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élections - Page 414

  • ALAIN JUPPÉ CHEZ LES FRANC-MAÇONS DU GODF

    Alain Juppé en campagne ne néglige pas les loges…

    Il s’est volontiers exprimé en sa qualité de candidat à la présidentielle devant le Grand Maître du Grand Orient de France, le 24 octobre dernier, sur le thème on ne peut plus maçon de la « citoyenneté ». Pour expliquer, qui plus est, comment la République peut l’« entretenir » et la « développer » : Juppé est partant pour remettre la pression, façon Vincent Peillon ou Najat, en créant un « code de la laïcité ».

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    A quand l’obligation de prêter serment pour tout citoyen désirant bénéficier des avantages de sa condition ?

    Source : Réinformation.tv

    https://la-dissidence.org/2016/11/10/alain-juppe-chez-les-franc-macons-du-godf/

  • Fillon-Juppé : Le débat des compères

    Juppé a affirmé, il y a peu de temps, à propos de ses relations avec François Fillon qu’ils étaient « des amis de longue date qui ne se sont jamais véritablement disputés ». On en a eu confirmation lors de la campagne du premier tour où ils n’ont bataillé l’un contre l’autre qu’à fleurets mouchetés et comme la mort dans l’âme. Il faut donc saluer l’effort qu’ils ont dû accomplir jeudi soir pour trouver des terrains de mésentente. Certes, il y en a eu quelques-uns, mais ce sont ceux de boutiquiers. 35 heures, 37, 39, 48 ? Payées combien ? Pour les salariés du privé et les fonctionnaires ? Faut-il en supprimer 600 000, 500 000, 250 000 et comment ? Et les policiers ? Redéployer les effectifs ou en recruter ? On attendait des visionnaires et on a eu des experts-comptables ! L’électeur de la droite et du centre est prié de déterminer à quel endroit mettre le curseur afin de choisir entre ces deux vieux compagnons pour aller voter dimanche.

    Mais sur l’essentiel, hélas, ils sont d’accord ! Sur la loi naturelle, qui touche aux fondements de notre civilisation, ils s’entendent pour entériner ce qui la bafoue. Ils sont déterminés à conserver le « mariage pour tous » après avoir voté contre, comme la droite libérale l’a toujours fait, acceptant, sans barguigner, les lois socialistes qu’elle avait combattues : l’abrogation de la peine de mort, le Pacs et maintenant le « mariage » gay. C’est cette abdication que Juppé et Fillon appellent « rupture » et cette continuité qu’ils nomment « alternance ». L’un, certes, ne veut que l’adoption simple pour les « couples » de même sexe, l’autre l’accepte plénière, la belle affaire ! Ils ont protesté avec véhémence de leur volonté de pas toucher si peu que ce soit, au prétendu « droit à l’avortement ».

    Pour l’un, Juppé, il s’agit d’un droit « fondamental », pour l’autre, Fillon, c’est un droit « essentiel ». Cherchez la différence dans votre dictionnaire des synonymes… Le député de Paris a tenu à dissiper un « affreux » soupçon, développé par son compère, à savoir qu’il pourrait être hostile à l’avortement. Il l’a rassuré : certes, il y est opposé dans le tabernacle de sa conscience, mais qu’on ne s’alarme point, cela ne peut avoir aucune incidence sur sa gouvernance, l’homme public qui est pour ignorant l’homme privé qui est contre.

    On notera, pour l’anecdote, qu’ils sont tous les deux des anciens combattants de mai 68, avec mention spéciale pour Juppé qui a avoué avoir manifesté à la fois avec les gauchistes et les gaullistes : sous l’étudiant on voyait déjà poindre la graine de politicien qui ne met pas tous ses œufs dans le même panier. On oubliait : ils sont résolus tous les deux à combattre « les extrémismes ». On se demande pourquoi ce pluriel, puisqu’il n’a jamais été question de Nathalie Arnaud de Lutte ouvrière ni de Philippe Poutou du Nouveau parti anticapitaliste mais seulement du Front national, abusivement jugé extrémiste, en se demandant qui sera le plus efficace pour battre Marine Le Pen. Nous sommes d’accord avec eux : quel que soit le vainqueur dimanche, il n’aura qu’un adversaire sérieux en 2017, c’est la présidente du Front national.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 26 novembre 2016

  • Marion Maréchal-Le Pen au sujet de Fillon : » L’un des rares à l’Assemblée qui refuse encore de me serrer la main »

    Le 22 novembre 2016 à 19h30 sur LCI, Yves Calvi recevait Marion Maréchal-Le Pen.

