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élections - Page 414

  • FN : il semble que Nanterre ne prend plus la peine de voir ce qui se passe sur le terrain

    Conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine et conseillère municipale de Bègles, Nathalie Le Guen quitte le FN ainsi que le Collectif Racine dont elle était la responsable départementale pour la Gironde. Elle rejoint le SIEL de Karim Ouchikh et s’explique en exclusivité pour « Minute ». Extrait :

    "[...] « L’électeur, explique-t-elle, pense qu’il vote pour les idées qui étaient celles du “FN-Canal historique“. Or ce n’est pas le cas. Quand Marine Le Pen parle d’intégrer l’islam dans la République, ça ne correspond ni à ce que je pense, ni à ce qu’était le FN. » Et d’ajouter : « Il y a un décalage énorme entre ce que croit l’électorat et ce qu’est le parti. »

    Ce fossé, Nathalie Le Guen assure l’avoir rencontré de façon tout aussi prononcée au Collectif Racine, le « collectif d’enseignants patriotes » du Rassemblement Bleu Marine qui a récemment produit « 100 propositions pour l’école et pour l’université » présentées lors de la convention présidentielle de Marine Le Pen consacrée à l’éducation. Un jour qu’elle s’inquiétait du peu de cas fait par le collectif de l’enseignement privé, Alain Avello, son président, lui aurait répondu : « De toute façon, l’enseignement catholique, on s’en moque. Pour le moment, ce qui nous intéresse, c’est l’enseignement public. » Même si le propos original n’était pas exactement celui-ci, le fait est que, dans les propositions de ce collectif, l’enseignement libre n’y est mentionné que pour lui rappeler qu’il doit s’aligner sur les directives de l’Education nationale et que les parents doivent, là comme ailleurs, rester à la porte des établissements. [...] Et si « Marion Maréchal-Le Pen porte cette ligne politique », admet-elle, ce n’est pas elle qui préside le FN. Ce qu’elle semble regretter... Et puisqu’on parle de Marion, « à chaque fois que je l’ai rencontrée, j’ai eu de bons rapports avec elle. On a parlé, elle m’a écoutée ». Pas Marine ? « Je n’ai jamais eu le droit de discuter avec Marine Le Pen. Quand Diam’s a sorti une chanson sur elle, elle était prête à l’inviter pour conserver autour d’un café. Mais pour discuter avec ses élus... » [...]"

    6a00d83451619c69e201bb0955c5df970d-250wi.jpgMarie-Christine Gilliot avait été élue conseiller départemental de l’Aisne à 29 ans et au premier tour. Elle quitte aussi le FN :

    Le FN est tellement convaincu de sa supériorité et de l’appui du peuple qu’il n’écoute plus [...] Si Marine Le Pen n’est pas élue l’an prochain, assène-t-elle, le FN est fichu, c’est une question d’années. Ça ne durera pas. Viendra le moment où ce sera la chute libre et ça ira peut-être plus vite qu’on ne croie. » [...] Marie-Christine Gillot dit avoir vu les adhésions en chute libre et n’en être pas étonnée en raison de ce qu’elle a vu par ailleurs : une « absence de cohésion d’équipe, incompatible avec la politique que prône le parti », des « ambitions dévorantes », une « politique de l’autruche » du siège aux messages d’alerte de sa base et... des « problèmes d’éthique ». « Les gens, à force d’être pris pour des imbéciles, deviennent intelligents », glisse-t-elle... [...]

    « Au conseil départemental, c’est simple : une heure avant la séance, on nous explique comment on doit voter. Si on veut se réunir avant pour étudier les dossiers, comme [le président du groupe FN] n’est pas disponible et que nous n’avons pas le droit de nous réunir sans lui, on en est réduits à faire des réunions de travail secrètes ! » « En fait, ajoute-t-elle, il n’y a aucun travail sur les dossiers. Nous sommes là pour prendre des bastions et c’est tout. »

    [...] Et elle rappelle que, lors d’une émission de télévision, Marine Le Pen avait expliqué que si les hommes politiques ont perdu tout crédit, c’est « parce qu’ils ne prennent plus la peine de voir ce qui se passe au plus près du terrain »."

    Sonia Colemyn, élue dans le canton du Nord-Médoc, en Gironde, a aussi envoyé sa démission au parti. 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Primaire de la droite : Bon débarras !

