Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

élections - Page 450

  • Présidentielles 2017 : Marine Le Pen en embuscade ?

    Le Front national, quoi qu’on en dise et qu’on puisse en penser, demeure à peu près en ordre de marche.

    C’est à croire qu’ils le font exprès. Qu’ils s’acquittent d’un pari conclu ivres morts. Qu’ils rejouent le très beau film de Harold Ramis, Un jour sans fin, dans lequel tout recommence et se répète. Qu’ils ont juré de manière concomitante la mort de la droite et l’agonie de la gauche. Bref, qu’ils soient bêtes à manger du foin, sachant que la botte ne leur fera pas la semaine.

    Ainsi Nicolas Sarkozy vient-il de sortir un livre, Tout pour la France. Dans le registre, Michel Polnareff était autrement plus convaincant lorsque chantant « Tout, tout pour ma chérie ». Peu importe, cela fera les gros titres du Figaro Magazine et de Valeurs actuelles, tant l’électeur de droite aime se faire plumer. Mieux : plus il se fait mettre et plus il en redemande. Comme quoi la sodomie, plaisir d’ordre privé entre adultes consentants, peut être à la fois passive et bougrement active lorsque consistant à mordre l’oreiller au-delà du raisonnable. Les goûts et les douleurs, cela ne se discute pas.

    Lire la suite

  • Une élection présidentielle sans intérêt ?

    En cette fin du mois d’août, les candidatures à la prochaine élection présidentielle vérifient la fameuse citation du fondateur de la Cinquième République qui expliquait, avec un œil farceur et sur un ton amusé, que ce qui marquerait l’après-De Gaulle ce ne serait pas le vide mais bien plutôt le trop-plein ! Bon connaisseur des mœurs politiques et républicaines, il savait ne pas se tromper, et l’actuelle inflation du nombre des postulants à la magistrature suprême de l’Etat, une fois de plus, lui donne raison…

    Mais s’il y a pléthore de candidats, le vide est pourtant là, non dans la quantité mais dans la qualité des discours. Une affiche royaliste de 1995 expliquait que la présidentielle était « le choc des partis, le vide des idées », et elle reste d’une cruelle actualité ! Bien sûr, il y a bien des propositions et des débats intéressants mais c’est bien plutôt sur les marges et dans les bouches des « petits candidats », moins pressés par l’obligation de gagner que par celle de se faire entendre, y compris par l’intelligence pour certains.

    Tout royaliste que je sois, je me suis toujours passionné pour l’élection présidentielle, et cela depuis 1974, même si, cette année-là, je n’en comprenais pas encore tous les enjeux et toutes les arcanes. 1974, c’est d’ailleurs un de mes premiers souvenirs de royalisme quand, un dimanche de printemps, alors que nous nous rendions en autocar pour une compétition d’escrime, mes camarades de fleuret et moi avions aperçu, à la sortie de Rennes, des affiches fleurdelysées et retenu le nom d’un certain Renouvin (qui rimait avec Chauvin, me fit remarquer un ami, ce qui me permit ainsi de mémoriser ce nom qui m’était, à cette heure, inconnu), dont nous croyions alors naïvement qu’il postulait pour monter sur le trône, ce qui n’était évidemment pas le sens de cette candidature originale, ce que je ne compris que quelques années ensuite !

    Ainsi, je n’ai rien perdu des multiples débats sur les propositions et programmes des uns et des autres, et cela depuis 1981, ce qui ne m’empêchait pas, néanmoins et quelles que soient mes sympathies pour l’un ou pour l’autre, de glisser, les jours d’élection au poste suprême, le même bulletin manuscrit, décoré par mes soins, sur lequel est inscrit un triomphal « Vive le Roi ! ».

