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élections - Page 351

  • Pourquoi le programme de François Fillon est-il si mauvais ?

    La France ne se redressera pas si elle ne se libère pas de l’emprise de Bruxelles et de la mondialisation financière et commerciale. Et là, Fillon est muet.

    Un tract de campagne de François Fillonretient attention car il semble être conçu pour le plus grand nombre : « Les 10 mesures phares de mon projet. » On y cherchera en vain les mesures odieuses et sottes qui avaient été annoncées lors de la primaire de la droite et du centre : suppression de 500.000 postes de fonctionnaires, augmentation de la TVA à 22 %, suppression de l’ISF, déremboursement de certains soins… Tues mais réservées à plus tard ? C’est qu’entre-temps est passée par là la médiatisation du feuilleton des petites combines illicites de la famille Fillon. Et des procureurs qui, en violation de l’article 40 du Code de procédure pénale (voire de l’article 434-2 du Code pénal), avaient gardé ces remugles en réserve pour la campagne de l’élection présidentielle.

    Que dit Fillon dans ce tract en apparence sensé et cohérent: « Libérer l’économie pour créer l’emploi et augmenter votre pouvoir d’achat. » En réalité c’est très fallacieux.

    1) Car c’est un mensonge venu de Bruxelles que de prétendre « libérer l’économie » de cette façon tout en laissant entendre que l’on va maintenir le système socio-économique des Français ; et donc préserver leur niveau de vie. Leur bonheur. Quand Fillon prétend renouer avec la « compétitivité », il adopte la langue de bois de Bruxelles, le modèle mondialiste, qui a conduit à abaisser la condition des salariés français, accroître le chômage et aggraver la dette. Car comment comprendre autrement l’idée méprisable de « compétitivité » : vis-à-vis de la Chine ou de l’Inde ? Ubérisation générale ? Le tout alors que les revenus de la caste au pouvoir, eux, ne cessent de flamber. Ce n’est pas l’idée de la fin des 35 heures (point n° 1 du tract) qui gêne.

    Mais la possibilité (dissimulée) de passer à 48 h… Cibler la fonction publique et le passage aux 39 heures nous choque moins que la suppression de 500.000 postes. 

    2) C’est un autre mensonge, « pinochiesque », que de prétendre baisser les charges sur les entreprises, diminuer la part salariale des charges sociales, augmenter les retraites (que le Fillon Premier ministre avait désindexées) sans budgétiser le moins du monde ces manques à gagner. L’ignorance par Fillon des réalités de l’entreprise et du système économique mondialiste est confondante : pas un mot sur les concurrences étrangères déloyales, prédatoires, mensongères ou simplement destructrices de nos entreprises (notamment les travailleurs migrants). Qui peut croire que Fillon, qui a été incapable en cinq ans d’instaurer la TVA sociale (contrairement aux Danois et aux Allemands), et qui a creusé la dette de 600 milliards de plus, serait subitement devenu un grand stratège de l’économie (sauf celle de sa famille) ? Le tout en remboursant la dette de l’État dont les seuls intérêts se montent aux 2/3 du rendement de l’IR ? Et en embauchant d’avantage de policiers ?

    3) Quant aux points 6 et 7 des « 10 mesures phares », ils sont formulés de façon si évasive que l’on peut douter de la ferme résolution de Fillon à les mettre en œuvre : « Réduire l’immigration légale à son strict minimum avec des quotas » (lesquels ?) « Moderniser la police » (comment ?) « Abaisser la majorité pénale à 16 ans pour lutter contre la délinquance des mineurs » (semble mélanger les notions de majorité et de responsabilité pénales).

    4) Enfin, les points 8 à 10 sur l’école, la carte médicale et les remboursements médicaux n’ont rien de mesures phares. Mais on se méfiera de la formulation qui ressemble tant au mensonge politicien classique : « Viser le remboursement intégral des dépenses de santé les plus coûteuses » ; « viser ou atteindre ? Mais on rendra grâce aux idées sur l’école, même s’il ne s’agit, au fond, que de balayer les mesures perverses du plus anti-français des ministres de l’Éducation encore en place (pire, même, qu’Abel Bonnard). En effet, favoriser l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, du calcul, de l’histoire est bien le moins. On pourrait y ajouter la logique, la rhétorique, l’instruction civique ; et un peu d’économie nationale.