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    « Le 7 mai 2017, je sifflerai la fin de la récréation », disait Sarkozy vendredi car, à cette date-là, il sera de nouveau président de la République et on allait voir ce qu’on allait voir ! Le 20 novembre 2016, ce sont les électeurs de la droite et du centre qui ont sifflé la fin de sa carrière politique. C’est la première bonne nouvelle de la campagne présidentielle de 2017. Bon débarras ! Encore qu’il faille se méfier du personnage, il nous a déjà fait le coup du retrait de la vie politique en 2012, mais il est y revenu pour sauver la France sans que celle-là pourtant le rappelle.

    Animal politique qu’on disait redoutable en campagne électorale, il s’est lourdement trompé en se focalisant sur Juppé, car il a bien travaillé… en faveur de François Fillon, pour lequel il a tiré les marrons du feu. Ses critiques sur la molle alternance juppéiste, son pacte avec Bayrou, sa complicité avec la gauche, ont été entendues mais, au lieu que cela lui profite, Fillon en a engrangé le bénéfice. Les électeurs ont pensé qu’avec ce dernier, on avait un opposant apparemment aussi déterminé que l’ancien président sans que le débat politique soit hystérisé par un personnage incontrôlable.

    Tout ça pour que l’ex-chef de l’Etat appelle à voter pour son ancien Premier ministre, dont il disait récemment : « Je décidais les réformes, Fillon les appliquait. » Cela pendant cinq ans ! C’est le « renouveau » dans la continuité, du sarkozysme sans Sarko ou retour vers le futur, et même plus loin que cela puisque Fillon aurait une politique à la Thatcher, ce qui ne nous rajeunit pas.

    Personne n’avait vu François Fillon venir, ni les sondeurs, ni les experts, ni les politologues et encore moins les journalistes, surtout avec un succès de cette ampleur. D’où la « grosse surprise », comme aux Etats-Unis avec Trump. Il paraît que tout ce beau monde ne pouvait rien voir puisque tout se serait décidé ces dix derniers jours à cause d’électeurs volages dont la versatilité serait une seconde nature. Ils en ont convaincu Alain Juppé qui se dit maintenant que, si on peut gagner 20 points, voire plus, en quelques jours, alors moi aussi je peux refaire mon retard sur mon rival en une semaine ! 

    Bien entendu, les mêmes politologues médiatiques et journalistes qui n’avaient pas vu venir Fillon affirment avec assurance que Juppé est déjà fichu : ils sont incorrigibles. Certes, ce ne sera pas facile, surtout flanqué de NKM, qui le déporte sur sa gauche alors que l’électorat républicain est de plus en plus à droite. Au point que des orphelins de Sarkozy lorgnent désormais vers Marine Le Pen qui fera, elle, ce que leur champion n’a jamais eu l’intention d’accomplir.

    Jusque-là, il était admis par la presse et les politologues que le vainqueur de la primaire de la droite et du centre serait le prochain président de la République. Le succès-éclair de Fillon dans la dernière ligne droite infirme ce qui était énoncé comme une évidence par nos ineffables experts électoraux. Cela, on l’imagine, fait naître quelque espoir à l’Elysée où l’on est au trente-sixième dessous. D’ici que Hollande se voit comme un nouveau Fillon…

    Guy Rouvrais

    Article et dessins paru dans Présent daté du 22 novembre 2016

    http://fr.novopress.info/201891/primaire-de-la-droite-bon-debarras/#more-201891

  • "François Fillon peut bloquer l'accès du second tour de la présidentielle à Marine Le Pen"

    L'ancien conseiller de Marine Le Pen aux questions internationales, qui a voté Nicolas Sarkozy au premier tour, votera François Fillon au second :

    "Je voterai pour lui au second tour. Et ce, d'autant qu'il y a une convergence totale entre mes analyses et ce que dit François Fillon sur la nécessité de travailler avec la Russie et de remettre sur la table nos relations avec les monarchies sunnites du Golfe à cause de leurs ambiguïtés vis-à-vis du totalitarisme islamique. 

    François Fillon peut-il battre Marine Le Pen? Peut-il vraiment récupérer l'électorat populaire auquel s'adresse le FN? 

