élections - Page 403
-
Fillon et Juppé - Deux membres du Groupe Bilderberg
-
Le Parti de la France présentera une centaine de candidats aux élections législatives
Le bureau politique du Parti de la France réuni samedi 10 décembre sous la présidence de Carl Lang a officialisé la décision de présenter une centaine de candidats du PdF aux élections législatives de juin 2017. L’investiture des 65 premiers candidats a été validée à cette occasion :
"La campagne législative du Parti de la France se fera au nom du peuple français sur les principes et valeurs de la droite nationale, populaire et sociale, de la droite de l’identité française, de la droite des traditions nationales et de nos valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, de la droite des libertés économiques de promotion du travail aux Français, de défense de nos entreprises et du patriotisme économique et social. En réaffirmant les droits historiques et politiques du peuple français à rester lui-même et à disposer le lui-même, le Parti de la France engage sa campagne de résistance nationale et européenne à la colonisation migratoire et à l’islamisation. Le Parti de la France appelle à la coopération, au rassemblement et à l’engagement pour ces élections législatives de toutes les forces nationales et patriotiques."
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
-
Marine Le Pen dénonce le programme politique de François Fillon.
-
Vote FN chez des Français d’origine immigrée : faut-il s’en étonner ?
Dans une émission de France Info, le 29 novembre 2016, Aziz Senni, un entrepreneur, répond à Philippe Caubère, un comédien exaspéré par le vote FN : « On n’a jamais analysé le vote FN dans les quartiers. Y a pas un Blanc ! Comment vous expliquez que, dans certains quartiers, ça monte à 15-18 % ? Donc, c’est pas que des fachos. C’est des gens qui sont aussi énervés. Énervés contre le système. » Le comédien venait de déclarer que les électeurs FN sont « des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ».
Quel mépris pour le vote populaire ! Que dirait-il des intellectuels qui ont quelque sympathie pour ce parti ? Les accuserait-il de crétinisme ? On a tout à fait le droit de rejeter les orientations du Front national : encore faut-il les combattre par des arguments et non par des anathèmes ou des insultes. Cherchons donc, le plus objectivement possible, les causes de ce vote dans des quartiers où les Français d’origine immigrée sont majoritaires.
-
FILLON, UNE CHANCE À SAISIR POUR LE FRONT NATIONAL
Point de vue intéressant sur l'élection présidentielle à venirJe suis un gars qui vapote, et le seul contact que j’ai dans la semaine avec les médias mainstrean, c’est lorsque je vais acheter ma fiole de liquide au bureau de tabac du coin.
C’est donc là que j’ai pu me rendre compte du delirium tremens qui a saisi notre grand ministère de la propagande républicaine (l’ensemble de la presse subventionnée, c’est-à-dire :toute la presse française, à l’exception de journaux nationalistes comme Rivarol) : si on les écoute, François Fillon est un vrai mec de droite, avec les épaulettes, la cravate bleue et la raie à droite. Catholique, de surcroît, voir même « réactionnaire »….Cela m’a rappelé l’époque où je fumais des blondes et où cette même meute de fonctionnaires (ça en est, en fin de compte…) nous présentait Nicolas Sirconcis comme un dur à cuir, la terreur même des banlieues, et le partisan farouche d’une immigration choisie. Cette grande farce « hongroise » d’un ministère de l’identité nationale eut ensuite l’épilogue attendu ; Carla et Mickey se marièrent à Euro Disney, fiston premier s’en alla étudier le talmud avec l’héritière Darty, et fiston second se met depuis au garde à vous dès qu’il croise un drapeau américain.
