Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 351

  • Terrorisme / Au tour de la Russie - Journal du mardi 4 avril 2017

  • Le grand retour de l’UMPS

    umps-600x400.png

    8834-20170404.jpgEmmanuel Macron, en tournée électorale en PACA, a donc rendu visite au président LR de la région, Christian Estrosi (voir en page 4 l’article de Camille Galic). Ce n’était pas prévu dans l’agenda de l’ex-ministre de Hollande. Mais Macron a tenu à rencontrer Estrosi pour, officiellement, une action réparatrice, si ce n’est expiatrice, à son égard : il avait été hué à un meeting de Fillon que soutient le président de région, enfin… à ce moment car, alors que l’ancien Premier ministre était au 36e dessous, il avait demandé qu’il abandonne sa candidature. D’où les huées des fillonistes purs et durs, qui n’ont pas supporté ce crime de lèse-Fillon.

    Macron se sentant une âme de justicier a volé au secours du filloniste à éclipses. Bien entendu, en campagne électorale, tout est électoral ! Il s’agissait, pour le premier marcheur d’En marche, de peaufiner son image de rassembleur « et de droite et de gauche », de candidat qui ne supporte pas que l’on s’en prenne à un autre dans ses propres meetings. Sauf, évidemment, à Marine Le Pen, qu’il traite de menteuse, lançant à ses troupes un belliqueux : « Combattez-la ! Combattez-là ! »

    Quant à Estrosi, il feint de ne voir dans la visite d’Emmanuel Macron, scellée par une poignée de mains chaleureuse devant les photographes, qu’un geste de « courtoisie républicaine » auquel il ne faudrait pas donner une quelconque signification politique, car il soutient toujours François Fillon, au moins jusqu’à ce qu’il ne le soutienne plus… Il se moque du monde, bien entendu, tout comme son hôte ! Car ce n’est pas de courtoisie qu’il est question, mais de front républicain. Macron a salué le président de la région Paca en ces termes : « Il a été un rempart contre le Front national ! » Voilà ce qui les a unis hier et les rassemblera demain. En Paca comme dans ce qui s’appelle maintenant les Hauts-de-France, les régionales furent le laboratoire du front républicain en vue des présidentielles.

    Fillon n’a condamné ni Estrosi ni Bertrand pour avoir mendié les voix de la gauche et de l’extrême gauche afin de priver les nationaux d’une présidence de région. Il n’a pas davantage désavoué le même Estrosi pour sa mano en la mano avec Macron, il a même dit lui-même qu’il ne refuserait pas de le rencontrer. Et pour cause, ils seront alliés bientôt !

    Car les Fillon, Macron, Mélenchon, Hamon et quelques autres s’opposent maintenant, mais s’uniront tous au second tour pour « barrer la route » à Marine Le Pen, comme leurs prédécesseurs le firent contre son père en 2002. Pour tous ceux-là, il n’est pas de « dédiabolisation » qui tienne, ils se moquent aussi du soutien de Français de plus en plus nombreux, qui voient en Marine Le Pen celle qui porte le salut du pays.

    Ce front républicain qui ressuscite prépare la « recomposition » politique et gouvernementale qu’annonce Macron, tandis qu’à droite, on s’y prépare aussi en déplorant qu’en 2002, après avoir été élu par les voix de gauche, Chirac n’ait pas ouvert son gouvernement à ses leaders. L’UMP a eu beau changer de nom pour éviter que l’on puisse parler d’« UMPS », qu’importe le mot, c’est la réalité qui compte et celle-là, à la faveur de la supercherie Macron, est plus forte aujourd’hui qu’hier.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 4 avril 2017

  • Le poids du vote musulman dans la campagne présidentielle : une clef du second tour ?

    islam-drapeautricolore3.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    L’islam est aujourd’hui la seconde religion en France. Ceux qui s’en réclament représentent environ 10 % de la population, mais seulement 5 % du corps électoral français. Une « minorité significative » comme le nomment des grands instituts, tel l’IFOP. Son directeur du département opinion publique, Jérôme Fourquet, a été interrogé par la rédaction d’Atlantico.

