Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 402

  • Avortement : Marion Maréchal Le Pen ne lâche rien

    Invitée d'Europe 1, Marion Maréchal-Le Pen est revenue sur la question du remboursement de l'avortement, qui provoque l'hystérie du système politico-médiatique et de Florian Philippot.

    "Je m’en tiens à la position qui était celle du Front national en 2012. Et à partir de là, c’est l’occasion pour Marine Le Pen de rappeler qu’elle ne souhaitait pas intégrer cette partie-là à son programme, voulant éviter, je pense, et probablement à juste titre, un sujet qui est malheureusement profondément tabou en France". "J’ai des convictions, je n’en changerai pas, même si elles ne sont pas forcément majoritaires en France". "Je ne pense pas que Marine Le Pen ait changé de position".


    Marion Maréchal-Le Pen : "Je ne pense pas que... par Europe1fr

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le tabou majeur du politiquement correct : l'avortement

    D'Eric Letty dans le dernier numéro de Monde & Vie :

    6a00d83451619c69e201b8d246c033970c-800wi.jpg"La « vérité » démocratique est si relative, évolutive et changeante, qu’un acte comme l’avortement, qui voilà quarante ans était considéré et puni comme un crime, est regardé aujourd’hui comme un droit « fondamental », si précieux que non seulement l’opposition, mais la simple recherche d’une alternative à la mort de l’enfant devient délictueuse. Ce « sujet de société », qui est un enjeu de civilisation, représente aujourd’hui le tabou majeur du politiquement correct.

    Lors de la primaire de la droite, Alain Juppé, fort de l’appui du tribunal médiatique, a agressé sur ce thème François Fillon, qui jurait pourtant, la main sur le cœur, avoir voté toutes les lois socialistes aggravant le carnage des enfants français. Malgré ces gages, il s’était rendu suspect en déclarant que « philosophiquement » et « compte tenu de [sa] foi personnelle » il n’approuvait pas l’avortement, sans pour autant vouloir y porter atteinte: « Je suis capable de faire une différence entre ces convictions et l’intérêt général ». En somme, l’ancien premier ministre est convaincu en son for interne que cet acte est intrinsèquement mauvais, mais non moins persuadé en son for externe – qui s’accorde merveilleusement avec sa carrière politique – qu’il est excellent pour l’intérêt général. Admirable grand écart ! En 1945, les accusés du procès de Nuremberg auraient dû penser à cette fine distinction : Auschwitz, j’étais contre, mais en mon for interne…

    On a récemment vu aussi Marine Le Pen désavouer sa nièce Marion, « coupable » d’avoir annoncé qu’en cas de victoire à la présidentielle le Front national reviendrait sur le remboursement de l’avortement, qui range la grossesse au rang des maladies graves et traite l’enfant à naître comme une tumeur pernicieuse. « Que les choses soient très claires, je ne remettrai pas en cause l’accès à l’IVG, de quelque manière que ce soit », a rectifié sur TF1 la présidente du Front national. Nous en prenons note.

    La gauche, elle, s’acharne contre la vie. En janvier dernier, elle avait supprimé le délai de réflexion qui précédait un avortement. Onze mois plus tard, elle fait voter une loi liberticide – une de plus –, condamnant le prétendu « délit d’entrave à l’avortement » sur Internet, pour censurer toute opposition à son idéologie mortifère et empêcher de dissuader les jeunes mères de laisser tuer leur enfant dans leur sein. Le caractère totalitaire de ce projet a inquiété même des journalistes de gauche aussi peu suspects d’être « pro-vie » que ceux de Charlie Hebdo.

    Mgr Pontier, président de la Conférence des évêques de France, a également protesté dans une lettre adressée à François Hollande. Le gouvernement en déroute de ce président déchu est pourtant parvenu à faire voter ce texte par les chambres grâce à l’abstention de nombreux parlementaires prétendument de droite, tandis que les centristes bêlaient au cul des socialistes.

    Cette nouvelle offensive coïncide avec le début de l’Avent. Est-ce un hasard ? La furie avec laquelle Marisol Touraine et Laurence Rossignol accomplissent leur œuvre létale ne peut pas s’expliquer seulement par des mobiles politiques. On devine là une intention religieuse. En organisant le massacre des innocents, c’est Dieu que ces hérodiennes cherchent à tuer. La marche pour la vie organisée le 22 janvier prochain donnera l’occasion aux défenseurs des enfants à naître de riposter en montrant qu’ils ne se laissent pas intimider. Dire non au totalitarisme, c’est déjà résister."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • De la nullité de Fillon et de ses mesures

    On laisse à Nicolas Boileau la responsabilité de ses édifiants propos (publiés sur ce site – ndlr) en faveur de François Fillon. On pense ce qu’on veut du néo-FN (c’était quoi l’ancien FN ? Le point de détail et la nostalgie de la milice ?), mais le néo-FN ne se soumet pas à Castries et aux Bilderbergs. Le néo-FN ne menace pas le risque bénin en médecine qui risque de s’étendre à toute la médecine. Il semble que Fillon a vu sa campagne exploser grâce aux patrons qui ont vu que Juppé n’était pas le bon candidat. Trop gauche et médiatique.

