Le premier chapitre d’un véritable programme présidentiel devrait être consacré à la refonte de nos institutions par voie référendaire.
Si chacun s’accorde à déplorer l’interminable crépuscule de la Ve république, l’examen des programmes des candidats –pour ceux qui sont publiés – montre que ceux qui briguent la magistrature suprême se perdent en détails insignifiants du ressort d’un sous-secrétaire d’État.
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Les candidats à la présidence ne se préoccupent que de boutons de guêtres !
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Bygmalion: pourquoi Sarkozy n'est pas victime d'une "manoeuvre grossière"
Dans un réquisitoire signé le 30 août, le parquet de Paris demande le renvoi en procès de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bygmalion. Les proches et l'avocat de l'ex-chef de l'Etat s'étonnent du timing de cette décision, insinuant que la justice a été instrumentalisée. Quitte à utiliser des arguments douteux."Une manœuvre politique grossière", "une grosse ficelle socialo-judiciaire"... Depuis lundi, les responsables du parti Les Républicains (LR) et l'avocat de Nicolas Sarkozy, maître Thierry Herzog, rivalisent de formules pour critiquer les préconisations du parquet de Paris dans l'affaire Bygmalion. Dans un réquisitoire,le ministère public estime que les charges contre l'ancien chef de l'Etat sont suffisantes pour le juger devant un tribunal correctionnel pour financement illégal de sa campagne lors de la présidentielle de 2012.Mis en examen dans ce dossier, Nicolas Sarkozy est suspecté d'avoir dépassé le plafond de dépenses électorales de 23 millions d'euros. Sa responsabilité est "pleinement engagée", selon le réquisitoire, consulté par Le Monde. En revanche, estime le parquet, l'enquête n'a pas permis d'établir qu'il a eu connaissance du système de fausses factures mise en place avec la société Bygmalion. Raison pour laquelle le ministère public n'a pas requis son renvoi pour usage de faux, escroquerie et abus de confiance.Un télescopage?Si la décision finale de la tenue d'un procès dépendra des juges d'instruction, les proches de Nicolas Sarkozy dénoncent le timing des réquisitions, suggérant qu'il y a eu une instrumentalisation de la justice par le gouvernement pour faire diversion au moment où l'ex-ministre Jérôme Cahuzac est jugé pour son compte en Suisse. Voire pour nuire à la campagne de l'ex-chef de l'Etat, qui concoure à la primaire à droite prévue en novembre."Je constate que le jour où un ministre de monsieur Hollande comparaît devant le tribunal correctionnel, très curieusement, le réquisitoire du parquet nous est notifié", observe maître Herzog sur RTL. Il y a "un télescopage de la justice avec une campagne électorale", s'indigne aussi le député LR et membre de l'équipe de Sarkozy, Georges Fenech, sur BFMTV."Thierry Herzog est de mauvaise foi"L'argument est curieux. Car si le contenu du réquisitoire a été éventé lundi, jour de l'ouverture du procès Cahuzac, le parquet l'a signé le 30 août, près d'une semaine avant, ce que ne peut ignorer la défense. "Thierry Herzog est de mauvaise foi", s'agace une source proche du dossier. Surtout, le ministère public n'est pas maître du calendrier judiciaire et avait un délai imposé pour rendre ses conclusions, fixé ici au 7 septembre.Car dès que les juges bouclent leur enquête, le 7 juin dans l'affaire Bygmalion, il dispose de trois mois maximum -un seul si un protagoniste est en détention provisoire- pour requérir ou non un renvoi devant une juridiction. "Ces délais sont connus de tous. Il n'y a jamais de bon moment. Si le dossier avait encore tardé, à l'inverse, on aurait accusé la justice de collusion avec l'opposition", commente Virginie Duval, présidente de l'Union syndicale des magistrats (USM).Pas de procès avant la présidentielleLe parti LR persiste pourtant à dénoncer "une célérité inhabituelle" de la justice et assure que Nicolas Sarkozy