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élections - Page 452

  • Marine Le Pen personnalité politique préférée des Français ? C’est une enquête d’opinion qui le dit

    marine-le-pen-300x188.jpgSelon un sondage Huffington Post et i-Télé, Marine Le Pen devance à présent Alain Juppé parmi les personnalités préférées des Français:

    « Au baromètre des personnalités, Marine Le Pen avec 24% d’opinions positives (stable) devance désormais Alain Juppé (21%, -5), Nicolas Sarkozy (20%, +2) et Jean-Luc Mélenchon (20%, +2). Plusieurs réponses étaient possibles. » (Source France Soir)

    Selon ce sondage d’opinion, 86% des Français ont une opinion favorable de François Hollande  (ou ne se prononcent pas), contre 14% seulement qui ont une opinion favorable. Manuel Vals fait à peine mieux avec un petit point d’écart. Le gouvernement dans son ensemble est encore plus mal perçu avec 87% des Français qui ont une opinion favorable ou qui ne se prononcent pas.

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-personnalite-politique-preferee-des-francais-cest-un-enquete-dopinion-qui-le-dit/60558

  • Sarkozy et l’identité nationale : l'imposture comme politique d’État

    Nicolas Sarkozy est aussi crédible quand il parle d'identité nationale que Benoît XVI lorsqu'il parle des positions du Kama sutra. Pour s'en convaincre, rappelons certaines de ses citations : "Je suis un homme de sang mêlé à la tête d'une nation métissée", "Je pense que les Français attendent une France d'après, une France où l'expression Français de souche aura disparu", "La France n'est pas une race, ce n'est pas une ethnie, c'est une république", "L'objectif, c'est de relever le défi du métissage. Ce n'est pas un choix, c'est une obligation... Et on va se mettre des obligations de résultats. Si ce volontarisme ne fonctionnait pas, il faudrait alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore". Et s'adressant un jour à Philippe de Villiers : "Tu as de la chance Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. "

    Une vision idéologique de l’identité

    Farouchement opposé à une conception chamelle et ethnique de l'identité, Sarkozy comme l'ensemble de la classe politique, en défend une conception idéologique, constructiviste (modeler une nouvelle vision de la nation en créant des nouveaux Français) et déconstructionniste (faire table rase de plusieurs millénaires d'histoire et des lois de la biologie). Pour lui, que l'on soit noir, blanc, beur, jaune, peu importe, comme le dit le titre de l'album de l'excellent dessinateur Konk, Tout le monde il est Français à partir du moment où il adhère au pacte républicain, c'est-à-dire à la nouvelle religion des Droits de l'homme, à la société de consommation et à la Shoah...

    Un « débat bidon »

    Tout le monde a bien compris pourquoi Sarkozy relance en ce moment ce débat sur l'identité : à quelques semaines des élections régionales où, d'après les derniers sondages, le Front national amorcerait une remontée spectaculaire aux dépens de l'UMR l'Élyséen espère bien refaire son coup de bonneteau des Présidentielles en siphonnant les voix d'une frange de l'électorat du FN, électorat droitiste et conservateur peu fiable et de fait assez perméable à une propagande bien ciblée sur des thèmes précis : identité, insécurité, impôts... Et pour communiquer habilement sur ces thèmes, on peut faire confiance au bonimenteur qui nous sert de Président, habilement conseillé par Henri Guaino et Patrick Buisson (ancien directeur de Minute). Quant au "débat", il n'aura pas lieu car il s'agit en fait d'un long monologue entre partisans de la société multiraciale, dont les habituels intellectuels cosmopolites censés donner une caution philosophique à l'affaire. Plus fort encore : le site lancé par le ministre de l'Immigration où chacun peut théoriquement s'exprimer (900 contributions seulement sur 14 000 ont été mises en ligne les premiers jours) a été créé et est modéré par une société marocaine. C'est donc des Marocains qui sont chargés de dire qui a le droit de parler d'identité française et d'en apprécier la qualité. On croit rêver !

