettes rue du Cirque, la répudiation d’une concubine par communiqué de presse et, maintenant, des soupçons de cabinet noir à l’Élysée…Moi, président de la République, j’aurai aussi à cœur de ne pas avoir un statut pénal du chef de l’État. […]
Le bureau de l’Assemblée a bloqué sa procédure de destitution dans l’affaire du secret-défense révélé, mais cela n’a rien à voir avec son statut pénal.Moi, président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire, autant de femmes que d’hommes.
Stricte parité sauf pour les gouvernements Ayrault II (-1) et Cazeneuve (-2) : c’est un échec, mais de peu.Pas de chance, la discrimination positive est aussi inutile qu’inepte.
Moi, président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts.
De Jérôme Cahuzac à Bruno Le Roux, cinq ministres évacués pour des manquements éthiques : ça fait désordre.Moi, président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local parce que je considère qu’ils devraient se consacrer pleinement à leur tâche.
Ce n’est pas comme si Jean-Yves Le Drian était un ministre régalien dans un monde instable tant ici qu’à l’étranger.Moi, président de la République, je ferai un acte de décentralisation parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés.
Si cet acte de « décentralisation » se résume à la fusion des régions au gré des humeurs des féodaux amis, il aurait sans doute mieux valu s’en abstenir.Moi, président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats. […]
Syndicats et organisations professionnelles sont sensibles à la considération matérialisée par l’utilisation du joker 49.3 lors de la loi Travail.Moi, président de la République, j’engagerai de grands débats. On a évoqué celui de l’énergie et il est légitime qu’il puisse y avoir, sur ces questions-là, de grands débats citoyens.
Les « débats » autour de la loi Taubira ont vu le rejet de la pétition CESE, l’exclusion et la censure d’intervenants en commission, une dernière lecture au chronomètre. C’est plus simple de passer en force.Moi, président de la République, j’introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives, pour les élections non pas celles de 2012 mais celles de 2017. […]
Encore raté.Moi, président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions. Mais en même temps, je ne m’occuperai pas de tout et j’aurai toujours le souci de la proximité avec les Français.
Le « Salomon de Prisunic » qui a statué sur le retour de Leonarda sans ses parents, était-ce de la hauteur de vue ou de la proximité ?Une anaphore à mettre en perspective avec sa récente déclaration de Crolles, où était autocélébrée sa « fierté de rendre à son successeur un pays plus fort, plus soudé, plus digne et plus cohérent ». Il n’est toujours pas sorti de son monde fantasmé depuis 2012.
http://www.bvoltaire.fr/moi-president-de-republique-fais-bilan/
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LES MYSTÉRIEUX FINANCEMENTS DE M. MACRON
400 000 euros pour le meeting de campagne à Lyon, 20 000 euros par mois pour le QG parisien, 50 salariés à temps plein, un baryton de l'opéra de Paris pour travailler la voix du candidat, des contrats passés avec l'agence de stratégie électorale Liegey Muller Pons, des déplacements en cascade y compris à l'étranger...
Une campagne, ça coûte cher, très cher. Emmanuel Macron le sait, lui qui pourrait se voir opposer une plainte pour avoir dépensé des fonds publics à son profit quand il était ministre de l'Économie : selon les journalistes Frédéric Says et Marion L'Hour (Dans l'enfer de Bercy, éd. JC Lattes), l'homme a employé à lui seul et en huit mois seulement 80% des frais annuels de représentation du ministère afin de préparer sa campagne présidentielle. Il s'est aussi appuyé à temps plein sur trois collaborateurs parlementaires censés n'être détachés qu'à mi-temps. Une paille, par rapport aux dépenses actuelles.