n'est pas traité comme "un justiciable comme les autres". Dans un communiqué publié lundi soir, la porte-parole Brigitte Kuster va plus loin et affirme que le parquet de Paris "n'a pas pris la peine d'examiner les observations" de l'avocat de Nicolas Sarkozy pour "obtenir un non-lieu". Thierry Herzog s'étonne aussi que le ministère public n'ait pas attendu qu'il rende son argumentaire, déposé lundi matin seulement selon notre source proche du dossier, pour requérir.Le parquet n'a pourtant pas à le faire. Les proches de Nicolas Sarkozy entretiennent volontairement le flou sur la procédure judiciaire. Ce sont aux juges d'instruction, et non à l'accusation, d'examiner les observations de la défense, qui dispose du même délai de trois mois. Les magistrats instructeurs doivent ensuite dire s'ils suivent l'avis du parquet, et décident de renvoyer ou non l'ex-président devant un tribunal, dans un délai minimum d'un mois. Un éventuel procès, au vu de l'engorgement des tribunaux et du nombre de mis en examen (quatorze), n'aurait peu de chance de voir le jour avant la présidentielle de 2017. -
Près d'un Français sur cinq est favorable à un changement de régime
Analyse reçue de Cyrille Henrys, vice-président de l'Alliance royale (qui compte présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle):
En cette année d'élection présidentielle, il est important de revenir plus longuement sur le sondage commandé par l'Alliance royale à l'institut BVA et publié le lundi 29 août. Il reprend les mêmes questions que le sondage commandé en 2007. Il nous permet de connaître à la fois l'image de la royauté dans l'opinion et l'évolution sur près de deux quinquennats, ceux de MM. Sarkozy et Hollande qui ont tant malmené la fonction et l'image du chef de l’État.
Que faut-il retenir ? Essentiellement des choses très positives pour les royalistes, surtout dans le contexte d'une France républicaine où l'Ancien régime n'a droit qu'au silence et à l'indifférence – vous le savez, l'histoire de France commence en 1789 ! - quand ce n'est pas au mépris et aux contrevérités.
1. Tout d'abord, 17 % des Français (chiffre stable depuis 2007) sont favorables « à ce que la fonction de Chef de l’État en France, comme dans d’autres pays européens, soit assumée un jour par un Roi ». Certes, le chiffre est stable mais il est particulièrement haut malgré le politiquement correct : en l'absence de toute propagande royaliste dans les médias du système, près d'un Français sur cinq est favorable à un changement de régime. C'est considérable.
2. Plus étonnant encore, ils sont nombreux ceux qui comprennent que « Si en France la fonction de Chef de l’État était, comme dans d’autres pays européens, assumée par un Roi, cela aurait (…) des conséquences plutôt positives » :
- quatre Français sur dix pour l'unité nationale (en progression de 23 à 39 %) et la stabilité du gouvernement (en progression de 23 à 37 %) ;
- trois Français sur dix pour l’image de la France dans le monde (en progression de 24 à 31 %) ;
- près d'un Français sur quatre pour la place de la France dans l’Union Européenne (en progression de 20 à 24 %) ;
- un Français sur cinq pour les libertés individuelles (en progression de 17 à 22 %).
Cela veut dire que de nombreux Français, qui ne sont pas favorables à la royauté, en reconnaissent toutefois les effets positifs ; ainsi, pour l'unité nationale, 22 % de Français reconnaissent que si un Roi était Chef de l’État cela renforcerait l'unité nationale par rapport à un Président de la République, alors même qu'ils ne sont pas favorables à ce changement.
3. Enfin, le plus surprenant : près de trois Français sur dix pourraient « voter au 1er tour de l’élection présidentielle pour un candidat royaliste ». Très exactement 29 %, en nette hausse par rapport aux 20 % de 2007. Là encore, on voit que – au-delà des 17 % de Français favorables à la royauté – 12 % seraient prêts à le faire alors qu'ils n'y sont pas favorables.