    À l’épreuve des faits

    S'il faut juger Sarkozy, ce n'est pas sur ses discours musclés, c'est sur sa conception politique de la défense de notre identité : nous vous laissons juge d'apprécier son bilan. Pour nous la messe est dite, Sarkozy, c'est la gauche en pire. Pas un Président de la Ve République n'aura autant fait pour la "désidentité nationale" : abolition de la double peine (plus de possibilité de renvoyer dans leur pays les délinquants étrangers condamnés), immigration choisie s'additionnant à l'immigration subie (220 000 étrangers supplémentaires chaque année), discrimination positive et obligation d'adopter le label Diversité pour toutes les entreprises répondant à un appel d'offre public, taux d'expulsion des clandestins passé de 60,1% en 2002 à 19,4% en 2009, maintien de l'Aide médicale d'État et de la Couverture maladie universelle pour les clandestins, régularisations dites au cas par cas mais massives dans les faits, octroi de la nationalité française à plus de 150 000 personnes par an, installation juridique de l'islam par la création du Conseil français du culte musulman, ministres colorés au gouvernement, apologie du métissage contre le communautarisme...

    Notre identité

    Pour participer nous aussi au débat qui n'a pas lieu, rappelons notre conception de l'identité qui n'est pas sarkozyenne : elle est charnelle et ethnique. Nous partageons des croyances communes et un imaginaire commun, une mémoire, des légendes, une terre où reposent les nôtres, des musiques, des goûts, des saveurs, des sons, une volonté de vivre ensemble. Les peuples de France sont les héritiers biologiques d'un vieux peuple indo-européen qui prend sa source non en 1789 mais au Paléolithique, héritage qui s'est magnifiée au travers de l'identité nordique, germanique, celtique et latine. Nous sommes Français par filiation et héritage, parfois par le mérite (à la condition que les nouveaux arrivés soient blancs) ou par le sang versé (cas des légionnaires). Les autres ne nous intéressent pas... Nous saurons le leur rappeler le moment venu... Pour pasticher l'immonde Bernard-Henry Lévy, nous affirmons que tout ce qui n'est pas terroir, franchouillard, tout ce qui n'est pas accroché à sa colline, nous est odieux et étranger...

    Reflechir&Agir n°34 hiver 2010

  • Zemmour : « Macron, le jeune qui plait aux vieux, parle du peuple mais ne parle pas au peuple »

    Eric Zemmour dézingue Emmanuel Macron en une chronique bien sentie.


    « Emmanuel Macron, un faux jeune, un faux… par rtl-fr

    http://www.medias-presse.info/zemmour-macron-le-jeune-qui-plait-aux-vieux-parle-du-peuple-mais-ne-parle-pas-au-peuple/60453

  • Ce qui manque encore à M. Macron

    Les conséquences de la quasi-candidature de Macron restent encore, n'en déplaise aux commentateurs agréés, à mesurer. Le Figaro, par exemple rassure sans doute ses lecteurs, ses annonceurs et ses abonnés en leur certifiant, dans son édition imprimée du 2 septembre, que "la droite surveille Macron mais ne le redoute pas". Et l'on y apprend même que certains des candidats de la primaire font mine de contester l'étiquette de droite à ce personnage qui, remarquons-le, ne la revendique aucunement.

    On pourrait poursuivre la polémique en se demandant aussi à quel point eux-mêmes sont vraiment dans leur rôle "à droite". De droite Mme Kosciusko-Morizet ? De droite Alain Juppé ? etc. La confrontation à laquelle ils appellent leurs électeurs à choisir un candidat présidentiel unique pour 2017 ne s'intitule-t-elle pas "primaire de la droite et du centre" ?

    Les centristes authentiques ne font pas tous la fine bouche.