    Traditionnellement, le vote musulman est de gauche

    Le vote au premier tour des élections présidentielles, qui est plutôt un vote d’adhésion, est révélateur. Ainsi, entre les scrutins de 2002, 2007 et 2012, l’IFOP partageait le vote de confession musulmane entre 49 et 58 % pour le PS et ses alliés, et entre 10 et 21 % pour l’extrême gauche. Soit environ, 80% de votes à gauche en incluant les Verts. Historiquement, la gauche ne se présente t elle pas comme défenseur des prétendues victimes de discriminations et chantre d’un multiculturalisme salvateur ?

    Dans certaines situations, le vote musulman peut être un vote de barrage davantage qu’un vote de conviction

    Des études de l’IFOP suite aux élections municipales de 2014 montrent la capacité des arabo musulmans à effectuer un vote « barrage ». A Perpignan, le deuxième tour a vu cet électorat voter pour le candidat UMP, face au candidat Front National arrivé en tête au premier tour. Rappelons qu’en 2012, les musulmans s’étaient beaucoup mobilisés et qu’environ 90 % d’entre eux avaient voté pour François Hollande. Un « nettoyage au Kärcher » du candidat Sarkozy qui aurait apporté les 900 000 voix décisives pour la victoire.

    Selon Jérôme Fourquet, le vote musulman pourrait peser aussi, en 2017 contre Marine Le Pen

    Chez les musulmans, « La gauche a perdu beaucoup de terrain, mais elle reste malgré tout l’idéologie dominante (…) La perspective d’une accession au pouvoir du FN peut agir comme un puissant stimulant pour mobiliser au second tour un électorat musulman plus abstentionniste que la moyenne au premier tour ».

    https://fr.novopress.info/204759/le-poids-du-vote-musulman-dans-la-campagne-presidentielle-une-clef-du-second-tour/

  • T. de la Tocnaye : « Pour la baisse de la fiscalité des TPE/PME et des ETI » #05 I Marine 2017

  • Manifestation anti-Le Pen à Bordeaux : la stratégie de la violence

    Selon un rituel maintenant solidement établi, c’est en fin de manifestation que des éléments cagoulés s’en sont pris aux commerces et aux forces de l’ordre.

    Comme à Nantes il y a quelques semaines, une manifestation contre la tenue d’une réunion publique de Marine Le Pen s’est déroulée à Bordeaux dimanche après-midi. Selon un rituel maintenant solidement établi, c’est en fin de manifestation que des éléments cagoulés s’en sont pris aux commerces et aux forces de l’ordre qui sécurisaient ce rassemblement. Plusieurs casseurs ont été interpellés, sans que les motifs de ces arrestations n’aient été dévoilés par les autorités. Gageons qu’ils n’ont pas dû rester longtemps dans les locaux de la police bordelaise, ce qui n’aurait sans doute pas été le cas s’il s’était agi de militants du Front national !

    Une fois encore, c’est sous le regard bienveillant d’une classe politique complaisante – on attend encore les déclarations de monsieur Cazeneuve condamnant ces agissements – que des organisations ultra-minoritaires en voix dans le pays se permettent de contester par la violence l’expression de la démocratie. Mais il est vrai que, sous le quinquennat Hollande, la violence est devenue un mode d’expression courant. Qu’il s’agisse de mouvements sociaux, comme la loi Travail, de mouvements revendicatifs, comme actuellement en Guyane, de mouvements sociétaux, comme ceux observés à de multiples reprises contre la police, ou de toutes autres formes d’expression publique, chaque manifestation se termine immanquablement par des destructions, des dégradations et l’agression des forces de l’ordre. Notre pays, à cause de l’incapacité de ceux qui nous gouvernent à instaurer un dialogue social digne de ce nom, a fini par sombrer dans un chaos systématique dont nul ne peut dire, aujourd’hui, où il nous conduira.

    Mais les manifestations violentes contre le Front national poursuivent aussi un autre but. Elles sont destinées à instaurer, chez les Français, un climat de méfiance et de peur afin de les dissuader de voter pour Marine Le Pen.