Ce qui se passe avec Fillon aujourd’hui relève de la même arnaque : avec une extrême droite très forte dans le pays, il s’agit pour la Droite d’enfiler le temps d’une campagne ses thèmes et son verbe, tandis que la Gauche, complice, jouera les vierges effarouchées. Ils se disent que si eux font semblant d’y croire, peut-être que par ricochet les français y croiront… et l’on se retrouvera avec rien de moins qu’un « libéral » de plus au pouvoir…
Et le libéralisme, mes amis fafounets, c’est une idéologie complète.Il n’y a pas d’une part un libéralisme économique qui serait de Droite (libre circulation des biens et des personnes, concurrence libre et parfaite, dumping social par l’immigration…) et un libéralisme sociétale qui serait de Gauche (émancipation de la femme, mariage pour tous, multiculturalisme joyeux…) ; ce sont les deux faces d’une même pièce mondialiste : l’objectif, in fine, est la réalisation très républicaine de l’homme nouveau, l’homo-économicus déraciné, débarrassé de son passif ignominieux de catholique, qui n’est rien de moins qu’une entrave au « progrès ». C’est la réalisation de l’idéologie des Lumières par les forces républicaines. Gauche ou Droite, la matrice dissolvante reste intacte : on reste dans l’union européenne, le grand remplacement est poursuivi, et on inscrit la Saint Mohammed dans le calendrier.
Les seuls points de divergences Gauche/Droite fondamentaux demeurent, si j’ai bien suivi les débats, le niveau d’augmentation de la TVA (Un point ? Deux ? On s’en branle ?) et le nombre de suppressions de postes dans la fonction publique (100 000 ? 500 000 ?) On vous laisse le choix. Ça s’appelle la démocratie. Une Grande Politique de civilisation, avec de telles alternatives, est en marche, n’est-ce pas ?Mais je suis pourtant plus optimiste aujourd’hui qu’hier sur les chances réelles du Front National. La baudruche François me semble plus aisée à dézinguer que le Nicolas de l’époque. Un peu de pédagogie, de rappels à la mémoire des Français du bon parcours de collabo européiste et immigrationiste de l’élu des médias,-patron un temps de Kouchner et de Frédéric Mitterrand-, et il y a de fortes chances que notre bon gros gâteau plein de beurre gonflé par l’euphorie des primaires, se transforme rapidement en crêpe.
Ou bien les français sont masochistes.Cocus en 2007 par la mère maquerelle des Républicains, ils repartiraient en 2017 au bras de sa petite suceuse soumise et complice ? Le procédé me semble un brin grossier et rébarbatif…
Le français serait alors plus con qu’une truite ; parce que cette dernière, lorsqu’elle s’est faite prendre une fois par un leurre, se laisse rarement y reprendre une seconde fois… et je ne vous parle même pas d’une truite sauvage, d’une fario, mais juste de cette sous espèce d’élevage, la truite arc-en-ciel, avec sa robe bleu, blanc et rouge…
Claude Marion
http://suavelos.eu/fillon-une-chance-a-saisir-pour-le-front-national
-
La victoire de Trump et du populisme : une transition vers la révolution identitaire
Donald Trump a été élu 45ème président des Etats-Unis le 9 novembre 2016. C’est une excellente nouvelle et j’avais soutenu ce candidat dès juin 2015 lors de sa déclaration de candidature.
En mai 2016, soit des mois avant sa désignation officielle comme candidat du Parti Républicain, j’écrivais sur ce blog un article intitulé “Donald Trump, le réveil de l’Amérique et la guerre contre l’ennemu musulman” dans lequel on peut lire (voir ici) :
Hillary Clinton ne sera pas élue, cette question est déjà tranchée. D’ores et déjà, n’écoutez plus rien de ce que diront les organes de désinformation français sur le sujet.
Je donnais aussi un aperçu d’une ère dominée par la présidence Trump :
Cela n’est qu’un avant-goût de la révolution idéologique et géopolitique qui s’annonce aux USA. Cette révolution suppose la purge des socialistes, des néo-conservateurs et la neutralisation des réseaux musulmans, notamment saoudiens et Frères Musulmans. Bref, d’un retour des USA à leurs fondements.
Cette “réorganisation” va nécessiter un “réalignement” des membres de l’Otan les plus engagés dans la collaboration avec les musulmans. Soit ce réalignement se fera de gré, soit il se fera de force. Le pays le plus actif aux côtés des musulmans est, à ce stade, la France en raison du soutien militaire et diplomatique qu’elle apporte à l’Arabie Saoudite moyennant contrats d’armement. Il ne fait aucun doute que les médias d’état comme le personnel politique français – achetés par les puissances du Golfe – vont donc redoubler d’efforts pour diaboliser Donald Trump.
