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élections - Page 401

  • Une année cruciale

    Georges Feltin-Tracol

    1917 est désignée par les historiens comme l’« année terrible », l’« année du tournant » dans la Grande Guerre. Cent ans plus tard, 2017 sera-t-elle comme le titre le nouveau numéro de l’excellente revue Conflits « l’année de tous les dangers » ? Malgré cet intitulé pessimiste, permettez-moi de vous présenter tous mes meilleurs vœux de Joie, de Grande Santé, de Force et de Prospérité pour les 359 jours qui seront certainement déterminants pour notre avenir.

    L’administration de Donald Trump entrera en fonction dans deux semaines. L’incertitude demeure totale en ce qui concerne ses orientations géopolitiques majeures à un moment où la mer de Chine méridionale devient une véritable poudrière régionale avec l’annexion rampante des archipels Spratleys et Paracels par la Chine et le décrochage des Philippines de la zone d’influence US pour un rapprochement avec Pékin. Comment Trump réagira-t-il ?

    En Europe, trois événements prévus marqueront cette année : les élections présidentielles et législatives au printemps en France, les législatives allemandes en septembre avec la possible reconduction d’Angela Merkel à un quatrième mandat (et on accuse ensuite Vladimir Poutine de s’accrocher au pouvoir !) et le déclenchement tant attendu du Brexit par l’activation de l’article 50. L’imprévu concernera d’éventuelles législatives anticipées en Italie avec une poussée prévisible des populismes du Mouvement Cinq Étoiles et de la Ligue du Nord.

    Toutes ces péripéties politiciennes ne doivent cependant pas cacher que les soi-disant « migrants » continuent à se déverser sur le Vieux Continent, aidés par des natifs adeptes de l’ethnomasochisme, que la crise fragilise les catégories sociales populaires et moyennes inférieures autochtones et que les lamentables politiques d’austérité exigées par les banques qui croulent sous les profits se poursuivent au nom d’une conception désuète des rapports économiques et sociaux.

    Comme pour toutes les années précédentes, 2017 sera surtout riche en événements inattendus et en retournements, plus ou moins considérables, de l’actualité. Une chose est déjà entérinée : la « fin de l’histoire » avancée par Francis Fukuyama est belle et bien achevée. Place donc aux « chocs de l’histoire » !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 15, diffusée sur Radio-Libertés, le 6 janvier 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marketing ou convictions

    Dans un entretien accordé au site sputnik fin décembre, Marine Le Pen prédisait que la bulle favorable à François Fillon (allait) éclater. Force est de constater qu’il est  en tout cas à la peine en ce début d’année dans les enquêtes d’opinion. Selon le tout dernier sondage Odoxa réalisé pour France 2, 57 % des personnes interrogées disent avoir une mauvaise opinion de François Fillon, lequel est en recul de 12 points par rapport à novembre dernier. Cette même enquête indique cependant qu’il  ferait un « meilleur président » que Marine Le Pen,  Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls,  mais une majorité  des sondés estime  en revanche qu’il ferait un « moins bon président de la République » qu’Emmanuel Macron. Ce dernier est plus que jamais la bête noire d’un PS qui doute de son avenir. Reste que les Français ont logiquement du mal à  percevoir les différences essentielles  entre MM.  Valls et Macron.  S’appliquent à tous deux ce que Aquilino Morelle, l’ex conseiller de François Hollande,  dit   aujourd’hui  du chef de l’Etat au Parisien .  A savoir que «François Hollande est le représentant d’une gauche libérale, européiste, parfaitement à l’aise avec la mondialisation libérale, à l’essor de laquelle elle a d’ailleurs très activement participé. Pour les représentants de cette gauche-là, l’économie aurait définitivement pris le dessus, la politique ne pourrait plus grand-chose, sinon agir à la marge.»

    Prime à la nouveauté ou lame de de fond, tout cela se décantera  dans les semaines à venir, les observateurs constatent que  les réunions publiques d’Emmanuel Macron  font le plein, contrairement à celles de M. Valls…par ailleurs  donné perdant au second tour de la primaire socialiste face à Arnaud Montebourg  dans  le  tout récent sondage  Kantar Sofres-OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI.