    Je cite Marine qui fait le point entre les liens entre Macron-Rotshchild et Axa-Fillon-Bilderbergs.

    « Sur tous les sujets de fond, ils sont parfaitement d’accord. Ils s’inscrivent dans l’UE, la soumission aux traités, la politique d’austérité, ils refusent les frontières nationales, le patriotisme économique, la moindre forme de protectionnisme, ils veulent gagner de la compétitivité en effondrant les salaires, ils sont tous les deux pour la suppression de la durée légale du travail (…), pour la destruction d’un système de protection sociale auquel les Français sont extrêmement attachés », a accusé l’eurodéputée.

    Comme tous les bourgeois honteux, Nicolas Boileau pleure les ratés du catholicisme au FN, et le faible soutien aux familles. Or les familles bourgeoises et cathos sont depuis longtemps rentrées à la niche (elles ne sont pas très révolutionnaires) et elles se soumettent à Fillon, qui leur garantira une baisse des remboursements médicaux pour rassurer les marchés – en attendant la disparition du cash façon hindoue pour rassurer les banksters. Mais elles s’en foutent les familles cathos car en général elles sont très bourgeoises ; soit elles ont du pognon, soit elles se foutent de la manière dont on croquera ce qui reste de Français à 1000 ou 1500 euros par mois. Ce n’est pas leurs oignons. Elles sont rassurées comme le dit très bien Houellebecq par la bêtise de Fillon, comme elles étaient rassurées par la bêtise de Bayrou. On change de guignols (Renzi, Juppé, Cameron) pour poursuivre la même politique et ça suffit au téléphage.

    Enfin Fillon n’est pas Trump. Trump incarne pathos, colère et tout. Fillon incarne la continuité de la soumission à la française. Le Français n’est jamais rassasié d’en reprendre plein le cul ou le QI. Il en redemande, c’est sa nature de bourgeois ou de petit-bourgeois. On cite Céline encore et toujours :

    Tout ça plus décidé que jamais à ne jamais céder un pouce de ses Fermes, de ses Privilèges de traite des blancs par guerre et paix jusqu’au dernier soubresaut du dernier paumé d’indigène. Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes.

    Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit.

    Quant à la russophilie de Fillon je demande à la voir.

    Augustin Courteille

    http://www.voxnr.com/7106/de-la-nullite-de-fillon-et-de-ses-mesures

  • Marine Le Pen à l’épreuve de l’élasticité ?

    1466788150426.jpg

    De révocations en provocations internes, l’élastique se tend chaque fois un peu plus. Mai 2017 est à la fois proche… et lointain.

    Il y avait quelque chose de tout aussi poignant que déroutant, que d’entendre Marine Le Pen, lors de son dernier passage dimanche sur le « Grand Jury RTL« , marteler à propos du récent tangage opposant Florian Philippot à Marion Maréchal-Le Pen : « Cela n’a pas d’importance. » Une sorte de méthode Coué pour signifier « Circulez, il n’y a rien à voir ». Poursuivant, ce qui est important, que la France « retrouve sa souveraineté… que le peuple recouvre sa liberté ». Oui, mais pour quoi faire et pour aller où ?

    Alors, qu’est-ce qui n’a pas d’importance ? Une certaine vision anthropologique de l’homme ? La place de la famille en tant qu’élément organique essentiel constitutif de la société ? Et pourtant, qui ne voit que nous sommes à l’heure où le sens de l’Histoire est en train de passer de bâbord à tribord, que les peuples sentent la supercherie du projet global qui fait de l’homme-individu un être réduit à sa condition d’agent consommateur de biens planétaires ? Nous sommes à l’heure où ces mêmes peuples expriment de façon encore plus ou moins consciente, plus ou moins assumée, la nécessité de retrouver leurs racines, cherchant des appuis naturels qui sont le meilleur rempart de ce monde réel combattu et raillé depuis 40 ans par les élites mondialisées. Au premier rang de ses appuis, la famille et, en Occident, une certaine vision de la famille, celle dont la chrétienté n’a pas le monopole, mais qu’elle a su faire sienne et maintenir jusqu’aux années 1960.