Et j’ajoutais :
Les relations entre la France pré-musulmane et les USA vont redevenir “normales”, c’est-à-dire mauvaises. Les socialo-communistes hexagonaux, les post-gaullistes et leurs protégés afro-musulmans vont naturellement se retrouver dans une même haine d’une Amérique revenue de ses errements pro-musulmans de l’ère Bush-Obama.
Ces deux anticipations se sont avérées exactes. Il n’est que de voir la réaction du président français, François Hollande, à l’annonce de la victoire du candidat républicain pour mesurer l’ampleur de la rupture stratégique à laquelle nous assistons.
C’est la fin de l’alliance entre les néo-conservateurs US et l’islamisme, alliance dont la France était un des pivots.
Les raisons de l’hostilité de la nomenklatura européenne
L’oligarchie ouest-européenne ne peut se résoudre à l’effondrement du grand projet socialiste occidental qu’elle défendait aux côtés du non-moins socialiste Barack Obama. Ce projet devait faire des USA le centre d’une vaste zone de libre-échange administrée par des entités supranationales manipulées par les grandes banques et des structures dites de “gouvernance” d’inspiration dirigiste.
Donald Trump a clairement fait savoir qu’il n’entendait pas mettre les intérêts des USA à la remorque d’un système occidental intégré, même si les États-Unis devaient y rester prédominants. L’Amérique sous sa direction est prête à la guerre commerciale, y compris avec des alliés stratégiques comme le Japon. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi le premier ministre de ce pays se précipite à New-York dès jeudi 17 novembre pour établir une feuille de route avec le futur président (voir ici).
Donald Trump est un homme d’affaires et c’est ainsi qu’il voit les relations internationales. Cette vision utilitariste et transactionnelle rompt avec la vision de la diplomatie des politiciens pour qui les choses fonctionnent d’abord en termes “protocolaires” et aristocratiques. Le fait qu’il assume cette vision terrorise encore plus ceux qui étaient habitués à voir dans les USA une puissance faisant preuve de courtoisie dans ses échanges, à l’instar du ministre de la Défense allemand (voir ici).
Trump se voit à la tête des USA comme à la tête de son entreprise : il ne se sent lié, fondamentalement, à aucun autre état et perçoit les alliances comme de simples instruments de circonstance devant être réévaluées à la lumière de ce qu’elles apportent en termes réels aux États-Unis. En somme, rien n’est acquis d’avance et c’est cette “imprévisibilité” qu’a dénoncé François Hollande, parlant “d’incertitude”.
L’administration Trump n’est pas plus bienveillante à l’égard du Canada que du Mexique, du Japon que de l’Europe ou de la Chine. Ce que le nouveau président n’a eu de cesse de marteler est simple : “Je veux ramener des emplois”. Sa priorité absolue est l’économie productive, la réindustrialisation des USA, le rapatriement de capitaux incité par des baisses d’impôts massives.
Bref, “l’isolationnisme” de Donald Trump est d’abord la volonté de passer à un nationalisme économique entrant en collision avec les autres grands acteurs économiques mondiaux.
Inutile de dire que ce rapatriement de capitaux, associé à la fuite de ceux se trouvant en Europe, va faire s’envoler le dollar et engendrer, par contre-coup, l’implosion des dettes souveraines contractées par les pays émergents, toutes libellées en USD.
-
Trump a gagné ! N’en déplaise au Boboland & aux groupies d’Hillary…
Qu’on l’aime ou pas (ce qui est le droit de tout un chacun), Donald J. Trump est bien le vainqueur de ces élections. Il sera même le président de tous les Américains ! À meilleure preuve le choix (possible pour la première) de deux démocrates aux postes-clés des Affaires étrangères & du NSC avec, respectivement Tulsi Gabbard & Michael T. Mike Flynn aux commandes. Le reste a-t-il vraiment de l’importance, sauf à vouloir noircir, à tout prix, du papier ?
Q. Avant d’entrer dans le vif du sujet, une question liée à l’actualité en Terre promise : que répondez-vous à ceux qui nient la nature terroriste (sic) des incendies en Israël ?
Jacques Borde. Qu’ils racontent n’importe quoi ! Ces gens-là se payent notre tête. Ni plus, ni moins !