    Interrogé par les lecteurs du Parisien ce lundi 9 janvier, Manuel Valls, tout à sa stratégie visant à apparaître comme le candidat légitime du  peuple de gauche  (et des minorités en martelant un discours multiculturaliste),  concentre ses attaques  sur   le « projet dur, thatchérien » de François Fillon. Il  a estimé  que la mise en avant par le candidat de la droite  de sa foi catholique, alors que  « la religion relève de l’intime » ,  « c’est faire monter les communautarismes .» Invité le 3 janvier dernier du journal de 20h  de TF1, M. Fillon s’était dit  «gaulliste et de surcroît chrétien»,  la preuve disait-il qu’il ne prendra  «jamais de décision contraire à la dignité humaine».

    Une profession de foi qui n’a pas convaincu Philippe de Villiers qui a déclaré au Figaro la semaine dernière que M. Fillon est «un piètre candidat en campagne» et qu’il «ne sera pas présent» au deuxième tour de la présidentielle. Il juge aussi sévèrement sa déclaration sur sa foi chrétienne, un vulgaire coup de communication: «Il s’en remet à Anne Méaux  pour lui souffler des idées de marketing, comme elle le fait pour les grands chefs d’entreprises ».   Présidente de la société de communication Image 7 créée en 1988, conseillère de M. Fillon, ancienne militante  d’extrême droite  (Occident, Ordre Nouveau, Gud, PFN…), Mme Méaux a suivi la même trajectoire qu’un  Alain Madelin ou d’un Gérard Longuet en ralliant les rangs de la droite libérale dés l’élection de Giscard d’Estaing en 1974.

    François  Fillon est surtout comptable, note Bruno Gollnisch,  d’un bilan lors de son passage à Matignon  que beaucoup se chargeront de rappeler au cours de cette campagne: 600 milliards de dettes de 2007 a 2012,  un million de naturalisés, l’entrée de plus d’un  million d’immigrés supplémentaires,  l’absence de lutte contre le communautarisme, l’aveuglement devant la montée du fondamentalisme salafiste dans les banlieues…  

    Dans l’entretien qu’il a accordé hier à des médias Français  (France info, RTL et LCP) le président de la République arabe syrienne, Bachar al-Assad,  relève une évidence en notant la position certes plus équilibrée de François Fillon au sujet de l’attitude qui devrait être celle de notre diplomatie vis-à-vis  de la guerre qui ravage la Syrie et de son gouvernement légal. «Sa vision (celle de M. Fillon, NDLR)  concernant les terroristes, ou disons la priorité du combat contre le terrorisme sans s’ingérer dans les affaires des autres pays, est bienvenue», se félicite-t-il tout en  rappelant prudemment que «nous avons appris dans cette région, ces dernières années, que beaucoup de responsables disent des choses et font le contraire».

    François Fillon est connu pour ses prises de position fluctuantes selon les moments et les époques et  Guillaume Faye , comme M.  de Villiers,  ne croit pas en la capacité du champion de la droite libérale, soutenu par Bilderberg,   à incarner une alternative, y compris dit-il  en matière de politique étrangère. Il pointe ses ambiguïtés et ses reculades sur la Russie de Vladimir Poutine: «François Fillon avait pris partie pour la Russie en reconnaissant que c’est le parlement ukrainien qui refuse de voter l’accord sur l’autonomie des parties orientales russophones de l’Ukraine. Mais très rapidement, il a reculé (…).  Si M. Fillon est élu, on peut parier qu’il trouvera un prétexte pour changer d’option et ne pas exiger une levée des sanctions de l’UE contre la Russie.»

     Il a d’ores et déjà «fait cette déclaration d’allégeance humiliante à Washington, empreinte d’une russophobie bas de gamme :  l’intérêt de la France n’est évidemment pas de changer d’alliance en se tournant vers la Russie plutôt que les États–Unis. (…) Nous sommes les alliés des États–Unis, nous partageons avec les États–Unis des valeurs fondamentales que nous ne partageons pas avec les Russes et nous avons une alliance de sécurité avec les États–Unis, donc nous n’allons pas la remettre en cause  (débat télévisé du 24 novembre l’opposant à Alain Juppé). Quelle soumission… Et en même temps, le pseudo pilote de course parle de retisser un lien avec la Russie et l’amarrer à l’Europe. Il juge la politique de Hollande  absurde  qui  conduit Moscou à se durcir, à s’isoler, à actionner les réflexes nationalistes. Il affirme que la Russie, puissance nucléaire, est  un pays dangereux si on le traite comme nous l’avons traité depuis cinq ans . Propos contradictoires, où l’on change d’avis comme de chemise sans affirmer une véritable position». Quand on subordonne le marketing aux convictions…