    La Présidente du groupe FN en PACA a ainsi pu donner son avis sur le 2nd Tour de la Primaire Les Républicains qui opposera François Fillon à Alain Juppé.

    Marion Maréchal-Le Pen explique pourquoi François Fillon ne peut pas incarner le renouveau :

    Je ne vois pas dans ces candidats le renouveau annoncé. Concernant François Fillon, il a été député 8 ans avant ma naissance et il est ministre depuis 1993. C’est un adversaire du Front National depuis maintenant 30 ans. C’est l’un d’ailleurs des rares à l’Assemblée qui refuse encore de me serrer la main. Il est pour moi, l’un des acteurs de la décomposition française.

  • Alors Fillon ou Juppé ?

    Le billet de Patrick Parment

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    Leur programme ? La question est de savoir lequel des deux aura les « cojones » de le mettra vraiment en œuvre. Fillon n’a pas tort quand il avance que Juppé n’entend pas faire bouger radicalement le système. Juppé, à l’image de Chirac, n’est pas un homme de droite – sait-il seulement ce que cela veut dire ? On n’a jamais entendu Juppé parler de la France comme patrie charnelle. D’ailleurs Juppé évoque peu la France. En qualité de ministre des affaires étrangères, on se souvient surtout qu’il était passé sous les fourches caudines d’un certain Bernard-Henri Lévy, va-t-en guerre contre Kadhafi. La suite, on la connaît. Désastreuse. Sur Vladimir Poutine, Fillon est nettement plus réaliste qu’un Juppé qui nous a fait comprendre qu’il resterait sous le chapeau américain. Ah, oui, tiens, c’est Donald Trump ! Ca va compliquer les choses. Le logiciel Juppé va s’affoler.

    On le voit bien, Juppé appartient à cette catégorie d’homme politique qui a décidé de confisquer la démocratie à l’unique usage d’une caste de droit de lhommistes qui participent de cette délétère idéologie ambiante, dangereusement irréaliste. Pourquoi ? Parce que Juppé n’a aucune conviction à l’image de son maître Chirac et qu’il se contente d’humer l’air du temps médiatique.

    Si Fillon n’est pas la panacée, sur des thèmes comme l’immigration, l’éducation nationale et les affaires étrangères, il a l’avantage d’être le plus réaliste. Mais la Révolution est remise à plus tard.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Fillon, LR, FN : une très sérieuse envie de droite !

    Source : Polemia – « Fillon, LR, FN : une très sérieuse envie de droite ! »

    Philippe Christele s’interroge sur les conséquences du choix de François Fillon par les électeurs de la primaire de la droite et du centre sur le paysage politique :

    La très probable élection de François Fillon n’est a priori pas une bonne nouvelle pour le FN et sa campagne.

    Que ce soit juste ou pas, François Fillon coche en effet presque toutes les cases du candidat rêvé de la droite :

        Sa posture physique personnelle est présidentielle, loin du bling-bling sarkozyste ou du hollandisme chiffonné. Ce que confirme une intégrité jusque-là irréprochable ;
        Ses positions géopolitiques d’équilibre – qui représentent ses seules réelles transgressions d’avec la doxa dominante – ne peuvent pas être attaquées ;
        Sa filiation historique de plus proche collaborateur du velléitaire Philippe Séguin lui donne un vernis de souverainiste, que ses actes n’ont pourtant jamais confirmé ;
        Sa campagne, renforcée du choix – contestable – de la bourgeoisie catholique de le soutenir, donne de lui une image forte sur le plan des valeurs, même si ses positions et votes personnels précédents démontrent qu’il n’en est rien. Mais en politique, est ce qui paraît ;
        Son programme économique lui rallie à la fois ceux qui pensent aux comptes publics comme ceux qui pensent à la liberté de l’entrepreneur. Ses soutiens sont à la fois auprès du grand capital et auprès des « pigeons » et autres cénacles analogues qui lisent dans son programme l’espoir de nous débarrasser des lourdeurs ruineuses, bureaucratiques, syndicales et normatives ;
      Enfin, sa fin de campagne autour d’une attaque résolue de l’islam nommément désigné lui a assuré l’ultime décollage sondagier dont l’acmé a été le surprenant premier tour de l’élection primaire.