    Or, cet été, je n’éprouve plus cette sorte d’excitation qui me saisissait lorsque je me plongeais jadis dans les articles de presse ou les tribunes des candidats encore potentiels avant que d’être « réels ». C’est plutôt de la lassitude qui m’envahit, et il semble que je ne sois pas le seul à connaître cet étrange sentiment désabusé. Est-ce l’effet de la « vieillissure » ? Peut-être, mais j’en doute : à écouter les discussions dans les bistrots du matin, le comptoir du café étant « le parlement du peuple » comme le disait joliment le royaliste Honoré de Balzac, ce sentiment est général et partagé ! J’ai bien noté la référence louangeuse de Mme Duflot à l’encyclique « Laudato si » du pape François, la rencontre intéressante de M. Macron avec Philippe de Villiers et ses propos sur « les histoires de France », l’attachement de M. Montebourg aux « sources du gaullisme social », et tout cela ne me laisse pas indifférent, mais, pourtant, je crains que toutes ces idées brassées et lancées dans le feu de la bataille ne soient consumées par la terrible et froide mécanique des intérêts de partis et d’autres acteurs plus discrets et non moins puissants. Malheur de la République, peut-on soupirer, qui éteint toutes les ardeurs et n’entend que les envies, confirmées par le suffrage d’électeurs trop « prudents » (prudes, diraient certains, « politiquement parlant », bien sûr) et peu enclins, le plus souvent, à bouleverser, au-delà du premier tour, la scène institutionnelle…

    Le spectacle de l’élection présidentielle n’est aujourd’hui qu’un simulacre coûteux, une sorte de « combat de chefs » qui n’en sont pas vraiment, en définitive : à bien le regarder, il me confirme, a contrario, dans mon royalisme institutionnel !

    Aussi, plutôt que de m’intéresser aux petits jeux des primaires de la Droite et de la Gauche (je parle des avants-premier tour, bien sûr…), c’est à réfléchir sur ce que pourrait être et faire une Monarchie active aujourd’hui que je vais passer les prochains mois, sans oublier d’écouter les bruits alentours mais sans leur accorder une importance qu’ils ne méritent pas vraiment…

    En somme, mener une campagne royaliste au cœur de la présidentielle !

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • 2017 : Valls craint une élimination de la gauche «dès le premier tour»

    Dans un entretien fleuve accordé à L’Express, le premier ministre s’alarme des divisions de son camp. Il dénonce notamment la «violence» des propos des anciens ministres Hamon, Duflot et Montebourg.

    Ses mots sont toujours aussi durs. Figure du réformisme à gauche, Manuel Valls ne manque jamais de mots lorsqu’il s’agit de porter un regard critique sur l’état de sa famille politique. Ainsi, après avoir jugé début juillet qu’une partie de son camp avait «vingt ans de retard», le premier ministre exhorte aujourd’hui la gauche à «être consciente qu’elle peut être éliminée dès le premier tour» de l’élection présidentielle de 2017. «J’en appelle donc à la responsabilité de chacun», lance-t-il dans une interview à paraître jeudi dans L’Express.

    En cause notamment: la profusion des candidatures, symbolisée par l’entrée en lice cette semaine des frondeurs Benoît Hamon Arnaud Montebourg, et de l’écologiste Cécile Duflot. «J’ai moi-même été candidat à la primaire du PS, quand nous étions dans l’opposition en 2011, donc je ne contesterai à personne le droit de se lancer. Mais chacun doit réfléchir au rôle qu’il entend jouer. Il faut une grand esprit de responsabilité. Il faut être à la hauteur des enjeux, pour la gauche bien sûr, mais d’abord pour la France», prévient-il.
    «Je suis chef du gouvernement, loyal envers le président»

    Le chef du gouvernement s’étonne de voir trois anciens ministres clés de François Hollande (respectivement: Éducation nationale, Économie et Logement) se lancer dans la course à la présidentielle. «Pourquoi, après avoir été solidaires et participé à l’action gouvernementale, une telle violence dans les mots, qui ne sert ni leur démarche, ni la gauche? Le moment oblige à beaucoup de gravité, de rigueur intellectuelle. La primaire n’est pas un congrès du PS, la présidentielle non plus», assène l’hôte de Matignon.