    https://gollnisch.com/2017/01/09/marketing-ou-convictions/

  • Rappel : Macron va devoir payer l'ISF, il avait sous-évalué son patrimoine

    Les vérifications faites autour de la situation fiscale d'Emmanuel Macron après son entrée au gouvernement, en août 2014, ont révélé que le ministre de l'Economie devait payer l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour les années 2013 et 2014 révèle Mediapart ce mardi. 
    Le rattrapage ne devrait pas dépasser les 10 000 euros. 
    Depuis «l'affaire Cahuzac», chaque membre du gouvernement fait l'objet d'une enquête sur sa situation fiscale. Au moment d'arriver à Bercy, Emmanuel Macron n'y a pas échappé. Le ministre estimait alors qu'il n'avait pas à payer l'ISF, dont le seuil est fixé à 1,3 million d'euros, mais aurait sous-évalué la maison de son épouse de 200 000 euros d'après les chiffres du Canard Enchaîné. Après un an et demi de discussion avec le fisc, Emmanuel Macron s'est donc résolu à payer l'ISF. 
    Il voulait supprimer l'ISF 
    Ces révélations arrivent alors que le locataire de Bercy a lancé son propre parti politique «En Marche» et que certains de ses proches le voient se lancer dans la course à l'Elysée en 2017. Du côté du cabinet d'Emmanuel Macron, on assure qu'il n'y a pas d'affaire et qu'il s'agit seulement d'une erreur d'estimation. 
    Alors qu'Emmanuel Macron enchaîne les initiaves sur des sujets qui bousculent la gauche et le gouvernement, le ministre s'en est justement pris à l'impôt de solidarité sur la fortune le 19 avril dans la revue spécialisée Risques : «Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer la taxation sur la succession aux impôts de type ISF.» Dès le lendemain, le Premier ministre l'avait recadré estimant que « supprimer l’impôt sur la fortune (...) serait une faute». Le tout accompagné d'un petit tacle : «Je demande à chaque ministre, puisqu’il reste encore un an, d’être pleinement attelé à sa fonction, à sa mission».

  • Discours de Marine Le Pen à la convention sur l’entrepreneuriat et l’innovation.

  • Les fonctionnaires votent Marine Le Pen

    8773-20170107.jpgQue les fonctionnaires soient de fidèles électeurs de gauche a été longtemps une donnée incontestée de la sociologie électorale. La gauche étant étatiste quand elle n’est pas collectiviste, elle a besoin de nombreux serviteurs de l’Etat à mesure que ce dernier étend le champ de son action. Les fonctionnaires ne peuvent donc que soutenir ceux qui les soutiennent. Ainsi expliquait-on ce tropisme vers la gauche. Mais les temps changent !

    Car, selon l’enquête du centre de recherche de Sciences Po, le Cevipof, pour la prochaine élection présidentielle, effectuée du 2 au 8 décembre, c’est Marine Le Pen qui devance tous les autres candidats chez les fonctionnaires et ce dans les trois fonctions publiques, hospitalière (21,5 %), d’Etat (18,5 %), territoriales (19,4 %), ainsi que dans les entreprises publiques (25,4 %). Globalement, au premier tour, elle[BG1] recueillerait entre 20,7 % et 22,2 % des suffrages des fonctionnaires. Elle est suivie de François Fillon, crédité de 18,8 % à 21 % des voix. La place du meilleur candidat de gauche se disputerait entre Valls et Mélenchon qui, dans le meilleur des cas, ne pourraient dépasser les 16 % dans cet électorat.

    Cette étude permet de comprendre pourquoi les fonctionnaires ne sont plus liés à la gauche. Ce n’est pas seulement parce que Hollande n’a pas plus tenu ses promesses à leur égard qu’à celui de ses autres électeurs. Leurs préoccupations dépassent cette déception, générale au demeurant.

