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élections - Page 448

  • Zemmour : « Macron, le jeune qui plait aux vieux, parle du peuple mais ne parle pas au peuple »

    Eric Zemmour dézingue Emmanuel Macron en une chronique bien sentie.


    « Emmanuel Macron, un faux jeune, un faux… par rtl-fr

    http://www.medias-presse.info/zemmour-macron-le-jeune-qui-plait-aux-vieux-parle-du-peuple-mais-ne-parle-pas-au-peuple/60453

  • Ce qui manque encore à M. Macron

    Les conséquences de la quasi-candidature de Macron restent encore, n'en déplaise aux commentateurs agréés, à mesurer. Le Figaro, par exemple rassure sans doute ses lecteurs, ses annonceurs et ses abonnés en leur certifiant, dans son édition imprimée du 2 septembre, que "la droite surveille Macron mais ne le redoute pas". Et l'on y apprend même que certains des candidats de la primaire font mine de contester l'étiquette de droite à ce personnage qui, remarquons-le, ne la revendique aucunement.

    On pourrait poursuivre la polémique en se demandant aussi à quel point eux-mêmes sont vraiment dans leur rôle "à droite". De droite Mme Kosciusko-Morizet ? De droite Alain Juppé ? etc. La confrontation à laquelle ils appellent leurs électeurs à choisir un candidat présidentiel unique pour 2017 ne s'intitule-t-elle pas "primaire de la droite et du centre" ?

    Les centristes authentiques ne font pas tous la fine bouche.

    D'un côté, Mme de Sarnez, au nom du canal historique, fustige certes la démarche Macron. Elle le fait d'ailleurs au nom d'une vision un peu post-marxiste du fameux "centre" supposé "plus social" que la vilaine droite, et que le méchant banquier Macron, incarnation de la ploutocratie. Il existe comme on le mesure toutes sortes de définition du "centre". Mais l'élégante Marielle ne cache pas que dans le contexte actuel son centre à elle est incarné, dans le cadre de la primaire, par le maire de Bordeaux, avec en réserve pour le cas où Sarkozy l'emporterait, son vieux camarade Bayrou.

    De l'autre côté, l'UDI officielle, en la personne de Jean-Christophe Lagarde a fait de claires avancées en direction du ministre démissionnaire de l'Économie. "Il incarne le centre gauche, nous représentons le centre droit". Or, ne l'oublions pas ledit centre droit souffre structurellement d'une carence de candidats crédibles.

    Ne pensons pas que ce manque soit seulement dû au hasard, à la maladie de Borloo, etc. C'est d'abord une question d'idées

    Un centriste véritable, contrairement à ce que semble sous-entendre Marielle de Sarnez ce n'est pas nécessairement un catholique du gauche dans la tradition du MRP de la IVe république, des hommes, et des femmes, de gauche portés par des électeurs de droite et qui siègent au centre : ce sont des adversaires du bonapartisme, ce sont des partisans du régime parlementaire, des défenseurs du fédéralisme européen, etc.

    En cela Macron a beaucoup de chemin à parcourir pour incarner un tel courant d'opinion. S'il reçoit un soutien sensible et compréhensible dans certains secteurs entrepreneuriaux, sa popularité récente, – sans vraie base ni vérification électorale, précisons-le – appartient à une tradition française discrète mais constante, celle du saint-simonisme qui rejette, et méprise, la politique. Point fort auprès de certaines élites, cette parenté constitue une fragilité, sinon le point faible, du personnage puisqu'il cherche à se frayer une position dans la vie politique.

    Il a certes libéré le parti socialiste du poids de son aile droite, ce qui paradoxalement pourrait permettre à gauche des rapprochements parfaitement inattendus depuis ce printemps, mais il a encore beaucoup de chemin à parcourir avant de disposer d'une véritable assise politique. Il faudrait qu'il nous explique quelles sont ses vues personnelles et salutaires, dans divers domaines qu'il n'a jamais abordés, sinon comme conseiller puis comme ministre d'un des pouvoirs les plus lamentables qu'ait connu le pays depuis la Régence de 1715.