    D'un côté, Mme de Sarnez, au nom du canal historique, fustige certes la démarche Macron. Elle le fait d'ailleurs au nom d'une vision un peu post-marxiste du fameux "centre" supposé "plus social" que la vilaine droite, et que le méchant banquier Macron, incarnation de la ploutocratie. Il existe comme on le mesure toutes sortes de définition du "centre". Mais l'élégante Marielle ne cache pas que dans le contexte actuel son centre à elle est incarné, dans le cadre de la primaire, par le maire de Bordeaux, avec en réserve pour le cas où Sarkozy l'emporterait, son vieux camarade Bayrou.

    De l'autre côté, l'UDI officielle, en la personne de Jean-Christophe Lagarde a fait de claires avancées en direction du ministre démissionnaire de l'Économie. "Il incarne le centre gauche, nous représentons le centre droit". Or, ne l'oublions pas ledit centre droit souffre structurellement d'une carence de candidats crédibles.

    Ne pensons pas que ce manque soit seulement dû au hasard, à la maladie de Borloo, etc. C'est d'abord une question d'idées

    Un centriste véritable, contrairement à ce que semble sous-entendre Marielle de Sarnez ce n'est pas nécessairement un catholique du gauche dans la tradition du MRP de la IVe république, des hommes, et des femmes, de gauche portés par des électeurs de droite et qui siègent au centre : ce sont des adversaires du bonapartisme, ce sont des partisans du régime parlementaire, des défenseurs du fédéralisme européen, etc.

    En cela Macron a beaucoup de chemin à parcourir pour incarner un tel courant d'opinion. S'il reçoit un soutien sensible et compréhensible dans certains secteurs entrepreneuriaux, sa popularité récente, – sans vraie base ni vérification électorale, précisons-le – appartient à une tradition française discrète mais constante, celle du saint-simonisme qui rejette, et méprise, la politique. Point fort auprès de certaines élites, cette parenté constitue une fragilité, sinon le point faible, du personnage puisqu'il cherche à se frayer une position dans la vie politique.

    Il a certes libéré le parti socialiste du poids de son aile droite, ce qui paradoxalement pourrait permettre à gauche des rapprochements parfaitement inattendus depuis ce printemps, mais il a encore beaucoup de chemin à parcourir avant de disposer d'une véritable assise politique. Il faudrait qu'il nous explique quelles sont ses vues personnelles et salutaires, dans divers domaines qu'il n'a jamais abordés, sinon comme conseiller puis comme ministre d'un des pouvoirs les plus lamentables qu'ait connu le pays depuis la Régence de 1715.

    Par exemple, trois marqueurs, qui fâchent, risquent fort de déterminer le scrutin de 2017 : l'immigration, l'islam et l'insécurité. Emmanuel Macron nous révélera-t-il franchement ses propositions dans ces trois domaines ?

    La tradition saint-simonienne en France s'est frayé un chemin, toujours derrière un pouvoir fort, plus ou moins autoritaire ce qui l'a dispensé d'avoir à se défendre auprès de l'opinion publique. Elle a pu exercer son influence dans les sillages successifs du Second empire, fondé sur l'échec de la IIe république, de la Révolution nationale portée par le désastre de la IIIe république, ou du retour en 1958 de Charles De Gaulle porté par le dégoût de la IVe république.

    La Ve république n'est pas très loin de ces situations et la mode Macron semble un des signes de cette crise et de la prise de conscience de la réalité du déclin. Mais elle semble encore loin d'en constituer le seul témoignage, et plus loin encore d'avoir elle-même forgé le manche du coup de balai qui pourrait bien se révéler bientôt nécessaire.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Quand la campagne démarre sur les chapeaux de roues

    Dès la fin des Jeux Olympiques, terminés le 21 août, et de leur matraquage quotidien sur les petits écrans, en moins d'une semaine, à partir du 22 août, l'actualité politique hexagonale s'est accélérée.

    La campagne des élections présidentielles, – préemptant une fois encore celle des élections législatives qui suivront – a donc démarré et on peut prédire que les mois à venir seront paralysés par cette perspective.

    Elle a démarré si vite que la démission de Macron est intervenue avant même que cette chronique soit mise en ligne : la prochaine sera consacrée à son cas.