    François Fillon peut bloquer l'accès du second tour de la présidentielle à Marine Le Pen. Il est capable d'attirer à lui une partie des voix de droite qui votent aujourd'hui Front national par dépit et par déception des Républicains qui ne portaient pas une ligne assumée. Aujourd'hui, François Fillon a éteint l'espace politique de ce que l'on appelait la "droite hors les murs". Il l'a comblé spontanément. Il est pleinement le candidat d'une droite que j'appelais de mes voeux en quittant le Front national, c'est-à-dire une droite de gouvernement crédible et assumée, réformatrice sur le plan économique, gaullienne sur le plan international et attachée à certaines valeurs sur le plan de la famille.

    Je pense que François Fillon peut récupérer tout un tas de personnes qui se sont tournés vers le Front national et qui sont inquiets sur la question de l'identité et de la civilisation et qui, comme moi à l'époque, sont allés au Front à cause de leur inquiétude face à l'islamisation de la société. Ces gens ne se retrouveront pas dans plusieurs choses au FN dont le logiciel, au fond, est un socialisme nationaliste, sans jeu de mots. Le Front national est dans le déni de la mondialisation.  

    Chez Fillon, on ne nie pas la réalité de la mondialisation, on veut adapter la France à la mondialisation."

    La gauche l'a bien compris et c'est pourquoi elle charge François Fillon de tous les maux assénés ordinairement à l'"extrême-droite", alors que François Fillon a été un député et un ministre modèle de la droite molle depuis 35 ans. Ce qui donne à la gauche une chance aujourd'hui compromise, en affaiblissant le FN, d'accéder au second tour.

    Michel Janva

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  • 2017 : l’année de l’erreur de perspective ?

    Bernard Plouvier

    C’est entendu : les prophéties ne se réalisent jamais. Du moins celles des experts, car les réflexions inspirées par le pur bon sens se révèlent rares fausses.

    Il semble que la votation primaire de la Droite molle-Centre marécageux, qui a tourné au plébiscite, soit corrélée à une orientation purement économique du débat politique pour les deux élections de 2017… et cela représente une grave erreur de perspective.

    Le refus de l’économie globale, la fin de l’épidémie de délocalisations d’entreprises, la sortie française de l’euro et le retour à une saine politique de défense des intérêts de la Nation, dans le cadre d’échanges valeur contre valeur, ne se feront pas tant que le monstre hyper-libéral restera tout-puissant. C’est une évidence.

    Certes, penseurs et politologues annoncent, une décennie après, l’autre la « fin » (variante : la « mort ») du capitalisme multinational, mais le pseudo-moribond reste extraordinairement valide et même puissant, ne serait-ce qu’en créant ses monnaies à volonté, grâce à la complicité de politiciens qui jouent aux apprentis-sorciers de l’extension continue des Dettes d’État, selon la recette rooseveltienne bien connue.

    Le monstre ne commencera son agonie que le jour où l’on amortira les Dettes en sacrifiant l’épargne populaire. On peut imaginer que les Nations spoliées s’insurgent… sauf si une guerre civile ou internationale les a émasculées au préalable (comme ce fut le cas de la France du Directoire, convalescente des massacres de la Terreur et du génocide vendéen, ou du Reich de Weimar, à l’issue d’une guerre cataclysmique).

    L’économie politique risque d’occuper la première place du débat électoral, avant les deux tours de la présidentielle où, selon une forte probabilité, Marine Le Pen sera gagnante au 1eret perdra face à François Fillon au second, par réédition du réflexe de crétinisme national de 2002.

    Les Français se seront trompés de perspective. Ce n’est pas l’économie – en dépit de la désertification industrielle française et du chômage de masse – qui devrait être la question cruciale, mais celle de l’immigration mahométane.

    Dès le XIVe siècle, l’Europe fut débarrassée du césaro-papisme, soit de l’insane prétention des papes à diriger les affaires temporelles autant que les spirituelles. Au XVIIe siècle, le cardinal Robert Bellarmin reconnaissait que les souverains étaient seuls maîtres du jeu politique (cela incluait le roi ET son peuple) et que les pontifes n’avaient qu’un rôle de garde-fou pour les questions de morale publique.  