    La France ne se redressera pas si elle ne se libère pas de l’emprise de Bruxelles et de la mondialisation financière et commerciale. Et là, Fillon est muet.

    http://www.bvoltaire.fr/programme-de-francois-fillon-mauvais/

  • Christian Estrosi prépare probablement son ralliement à Macron

    6a00d83451619c69e201b7c8e89d3b970b-800wi.jpgSelon Nicolas Bay, suite à l'accueil d'Emmanuel Macron par Christian Estrosi à Nice :

    "Il considère que Fillon est éliminé et prépare probablement, son ralliement à Macron. C'est un retour d'ascenseur offert à la gauche pour son élection à la présidence de la région Paca, il y a un an, avec le soutien du PS. Estrosi a peut-être aussi des arrière-pensées au-delà du second tour et des ambitions ministérielles."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Autriche et l’Europe : Retour sur une élection

    Le 4 décembre dernier, Alexander Van der Bellen était élu président de la République d’Autriche. Cette élection concluait un processus laborieux de plus de sept mois – le premier tour de l’élection, qui avait vu l’éviction des candidats soutenus par les partis de gouvernement, avait eu lieu le 24 avril 2016 – marqué par de nombreuses irrégularités, polémiques et défaillances techniques. La victoire de ce vieux candidat indépendant proche des écologistes, au soir du 4 décembre, était déjà suffisamment nette, à la surprise générale, pour que Norbert Hofer, candidat du FPÖ, reconnaisse immédiatement sa défaite et félicite son adversaire sans attendre le dépouillement des votes par correspondance.François

    A moins d’un mois du premier tour de la présidentielle française, il n’est pas sans intérêt, en particulier dans la perspective du second tour, de revenir sur le résultat de cette élection, dont Hofer avait longtemps était donné favori – sans avantage décisif, il est vrai.

    L’équilibre des forces en présence

    Considérons tout d’abord les rapports de force. Le 24 avril, Norbert Hofer avait viré en tête avec 1,5 million de voix, soit un peu plus de 35% des suffrages exprimés. Ceci correspondait au socle électoral du FPÖ et ne constituait en aucune façon une surprise. Face à lui, Alexander Van der Bellen rassemblait sur son nom un peu plus de 900.000 voix (21,3%), devançant d’une courte tête Irmgard Griss, elle-même candidate indépendante, et humiliait les candidats de la SPÖ et de l’ÖVP. Au second tour, le 22 mai, Hofer avait pu rallier plus de 720.000 voix supplémentaires, sans pour autant réussir à l’emporter face à Van der Bellen, lequel bénéficiait du soutien des éliminés du premier tour – à l’exception de Griss – et de la coalition habituelle de la bien-pensance. A la suite du recours introduit par Norbert Hofer, la Cour constitutionnelle autrichienne décidait, le 1er juillet, d’invalider l’élection, ce qui devait, après quelques péripéties, ramener les électeurs aux urnes début décembre. Les deux seconds tours de cette élection font apparaître les éléments suivants :

      22 mai 4 décembre Δ
    Norbert Hofer 2.220.654 2.124.661 -95.993
    Alexander Van der Bellen 2.251.517 2.472.892 +221.375
    Participation 4.637.046 4.749.339 +112.293
    Bulletins invalidés 164.875 151.786 -13.089
    Votes par correspondance 759.968 617.539 -142.429


    De ces éléments, il ressort que, d’un tour à l’autre :

    • Norbert Hofer a perdu environ 96.000 électeurs, soit environ 2% ou encore 13% des conservateurs hors socle FPÖ qu’il avait pu ou su rallier en mai, très vraisemblablement au bénéfice de son adversaire ;
    • Alexander Van der Bellen a en outre bénéficié du surcroît de mobilisation de l’électorat, avec 125.000 voix supplémentaires (hausse de participation, baisse du nombre de bulletins invalidés), soit 2,6% ;
    • Pour l’anecdote, de nombreux électeurs ont visiblement choisi de revenir aux urnes plutôt que de voter par correspondance en décembre.