    Le fait qu’ils se répartissent principalement entre Fillon qui veut supprimer 500 000 de leurs postes, et Marine Le Pen dont ce n’est pas le projet, montre que la défense de leur intérêt corporatif et de leur statut n’est plus un élément important de leur choix électoral. Avant d’être salariés de l’Etat, ce sont des citoyens qui, subissant les mêmes maux et les mêmes contraintes que les autres dans la cité, réagissent de la même manière. L’insécurité, la pression migratoire, l’islamisation de la société, touchent également ceux qui travaillent dans le privé et le public. Mais l’évolution rapide de ces derniers vers la droite nationale s’explique parce qu’ils sont le plus souvent en première ligne pour constater les conséquences de l’immigration, du communautarisme et de l’islamisation.

    A l’hôpital, dans les commissariats, les prisons, les établissements scolaires de banlieues, les services sociaux, etc. les salariés ne peuvent se payer de mots pour désigner ceux qui rendent leur vie infernale comme celle de leurs concitoyens. Aux médias, les euphémismes, les litotes, les dénis, les mensonges par omission sur les « jeunes » sans origine ni visage ! Eux, savent parce qu’ils voient et s’ils ne peuvent dire publiquement leur colère ils l’expriment dans les urnes, comme leurs compatriotes de plus en plus nombreux.

    On ne s’étonnera donc pas que Marine Le Pen domine largement les intentions de vote (46,3 à 46,8 %) chez les policiers et les militaires, loin devant François Fillon. De même, elle connaît son meilleur score dans la fonction publique hospitalière. Les fonctionnaires les plus modestes, ceux de catégories B et C, préfèrent majoritairement la présidente du Front national (entre 21,3 % et 27,6 %). Ainsi les fonctionnaires rejoignent-ils le reste des Français dont l’espoir a le visage de Marine Le Pen.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 7 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/202616/les-fonctionnaires-votent-marine-le-pen/

  • Droitisation : chez les fonctionnaires aussi

    La droitisation de l'électorat fonctionnaire se poursuit et s'inscrit dans la durée, révèle une note du Cevipof, centre de recherches de Sciences Po, dans la vague 9 de son enquête électorale pour 2017, publiée cette semaine. Luc Rouban, auteur de l'étude, analyse :

    «Cette évolution s'inscrit dans la perspective d'une demande générale d'autorité mais aussi de la crise sociale qui secoue la fonction publique la plus modeste».

    En mai 2016, 41% des salariés du public (en suffrages exprimés) auraient voté pour un candidat de gauche au premier tour de l'élection présidentielle de 2017. En décembre 2016, ces chiffres sont sérieusement revus à la baisse puisqu'ils ne seraient plus que 29% à 39,5% en fonction de l'offre de candidature. Le PS subit un affaissement électoral considérable.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Zoom - Hervé Juvin : "Une vraie révolution : le gouvernement du désir !"

  • Table ronde « Produire et innover en France » à la convention sur l’entrepreneuriat et l’innovation.

  • Trump, les débuts d’un mandat 2.0

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: « Avec tout le respect que je vous dois, M. le président élu, l’Amérique ne peut s’offrir le luxe d’une présidence Twitter. » C’est par ces mots que le nouveau chef de l’opposition, Charles Schumer, espère arrêter une politique qui semble bien réussir à M. Trump. On se souvient que les médias nous avaient dit que Trump avait été privé de son compte Twitter (18,8 millions d’abonnés !) les quelques jours qui précédèrent son élection.

    Depuis, le virtuose des 140 caractères ne se prive pas de ce moyen de communication lapidaire. Au travers de quelque 400 tweets qui ont suivi son élection, cela lui permet de commencer dès maintenant à diriger. Il a ainsi fait plier Ford, Général Motors, ou sur un plan plus politique, jeté un froid avec Pékin, et félicité M. Poutine. Il est probable que son arrivée à la Maison‑Blanche n’arrange pas les choses avec deux comptes Twitter officiels, @POTUS (l’acronyne de President Of The United States), 13 millions d’abonnés, et @WhiteHouse, 13,2 millions.

    http://fr.novopress.info/