    Les déclarations de candidature de Benoît Hamon ou d'Arnaud Montebourg, ainsi, bien sûr, que celle de Nicolas Sarkozy, secret de polichinelle, éventé de longue date et révélé sans surprise mais avec fracas, ou même la perspective groupusculaire d'une primaire des écologistes, voilà de quoi alimenter, à défaut de débats véritables, de superficielles polémiques dans chaque secteur de l'opinion.

    On peut présumer que le peuple vivant et véritable restera totalement en dehors de telles préoccupations.

    Pour chaque Français digne de ce nom, par exemple, le sort de nos vaches laitières et des éleveurs qui leur consacrent une vie de labeur mal rémunérée devrait préoccuper chacun d'entre nous beaucoup plus que les jeux stériles des vieillards qui nous gouvernent.

    Ne nous trompons donc pas de critique lorsque l'on nous parle de populisme.

    N'hésitons pas à observer que la question de l'islam se situera au centre du débat, tout en prenant des  formes inattendues voire paradoxales : menace pour notre liberté et notre identité, l'islamisme n'hésitera pas à se les approprier.

    Quoi de plus absurde et pointilliste, en apparence, se demandera-t-on d'un point de vue superficiel, qu'une querelle à propos des tenues de plage ? Les photos des bains de mer au début du XXe siècle, ou plus près de nous, dans les années 1950, les réticences vis-à-vis de l'exhibition féminine dans des pays catholiques comme l'Espagne ou l'Italie, plaiderait plutôt dans le sens rigoriste.

    Ces provocations sont cependant devenues désormais un véritable marqueur identitaire, et même un révélateur du besoin sécuritaire dans une Côte d'Azur à peine remise du 14 juillet sanglant de Nice, sans parler de la chute générale du tourisme en France.

    Reconnaissons quand même que la perspective de réduire à cette question, voire même de focaliser sur ce qu'elle représente, les orientations de la politique française témoigne du déclin de ce qui passa pour un peuple intelligent.

    On n'ose pas situer le débat sur la question de la compatibilité entre la foi mahométane et l'identité européenne.

    On accepte le postulat provocateur de Tarik Ramadan, lui-même citoyen suisse et qui martèle l'idée de l'Islam comme religion française, au mépris de l'Histoire.

    Pourtant dès lors qu'on accepte sans démonstration cet axiome indémontré et indémontrable ceci mène à cantonner le débat, ou ce qui en tient lieu, à des questions de menus dans les cantines scolaires ou de règlement des piscines publiques.

    Mais quel que soit le tour que prendront ces polémiques, quelle que soit l'importance accordée aux marqueurs identitaires de la volonté d'islamisation, même plus rampante, de nos pays, d'autres conséquences plus ou moins claires se dégagent dès maintenant de la partie prévisible de la campagne présidentielle de 2017 et de son hors-d’œuvre des primaires.

    Certains pensent que le destin du pays se jouera à l'occasion des primaires de la droite et du centre.

    Ce sondage à balles réelles, dont on ne peut prévoir ni la taille de l'échantillon effectif, ni le périmètre exact qu'il occupera entre le front national et les radicaux-socialistes, sera supposé déterminer mécaniquement un candidat unique assuré de figurer au second tour face à une candidate dont les trois quarts des Français ne seulement pas comme présidente.

    Un tel scénario que l'on prétend plié depuis des semaines ressemble pourtant à tous ses prédécesseurs, à tous les sondages, à tous les pronostics qui, depuis 50 ans, ne se sont jamais réalisés en fait. Évident au départ, il est tombé chaque fois dans les oubliettes à l'échéance de sa réalisation.