    L’islam est la plus totalitaire des religions actuelles, car cette foi en est restée au plus Haut-Moyen Âge dans sa conception de la vie publique : la foi l’emporte sur l’organisation de l’État. Plus exactement, en vertu du slogan : « Pas de contrainte pour la foi », lorsque la majorité d’un peuple est musulmane et que le pouvoir politique est faible, les ulémas, mollahs, imams etc. dictent leur interprétation de la Charî’a (si malléable) aux politiciens qui ne sont plus que des pantins.

    Obama, le crypto-islamiste, a réussi ce tour de force de renverser les dictateurs laïcs un peu partout en zone sunnite, les chiites l’ayant fait en 1979 en Iran. De leur côté, les multinationales du Gaz et du pétrole ont beaucoup encouragé l’implantation de régimes à forte tonalité islamique en pays touraniens, où l’on flatte le racisme local et l’espérance d’instauration d’un Empire touranien, étendu de la Turquie au Turkestan chinois.

    L’Europe (hors la Russie) compte une soixantaine de millions de musulmans, dont le sixième en France. Nombre de musulmans émigrés d’Afrique, du Proche- et du Moyen-Orient se comparent aux compagnons du prophète qui durent émigrer de La Mecque – où l’on ne voulait plus de leur agitation sectaire – pour Médine. Pour eux, l’émigration est le prélude d’une conquête.

    Plutôt que de pérorer sur la fin du capitalisme, alors que l’on y reste solidement accroché par le seul fait de continuer à jouer la comédie au Parlement de Strasbourg et de se plier aux ukases des pantins du gouvernement de Bruxelles, manipulés par les financiers et les négociants cosmopolites, il serait bon de placer en première place des soucis majeurs le péril islamique et, tout naturellement, de soulever la question du retour en masse des immigrés-réfugiés-envahisseurs dans leurs continents d’origine.

    La Ve République agonisante protège et favorise - par de folles dépenses et le principe illégal de la discrimination positive – une minorité qui, lorsqu’elle sera devenue majorité, imposera le totalitarisme mahométan. L’équation : islam = État risque fort de se transformer de façon bien plus dramatique en devenant : la religion est supérieure à l’État.

    C’est la question fondamentale à envisager. L’intendance suivra, comme disait De Gaulle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le second tour des primaires de la droite se jouera entre deux Bilderbergers

    Lu ici :

    "Sarkozy ayant été dégagé dès le premier tour (une fessée bien méritée), le second tour des primaires de la droite se jouera donc entre deux Bilderbergers: Alain Juppé qui a participé à la réunion de 2015 en Autriche et François Fillon qui a lui participé à celle de 2013 à Londres.

    Il est d'ailleurs intéressant de soulever la différence entre ce que Fillon pense du Bilderberg en public et en privé. Dans cet article du nouvelobs intitulé "Ces puissants et mystérieux messieurs du cercle Bilderberg", on apprend que le comité directeur du Bilderberg a été reçu à Matignon en 2011 dans le plus grand secret:

    Le dîner ne figure pas à l'agenda officiel. L'hôte et ses invités tiennent à cette discrétion. Début novembre 2011, alors que la crise de l'euro est à son comble, François Fillon prend le temps de recevoir à Matignon un groupe obscur d'une trentaine de personnes dont les noms sont presque tous inconnus du grand public, mais pas des initiés. Ce soir-là, le Premier ministre de Nicolas Sarkozy planche sur l'état de la France devant les membres d'un petit club qui ne fait jamais la une des journaux, mais fascine les obsédés du complot : le Bilderberg."

    François Fillon confiait à Philippe de Villiers "Les Bilderbergs, c'est eux qui nous gouvernent".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Politique & Eco n° 111 : Timidité économique des programmes des républicains

  • Face à Fillon, Mme Le Pen sera perdante si elle maintient la ligne Philippot !

    Marine Le Pen s’évertue à se gauchiser et à s’orienter vers une ligne chévènementiste…
    Les résultats de la primaire de la droite et du centre sont tombés : ils sont sans appel. Sauf cas de force majeur, François Fillon sera le prochain candidat à l’élection présidentielle de 2017. Le peuple de droite a renversé la table par rejet du prêt-à-penser médiatique et de l’oligarchie mondialiste. Les deux candidats favoris étant arrivés très loin derrière François Fillon.