    A ces éléments statiques vont s’ajouter plusieurs éléments dynamiques :

        La rudesse de son programme économique va aider la gauche à se coaliser facilement contre lui, au nom de la défense des « zacquissociaux » et autres pesanteurs irréformables ;

    La disparition de l’épouvantail Sarkozy, figure préférée pour les attaques sans risques de l’extrême gauche, va laisser ces braves gens inoccupés. Ils vont vite se reprendre pour attaquer ce qui, chez Fillon, fleure bon le terroir, à savoir son prétendu enracinement et ses réseaux cathos ou conservateurs. Ce qui aura notamment pour conséquence d’en rajouter sur la dimension droitière et conservatrice dudit Fillon ;

    Bref, au programme de la prochaine présidentielle, une belle réactivation du clivage droite/gauche en lieu et place de l’affrontement système/antisystème qu’on aurait pu voir naître. 

    5 leçons à retenir pour le Front National :

        Le discours sur les valeurs n’est pas opérant. Si même un Jean-Frédéric Poisson ne parvient pas à mobiliser le vote des natios-cathos en sa faveur, ce n’est pas Marine Le Pen qui pourra faire mieux. Comme Jean-Marie Le Pen hier s’était heurté au dispositif Villiers, il y a là une section d’électorat sans doute inaccessible. Ce qui ne doit pas être une raison pour l’insulter ni l’attaquer car cet électorat reste à sa manière un électorat identitaire et que l’attaquer n’apporte rien, si ce n’est un défouloir pour petits apparatchiks ;

    Remiser le concept de la « France Apaisée ». Regarder une affiche de François Fillon devrait suffire à la démonstration : pour l’électeur de droite, il assure et il rassure. L’apaisement est déjà chez lui et avec lui ; la concurrence en apaisement ne peut être tenue ;

    Ne pas tenter le « ni droite, ni gauche » qui est, généralement, un choix de gauche. La sévérité du programme Fillon va muscler la gauche et le FN doit savoir, pour en avoir longtemps bénéficié à bon droit, que l’électeur préfère toujours l’original à la copie. Faire du FN le rempart contre le programme libéral de Fillon est bien trop risqué ;

    La seule faille réelle de Fillon est son positionnement sur les questions d’identité, de sécurité et d’immigration. Lesté du bilan du quinquennat Sarkozy, il est aussi – malgré son livre de circonstance – faible en références efficaces sur ce domaine, qui a pris peu de place dans son programme. Ces thèmes sont le défaut de sa cuirasse ; c’est là qu’il faut porter le fer ;

    C’est d’autant plus là qu’il faut porter le fer que c’est sur ces sujets qu’il y a le plus grand potentiel d’électeurs sarkozystes orphelins à récupérer. La sociologie électorale a déjà démontré la proximité des électorats ; il faut l’encourager et aller chercher le facile gisement de 3 à 4 points d’électorat (non de primaire, mais de présidentielle) qui sont à portée, qui accroîtraient la dynamique de progression du vote FN et permettraient à sa candidate de sécuriser une place en tête au premier tour.

    Séduisant comme sans doute aucun candidat de droite ne l’a été depuis longtemps, Fillon est dangereux mais pas imprenable. Futur chef de file d’une droite qui fera semblant de se rallier à lui, de Copé à NKM, il aura du mal à tenir la ligne dure de son premier tour de primaire sans risquer la cacophonie dans ses rangs ou l’évaporation des centristes et juppéistes (pléonasme assumé) vers Macron s’il va au bout.