1- des incendiaires clairement identifiés comme des Islamistes radicaux ont bien été appréhendés et déférés devant la justice.
2- des responsables takfirî ont, à la fois, justifié et revendiqué la paternité idéologique (sic) de ces actes.
3- les enquêtes sont supervisés sous l’autorité du Sherut Ha’Bitaron A’Klali (SHABAK)1 qui est responsable de la lutte anti-terroriste au plan intérieur. SR qui, par ailleurs n’a pas pour habitude de s’occuper – faute de moyens et d’hommes, contrairement aux légendes conspirationnistes et à… Hollywood, les SR hiérosolymitains ne roulent pas sur l’or – de questions qui ne ressortent pas de son expertise.
4- déjà, en décembre 2010, des incendies terroristes avaient ravagés le pays. Et des coupables avaient été identifiés, arrêtés et condamnés.Q. Restons encore au Levant : pensez-vous que l’agenda de Trump sur la Syrie soit sérieux ?
Jacques Borde. Oui, j’y crois. D’ailleurs, avant même son entrée en fonction (janvier 2017) Trump a commencé à prendre ses marques sur ce dossier…
Q. De quelle manière ?
Jacques Borde. Oh, un exemple ! Selon The Independent, son fils, Donald Trump Jr., a participé, le 11 octobre 2016 à Paris, à des pourparlers avec les Russes et quelques autres.
Mais avec du lourd : étaient présents à cette rencontre, le fondateur du Center of Political & Foreign Affairs (CPFA) Fabian Baussard, et Randa Kassis, qui rappelle que ni les États-Unis ni la France ne pourront trouver de solution à la crise syrienne sans l’aide de la Russie.
Par ailleurs, comme l’a rappelé le Wall Street Journal, Randa Kassis est en faveur d’une transition politique en Syrie mais avec le maintien du président Assad au pouvoir. Ajoutons, pour être complet que Randa Kassis a également déclaré à Al-Jazeera que la Russie était intervenue en Syrie pour « protéger » ce pays.
À ces éclairages, comment ne pas croire que l’administration Trump puisse effectivement renverser la table sur le dossier syrien. Sinon pourquoi rencontrer des gens de la stature de Kassis et Baussard affichant de tels engagements ?
Q. Et au niveau de ses propos, Trump est bien sur cette ligne ?
Jacques Borde. Idem. Relisez donc ceux-ci : «Nous recourrons à la force militaire seulement en cas de nécessité vitale pour la sécurité nationale des États-Unis. Nous mettrons fin aux tentatives d’imposer la démocratie en dehors des États-Unis et de renverser les régimes, ainsi que de nous impliquer dans des situations dans lesquelles nous n’avons aucun droit de nous ingérer ».
Personnellement, je n’y trouve rien à redire.
Q. Passons aux question intérieures. Au niveau de la prise du pouvoir, selon vous, Trump risque-t-il une procédure d’impeachment ?
Jacques Borde. Ah, oui. La dernière tarte à la crème des anti-Trump.
Premier point, Donald Trump remportera le vote des Grands électeurs, qui doit avoir lieu le 19 décembre, et sera investi le 20 janvier 2017. Il en a entre 302 et 308, je crois ! Je ne pense pas que les manœuvres de Jill Stein, l’ancienne candidate du Green Party, y changent grand-chose.
Quant à aller vers un impeachment, il faudrait que celui-ci soit voté par les Républicains, qui viennent justement de le rallier.
« Le fait qu’il ait nommé le président du Comité national républicain, Reince Priebus, comme chef de cabinet en est la preuve : il n’y a plus d’opposition avec le parti » estime le Pr. Corentin Sellin, spécialiste des États-Unis, interrogé par BFMTV.com.
« Il a rencontré Mitt Romney, il a nommé Nikki Haley, gouverneur de Caroline du Sud, qui s’était opposée à lui, comme nouvelle ambassadrice américaine aux Nations-unies. Il a été malin dans ses nominations, et tout le parti est désormais autour de lui. Par ailleurs, avec son discours protectionniste et isolationniste, il a élargi l’électorat du Parti républicain dans des proportions incroyables, ce que n’aurait pas pu faire le vice-président élu Mike Pence par exemple » poursuit Corentin Sellin.