Qui finance En Marche ? Longtemps discrète sur l'origine de ses fonds, l'équipe de communication tente aujourd'hui de déminer le terrain. Le mouvement serait ainsi rémunéré par 18 000 donateurs, affirme son secrétaire général. Mais seuls 3% d'entre eux assureraient l'essentiel des dons avec des apports supérieurs à 4 000 euros. Le discours officiel du mouvement d'Emmanuel Macron est simple : c'est un parti politique à part entière qui ne peut recevoir plus de 7 500 euros par personne. Contactée par Politique magazine, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a confirmé l'existence d'un parti dénommé « En Marche ». « Une association loi 1901 a été inscrite à la Commission et elle répond aux critères pour financer ce que l'on définit comme un parti politique », nous explique-t-on. Le président de cette association est Emmanuel Macron, et la structure a été inscrite auprès de la Commission le 20 février 2016, quand l'homme était encore ministre de l'Économie...Les rumeurs courent à son sujet. Lors de sa création, ladite association était domiciliée à l'adresse personnelle de Laurent Bigorgne, le directeur de l'Institut Montaigne. Or, ce lobby libéral favorable à l'Union européenne et à l'immigration est directement financé par les plus grandes multinationales européennes et américaines et certaines banques de Wall Street.
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Paul se déchaîne contre...les candidats PSD#2
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Oui, la France peut s’en sortir…avec le programme économique de Marine
Par Bertrand Verny, Bureau de Bruno Gollnisch – Bruxelles –
Les experts, ou les qualifiés de tels par le Système, seraient unanimes. Le programme économique de Marine Le Pen constituerait une réelle menace pour la France. Et même pour l’Europe. Et même pour l’économie mondiale. Faut-il s’étonner que les tenants du Système, se sentant menacés, attaquent ? Non. D’autant plus qu’ils ont beaucoup à cacher. Car si les Français savaient réellement dans quel état ils ont laissés notre économie ils n’hésiteraient plus du tout. Jugeant avec les nombreux économistes qui entourent la Présidente du FN que son programme est de loin le meilleur et le plus cohérent.
Pour les « experts », n’importe qui sauf Marine.
Les experts sont d’accords au moins sur un point. N’importe quel candidat sauf Marine! Sous-entendu, on ne critique plus les autres points du programme, on a compris que les Français ne nous écoutent plus. Mais on concentre les attaques sur les questions économiques. Et pour cela on fait feu de tout bois. Journaux, télévisions vont relayer tel avertissement d’une agence de notation, américaine, selon lequel la note de la France serait dégradée en cas de victoire du Front à l’ élection présidentielle. Ou bien un article du Wall Street Journal, ou une étude d’une banque quelconque. Et plus les prédictions sont effrayantes, plus le gras des titres est épais.
Le Figaro s’est encore une fois distingué le lundi 20 mars. En une, sur l’édition papier, « la bataille des programmes, le choc des débats ». Avec les cinq photos des candidats invités par TF1. Celle de Fillon placée au centre. Et dans le sous-titre on découvre « Croissance, emploi, dette… selon l’iFrap, Fillon a le programme le plus efficace ». Et comme sur la toile on n’a pas le temps de s’arrêter aux détails, le même jour en une du site, on retrouve le même titre choc, avec une magnifique photo du candidat Fillon posant entre une photo de De Gaulle à droite, et une de Seguin à gauche. Certains disent que si, contrairement à celui qu’ils encadrent, leurs costumes semblent de mauvaise coupe, c’est parce qu’ils se retournent trop dans leur tombe à cause de l’utilisation que l’on fait de leurs idées. Que veut nous apprendre cette étude ? Croissance, dette, chômage, dépenses, prélèvements obligatoires : dans tous ces domaines, Fillon est le meilleur. Et devinez quel programme se révélera le pire pour la France ? Celui du Front National. C’est le seul invariant de ces « études ». Pour le reste, cela change selon le candidat soutenu.
Le Système se défend, c’est normal.
Et le Système utilise tous les moyens à sa disposition, ils sont nombreux et puissants, car il sait que s’il n’empêche pas le FN d’accéder au pouvoir il va tout perdre. Car, plus encore que le programme économique de Marine, ce qui menace les parasites c’est sa volonté de mettre le pouvoir politique au service du peuple français. La fin du rêve. Car aujourd’hui c’est le contraire. Par exemple, quand il y a des profits, c’est privé. Et quand il y a des dettes d’entreprises privées, par exemple des banques, l’État mutualise les pertes, et les fait supporter aux Français. Ça représente beaucoup d’argent, de pouvoir. On comprend que le Système ne veut pas perdre cela. Ni la sacro-sainte circulation des marchandises, des capitaux et des hommes.