    Lire la suite

  • Vincent Peillon : l'un des Grands Prêtres de la Nouvelle Religion Républicaine entre en campagne

    Dans son cas, pas de discussion, d'hésitation, d'incertitude : c'est l'adversaire pur, l'ennemi déclaré 

    Dès l'annonce de sa candidature à la primaire de la  gauche, il l'a dit et redit, sur tous les plateaux télé et devant les micros de toutes les radios : « Notre identité, c'est la République ».

    Avec le retour de ce Grand Prêtre fanatique de la Révolution, ce sont tous les grands ancêtres, Robespierre et Saint Just en tête, qui reviennent en force, et c'est Clemenceau aussi, qui disait - avec raison - que la Révolution était « un  bloc » et qu'elle n'était pas terminée.

    Et le court extrait que vous lisez sur le montage ci dessous est tiré du livre de Vincent Peillon, La Révolution française n’est pas terminée (Seuil, 2008) :

    2635102353.jpg

    Ecoutez les douze minutes du montage suivant (d'ailleurs, assez mal fait, et assez désagréable, dans la forme...) : vous y entendrez un Peillon totalement anti-catholique, et désireux de détruire la religion traditionnelle de la France pour la remplacer par une religion républicaine : 

    Et vous verrez qu'il parle exactement comme Viviani, devenu un obscur méconnu aujourd'hui.

    Le 8 novembre 1906, Viviani (co-fondateur de « L'Humanité » et président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914) prononça ce discours brutal (extraits), à la tribune de l’Assemblée nationale : révélateur !... 
    « ...Nous sommes chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution... Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse...

    ...Nous sommes face à face avec l’Église catholique...

    ...Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?...

    ...La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu...

    ...Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi...

    ...Nous avons arraché les consciences à la croyance. Lorsqu'un misérable, fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères.

    Ensemble, d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des étoiles qu'on ne rallumera plus...

    ...La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination...» 

    Chantal Delsol a raison : quand Vincent Peillon, ex-ministre de l'éducation nationale, déclare « qu'il faut arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social », quand il concocte une charte de la laïcité obligatoire, « il est dans le rôle parfait d'un idéologue un peu daté, persuadé que l'état peut éduquer les enfants à la place des parents et en faire un bataillon de petits soldats à son service et à sa solde. Il ne faut pas hésiter à le dire : c'est du fascisme. Ce n'est pas parce que Monsieur Peillon parle au nom des Lumières qu'il peut tout se permettre. Arracher l'enfant à l'influence de sa famille pour le mettre sous influence étatique, c'est meurtrier de toute façon, quelle que soit l'idéologie au nom de laquelle on le fait. Devant cela, nous n'avons plus qu'à entrer en dissidence... » 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Cette discorde au FN a le grand mérite de clarifier bien des choses

    Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy évoque la discorde au sein du FN. Extrait :

    "[...] Toujours est-il que l’opposition entre le FN « canal historique », représenté par Marion Maréchal, et le « néo-FN », représenté par Florian Philippot, est à son comble. Le second veut tout axer sur l’économie (avec un programme, hélas, très à gauche) et la défense de la souveraineté française. Le premier est bien plus attaché aux libertés économiques et veut également défendre l’identité de la France.

    Marine Le Pen pourrait parfaitement jouer les deux partitions – « marcher sur les deux jambes de l’identité et de la souveraineté », comme disait joliment un cadre du parti. Au lieu de quoi, refusant depuis des mois, semble-t-il, de débattre avec ses principaux lieutenants de la stratégie de la campagne, elle a laissé s’envenimer une querelle potentiellement mortelle pour le FN.

    Sa nièce, se trouvant seule en mesure de résister à la sorte d’OPA de M. Philippot sur l’appareil du parti – et sur les investitures aux législatives –, paraît prendre son autonomie.

    En la déclarant « seule et isolée au sein du FN », Florian Philippot a réveillé une « bronca » qui couvait. D’autant que Marion ne faisait que rappeler la doctrine officielle du FN sur l’avortement.