« De fait, est-ce que l’on imagine une Chambre des Représentants républicaine et un Sénat républicain voter l’impeachment ? La réponse est non. Et à court terme, ils n’ont aucune raison de le faire. Pas plus que les Démocrates, qui ont plutôt intérêt à comprendre pourquoi ils ont perdu l’élection et à reconstruire leur parti » ajoute-il.
Donald J. Trump sera bien Président des États-Unis.
Q. Mais cette contestation des voix et de savoir à qui elles reviennent, ça n’est pas embarrassant pour Trump ?
Jacques Borde. Si. Sauf que, à bien y réfléchir, ça l’est autant pour Hillary R. Clinton et sa bande, pardi !
Car, comme l’a souligné Donald J. Trump, lors de sa campagne, des doutes pèsent lourdement sur le camp démocrate, ce dans trois États remportés par HiLIARy.
Cf ? « Une grave fraude électorale en Virginie (ouest), dans le New Hampshire (nord-est) et en Californie (…). Pourquoi les media ne donnent pas d’informations là-dessus ? Grave parti pris,gros problème ! ».
Quitte à recompter des voix, le camp républicain pourrait aussi demander à ce qu’on se penche sur les dérapages des bourgs pourris2 qui ont permis à Clinton et les siens de s’offrir ses Grands électeurs. À un moment donné, il va falloir en finir avec ce cinéma politico-médiatique. Non ?
Q. Et le conflit d’intérêt comme menace potentielle pour Trump ?
Jacques Borde. Depuis son élection, Donald Trump, qui multiplie ses rencontres avec des dirigeants internationaux dans ses appartements de la Trump Tower, à New York, est accusé (par ses adversaire, il s’entend et encore pas tous) de continuer à faire fructifier ses affaires.
Un des dernières accusations en date : l’échange téléphonique entre Donald Trump et le président argentin, Mauricio Macri, qui l’appelait pour le féliciter. Selon la presse argentine, Trump aurait profité du coup de fil pour lui demander de l’aide à propos d’un projet immobilier à Buenos Aires. Mais l’information a aussitôt été démentie par la présidence argentine.
« Pour l’heure, le fait qu’il continue à parler business avec ses interlocuteurs pose un problème moral. Mais si le 20 janvier il n’a pas totalement séparé ses affaires de la politique, c’est là que le conflit d’intérêts interviendra véritablement » note Corentin Sellin. « A partir de cette date, il faut qu’il n’ait plus aucune responsabilité exécutive au sein de la Trump Organization, qu’il ne soit plus bénéficiaire de ses entreprises, et que son business ne profite pas de l’administration. Et il ne devra plus tirer de revenus de ses affaires ».
Q. L’impeachment, comment ça marche ?
Jacques Borde. Aux États-Unis, le pouvoir de démettre le président de ses fonctions appartient au Congrès, qui rassemble la Chambre des Représentants et le Sénat. Prévue par l’article II de la Constitution américaine, qui stipule que « le président, le vice-président et tous les fonctionnaires civils des États-Unis seront destitués de leurs charges sur mise en accusation et condamnation pour trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs », la procédure de destitution peut être enclenchée à n’importe quel moment au cours du mandat, le président américain ne bénéficiant d’aucune immunité.
Pour être mise en route, la procédure d’impeachment doit être votée à la majorité simple, à la Chambre des Représentants. Cette majorité entraîne l’ouverture d’un procès au Sénat, où la majorité des deux tiers, cette fois-ci, est nécessaire pour que la destitution soit effective.
Dans les faits, l’impeachment n’a été utilisé que très rarement, dans l’histoire des États-Unis, puisqu’il est réservé à des situations totalement exceptionnelles, en cas de crime ou de trahison. Ce qui concernant Trump, qui n’a jamais exercé d’office politique auparavant, semble plus qu’aléatoire comme démarche.
La procédure a été enclenchée à trois reprises contre un président en exercice.
1- Andrew Johnson en 1868 ;
2- en 1974, contre le président républicain Richard Nixon, empêtré dans le scandale du Watergate. Mais le processus n’a finalement pas abouti, Nixon ayant pris les devants en démissionnant ;
2- Bill Clinton en 1998, accusé de parjure, le Sénat avait finalement décidé l’acquittement.Q. Puisque vous en parlez : quid des Clinton, sont-ils tirés d’affaire ?