    Assiégé entre une gauche qui va lui reprocher son programme économique et un FN qui pourrait le harceler sur ses mensonges et contradictions sur le terrain identitaire, de loin le plus porteur électoralement depuis le Brexit, Trump et le reste, abandonné par des centristes effarouchés par son programme mais peu par son autorité timide, il peut mettre un genou à terre et, qui sait, finir troisième derrière Marine Le Pen et le bon candidat qu’une gauche requinquée et raisonnable aura fini par se trouver.

    Il n’est pas trop tard pour le FN d’ajuster le tir. C’est toute la sagesse de Marine Le Pen que d’avoir su rester prudente jusqu’à ce jour pour prendre le soin de viser la cible, corriger la hausse et sortir les bonnes munitions.

    http://fr.novopress.info/201945/fillon-lr-fn-une-tres-serieuse-envie-de-droite/#more-201945

  • Juppé et les islamistes : rumeurs et vérités

  • Alain Juppé montre le vrai visage de cette fausse droite et espère le soutien de la gauche

    Billet d'Yvan Rioufol dans le Figaro :

    "Alain Juppé, dans son coming out politique, dévoile l’imposture de son passé à droite. En se rangeant aux arguments de la gauche pour contester François Fillon, il montre le vrai visage de cette fausse droite qui a toujours été plus préoccupée de plaire aux progressistes qu’à son propre électorat. Alors que le maire de Bordeaux avait regretté récemment la "nullité du débat politique", quand Nicolas Sarkozy avait évoqué "nos ancêtres les Gaulois", le voilà qui n’hésite pas à multiplier les coups bas contre son adversaire, en puisant ses arguments caricaturaux dans ceux du Camp du Bien.

    Quand L’Obs présente Fillon, ce mercredi, comme "archi-réac, ultra-libéral, pro-Poutine", Juppé ne dit pas autre chose. Son désir de courir après le modernisme lui a toujours dicté des positions faciles. Lorsque la mode était à l’altermondialisme, par exemple, il aimait envoyer des signaux de connivence vers ce mouvement aujourd’hui tombé dans l’extrême. Soucieux de flatter le féminisme, avec cette fois son épouse Isabelle en témoin d’honorabilité, il laisse entendre que le favori de la primaire, qu’il qualifie de traditionnaliste, aurait des réticences à autoriser l’avortement, ce que Fillon a démenti. Ces accusations, faux-procès et insinuations culpabilisantes laisseront des traces. Le Juppé prétendument rassembleur risque au contraire de faire exploser Les Républicains. Cela aura au moins le mérite de mettre de la clarté dans ce mouvement.

    L’homme "droit dans ses bottes" a choisi en réalité de passer dans le camp d’en face. Juppé espère en effet le soutien de la gauche, dimanche, pour remporter le second tour de la primaire, dans ce qui serait alors un hold-up démocratique. Comme lui, elle se déchaîne contre Fillon le catholique, accusé d’être soutenu par l’extrême droite (...) 

    Juppé trouve que la proximité de Fillon avec Vladimir Poutine "est un sujet". Il n’a pas entièrement tort. Mais il est savoureux que cette remarque vienne de celui qui entretient des relations ambigües avec les Frères musulmans, par l’intermédiaire de l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, dont il a dit récemment qu’il ne voulait pas "se plonger dans son passé". L’aveuglement de Juppé face à l’islam radical est le vrai sujet. Dans La Croix du 28 février 2012, celui qui était alors ministre des affaires étrangères demandait aux chrétiens d’Orient de faire confiance en la démocratie portée par les "printemps arabes", instrumentalisés en fait par leurs bourreaux islamistes. Juppé se plaint du sobriquet d’"Ali Juppé" que lui donne la "fachosphère", c'est-à-dire les sites non muselés par le Système. Mais il ne tient qu’à lui de rejoindre Fillon dans son combat contre le totalitarisme islamique, ce nouveau nazisme maintes fois dénoncé ici. Pourquoi n’en fait-il rien ?"

    par Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/11/alain-jupp%C3%A9-montre-le-vrai-visage-de-cette-fausse-droite-et-esp%C3%A8re-le-soutien-de-la-gauche.html

  • Mesdames et Messieurs les candidats, n'oubliez pas les pauvres !