    Sa tante a déclaré – avant de tenter, trop tard, de le faire effacer d’internet – qu’elle n’avait défendu cette position que par concession tactique pour prendre le contrôle du parti. Si c’est le cas, ce n’est pas très rassurant sur le crédit que l’on peut apporter à ses promesses actuelles. En tout cas, Marine Le Pen a tout intérêt à parler vite, et en chef. Sans quoi, le FN risque fort d’exploser prochainement. Et elle a tout intérêt à donner davantage de poids à Marion Maréchal qui « colle » beaucoup mieux à l’électorat et à l’évolution de la société française que son rival. Sans quoi le FN risque fort de ne pas être au deuxième tour..."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Parlons d’avenir

    Et un de plus : le très sectaire Vincent Peillon a confirmé cette fin de semaine son entrée en lice dans la primaire de la gauche au moment ou la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann annonçait elle son retrait. Cette candidature Peillon est la dernière manœuvre en date du tandem François Hollande-Jean-Christophe Cambadélis pour savonner la planche de Manuel Valls. Si personne ne croit sérieusement en sa capacité de remporter la présidentielle, voire d’être présent au second tour, il s’agit aussi (surtout) de le marginaliser encore plus lorsque l’heure de la recomposition du PS aura sonné après la défaite annoncée en 2017… Un Valls déjà concurrencé sur le terrain du social-libéralisme par Emmanuel Macron. L’ex de la banque Rothschild et ancien ministre de l’économie, fustigé comme un candidat hors-sol, un «hologramme» a dit M.  Bayrou, a réussi samedi sa démonstration de force. 15000 fans avaient fait le déplacement porte de Versailles pour l’entendre exposer son livre-programme sur un mode extatique…

    Invité ce matin de RTL, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a assuré qu’«Emmanuel Macron peut bousculer le jeu pour ceux qui sont aujourd’hui en tête, tant Marine Le Pen que François Fillon». Il apparaît surtout que l’envolée de Macron (nous verrons si elle se confirme dans les semaines à venir), est plus susceptible de tailler des croupières à M. Fillon qu’à la candidature de Marine. La présidente du FN a d’ailleurs opportunément rappelé hier, également sur le plateau de RTL,  les similitudes entre les programmes des deux hommes.

    Question existentielle pour le Système et ses candidats des différentes écuries, le déclassement des Français, notamment des classes moyennes,  cette paupérisation accélérée de catégories populaires, conduit-elle mécaniquement au vote Le Pen et FN? Interrogé dans Le Monde, l’écrivain Edouard Louis, sensation médiatique lors de la sortie de son roman, Histoire de la violence, dans lequel il décrivait son viol par un jeune ressortissant marocain,  a eu droit au questionnement rituel. «Blanc, trentenaire masculin, peu diplômé : tel est l’électorat dominant qui a porté le populiste Donald Trump à la Maison Blanche. Quelle réflexion cela vous inspire-t-il quant à notre propre pays?»  M. Louis, issu d’un milieu très modeste, y a été de son analyse : «  Trump, le Brexit, le FN, tout ça est le produit d’un même phénomène : l’exclusion. Une grande partie de ceux que j’ai côtoyés dans mon enfance vote aujourd’hui pour le FN, et quand ils le font, ils disent : c’est parce que Le Pen est la seule à parler de nous. Le vote pour Trump et le FN est comme une tentative désespérée pour exister dans le regard des autres. Si la politique ne se transforme pas, si les exclus se sentent encore plus exclus parce que personne ne parle d’eux, si une large partie de la littérature continue à s’intéresser seulement à la bourgeoisie blanche, ce phénomène s’amplifiera.»

    Si la littérature est dans cette optique très marginale pour expliquer ledit phénomène, ce sont les politiques menées depuis des décennies, sous mainmise idéologique de l’euromondialisme, qui sont les causes de cette tiers-mondisation de notre pays, dans tous les domaines. À l’aune des enjeux déterminants pour l’avenir de notre pays, Marine a eu raison  de rappeler sur RTL la nécessaire unité d’un camp national et patriotique rassemblé autour de la défense des mêmes fondamentaux : souveraineté, libertés et identités nationales.

    Questionnée sur les positions divergentes exprimées sur l’IVG par Florian et Marion, la candidate à la présidentielle a noté qu’«Il y a des millions de patriotes français qui attendent et qui ne nous pardonneront pas de tomber dans ce genre de chicayas»; «en 2012, j’ai évoqué ce sujet (la dénonciation des avortements de confort, NDLR) comme une forme de concession en réalité à ceux qui avaient fait le choix de Bruno Gollnisch. Aujourd’hui, ce débat est tranché, je n’ai plus de concession à faire».

    La position de Bruno Gollnisch, son attachement aux valeurs helléno-chrétiennes de notre civilisation, à la promotion d’une politique d’accueil de la vie, et plus largement en faveur des familles et de la natalité françaises est en effet notoire. Mais cette question n’est pas entièrement subordonnée à des considérations morales, philosophiques ou religieuses.