Jacques Borde. Probablement, non. Certes, Donald J. Trump est, jusqu’à présent, resté évasif quant aux actions pénales contre le clan Clinton, mais l’arrivée de Jefferson B. Jeff Sessions III, au poste d’Attorney general3 est la pire nouvelle que pouvaient attendre les Clinton…
Q. Pourquoi donc ?
Jacques Borde. Parce que l’enquête sur les activités de la Fondation Clinton, soupçonnée de détournement de fonds et de réception d’argent étranger, reste d’actualité. Et l’aile la plus dure du Parti républicain n’a pas l’intention d’abandonner.
Aucune fraude de sa part geint le fan club d’Hillary ! Sauf que la Fondation a réussi à se payer un… yacht grâce aux dons. Étrange, relativement aux statuts d’icelle…
Pour le Pr. Édouard Lozanski, président de l’Université américaine de Moscou, « Les Républicains conservateurs estiment que la famille Clinton a violé la loi à plusieurs reprises et doit enfin répondre de ses actes. Une telle occasion pourrait ne plus se représenter à l’avenir. Toutefois, Donald Trump ne s’est pas clairement exprimé sur l’affaire. Sa déclaration était assez évasive ». Mais, en fait, « Cela dépendra de celui qui sera nommé au poste de procureur général, car c’est ce dernier qui supervise l’activité du FBI. S’il s’agissait de Jeff Sessions, alors les Clinton seraient menacés. Je pense que Sessions sera justement nommé: c’est un sénateur républicain en exercice et il sera soutenu par les membres de son parti ».
Or, c’est bien Jeff Sessions qui vient de prendre les commandes au Department of Justice (DoJ). Le ciel se couvre au-dessus de la Clintonie…
Notes
1 Pour Service de Sécurité générale. Équivalent israélien de la DGSI et du FBI.
2 Allusion aux pratiques de l’Angleterre pré-victorienne…
3 Ministre de la Justice.http://www.voxnr.com/7051/trump-a-gagne-nen-deplaise-au-boboland-aux-groupies-dhiliary
-
Il est grand temps que la guerre à droite ait lieu
"Il est grand temps que la guerre à droite ait lieu. C’est ce qui se disait dans les arcanes des deux chambres, ces jours-ci. En effet, après le vote par le Sénat d’une version à peine modifiée de la proposition de loi d’extension du délit d’entrave à l’avortement, la compromission de toute une partie des parlementaires est en cause. En cause parce que la couardise de certains entraînera, à n’en pas douter, la censure et la destruction des trésors d’efforts d’autres.
L’extension du délit d’entrave sur Internet est une vieille réclamation d’associations prétendument féministes qui souhaitent pouvoir réprimer, voire supprimer, ceux qui militent pour une autre conception de la vie. Très représentées dans les institutions gouvernementales, ces structures ont réussi à obtenir des rapports suivant leurs recommandations. En urgence, le gouvernement – en l’occurrence Laurence Rossignol – a donc permis la présentation en procédure accélérée d’un texte visant à censurer et condamner de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende ceux qui contreviennent à l’idéologie d’État en faveur de l’avortement.
Le débat à l’Assemblée nationale a été l’occasion du renouvellement d’un débat sur l’état de l’avortement dans notre pays. 225.000 vies à naître sont supprimées chaque année dans notre pays, ce qui constitue, de fait, un problème de santé publique. Depuis 1993 et la loi Neiertz, ceux qui veulent infléchir cette courbe sont mis en danger régulièrement à cause d’une conception complexe de l’entrave.
Si la majorité des parlementaires a voté, Jacques Bompard, Marion Maréchal-Le Pen, Yannick Moreau, Philippe Gosselin, Jean-Frédéric Poisson et Isabelle Le Callennec avaient mené une lutte intéressante dans l’enceinte du palais Bourbon ! Enfin, des voix dissidentes osaient s’opposer au tout avortement dans notre pays. Les observateurs des sujets bioéthiques dans le monde politique percevaient même un progrès dans la défense de la vie.