    La carte du vote du premier tour montre clairement la domination relative du FPÖ sur l’ensemble du territoire autrichien, à l’exception des grands centres urbains, Vienne, Linz, Graz et de l’ouest – Vorarlberg, ouest du Tyrol.

    Les cartes des deux seconds tours montrent clairement comment le vote Van der Bellen s’est étendu à partir de ses îlots de résistance :
    Source : https://de.wikipedia.org/wiki/Bundespr%C3%A4sidentenwahl_in_%C3%96sterreich_2016

    Les raisons de la bascule

    Il ne fait aucun doute que Norbert Hofer a fait l’objet d’une campagne de diabolisation qui a porté ses fruits et l’a mené à l’échec au seuil de la Hofburg. Il faut cependant s’attarder sur le sujet de cette campagne. Le FPÖ n’est pas comparable au Front National, en ce qu’il a déjà été associé, comme partenaire minoritaire, à des gouvernements : un processus de diabolisation, tel qu’on le connaît en France, n’est pas envisageable en Autriche. En revanche, il est possible de le pousser à la faute, en particulier sur un sujet qui tient à cœur à une partie de la population, singulièrement cette frange bourgeoise et conservatrice sur le plan des valeurs, mais plutôt libérale et européiste en économie. Et c’est précisément ce qui s’est produit.

    Dès l’été 2016, alors que le coup de tonnerre du Brexit vient de retentir dans un ciel européen déjà passablement assombri, Norbert Hofer évoque la possibilité d’un référendum sur la sortie de l’Autriche de l’Union européenne, l’Öxit, en cas d’entrée de la Turquie – perspective redoutable mais ô combien lointaine – ou en cas d’une évolution des traités vers plus de centralisme bruxellois. La presse autrichienne et plus généralement germanophone s’empare immédiatement de cette déclaration, passant sous silence les réserves ou conditions formulées par Hofer, répétant à l’envi que le candidat du FPÖ menace la place et l’image de la République alpine en Europe. Dès lors, Hofer aura beau dire et répéter partout et sur tous les tons qu’il n’a évoqué ce référendum que comme ultima ratio face à Bruxelles, rien n’y fera. Il ne parviendra jamais, jusqu’à l’élection du 4 décembre, à convaincre de sa bonne foi européenne. Mieux : les médias autrichiens n’auront de cesse, avec le succès que l’on sait, de le comparer à… Marine Le Pen, dont les positions anti-européennes et jacobines passent mal – c’est un doux euphémisme – sur ces vieilles terres impériales. La suite est connue : défection, marginale et pourtant décisive, d’une fraction de l’électorat du premier « second tour », mobilisation modeste mais réelle d’abstentionnistes ou d’indécis, et le bon Alexander, qui aura lui-même fait des efforts louables pour montrer son enracinement autrichien (voir photo), entrera à la Hofburg en janvier 2017.
    Source : http://www.zeit.de/2016/38/bundespraesidentenwahl-oesterreich-alexander-van-der-bellen-wahlkampf

    Leçons pour la présidentielle qui vient

    Il n’est pas question, évidemment, de transposer le cas autrichien à la France. Les constellations politiques, comme les astres et leurs conjonctions, sont par trop éloignées. Néanmoins, il convient de considérer le rôle central qu’a joué la question européenne à Vienne, alors même qu’elle ne semblait agiter qu’une petite fraction du corps électoral. En réalité, le peuple autrichien – est-il en cela très éloigné du peuple français ? – a du mal à envisager un destin purement national face aux défis du temps, et se tourne naturellement vers l’Europe. Le Béhémoth bruxellois reste l’unique option qui s’offre à lui aujourd’hui. Travesties et caricaturées, les positions européennes du FPÖ ont conduit Norbert Hofer à l’échec. Pour ses positions moins travesties et moins caricaturées – en matières européennes – Marine Le Pen pourrait échouer à faire mentir les sondages au soir du deuxième tour.