Tout ceci donne aux royalistes de fortes raisons de se réjouir... Il y a pourtant un « mais », car il faut bien reconnaître que, si un tiers des Français sont prêts à voter pour le Roi, ils ne le font pas. Pourquoi ? Sans doute les royalistes ne sont-ils pas assez visibles, ni assez convaincants, ni assez attirants... indépendamment du barrage médiatique. Il nous faut progresser sur ce plan-là.
Il y a aussi et surtout le fameux vote utile. Les Français se veulent plus raisonnables qu'on ne le croit ! Hélas, pour eux ! Car les politiques, les hommes des partis savent qu'ils récupéreront toujours la mise aux élections.Les Français sont bien naïfs de penser qu'en votant sagement toujours pour les mêmes – bonnet tricolore et tricolore bonnet – ils vont enfin trouver des hommes courageux qui ne servent pas leur ambition mais le bien de la France. A nous de leur faire comprendre, de leur faire sentir, que depuis 50 ans aucune réforme n'a abouti faute d'institutions qui orientent la vie politique vers la recherche du bien commun et non vers la course à la Présidence de la République.
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Quand François Fillon voulait se débarrasser de Sens Commun
Trouvé dans Valeurs Actuelles :
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Marion Maréchal Le Pen devrait intégrer le 21e RIMa de Fréjus
Dans une interview parue aujourd’hui dans Le Parisien, Marion Maréchal-Le Pen reproche à Nicolas Sarkozy son incroyable culot: « il est tout de même invraisemblable qu’un homme dont les comptes de campagne ont été annulés, qui a violé la loi, puisse se présenter en toute conscience devant le suffrage des Français. » dit-elle. « Le voir se draper en chantre de l’identité française, après le bilan qui a été le sien à l’Elysée sur les questions d’immigration et de sécurité, c’est stupéfiant. Il ne doute de rien. »
La jeune député brocarde les « adversaires [du FN] qui sont actuellement secoués par une guerre des ego terrible, entre une primaire de revenants à droite et une primaire de fantômes à gauche. » et « regrette » que son grand-père présente des candidats aux prochaines législatives.
Les combats féministes ? Des logiciels victimaires
Elle annonce avoir « rencontré la semaine dernière le colonel du régiment dans lequel [elle veut] entrer, le 21e RIMa de Fréjus » [Régiment d’Infanterie de Marine]: « Je dépose mon dossier vendredi. Puis il sera transmis au ministère de la Défense. Je souhaiterais faire la formation initiale des officiers à Coëtquidan, dans le Morbihan, qui implique trois semaines de formation, plus dix-neuf jours de formation à côté. »
A propos du combat de NKM qui redoute l’absence d’une femme à la primaire de la droite: « Je n’ai jamais compris les combats qui enferment dans des communautés, des catégories. J’ai toujours le sentiment qu’à travers ces combats féministes on s’enferme dans une espèce de logiciel victimaire qui me dérange beaucoup. Il fut un temps où on s’enorgueillissait d’être des héros. Aujourd’hui, on s’enorgueillit d’être des victimes. »
http://www.medias-presse.info/marion-m-le-pen-devrait-integrer-le-21e-rima-de-frejus/60666
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Marion Marechal Le Pen A écrasé Alain Jupé En Direct 24 062016
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Marine Le Pen : "Je revendique une totale liberté"
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Faiblesse mortelle ou renouveau salvateur
Emmanuel Macron, incarnation de la deuxième gauchelibérale-européiste, détesté à la gauche de la gauche mais attirant une partie de l’électorat centrise est « le seul à pouvoir se qualifier pour le second tour » et battre Marine Le Pen en rassemblant au-delà de la gauche, a déclaré hier le socialiste Gérard Collomb. Dans un entretien accordé à Paris-Match il affirme que Manuel Valls et «Emmanuel Macron sont sur la même position intellectuelle. Ils peuvent apparaître comme concurrents, mais leurs timings sont différents» et précise son propos : «Soit François Hollande réussit dans le mois et demi qui vient à reconquérir l’opinion publique et dans ce cas-là il sera vraisemblablement le candidat, soit il n’y arrive pas et je pense qu’alors, il ne pourra pas l’être. Il ne peut pas prendre le risque de terminer à la quatrième place de l’élection présidentielle. La clarification sera faite par l’opinion publique (…). Si Emmanuel Macron continue sa percée dans l’opinion publique, une partie importante du PS se ralliera à sa candidature» croit savoir le sénateur-maire de Lyon.