    Par exemple, trois marqueurs, qui fâchent, risquent fort de déterminer le scrutin de 2017 : l'immigration, l'islam et l'insécurité. Emmanuel Macron nous révélera-t-il franchement ses propositions dans ces trois domaines ?

    La tradition saint-simonienne en France s'est frayé un chemin, toujours derrière un pouvoir fort, plus ou moins autoritaire ce qui l'a dispensé d'avoir à se défendre auprès de l'opinion publique. Elle a pu exercer son influence dans les sillages successifs du Second empire, fondé sur l'échec de la IIe république, de la Révolution nationale portée par le désastre de la IIIe république, ou du retour en 1958 de Charles De Gaulle porté par le dégoût de la IVe république.

    La Ve république n'est pas très loin de ces situations et la mode Macron semble un des signes de cette crise et de la prise de conscience de la réalité du déclin. Mais elle semble encore loin d'en constituer le seul témoignage, et plus loin encore d'avoir elle-même forgé le manche du coup de balai qui pourrait bien se révéler bientôt nécessaire.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Quand la campagne démarre sur les chapeaux de roues

    Dès la fin des Jeux Olympiques, terminés le 21 août, et de leur matraquage quotidien sur les petits écrans, en moins d'une semaine, à partir du 22 août, l'actualité politique hexagonale s'est accélérée.

    La campagne des élections présidentielles, – préemptant une fois encore celle des élections législatives qui suivront – a donc démarré et on peut prédire que les mois à venir seront paralysés par cette perspective.

    Elle a démarré si vite que la démission de Macron est intervenue avant même que cette chronique soit mise en ligne : la prochaine sera consacrée à son cas.

    Les déclarations de candidature de Benoît Hamon ou d'Arnaud Montebourg, ainsi, bien sûr, que celle de Nicolas Sarkozy, secret de polichinelle, éventé de longue date et révélé sans surprise mais avec fracas, ou même la perspective groupusculaire d'une primaire des écologistes, voilà de quoi alimenter, à défaut de débats véritables, de superficielles polémiques dans chaque secteur de l'opinion.

    On peut présumer que le peuple vivant et véritable restera totalement en dehors de telles préoccupations.

    Pour chaque Français digne de ce nom, par exemple, le sort de nos vaches laitières et des éleveurs qui leur consacrent une vie de labeur mal rémunérée devrait préoccuper chacun d'entre nous beaucoup plus que les jeux stériles des vieillards qui nous gouvernent.

    Ne nous trompons donc pas de critique lorsque l'on nous parle de populisme.

    N'hésitons pas à observer que la question de l'islam se situera au centre du débat, tout en prenant des  formes inattendues voire paradoxales : menace pour notre liberté et notre identité, l'islamisme n'hésitera pas à se les approprier.

    Quoi de plus absurde et pointilliste, en apparence, se demandera-t-on d'un point de vue superficiel, qu'une querelle à propos des tenues de plage ? Les photos des bains de mer au début du XXe siècle, ou plus près de nous, dans les années 1950, les réticences vis-à-vis de l'exhibition féminine dans des pays catholiques comme l'Espagne ou l'Italie, plaiderait plutôt dans le sens rigoriste.

    Ces provocations sont cependant devenues désormais un véritable marqueur identitaire, et même un révélateur du besoin sécuritaire dans une Côte d'Azur à peine remise du 14 juillet sanglant de Nice, sans parler de la chute générale du tourisme en France.

    Reconnaissons quand même que la perspective de réduire à cette question, voire même de focaliser sur ce qu'elle représente, les orientations de la politique française témoigne du déclin de ce qui passa pour un peuple intelligent.

    On n'ose pas situer le débat sur la question de la compatibilité entre la foi mahométane et l'identité européenne.

    On accepte le postulat provocateur de Tarik Ramadan, lui-même citoyen suisse et qui martèle l'idée de l'Islam comme religion française, au mépris de l'Histoire.

    Pourtant dès lors qu'on accepte sans démonstration cet axiome indémontré et indémontrable ceci mène à cantonner le débat, ou ce qui en tient lieu, à des questions de menus dans les cantines scolaires ou de règlement des piscines publiques.