    François Stecher Depuis Hambourg 24/03/2017

    https://www.polemia.com/lautriche-et-leurope-retour-sur-une-election/

  • Marine Le Pen invitée de Jean-Jacques Bourdin

  • Ci-gît le Parti socialiste, par Guy Rouvray

    Chard-Parti-socialiste.jpg

    8833-20170401.jpgCi-gît le parti socialiste… Né à Epinay en 1971, mort à Paris en 2017. 46 ans, c’est jeune pour mourir ! Même si le cadavre bouge encore, cela ne doit pas faire illusion. Il ne reste plus rien du parti de François Mitterrand que des ruines, des haines recuites, des divergences insurmontables. Il n’a plus ni doctrine, ni chef, ses dirigeants et ses membres ne sont d’accord sur rien. Les gauches irréconciliables évoquées par Manuel Valls sont donc irréconciliées.

    Entre les hommes, foin des précautions de langage qu’il était d’usage d’avoir entre camarades. Le mot le plus bénin que l’on entend ces jours derniers, c’est « traître » ou « trahisons », les autres sont pires : « minable », « tu nous fais honte », « homme sans honneur », on évoque un « crime avec préméditation » et le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis lui-même, une « Saint Barthélemy ». Le « patron » du PS ne contrôle plus rien, il lance de pathétiques appels à l’unité et prône un surréaliste « apaisement » sur le champ de bataille, sa voix se perd dans le vacarme des invectives, tandis que les militants désertent. Si Manuel Valls, en se ralliant sans gloire à Emmanuel Macron, a porté le coup de grâce à un PS déjà moribond, cela vient de plus loin.

    Il y a toujours eu des tendances, des courants divers au sein du PS, mais elles cohabitaient avec des bonheurs divers, et si l’antagonisme entre les personnes était parfois vif, il n’entraînait pas de rupture. Longtemps, François Hollande excellait, comme premier secrétaire, pour sortir de sa poche, au terme d’une nuit de négociations, une « synthèse » qui allait permettre aux socialistes de continuer la route ensemble jusqu’au prochain congrès.

    Mais voilà que, devenu président, Hollande a perdu la main. C’est qu’exercer son magistère dans l’opposition est une chose, gouverner en est une autre. On peut promettre tout et n’importe quoi mais mettre en œuvre ce qu’on a imprudemment promis, est une épreuve autrement périlleuse, surtout lorsque le pays n’est plus porté par le vent de la croissance, comme ce fut le cas pour Jospin de 1997 à 2002.

    C’est d’abord de cette duplicité au sommet qu’est mort le PS. Les frondeurs sont nés du reniement des engagements de Hollande. On a vu cette première sous la Ve République : deux motions de censure déposées par des députés de la majorité contre leur propre gouvernement pour le faire tomber ! Un « exploit » signé Hollande. L’homme qui voulait pourfendre la « finance internationale » a engendré et encensé un Macron qui en est le mandataire. En voulant gagner sur tous les tableaux, il a perdu sur tous, et d’abord la possibilité de se succéder à lui-même.

    Ceux qui font du candidat officiel du parti socialiste, Hamon, un homme à la dérive, ce sont Macron et Mélenchon. Le premier va jusqu’au bout et théorise le reniement du président, le second ressuscite, en le retouchant à peine, le programme de la gauche socialo-communiste des années 1970. C’est lui qui se présente comme le véritable héritier de Mitterrand, ce que voulait être François Hollande qui n’en est plus qu’un lointain simulacre. Le PS, né sous Mitterrand, mort sous Hollande.

    Guy Rouvrais

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 1er avril 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Laurence Maugest : « Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ont des points de convergence essentiels ! »

    Considérant que le peuple doit se réveiller, Laurence Maugest lance l’initiative d’une pétition à l’attention de Nicolas Dupont-Aignan intitulée « L’union des patriotes ». Selon elle, si Nicolas Dupont-Aignan est patriote, il doit comprendre qu’au-delà des spécificités de chacun, la priorité est la France : retour de sa souveraineté, de son identité… C’est un impératif, martèle-t-elle, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan doivent s’unir !

    http://www.bvoltaire.fr/marine-pen-nicolas-dupont-aignant-ont-points-de-convergence-essentiels/

     
  • Macron drague les banlieues - Journal du vendredi 31 mars 2017