Marine possède elle aussi un pouvoir d’attraction grandissant au sein d’une nouvelle fraction de l’électorat qui voit les analyses du FN validées par la situation actuelle. Et partagées par des personnalités n’évoluant pas traditionnellement dans l’orbite de l’opposition nationale.
Les médias se sont ainsi émus de ce que l’économiste Jacques Sapir, partisan de la démondialisation et de la dissolution de l’euro, interviendra, par le biais d’une vidéo enregistrée, lors d’un débat sur le Brexit aux « Estivales » de Marine Le Pen à Fréjus les 17 et 18 septembre. Notons que M. Sapir qui avait déjà créé la polémique en se prononçant l’été dernier pour un « Front de libération nationale » anti-monnaie unique, allant du Front de Gauche au Front National, a accordé il y a quelques jours à TV libertés (www.tvlibertes.com) un long entretien très intéressant et charpenté. Il y présentait ses critiques de l’Europe fédérale, à la lumière du livre «La grande dissimulation, l’histoire secrète de l’UE révélée par les Anglais» de Christopher Booker etRichard North, dont il a signé la préface.
Cette diffusion des analyses du FN sont encore plus prégnantes sur les thématiques liées à l’immigration. Le dernier sondage Ifop pour le magazine Valeurs actuelles le confirme sans surprise : 59% des Français interrogés sont ainsi favorables à «la suppression de l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers » et à l’instauration du droit de la filiation (jus sanguini). Là aussi les lignes bougent puisque si ce postulat est partagé par 75% des sympathisants du FN, 73% de ceux de LR, de nombreux électeurs du PS (52%) l’approuvent également. Pareillement la «suppression du regroupement familial» est plébiscitée par 60% des personnes sondées ( dont 89% des sympathisants frontistes, 77% de ceux de LR… et 46% des sympathisants socialistes !).
Dans ce contexte de montée des aspirations nationales , le site slate.fr vient de publier une analyse sur la dangerosité, toujours bien réelle, de l’Etat islamique malgré ses revers en Syrie et en Irak , des spécialistes neocons américains Christopher Kozak, et Jessica Lewis Mc Fate , tous deux membres de l’Institut for the Study of War. Ils affirment notamment que « L’État islamique sait que de nombreuses attaques en Occident vont pousser les sociétés à se retourner contre les populations immigrantes, et tout particulièrement dans le contexte de la crise des migrants. Au vu de la montée en flèche des partis nationalistes et anti-immigrés en Europe, les barrières à cette polarisation sont vacillantes. Des coalitions militaires comme l’Otan pourraient bien voler en éclats. Les États-Unis ont l’armée la plus puissante du monde, mais le nouvel ordre mondial est en train de basculer sous nos yeux et il est plus favorable à l’État islamique et à d’autres menaces plus à même d’exploiter le désordre et l’incertitude. »Analyse bien spécieuse bien, tronquée bien perverse, éléments de langage repris ces derniers mois par les adversaires du FN , sur le danger que représenterait les Européens hostiles à la poursuite de l’immigration pour la paix,. Ainsi l’antidote patriotique au laisser-faire laisser -passer, à la suppression des frontières et des protections, à l’invasion serait en fait le bacille de la guerre civile !
Mais qui pourra enrayer la révolte des peuples contre un Système qui refuse de les protéger au nom d’une idéologie proprement antinationale ? Le très bruxellois site euractiv relayait le 6 septembre les peurs de la Caste européiste, au lendemain de la nouvelle percée de l’AfD enregistrée dimanche lors de l’élection du parlement régional du länder de Poméranie-Mecklembourg. «La poussée des populismes frappe désormais tous les États de l’Union européenne, y compris des pays comme l’Allemagne qui étaient épargnés du fait de leur histoire», « les votes populistes sont «une réaction à l’absence de réponses européennes crédibles et une contestation des États, qui n’arrivent pas à trouver de solutions aux questions qui préoccupent les gens», s’inquiète Jean-Dominique Giulani, président de la Fondation Robert-Schuman à Paris.