    La question de la pauvreté contrainte est un sujet qui ne me laisse pas indifférent, et cela depuis fort longtemps, sans doute aussi parce que, en d'autres temps, j'en ai personnellement connu quelques aspects et quelques légères morsures... Lors des dernières élections européennes, au printemps 2014 et sous les couleurs de L’Alliance Royale, j'en avais même fait un de mes principaux thèmes de campagne, à la fois pour sensibiliser les électeurs à cette question toujours pendante mais souvent occultée, et pour proposer quelques pistes pour faire reculer cette insécurité sociale qui ronge nos sociétés et les affaiblit. Mais c'est un thème qui n'est pas assez électoralement porteur, sans doute, pour que les partis politiques et leurs dirigeants s'y intéressent, et il semble être « abandonné » aux associations comme le Secours catholique ou les Restos du cœur qui font, d'ailleurs, un travail important pour soulager, autant que faire se peut, la misère dans nos villes. Les royalistes du Groupe d'Action Royaliste, quant à eux, organisent régulièrement des « Soupes du Roi », et cela depuis presque dix ans, fidèles à leurs prédécesseurs du début XXe siècle mais aussi des siècles précédents, gardant en mémoire que, au Moyen âge, le Roi était « le père des pauvres ». 

    Pourtant, la pauvreté n’est pas un sujet mineur en France et les récents chiffres donnés par le Secours catholique la semaine dernière font plutôt froid dans le dos : « En 2000, on comptait 7,8 millions de personnes pauvres ; on en recense 8,8 millions aujourd’hui. Parmi ces personnes, entre 4 et 4,5 millions sont des jeunes de moins de 30 ans, ce qui devrait nous interpeller concernant l’impact de la pauvreté sur l’avenir de notre société », explique son secrétaire général Bernard Thibaud dans les colonnes de La Croix du jeudi 17 novembre dernier. Sans oublier que, selon Eurostat, 21,2 % des enfants de France sont menacés de pauvreté…

    Bien sûr, il y a toujours eu des pauvres depuis que les sociétés humaines existent, mais elle est scandaleuse aujourd’hui au regard de toutes les richesses naturelles que nous exploitons et de toutes celles qui envahissent nos sociétés au risque de l’engloutir sous une débauche de produits marchands souvent inutiles : la démesure est dans cette invasion des objets qui semble nous faire oublier notre prochain, notre voisin. 

    Le politique ne peut ignorer ceux qui souffrent de « n’avoir pas assez » quand d’autres consomment sans compter. Il ne s’agit pas de dénoncer la richesse mais plutôt la démesure et l’égoïsme, et de rappeler, comme le fait régulièrement le pape François à la suite de tant d’autres princes de l’Eglise, la valeur du partage

    J’espère que cette question de la pauvreté contrainte sera abordée dans les prochains débats présidentiels, mais, au regard des jeux médiatiques actuels, je crains que cela ne soit pas le cas : « cachez ces pauvres que je ne saurais voir »… J’entends même quelques uns dire qu’en parler serait faire du « populisme » ! C’est dans ce genre de réaction stupide que l’on mesure le grand écart qu’il y a entre des élites mondialisées et le commun des mortels, mais aussi cette absence de compassion à l’égard des « perdants de la mondialisation » : est-ce la (triste) victoire de Benjamin Franklin ? Je préfère, en bon Français, l’exemple de saint Martin de Tours, de celui qui n’hésita pas à couper son manteau pour en donner la moitié à un malheureux transi de froid, un soir d’hiver de l’an 334… Et les candidats de 2017 pourraient bien y trouver quelque source d’une inspiration sociale bienvenue en ces temps d’incertitude…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1356:mesdames-et-messieurs-les-candidats-noubliez-pas-les-pauvres-&catid=50:2016&Itemid=61

  • Xavier Raufer : Insécurité au quotidien - que disent les programmes de Juppé et de Fillon ?

    Aucun des sept candidats à la primaire n’a jamais évoqué l’insécurité au quotidien durant la campagne. Alors que la politique de la ville est un échec catastrophique et ruineux et que la criminalité ne cesse de prospérer… Décryptage.

    http://www.bvoltaire.fr/xavierraufer/insecurite-au-quotidien-que-disent-les-programmes-de-juppe-et-de-fillon,295493