Simplement le groupe des Républicains au Sénat n’a pas correctement accompli son travail. Il n’a pas amendé le texte, pas négocié que le texte soit refusé par la chambre haute avec les autres groupes politiques, pas mobilisé ses troupes. Une commission mixte parlementaire aura donc à discuter de la version liberticide et mortifère d’une loi qui mettra en danger une partie des actions de la fondation Lejeune, Choisir la vie ou IVG.net.
D’étranges réactions ont marqué ceux qui prétendent pourtant défendre la vie. Si Stéphane Ravier et David Rachline n’ont pas été combatifs sur le texte, une lourde responsabilité incombe à Bruno Retailleau, qui paye par ce passage ses multiples compromissions pour asseoir son autorité à travers l’UDI et des relations suivies avec les franges progressistes de l’UMP.Certains croient, en effet, encore que la politique est un monde d’influence alors qu’elle s’établit comme l’espace du rapport de force. Avec un tel échec, les troupes nouvellement conservatrices de François Fillon laissent entrevoir une dangereuse facilité pour les partisans d’une autre anthropologie à faire passer, sans heurts, les textes les plus insupportables.
Comme l’explique très efficacement Grégor Puppinck dans Droit et prévention de l’avortement en Europe, la France se distingue comme l’un des très rares pays où l’avortement augmente. Une éducation sexuelle propice à la suppression de la vie à naître et le refus de considérer l’avortement de masse comme une question de santé publique expliquent en grande partie ce qui est une violence contre la femme, contre les familles et, partant, contre la cité.
Encore une fois, ce nouveau recul montre que les partis politiques dits de droite constituent des entraves à la défense du bien commun. Ceux qui cherchent à les influencer s’égarent ; il s’agit bien de les dépasser."
-
Crise au FN au sujet de l’avortement : David Rachline indique la porte aux élus solidaires avec Marion Maréchal Le Pen
Cela ne fait plus de doute : l’avortement est au centre des débats politiques, provoquant au passage une véritable crise profonde au sein du Front National.
Ce mercredi 7 décembre sur iTélé, David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen, en est venu à menacer les élus et responsables locaux du parti qui affichent leur désaccord avec la position de Marine Le Pen, leur indiquant la direction de la porte.
– David Rachline : On n’est pas tous obligés d’être d’accord au millimètre près. En revanche, c’est vrai que lorsqu’on est un responsable local, on s’attend à ce que les responsables locaux soient en phase avec la présidente du mouvement. On n’oblige personne à être responsable local du Front national. […] Chacun a son opinion mais il n’y a qu’une seule candidate, il n’y a qu’un seul projet pour l’élection présidentielle, et il n’y aura qu’un seul programme qui sera appliqué une fois que nous serons au gouvernement. […] On risque rien, mais simplement il est utile pour nous de rappeler quelle est la ligne politique que défend Marine parce qu’elle est candidate à la présidentielle et je vous dis : pour ce qui est des responsables locaux, on force personne à être responsable local, pour ceux qui sont en désaccord.
– iTélé : Vous forcez personne, ça veut dire qu’il y en a qui peuvent partir ?
-
Le PS instaure le droit de vote des étrangers aux Primaires citoyennes !
C’est un vieux rêve du Parti socialiste qui se concrétise : accorder aux étrangers le droit de vote. Si le PS n’est pas parvenu à l’imposer pour les scrutins nationaux, faute de majorité des deux tiers au Parlement, son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, l’a instauré sans rencontrer d’opposition pour les Primaires citoyennes, le nom donné à la primaire de la gauche socialiste qui aura lieu les 22 et 29 janvier prochain.
Tous les étrangers pourront désigner le candidat du PS à l’élection présidentielle, à la seule condition… qu’ils soient de gauche ! Le règlement des Primaires citoyennes prévoit en effet que peuvent voter les étrangers, qu’ils soient ou non issus des pays de l’Union européenne, dès lors qu’ils sont « adhérents aux partis ou organisations de jeunesse des partis organisateurs »,c’est-à-dire membres du Parti socialiste ou de ses satellites.
Le Grand Remplacement de l’électorat disparu du Parti socialiste, c’est maintenant !