    Le FN a souvent noté qu’aux 220000 IVG pratiquées chaque année en France, correspondent un nombre équivalent d’immigrés s’installant en France, au titre notamment du regroupement familial. Une véritable prime au phénomène de substitution de population  sur de larges portions de notre territoire, qui alimente d’autant l’exclusion des Français. La (très) relative bonne santé démographique de notre pays ne tient principalement qu’à cette immigration massive de populations peu malthusiennes dans leur comportement…

    Nous savons aussi, et de nombreuses  études le montrent, qu’il n’y a pas toujours de corrélation exacte entre des politiques restrictives en matière d’IVG et une natalité dynamique. À ce sujet des pays aux législations très différentes sur l’avortement, se trouvent parfois dans des situations  démographiques  semblablement préoccupantes. C’est le cas notamment de l’Italie, de l’Espagne, de la Pologne, de l’Allemagne, de la Hongrie…

    Il n’y a pas pour autant de fatalité à cette peste blanche, cet hiver démographique des Européens, analysé et pronostiqué par Pierre Chaunu il y a déjà quarante ans. Et c’est là ou un Front National au pouvoir peut inverser ce processus mortifère en prenant des mesures concrètes. Oui, il est possible de faire reculer le recours à l’IVG, sans pour autant l’interdire, comme a su le faire la Croatie. Oui, il est possible de prendre des mesures incitatives à la natalité autochtone, comme l’ont fait avec des résultats encourageants la Russie de Vladimir Poutine ou tout dernièrement la Hongrie de Viktor Orban, grâce aux aides financières et matérielles conséquentes apportées aux familles, aux allègements fiscaux importants dès le premier enfant et proportionnels suivant le nombre de naissances dans un couple.

    Comptons sur Marine Le Pen pour proposer dans son projet présidentiel, qui sera rendu public en février, des mesures fortes en faveur de la pérennité du peuple français, des familles françaises, cellules de base de la société, attaquées en tant que telles dans ses fondements par les adversaires des États nations enracinés. Ce n’est pas un des moindres enjeux des années décisives à venir.

    http://gollnisch.com/2016/12/12/parlons-davenir/

  • Macron et Le Pen : deux visions pour la France de demain

    Tous deux sont porteurs d’une vision qui prend en compte les nouveaux paradigmes.

    Emmanuel Macron est un objet politique non identifié pour la plupart des experts médiocres qui hantent les plateaux de télévision. Pourtant, sa proposition est parfaitement lisible. Il est le candidat assumant le « progressisme », le multiculturalisme, la mondialisation heureuse du village global et la construction européenne. Attention, je ne dis pas que ses adversaires n’appliqueront pas ce programme. Eux aussi le feront, de Fillon à la gauche en passant par Mélenchon, dont le programme prévoit une fiscalité punitive pour financer l’assistanat et l’immigration massive, mais ils s’amenderont publiquement, expurgeant leurs discours des éléments de langage les plus désapprouvés par l’opinion publique. Emmanuel Macron fait le choix inverse, espérant que l’optimisme actif qu’il porte en étendard pourra convaincre une majorité. Un angle osé mais intéressant dans sa position.

    Lire la suite

  • La campagne d’Hillary Clinton a été la plus chère de l’histoire américaine

    Une somme colossale, pour un échec cuisant. La campagne présidentielle de la candidate démocrate Hillary Clinton a coûté la somme record de 1,2 milliard de dollars, rapporte le New York Post, relayé par RTL, soit le double de celle de Donald Trump, qui a dépensé 600 millions pour arriver jusqu’à la victoire.

    Ce chiffre impressionnant, qui additionne toutes les dépenses du camp démocrate dans cette course à la Maison Blanche, en fait la campagne électorale la plus coûteuse de l’histoire politique des Etats-Unis.

    Seuls 839.000 dollars restants 

    Le New York Post précise que la campagne Clinton a dépensé 131,8 millions de dollars (près de 124 millions d’euros), pendant les dernières semaines avant l’élection, se retrouvant avec 839.000 dollars restants entre les mains, au 28 novembre. Le magnat de l’immobilier, lui, a dépensé 94.5 millions de dollars entre les 20 octobre et 28 novembre, pour terminer avec 7,6 millions restants.

    Fait historique dans une campagne américaine: le milliardaire a investi 66 millions de dollars issus de ses deniers personnels dans cette campagne.

    Source

    http://www.contre-info.com/la-campagne-dhillary-clinton-a-ete-la-plus-chere-de-lhistoire-americaine