On connait le refrain. Encore plus d’échanges, ce serait plus de croissance, moins de chômage, plus de bien-être. C’est un dogme. Ça ne se discute pas. Et ce dogme est doublé d’un autre qui lui est semblable : Le protectionnisme, quel qu’il soit, c’est le mal. C’est un péché mortel. Maurice Allais, prix Nobel d’économie, avait montré que la libéralisation mondialiste du commerce profite exclusivement aux Multinationales. Il n’était pas contre les échanges bien sûr. Mais organisés.
D’autant plus qu’il devra répondre de sa gestion catastrophique.
Les tenants du Système cherchent non seulement à protéger leurs intérêts, ce qui est somme toute normal, mais en plus ils savent que si le pouvoir est exercé par quel qu’un qu’ils ne dominent pas, ils devront répondre de choix qui laissent le monde, l’Europe, la France dans une situation économique effroyable.
Et ce n’est pas une exagération. Dans quel état nos « experts » ont-ils mis la France ? La dette de l’État représente environ 100% du PIB. Mais si l’on inclut le « hors bilan », c’est d’après la Cour des Comptes plus du double. La balance commerciale de la France se dégrade encore. Conséquence d’un euro trop élevé et de la désindustrialisation provoquée par l’ouverture sans discernement de nos marchés du fait de la politique de l’Union européenne. Avec aussi comme conséquence un taux de chômage insupportable, supérieur aux chiffres officiels. Tout cela avec des impôts et des charges sociales eux aussi à un niveau indécent. Et, malgré cela un déficit du budget élevé. Si encore, ce déficit finançait l’avenir, on pourrait y trouver une justification. Mais non, c’est pour assurer seulement une partie des dépenses courantes.
Car, bien que les impôts augmentent, l’État ferme des lits d’hôpitaux en zone rurale, des casernes de pompiers, les bureaux de poste. Les soins sont moins remboursés, la justice ne peut plus fonctionner correctement faute de moyens suffisants, l’armée, les forces de police n’ont pas les dotations nécessaires pour assurer pleinement leurs missions, le réseau routier et autoroutier n’est pas, comme de nombreuses infrastructures, entretenu correctement. Devant une telle situation, on attendrait de ces experts qu’ils se fassent discrets. Car « c’est l’hôpital qui se moque de la charité. » Ce n’est pas le cas.
Raisonner avec des économistes compétents.
Rien ne nous interdit de réfléchir. Et il y a l’embarras du choix pour trouver des économistes qui proposent des solutions qui écartent les erreurs ayant généré cette situation insupportable.D’Emmanuel Todd qui depuis longtemps préconise un « protectionnisme raisonnable » à Bernard Monot[1], conseiller économique de Marine Le Pen qui défend un « protectionnisme intelligent ». De Jacques Sapir à plusieurs prix Nobel d’économie qui ont souligné les méfaits de l’euro[2]. De Michel Rocard, ancien Premier Ministre[3] à Maurice Allais, pour revenir sur la loi du 3 janvier 1973, la loi dite Pompidou-Giscard, véritable cause de notre endettement, qui a retiré à la Banque de France le pouvoir régalien de créer la monnaie. Maurice Allais encore lui, a également produit de solides analyses en faveur de l’instauration d’ un système monétaire propice à des échanges et des économies qui se développent harmonieusement. Car pour s’en sortir il faut s’attaquer aux causes et agir sur elles. Sinon, le prochain Président ne pourra pas redresser l’économie de la France.
Le redressement de notre économie est tout à fait possible.
Contrairement aux défaitistes, qui n’y croyant plus, ne proposent que des emplâtres à poser sur une jambe de bois, nous pensons que la France peut s’en sortir. Et arrêter de reculer dans le classement des nations. Et même remonter. À quelles conditions ? En plus d’un cadre favorable, par la mise en place du protectionnisme intelligent, un choix monétaire adapté, la restauration de notre souveraineté monétaire, et celles des libertés économiques légitimes. La simplification de la vie des entreprises. L’économiste Jacques Bichot a estimé qu’en plus de freiner le dynamisme économique la complication administrative coûte chaque année au pays 14 milliards d’euros. Le redressement passe aussi par une politique fiscale qui ne décourage ni l’effort ni l’investissement.