    En effet, de nombreux électeurs tentés par ce vote craignent encore les troubles qui pourraient survenir en cas d’accession au pouvoir de la présidente du parti frontiste. Pourtant, les casseurs sont toujours du même côté. Ils proviennent de partis et de mouvements qui ont juré la perte de notre pays. Et qui, à défaut de participer loyalement au débat politique en développant des idées, ont choisi de lutter par tous les moyens contre nos institutions. Car il ne faut pas s’y tromper : Philippe Poutou, candidat à la présidentielle pour le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), et présent à Bordeaux au sein des manifestants, ne se fait aucune illusion quant à sa victoire par les urnes. Comme ses devanciers de l’extrême gauche, il sait qu’il ne pourra prendre le pouvoir que par la révolution. Ce projet est même dans l’ADN de son parti et de ceux qui lui ressemblent.

    Pour parvenir à leurs fins, ces contempteurs de la République ont parfaitement compris qu’il fallait, au préalable, neutraliser toute forme de patriotisme et marginaliser, aux yeux d’une opinion parfois bien naïve, ceux qui se battent encore pour une France libre et souveraine. Ceux-là mêmes qui renient « La Marseillaise » pour chanter « L’Internationale » ne reculeront donc devant aucun moyen pour faire gagner leur cause. Dès lors, la violence assumée, qu’ils propagent dès qu’ils en ont l’occasion, fait partie intégrante de leur stratégie. Soutenus par une classe politique de gauche, dont certains des membres sont passés par ces mouvements révolutionnaires, ils affirment ainsi, en toute impunité, leur totale capacité de nuisance.

    http://www.bvoltaire.fr/manifestation-anti-pen-a-bordeaux-strategie-de-violence/

  • Réunion publique de Marine à La Bazoche-Gouet (Eure-et-Loir) (03/04/2017) I Marine 2017

  • Estrosi-Macron, rencontre du 3ème type

    Macron-rencontre-Estrosi-rempart-contre-le-FN-en-PACA-600x300.jpg

    Emmanuel Macron a bien conscience que s’afficher avec tous les ex de la Hollandie léthargique n’est pas bon pour son image. Samedi matin, il a donc bu un café avec Christian Estrosi afin de donner un coup de barre à droite. Estrosi, sifflé, hué par les fans de Fillon, tient sa revanche…

    Tanguy Pastureau n’est pas tendre avec le président de la région PACA :

    Christian Estrosi, président de la région PACA, fait parler de lui. Estrosi, c’est ce type au teint hâlé et à la mâchoire carrée qui aurait pu être mannequin slip pour le catalogue Daxon et tomber de la gueuse à bas de contention, mais qui a choisi la politique. Dans la vie, il aime 3 choses : lui-même, mais aussi les photos de lui, et son reflet dans la glace. Christian Estrosi inonde Twitter de clichés de lui en train de courir, faire du tennis, du vélo, du jokari les yeux bandés, de la F1 sans les mains, bref, il est à fond, et quand il joue à la pétanque, il lance le cochonnet à plus de 110 mètres, pour le suivre, tous les boulistes du coin tournent à l’EPO ou à la coke.

    Seulement, vendredi, s’est produit l’impensable : des fans de Fillon ont sifflé notre Brad Pitt, cet aimant à cagoles. Estrosi grimpe ce soir-là sur scène, à moto avec des cerceaux en feu, et d’habitude, les gens lui jettent des roses en hurlant “Cricri, si tu veux la mienne, je suis d’accord aussi !” mais là, ils le huent. Il y a un mois, il avait appelé au retrait de Fillon, là Estrosi ouvre pour Fillon, donc il reçoit l’accueil de Patrick Sébastien s’il montait sur scène interpréter sa chanson “Une p’tite pipe” juste avant un concert autour de l’œuvre de Berlioz, c’est normal.
    Sauf que ça se passe à Toulon, le fief d’Estrosi, sa terre. Il a mis 12 ans à faire pipi tout autour de la région afin de marquer son territoire. Donc il est vexé, et se dit “Fillon, je vais le plier, il va aller retrouver Pénélope à la boutique Phildar en pleurant pour qu’elle lui fasse un slip de bain en laine pour les vacances d’été”. Et dès hier matin, Christian Estrosi, qui tient sa revanche, rencontre à Marseille Emmanuel Macron…