    Enfin, interrogé sur ses ambitions personnelles dans le cas où le chef de l’État devait renoncer à se présenter, Manuel Valls botte en touche. «Je ne peux pas répondre à cette question». «Si je répondais à cette question, je jouerais un autre rôle que le mien. Je suis chef du gouvernement, loyal envers le président, totalement engagé dans ma mission. Et je ne prépare pas l’avenir avec des “si”. Je respecte le calendrier que le chef de l’Etat s’est fixé», balaie-t-il, sans révéler s’il envisage ou non participer à la primaire à gauche.

    Arthur Berdah

    Le Figaro

    http://www.voxnr.com/989/2017-valls-craint-elimination-de-gauche-premier-tour

  • Tout pour la France ? Rien pour les partis

    Le député Jacques Bompard se félicite ironiquement que Nicolas Sarkozy adhère désormais à ses thématiques, alors que, à l'Assemblée, son parti ne votait pas les propositions du député de la Ligue du Sud. Reprenant le slogan de Nicolas Sarkozy, il ajoute qu'il faut servir la France avant de servir son parti :

    "[...] L’évidence de la priorité de la question identitaire est désormais partagée par Nicolas Sarkozy : il rejoint donc les interventions bien solitaires que je fis à l’assemblée concernant le moratoire sur les mosquées, concernant le lien immigration-terrorisme, concernant la guerre des communautés en place sur notre sol. Espérons que cette conviction ne soit pas simplement un signal électoral. [...] Alors que mes remarques en commission des lois provoquèrent l’ire d’une frange progressiste de l’UMP, Nicolas Sarkozy en arrive à l’évidence de l’expulsion des étrangers constituants une menace. La « réduction drastique » du nombre d’étrangers est sans doute un premier pas vers la seule solution viable : la réémigration. Du moins, espère-t-on ce sous-entendu ! Autorité et identité sont les racines de nombre de mes discours à la tribune. Il est à espérer que nous en partagions la même interprétation. Je lui enverrai ma proposition de lutte contre le Grand Remplacement afin que cette promesse ne soit pas sans lendemain. [...] J’espère que ce nouveau candidat évitera l’écueil classique des personnalités politiques : un communicant habile qui laisse notre pays s’effondrer. Tout pour la France est un slogan adéquat, rien pour les partis est la seule solution pour y parvenir."

    Dans le même ordre d'idées, le groupe Socialiste, Démocrate, Ecologiste et Apparentés de la Région Auvergne-Rhône-Alpes souligne les incohérences de Laurent Wauquiez, qui vient d’être désigné Président par interim des Républicains. Ce rôle s’ajoute à son mandat de député et de Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes :

    "Pendant ces derniers mois, Laurent Wauquiez n’a eu de cesse de jurer aux auvergnats et aux rhônalpins qu’ils étaient sa prioritéQuelques mois seulement après son élection, Laurent Wauquiez préfère retourner à la tambouille politicienne parisienne, visiblement peu passionné par les défis auxquels doit faire face la Région Auvergne-Rhône-Alpes. [...] Mais Laurent Wauquiez préfère dédier la majorité de son temps à préparer le come back d’un ancien Président de la République désavoué. La réalité, c’est que la deuxième Région de France sera gérée par mail depuis Paris, par un Président de Région à temps partiel. C’est un formidable pied de nez pour les auvergnats et les rhônalpins."

    Michel Janva

  • Dans l’ombre d’Hillary Clinton, Huma Abedin (liée aux Frères Musulmans) et son mari Anthony Weiner, sioniste

    Sans qu’on en dise jusqu’ici un mot en Europe, il y a dans l’entourage direct et quotidien d’Hillary Clinton un couple qui mérite une attention très particulière. Il s’agit d’Anthony Weiner et de son épouse Huma Abedin.

    Huma Abedin est l’assistante personnelle d’Hillary Clinton. Elle a été son chef de cabinet lorsqu’Hillary Clinton était secrétaire d’Etat. Les deux femmes ne se quittent pas. Huma Abedin est toujours à proximité d’Hillary Clinton.

    Huma Abedin et les Frères Musulmans

    Huma Abedin, née en 1976, est à moitié indienne et à moitié pakistanaise, est actuellement sous le feu des critiques car elle est une éditrice depuis plusieurs années d’un journal musulman radical.