    Mais quel que soit le tour que prendront ces polémiques, quelle que soit l'importance accordée aux marqueurs identitaires de la volonté d'islamisation, même plus rampante, de nos pays, d'autres conséquences plus ou moins claires se dégagent dès maintenant de la partie prévisible de la campagne présidentielle de 2017 et de son hors-d’œuvre des primaires.

    Certains pensent que le destin du pays se jouera à l'occasion des primaires de la droite et du centre.

    Ce sondage à balles réelles, dont on ne peut prévoir ni la taille de l'échantillon effectif, ni le périmètre exact qu'il occupera entre le front national et les radicaux-socialistes, sera supposé déterminer mécaniquement un candidat unique assuré de figurer au second tour face à une candidate dont les trois quarts des Français ne seulement pas comme présidente.

    Un tel scénario que l'on prétend plié depuis des semaines ressemble pourtant à tous ses prédécesseurs, à tous les sondages, à tous les pronostics qui, depuis 50 ans, ne se sont jamais réalisés en fait. Évident au départ, il est tombé chaque fois dans les oubliettes à l'échéance de sa réalisation.

    En 2011 l'élection d'un personnage aussi falot et inexpérimenté que François Hollande semblait impensable pour ne pas dire grotesque. Elle s'est pourtant réalisée l'année suivante.

    http://www.insolent.fr/

  • Les Allemands se préparent à voter contre l’immigration. Le Conseil central des Juifs d’Allemagne veut les en dissuader…

    AfD-vs-immigration

    Dimanche, lors des élections régionales en Mecklembourg-Poméranie occidentale (nord-est), l’AfD, parti qui fait campagne contre l’immigration,  pourrait s’imposer comme la deuxième force politique, devant la CDU d’Angela Merkel, en obtenant de 20 à 25 % des voix.

    La chancelière a multiplié les mises en garde. Elle déclarait encore aujourd’hui à la télévision : « Je veux encourager les gens à aller voter et à voter pour des partis qui présentent des solutions aux problèmes. L’AfD, pour moi, n’en fait pas partie ».

    Obstinément en faveur de l’immigration de grand remplacement, Angela Merkel a pu compter ces jours-ci sur le soutien réaffirmé du président du Conseil central des Juifs d’Allemagne, Josef Schuster, qui a qualifié ce vendredi d’« effrayante » la montée des intentions de vote pour l’AfD et a agité les habituels épouvantails.

    http://www.medias-presse.info/les-allemands-se-preparent-a-voter-contre-limmigration-le-conseil-central-des-juifs-dallemagne-veut-les-en-dissuader/60524

  • Philippe Olivier, critique de la ligne Philippot, revient au FN

    6a00d83451619c69e201b7c88e694b970b-800wi.jpgPhilippe Olivier sera, en juin 2017, candidat du Front national aux élections législatives dans une circonscription du Pas-de-Calais. Pourtant, cet ancien délégué général adjoint chargé de l’organisation des syndicats FN (1998), gendre de Jean-Marie Le Pen (il a épousé l'aînée des 3 filles, Marie-Caroline) a longtemps mis au ban du FN. Il a suivi Bruno Mégret au Mouvement national républicain. Néanmoins, il quitte le MNR en 2000 et a été plusieurs fois candidat aux législatives, en 1993 et 1997 dans le Val-de-Marne puis dans l’Essonne en 2012 avec l’étiquette divers droite, avant de rejoindre Debout La France aux départementales de 2014.

    Son retour est intéressant car il est très critique avec la ligne Philippot. Au contraire, Philippe Olivier ne tarit pas d’éloges sur Marion Maréchal-Le Pen.  

    « Je la connais depuis toute petite et je ne sais toujours pas d’où sort cette extraterrestre. Sur un marché, on voit les voix tomber derrière son passage »

    Il défend la nécessité d’aller chercher « à droite » de nouveaux électeurs pour le FN. Et il estime que les questions identitaires et l’immigration passent avant celles liées à l’économie. 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Grossière et délirante propagande de BFMTV

    Voici-ci ce que BFM diffuse sur les réseaux sociaux :bfm-trump

    Un type, aux Etats-Unis, donne des points à Donald Trump selon un obscur test de personnalité et fournit ses résultats aux médias. BFM TV, la chaîne du milliardaire mondialiste Patrick Drahi se jette dessus, par le biais de son plumitif David Namias.