    L’élection de Trump n’y est pas pour rien car elle a constitué le rejet de l’élite par le peuple en colère. Incontestablement, François Fillon, à la fois homme du terroir et de la France traditionnelle, en a bénéficié. Au soir des résultats, ce dernier a utilisé à de nombreuse reprise le mot « peuple », maître mot de la campagne du président américain. Bien sûr, cette posture est probablement le fruit d’un opportunisme politique, mais son programme a le mérite d’être assez clair, en particulier sur deux thèmes qui seront fondamentaux : les migrations et l’islam.

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  • Le forum Polémia appelle à la dissidence

    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)
    Le 2e forum de la dissidence était organisé ce samedi par la fondation Polémia. Il a rencontré le succès, avec une salle comble de plus de 600 personnes. Le programme promettait des témoignages de personnes engagées dans un combat contre le politiquement correct. Il a tenu toutes ses promesses.

    Michel Geoffroy a introduit le forum en relevant que les gouvernants avaient perdu leur légitimité, et en saluant l’entrée en dissidence des majorités

    Après un film sur la Hongrie de Viktor Orban, quatre maires ou membres de conseils municipaux ont fait part de leur action. Ils ont aussi pointé les obstacles politiques, juridiques et médiatiques. Robert Ménard a ainsi regretté le manque de courage et de conviction des politiciens de centre droit, je le cite : « Nous avons contre nous cette droite de merde (…) : ils préféreront demain s’allier avec les islamistes ».

    La résistance à l’islamisation et à l’afflux migratoire a ensuite été mise en valeur

    D’abord par une table ronde présidée par Karim Ouchikh. Elle a mis en évidence l’impossibilité du dialogue avec un islam conquérant et intolérant. D’où l’importance de s’opposer aux projets de mosquées et de manger de la viande certifiée « de tradition française ». Ensuite, plusieurs initiatives contre la dissémination des immigrants illégaux sur le territoire national ont été présentées.

    La résistance corse contre les agressions allogènes a également fait l’objet d’un beau reportage télévisé d’Hervé Grandchamp

    C’est Jean Yves Le Gallou qui a clos les travaux. Le président de Polémia a constaté que si c’est l’Etat qui a fait la France, aujourd’hui, il la défait. Qu’il s’agisse des préfets ou des juges, il a appelé à mettre en cause ceux qui collaborent à l’islamisation et à l’invasion de notre pays. Pour dénoncer ces collabos, il a annoncé la création d’un prix Papon, qui ne manquera pas de candidats ! Jean Yves Le Gallou a enfin rappelé que la dissidence est l’affaire de tous : « Soyez des lanceurs d’alerte » a t il notamment lancé, afin de nourrir la réinformation. Quitte à recourir à la messagerie cryptée Telegram pour rester discret.

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  • Isabelle Surply (FN) : "Pourquoi je ne suis pas allée voter Poisson"

    Isabelle Surply, conseillère Régionale FN, a invité respectueusement les électeurs de Jean-Frédéric Poisson à rejoindre le FN. Elle l'explique dans une tribune sur Boulevard Voltaire. Extraits :

    "Beaucoup m’ont posé la question et, comme je n’ai pas de problème avec ce genre de débat, je vais vous dire pourquoi je ne suis pas allée voter Poisson dimanche.

    Parce qu’il est bien dommage que ce bon pater familias soit monté à bord de l’appareil vérolé de l’UMP (...) Parce que si nous avions voulu donner un coup de pied au système à la « Trump », comme j’ai pu lire un peu partout, Poisson aurait réuni 500 signatures et se présenterait aux présidentielles hors primaire, et là, croyez-moi que certains rigoleraient moins

    Parce que lorsque je vois des conseillers régionaux PCD incapables de s’opposer (même un tout petit peu) à des dispositifs comme le Pass Contraception, je me demande bien où sont leurs convictions… Parce que même si Poisson a été le seul à dire en ces termes qu’il est « contre l’avortement et la suppression de la vie de sa conception à sa fin naturelle », en termes de programme politique, donc d’action concrète, il n’aurait jamais pu faire mieux qu’un certain autre parti patriote. Car, il l’a dit : il n’a jamais prévu de supprimer la loi Veil mais de créer une vraie alternative et de donner un VRAI choix aux femmes : cela ne vous rappelle rien ?

    Parce que malgré son score, nous allons en parler trois jours et puis, dans dix, tout le monde l’aura oublié. Une gifle n’a d’effet que si elle est réelle comme un Trump qui remporte la présidence, pas fantasmée comme un Poisson qui a fait un joli score à des primaires mais ne les remporte pas pour autant… (...) 