    Lire la suite

  • «L'élection présidentielle va se jouer sur la place de l'islam»

    Selon Manuel Valls, qui croitau Père Noël que «l'islam est compatible avec la démocratie (et) avec nos valeurs». Le chef du gouvernement plaide pour «l'assimilation et l'intégration de l'islam».

    «Nous devons bâtir un islam français, européen, occidentalisé, avec nos traditions et nos valeurs».

    Un islam sans Coran, sans hadith, sans haram. Bon courage.

    Michel Janva

  • Une campagne axée sur l'identité. Mais quelle identité ?

    En bon politicien, Nicolas Sarkozy a compris, comme un certain nombre d'analystes (ici ou ) que la campagne de 2017 se jouerait sur l'identité. Il écrit ainsi :

    «La prochaine élection présidentielle ne se jouera pas seulement sur les clivages économiques. La clef de cohérence de l'ensemble se jouera sur l'identité française, son contenu, son respect, son avenir et par-dessus tout sa pérennité.»

    Evidemment c'est une posture de campagne et personne n'est obligé de croire celui qui prônait le métissage obligatoire. Celui qui déclarait à Philippe de Villiers que la France le laisse froid veut maintenant en finir avec une «France qui devait s'effacer devant ses hôtes», souhaite donc «réduire drastiquement le nombre d'étrangers» (qu'il a pourtant fait croître entre 2007 et 2012), stopper l'immigration économique «pendant le prochain quinquennat» (alors qu'il prônait la discrimination positive sur ce sujet), suspendre le regroupement familial jusqu'à la mise en œuvre d'un nouveau traité de Schengen et réviser le droit du sol. Sic. Il semble bien décidé à chasser les électeurs du FN par la droite.

    Sur l'islam, il considère que les musulmans n'ont pas «fait le travail nécessaire autant qu'inévitable d'intégration ». Il souhaite «organiser l'islam» en France en demandant au CFCM (Conseil français du culte musulman, créé par Sarkozy en 2003) «d'habiliter les imams sous le contrôle du ministère de l'Intérieur».

    Sans être dupes sur le personnage, nous pouvons toujours nous réjouir que cette question essentielle de l'identité française soit largement abordée durant cette campagne et libère la parole à droite.

    Michel Janva

  • «Face à tant de défiance à l'égard de la parole publique», Nicolas Sarkozy revient sur sa promesse

    Nicolas Sarkozy publie un nouveau livre intitulé Tout pour la France (oui mais qu'est-ce que la France ? Alors député-maire de Neuilly, Nicolas Sarkozy avait déclaré à Philippe de Villiers : « Tu as de la chance, Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir … ») dans lequel il se déclare candidat à la présidentielle et dresse ses axes de campagne (vérité, identité, compétitivité, autorité, liberté, autant de thèmes loupés entre 2007 et 2012). Il explique :

    «J'ai décidé d'être candidat à l'élection présidentielle de 2017. La France exige qu'on lui donne tout. J'ai senti que j'avais la force pour mener ce combat à un moment si tourmenté de notre histoire». «J'ai hésité, j'ai retourné les données du débat dans tous les sens. J'ai essayé d'être le plus honnête possible vis-à-vis des autres, de ma famille, comme de moi-même». «Ce fut comme un soulagement car l'évidence s'était imposée».

    Et il explique le plus sérieusement du monde (si ce n'était pas un livre, j'aurai écrit "les yeux dans les yeux") :

    «Face à tant de défiance à l'égard de la parole publique, je veux convaincre les Français que le débat de la campagne doit s'intégrer à part entière au mandat présidentiel».

    Comment peut-on croire celui qui a déclaré vouloir réécrire voire abroger ("si ça vous fait plaisir !") la loi Taubira pour ensuite se rétracter et avouer qu'il n'y touchera pas ? Celui qui, lors de la campagne présidentielle de 2012 a avoué sans broncher face caméra qu'une défaite signerait pour lui l'abandon de sa carrière politique :

    Michel Janva