Nous ne doutons pas du résultat car la France, le peuple français possède des ressources extraordinaires. Qui ne demandent qu’à s’exprimer. Jacques Bainville, dans son Histoire de France, note que « de tout temps, la France n’a eu besoin que de travail et d’ordre pour revenir à l’aisance et à la richesse. » C’est à cela justement que tend le programme de Marine Le Pen : favoriser l’ordre et le travail.
[1] Économiste, Député français au Parlement européen, son site donne de précieuses informations http://bernardmonot.com/
[2] Joseph Stiglitz L’Euro: comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe. Editions Les Liens qui libèrent, 2016, 462 pages. Cf. aussi : Paul Krugman, dont les critiques contre l’euro sont connues, s’y ajoutent, notamment James Mirrlees (1996), Christopher Pissarides (2010) et Thomas Sargent (2011).
[3] https://www.youtube.com/watch?v=PH7W6ddx8V4 à partir de 2’45. Michel Rocard, parle de la loi de 1974. Alors qu’elle a bien été votée en janvier 1973. Des éléments complémentaires ici : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/213182-dette-publique-et-loi-rothschild-le-silence-des-medias.html . Ici, Marine Le Pen qui rappelle l’escroquerie de la loi de 73, et la nécessité de restaurer le pouvoir de la Banque de France : https://www.youtube.com/watch?v=Gl70dsyrViA à regarder jusqu’au bout. Car la conclusion dit tout !
https://gollnisch.com/2017/03/28/oui-france-sen-sortir-programme-economique-de-marine/
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Rapprochement entre Marine Le Pen et Philippe de Villiers: un véritable ralliement
L’ancien ministre, et fondateur du Puy-du-Fou, Philippe de Villiers, ne cache plus son soutien à Marine Le Pen qui le lui rend bien. En diffusant hier une fausse nouvelle, RTL a mis bien involontairement un coup d’accélérateur sur le rapprochement entre le fondateur du célèbre parc historique du Puy-du-Fou, et Marine Le Pen. L’ancien ministre, figure de la droite chrétienne, a du démentir RTL qui affirmait qu’ il aurait confié « à ses journalistes qu’il ne soutiendra pas la candidate à la rose bleue pour les présidentielles. » Information mensongère très vite démentie catégoriquement par Philippe de Villiers à travers des tweets successifs assortis du hashtag #Marine2017, puis par un article du Figaro.
Le soir-même, en meeting en Vendée, la dirigeante du FN a rendu hommage et remercié Philippe de Villiers « pour le Vendée Globe, pour le Puy du Fou, mais aussi pour son combat pour le souverainisme qu’il a toujours porté. Ce combat nous est incontestablement commun ». Philippe de Villiers souhaite concrétiser son soutien lors d’un grand meeting de la candidate. Pour l’instant, aucune date n’a été fixée. Par ailleurs, dimanche lors de son discours au Zénit de Lille, Marine Le Pen, a dénoncé le « gender » et la politique de mort prônée par la gauche, sans toutefois utiliser explicitement ces termes . Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon souhaitent, en effet, graver dans le marbre de la Constitution la politique de mort en y inscrivant l’avortement et l’euthanasie. Emmanuel Macron s’affirme lui-même très attaché aux changements sociétaux opérés alors qu’il était Secrétaire d’État de François Hollande.
Philippe de Villiers explique au Figaro qu’il ne peut se rendre [au meeting de Marine Le Pen aux Sables d’Olonne] à cause d’un agenda le retenant à Tolède en Espagne. Contrairement à ce qui avait été annoncé sur RTL plus tôt dans la journée, l’ancien président du conseil général de Vendée n’exclut pas de s’exposer avec Marine Le Pen durant la campagne.
«Elle a la carrure présidentielle, a-t-il répété lundi, en notant que la rencontre des Sables d’Olonne était une réunion publique à laquelle Marine Le Pen ne lui avait pas demandé de participer. «Si je devais participer un jour à l’un des ces meetings, cela aurait probablement une autre ampleur et une autre allure» a confié l’ancien secrétaire d’Etat à la Culture.
Soulignant également le fait qu’il «n’a pas l’habitude de faire des allers-retours», Philippe de Villiers ajoute: «Aujourd’hui, il y a un danger mortel pour notre pays, gravement menacé, tant du point de vue de son identité, que de sa souveraineté.»
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Marine Le Pen vous répond ! #07 | « Pour les enseignants » | Marine 2017