    Ils deviennent fous!

     

    http://www.contre-info.com/

  • Éditorial de L’Action Française 2938 : PAROLES ROYALES, ÉCHÉANCES RÉPUBLICAINES

    Il n’est pas certain que la classe politique française ait mesuré toute l’importance du discours du roi Mohammed VI pour le soixante-troisième anniversaire, le 20 août dernier, de la Révolution du Roi et du Peuple, qui devait conduire à la fin du protectorat français sur le Maroc.

    S’adressant à cette occasion à ses cinq millions de compatriotes vivant à l’étranger, dont un grand nombre en France, il a, avec la légitimité renforcée que lui donne sa double dimension de souverain et de Commandeur des croyants, qualifié le meurtre d’un prêtre — à savoir le père Hamel, cet été, près de Rouen — « dans l’enceinte d’une église [...] de folie impardonnable », ajoutant que, « face à la prolifération des obscurantismes répandus au nom de la religion, tous, musulmans, chrétiens et juifs, doivent dresser un front commun pour contrecarrer le fanatisme, la haine et le repli sur soi sous toutes les formes ». Il a invité les Marocains résidant à l’étranger « à rester attachés aux valeurs de leur religion et à leurs traditions séculaires face à ce phénomène qui leur est étranger ».

    Ce n’est pas la première fois qu’un souverain du Maroc s’adresse ainsi, au nom d’une légitimité incontestée et incontestable, à ses sujets de la diaspora. Son père, Hassan II, l’avait fait avant lui, toujours pour leur rappeler à la fois en quoi ils devaient rester de bons Marocains et, par une attitude exemplaire, être des ambassadeurs de leur pays. En ces heures graves, où, face à la menace islamiste, dans notre pays, les niaiseries padamalgamesques ne trouvent trop souvent à se confronter qu’à une « islamophobie » de comptoir, il est important qu’une parole autorisée rappelle, au nom de la tradition même, c’est-à-dire de la forme la plus haute de l’identité, les véritables enjeux.

    Malheureusement, ce qui est permis au roi de Maroc est interdit à notre président de la république française. Certes, un roi de France ne s’est jamais, comme le fait le roi du Maroc, directement adressé à son peuple au nom de la religion, la distinction du politique et du religieux étant inscrite au cœur du christianisme. Mais c’est en tant que roi « très chrétien », sacré à Reims empereur en son royaume, qu’il incarnait l’être français dans son origine et sa durée. Or, de quelle tradition, c’est-à-dire de quelle identité, pourrait s’autoriser François Hollande pour s’adresser à ses concitoyens dans ces heures difficiles, lui qui ne peut qu’invoquer les valeurs républicaines et laïques, qui reposent précisément sur le refus de tout l’héritage français, qu’il soit historique, culturel ou religieux, les remplaçant par l’anonyme universalité de l’idéologie des droits de l’homme, d’un homme sans visage ?

    Imagine-t-on également le roi du Maroc pris au piège de l’affaire des burkinis ? S’ils sont interdits là-bas, pays pourtant musulman, c’est précisément parce qu’au Maroc on sait encore distinguer ce qui est relève d’un « phénomène étranger » et d’une provocation grossière, et ce qui est conforme aux « traditions séculaires  » ; si, ici, le Conseil d’Etat les autorise, c’est que, cédant aux provocations islamistes, relayées par une grande partie de la gauche — y compris féministe — française, il juge au nom de valeurs éthérées, la non-discrimination et l’égalitarisme, fourriers d’une société multiculturelle et multiconflictuelle, contre l’être français.