    Parce que lorsque je vois certains catholiques/pratiquants/anti-IVG/anti-mariage gay prêts à rempiler derrière Sarkozy, je désespère de cette mouvance qui se revendique « chrétiens de conviction engagés en politique » et je persiste à me dire que ce n’est pas un gage de fiabilité. Au contraire.

    Parce que lorsque j’ai relu la dernière interview de Jean-Frédéric Poisson dans Le Point, j’y ai quasiment vu le programme de la présidente d’un autre parti politique. Parti qui, localement, a déjà fait ses preuves, et qui a toutes ses chances de la mettre, cette gifle que nous attendons tous.

    Alors non, je ne suis pas allée voter Poisson, parce que son alter ego existe déjà et qu’il faudrait vraiment que cette frange de la droite catholique cesse de se cacher en permanence devant une nouvelle figure émergente et accepte, enfin, de faire le pas. C’est le Rubicon qu’on vous demande de franchir, pas le Styx !"

    Philippe Carhon

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  • Autriche – Entretien exclusif avec Norbert Hofer, candidat à la présidence autrichienne : «Je veux une Europe forte et unie, composée d’Etats-nations forts et sûrs d’eux-mêmes»

    Norbert Hofer[1], candidat du FPÖ (Parti de la liberté, parti national-libéral), se présente à la présidence autrichienne le 4 décembre prochain. Son adversaire, l’apparatchik Alexandre van der Bellen – qui a grimpé les échelons au sein du Parti communiste (KPÖ), du Parti socialiste (SPÖ)[2] et des Verts (Die Grünen) dont il a été le porte-parole pendant onze ans – s’affiche comme indépendant! Cet atlantiste, centralisateur et immigrationniste est soutenu par l’extrême gauche, notamment par le KPÖ[3]. Le palmarès de ce renégat ferait se retourner ses ancêtres dans leur tombe: le NéerlandaisJohann Abraham arriva dans l’Empire russe en 1763[4] et son fils Alexandre fut anobli par Nicolas Ier.[5]

    Quant à Norbert Hofer et au FPÖ, ils sont souvent faussement représentés par les médias européens comme étant d’extrême droite, alors qu’ils ne font que défendre des positions conservatrices, identitaires et libérales au plan économique. Le message phare adressé au peuple autrichien par Norbert Hofer, «Je vous rendrai votre Autriche!»[6], le crédite aujourd’hui de 60% des intentions de vote[7]. Entretien avec Norbert Hofer réalisé par Jeanne de Baylan pour Médias Presse Info.

    POLITIQUE INTERIEURE

    ► Vos adversaires prétendent incarner la démocratie, mais ils n’ont pas hésité à truquer l’élection pour la présidence autrichienne. Qui sont les vrais démocrates en Autriche? Et avez-vous des garanties que, cette fois, le scrutin se déroulera sans trucage?

    L’Autriche est une démocratie développée et l’annulation du second tour des élections présidentielles de mai a démontré que l’Etat de droit autrichien fonctionne. Les irrégularités étaient tellement graves que la Cour constitutionnelle ne pouvait exclure des manipulations. Il faut souligner que les débats furent accessibles au public afin que les citoyens intéressés aient la possibilité de comprendre la prise de décision de la Cour.

    Cette décision est unique en Autriche. Elle montre d’abord que la démocratie et le droit fonctionnent, et elle a par ailleurs abouti à un réveil des administrations et fonctionnaires concernés. Par conséquent, je pars du principe que le troisième tour de scrutin du 4 décembre se déroulera sans incidents, de façon acceptable et honnête.

    ► Comment expliquez-vous votre popularité en Autriche aujourd’hui? Quelle est la recette de ce succès?

    Au début, ma cote de popularité n’atteignait pas les 10%, et beaucoup pensaient que je n’avais pas de réelles chances. Depuis que je me suis lancé dans la bataille électorale en janvier, elle a augmenté. Ma «recette» est que je suis toujours authentique. Je ne triche pas, et les citoyens le sentent bien et l’apprécient. Ma façon d’être modéré dans le ton mais ferme dans mes convictions a également été appréciée par des représentants appartenant à d’autres groupes politiques[8].

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