Nicolas Lebourg, de l’Observatoire français des radicalités politiques, estime de son côté que « les mouvements populistes bénéficient, avec l’afflux de migrants, d’ une conjonction des crises qui semble valider des discours tenus depuis des décennies. «On est face à une crise géopolitique majeure évidente, qui s’ajoute à la crise financière et à la crise de l’Europe. Or l’extrême droite répète depuis des années que le transnational et l’UE sont des échecs », souligne-t-il. Dans ce contexte, «l’extrême droite est la seule à tenir un discours très clair sur l’accélération de la mondialisation, perçue comme une orientalisation de l’Europe. Et ce, face à une offre politique par ailleurs très faible.» Une faiblesse mortelle affirme Bruno Gollnisch, et cela les peuples le comprennent instinctivement, ce qui explique l’assomption des formations qui, au nom d’un sain pragmatisme, prônent une fermeté salvatrice.
http://gollnisch.com/2016/09/08/faiblesse-mortelle-renouveau-salvateur/
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Les journalistes doivent tenir compte de ce peuple qui clique et qui poste
André Bercoff vient de faire paraître Donald Trump, les raisons de la colère. Il déclare au Figarovox :
"[...] Trump est l'un des premiers à avoir compris et utilisé la désintermédiation. Ce n'est pas vraiment l'ubérisation de la politique, mais ça y ressemble quelque peu. Quand je l'ai interrogé sur le mouvement qu'il suscitait dans la population américaine, il m'a répondu: Twitter, Facebook et Instagram. Avec ses 15 millions d'abonnés, il dispose d'une force de frappe avec laquelle il dialogue sans aucun intermédiaire. Il y a trente ans, il écrivait qu'aucun politique ne pouvait se passer d'un quotidien comme le New York Times. Aujourd'hui, il affirme que les réseaux sociaux sont beaucoup plus efficaces - et beaucoup moins onéreux - que la possession de ce journal.
Est-ce une mauvaise nouvelle pour les journalistes?
C'est en tout cas une très vive incitation à changer la pratique journalistique. Contrairement à ceux qui proclament avec légèreté et simplisme, la fin du métier d'informer, on aura de plus en plus besoin de trier, hiérarchiser, et surtout de vérifier et de mettre en perspective. En revanche, l'on pourra de plus en plus difficilement cacher la francisque de Mitterrand ou le magot de Cahuzac, et qu'on le déplore ou pas, avec Wikileaks et autres révélations, il faudra dorénavant compter avec les millions de lanceurs d'alertes qui feront, pour le meilleur et pour le pire, œuvre d'information, à tous les niveaux. Le monde n'est pas devenu peuplé de milliards de journalistes, mais les journalistes doivent tenir compte de ce peuple qui clique et qui poste. [...]
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Juppé, Sarkozy, Copé, Fillon NKM, Le Maire… où est la droite ?
Tout sera fait, finalement, pour que tout change sans que rien ne change.
Et de huit ! Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) aurait, selon ses dires, réuni l’intégralité de ses parrainages qui lui permettront de participer aux « primaires de la droite ». La dame vient, ainsi, grossir les rangs des putatifs de son camp, tous masculins, Nadine Morano ayant déclaré forfait (à l’instar d’Henri Guaino, d’ailleurs), malgré une forte mobilisation de ses soutiens ces jours derniers. Et exeuntFrédéric Lefebvre, Geoffroy Didier ou l’illustre inconnu Hassen Hammou, revenus à leurs collages et tractages de cantons.
D’ici à quelques semaines, le député de l’Essonne, ex-ministre de son concurrent Sarkozy, va se mesurer à celui-ci et aux autres caciques promettant de laver plus blanc que blanc, tous ayant pour dénominateur commun de « vouloir faire de la politique autrement », antienne répétée ad nauseam, à droite comme à gauche, à qui ne souhaite plus l’entendre.