    On s’étonnera peut-être que je n’ai pas commencé cet éditorial par la rentrée politique. C’est qu’il s’agit, précisément à l’aube d’une période périlleuse pour le pays, d’aller à l’essentiel. Or l’essentiel, cet été, c’était la parole du comte de Paris, rappelant, au milieu de nos désastres, que la France avait une âme que nos compatriotes devaient recouvrer pour rebondir — et qu’il en était le garant. L’essentiel, en ce début septembre, c’est la parole royale venue d’un pays si différent du nôtre, et appelé à le rester, mais auquel, dans cette différence, nous sommes tant liés par l’histoire passée et présente — car elle continue de se faire. A côté, les pitreries politiciennes de nos multiples présidentiables, tous plus éloignés les uns que les autres des exigences du Bien commun, font pâle figure. Quel parlementaire, de droite ou de gauche, ne sera pas candidat aux primaires organisées par sa famille politique ? Ce rendez-vous entre un homme et le peuple, que le général de Gaulle avait voulu instaurer avec l’élection du président de la république au suffrage universel, est devenu, surtout avec le phénomène des primaires, une émission en continu de télé-réalité de la vie politique française. Il y a les ambitieux médiocres, qui voient dans l’exercice une occasion d’exister ; ceux qui, sans aucune dignité, ont avalé par le passé toutes les couleuvres et se découvrent soudain une vocation de chef ; un autre, dont la seule évocation du nom provoque la nausée, mais qui compte sur la mémoire de poisson rouge de l’électorat pour retourner aux affaires ; un jeune ministre démissionnaire n’ayant que son arrogance souriante pour tout projet ; ou encore les frondeurs en peau de lapin qui se donnent des frissons en adoptant des airs martiaux, sans compter, hors primaires, deux populistes d’extrêmes gauche et droite — ou leur porte-parole autorisé ? mais qui dirige le parti ? —, en tout cas d’accord sur l’essentiel, à savoir une conception laïciste de la nation, celle qui, depuis plus d’un siècle, n’a eu de cesse de désapprendre la France aux Français.

    Nous sommes apparemment dans la situation inverse de celle de la IVe république finissante : en 1958, les institutions étaient trop faibles pour affronter la crise algérienne mais la société était encore solide. Aujourd’hui, la société est attaquée de toutes parts, mais les institutions résistent : ni les massacres ni les crises sociales n’ont menacé la stabilité gouvernementale, les différents 49-3 passant comme une lettre à la poste. Certes, tant l’instauration du parlementarisme raisonné en 1958 — dans lequel le parlement, sinon les partis, est dépossédé de tout pouvoir réel — que la gestion sociale du chômage y sont pour quelque chose. Mais les crises que nous allons devoir affronter ont un caractère qui dépasse largement la dimension politique — à laquelle appartenait encore la guerre d’Algérie. Avec l’immigration et une Union européenne qui, sur tous les plans — économique, géopolitique, sociétal — apparaît de plus en plus, et à juste titre, comme le trou noir de l’aventure mondialiste, c’est l’équilibre même de la société française qui est menacé. Le jour où cette crise éclatera, c’est-à-dire le jour où les Français découvriront que leurs élites ne croient plus dans la légitimité du politique lui-même, faute de croire encore en leur pays, alors c’est comme un château de cartes que ces institutions, si solides en apparence, s’effondreront.

    Il ne suffira plus au gouvernement d’annoncer, comme il l’a fait ce mardi 30 août à quelques mois des élections, qu’il n’apportait plus officiellement son soutien aux négociations sur le traité transatlantique, pour donner l’impression de reprendr la main. Ces palinodies ne feront bientôt plus illusion. L’histoire montre qu’aucunes institutions, apparemment si bétonnées soient-elles, ne peuvent indéfiniment résister à un mensonge qui les mine de l’intérieur : celui, en l’occurrence, d’élites qui ne s’en servent plus que pour concéder abandon de souveraineté sur abandon de souveraineté et livrer le pays à l’oligarchie internationale.

    Nul ne sait encore le jour ni l’heure. Il viendra peut-être plus tôt qu’on ne pense. Ne pas être prêt serait une faute irrémissible envers le pays.

    François Marcilhac - L’AF 2938

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?PAROLES-ROYALES-ECHEANCES

  • C'est l'Institut BVA relayé par LCI qui nous l'apprend ...

    Texte intégral publié par LCI le 30 août ... Sans commentaires !   

    VIVE LE ROI – Selon un sondage, une partie non négligeable de l’opinion serait favorable à ce que la fonction de chef de l’Etat soit assumée par un roi, comme c’est le cas dans de nombreux pays européens.

    Abolie en France il y a 168 ans, la monarchie conserve encore et toujours des adeptes. Un sondage réalisé par BVA et publié ce lundi, indique en effet que de nombreux Français pensent que la présence d’un roi au sommet de l’Etat serait bénéfique pour le pays. Près d’un Français sur quatre estime par exemple que cela aurait des conséquences positives sur l’unité nationale (39%) et la stabilité du gouvernement (37%).  Ils étaient à peine 23% en 2007, année où un sondage similaire avait été réalisé. 

    Pour 31% des Français, remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde (24% en 2007). L’institut de sondage note cependant un important clivage en fonction de la proximité politique de personnes interrogées. Sans surprise, les sympathisants de droite et du FN sont beaucoup plus ouverts à cette perspective que ceux de gauche. Quand à peine 20% des sympathisants de gauche estiment qu’un roi à la tête de la France peut avoir des conséquences positives sur l’unité nationale, ils sont 50% à droite et 55% au FN.  

    « Le contexte actuel pousse les Français à s’ouvrir à cette possibilité »

    Néanmoins, le changement de régime n’est pas pour de suite car seulement 17% des Français se déclarent réellement favorables à l’idée de voir un roi prendre les rênes du pays. Un chiffre qui lui n’a pas progressé depuis 2007. S’ils ne sont que 4% à gauche à être favorables au remplacement du chef de l’Etat par un monarque, ils sont en revanche 22% à droite. Un chiffre qui monte jusqu’à 37% pour les sympathisants FN. 

    Paradoxalement, si un tel remplacement peut avoir des conséquences positives aux yeux de certains Français, ces derniers ne sont pas tous favorables à une telle extrémité. A noter tout de même que près de trois électeurs sur dix (29%) se disent prêts à voter pour un candidat royaliste au premier tour de la présidentielle. « La série d’attentats qui a touché la France en 2015 et 2016 a mis au cœur du débat la question de l’unité nationale, dans un contexte de défiance à l’égard de l’exécutif, voire de la classe politique dans son ensemble. C’est probablement cette lassitude corrélée à de fortes attentes qui peut expliquer le regain d’intérêt pour un mode alternatif de régime », explique BVA.

    « Il apparaît donc que la proportion des plus convaincus par la monarchie est restée très stable en une décennie, que ce soit sur l’idée qu’un roi exerce la fonction de chef de l’Etat ou sur le vote certain pour un candidat royaliste. Pour autant, le contexte actuel pousse les Français à s’ouvrir à cette possibilité, surtout à droite et à l’extrême droite », conclut l’institut.   

    Enquête auprès d’un échantillon de 1099 Français, représentatif de la population française, âgés de 18 ans et plus et recrutés par téléphone puis interrogés par Internet du 22 au 23 août 2016. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • [Communiqué] La démission d’Emmanuel Macron

    La démission d’Emmanuel Macron ne saurait évidemment surprendre, tant ce ministre, nommé pour rajeunir le gouvernement et lui donner, par sa propre réussite de golden boy, l’image de la crédibilité financière, aura toujours joué sa propre partition.

    Son départ, à la veille d’une campagne électorale qui promet d’être rude, montre en tout cas le caractère artificiel de son recrutement. En décalage complet avec les caciques socialistes, il a su, parfois, surprendre en retrouvant des accents politiques en rupture totale avec les poncifs éculés de la république. Toutefois, nul ne sait encore si Emmanuel Macron n’a fait, par ses propos, qu’accompagner l’exigence, de plus en plus ouvertement exprimée au sein du pays réel, d’un retour de la nation et du politique. Son bilan gouvernemental est en effet des plus maigres et son action n’a obéi qu’à la sacro-sainte idéologie libérale de la dérégulation. Quant à son sourire de gendre idéal, il n’a pas réussi à dissimuler son mépris du pays réel, qu’il a exprimé à plusieurs reprises.

    Météore de la vie politique française ou jeune ambitieux promis à un brillant avenir, l’énigme Macron n’intéresse que les politologues. L’Action française se réjouira si ce dernier se décide un jour à mettre au service du relèvement du pays des compétences évidentes.

    L’ACTION FRANÇAISE