    En 2011 l'élection d'un personnage aussi falot et inexpérimenté que François Hollande semblait impensable pour ne pas dire grotesque. Elle s'est pourtant réalisée l'année suivante.

    http://www.insolent.fr/

  • Les Allemands se préparent à voter contre l’immigration. Le Conseil central des Juifs d’Allemagne veut les en dissuader…

    AfD-vs-immigration

    Dimanche, lors des élections régionales en Mecklembourg-Poméranie occidentale (nord-est), l’AfD, parti qui fait campagne contre l’immigration,  pourrait s’imposer comme la deuxième force politique, devant la CDU d’Angela Merkel, en obtenant de 20 à 25 % des voix.

    La chancelière a multiplié les mises en garde. Elle déclarait encore aujourd’hui à la télévision : « Je veux encourager les gens à aller voter et à voter pour des partis qui présentent des solutions aux problèmes. L’AfD, pour moi, n’en fait pas partie ».

    Obstinément en faveur de l’immigration de grand remplacement, Angela Merkel a pu compter ces jours-ci sur le soutien réaffirmé du président du Conseil central des Juifs d’Allemagne, Josef Schuster, qui a qualifié ce vendredi d’« effrayante » la montée des intentions de vote pour l’AfD et a agité les habituels épouvantails.

    http://www.medias-presse.info/les-allemands-se-preparent-a-voter-contre-limmigration-le-conseil-central-des-juifs-dallemagne-veut-les-en-dissuader/60524

  • Philippe Olivier, critique de la ligne Philippot, revient au FN

    6a00d83451619c69e201b7c88e694b970b-800wi.jpgPhilippe Olivier sera, en juin 2017, candidat du Front national aux élections législatives dans une circonscription du Pas-de-Calais. Pourtant, cet ancien délégué général adjoint chargé de l’organisation des syndicats FN (1998), gendre de Jean-Marie Le Pen (il a épousé l'aînée des 3 filles, Marie-Caroline) a longtemps mis au ban du FN. Il a suivi Bruno Mégret au Mouvement national républicain. Néanmoins, il quitte le MNR en 2000 et a été plusieurs fois candidat aux législatives, en 1993 et 1997 dans le Val-de-Marne puis dans l’Essonne en 2012 avec l’étiquette divers droite, avant de rejoindre Debout La France aux départementales de 2014.

    Son retour est intéressant car il est très critique avec la ligne Philippot. Au contraire, Philippe Olivier ne tarit pas d’éloges sur Marion Maréchal-Le Pen.  

    « Je la connais depuis toute petite et je ne sais toujours pas d’où sort cette extraterrestre. Sur un marché, on voit les voix tomber derrière son passage »

    Il défend la nécessité d’aller chercher « à droite » de nouveaux électeurs pour le FN. Et il estime que les questions identitaires et l’immigration passent avant celles liées à l’économie. 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Grossière et délirante propagande de BFMTV

    Voici-ci ce que BFM diffuse sur les réseaux sociaux :bfm-trump

    Un type, aux Etats-Unis, donne des points à Donald Trump selon un obscur test de personnalité et fournit ses résultats aux médias. BFM TV, la chaîne du milliardaire mondialiste Patrick Drahi se jette dessus, par le biais de son plumitif David Namias.

    Ils deviennent fous!

     

    http://www.contre-info.com/

  • Éditorial de L’Action Française 2938 : PAROLES ROYALES, ÉCHÉANCES RÉPUBLICAINES

    Il n’est pas certain que la classe politique française ait mesuré toute l’importance du discours du roi Mohammed VI pour le soixante-troisième anniversaire, le 20 août dernier, de la Révolution du Roi et du Peuple, qui devait conduire à la fin du protectorat français sur le Maroc.

    S’adressant à cette occasion à ses cinq millions de compatriotes vivant à l’étranger, dont un grand nombre en France, il a, avec la légitimité renforcée que lui donne sa double dimension de souverain et de Commandeur des croyants, qualifié le meurtre d’un prêtre — à savoir le père Hamel, cet été, près de Rouen — « dans l’enceinte d’une église [...] de folie impardonnable », ajoutant que, « face à la prolifération des obscurantismes répandus au nom de la religion, tous, musulmans, chrétiens et juifs, doivent dresser un front commun pour contrecarrer le fanatisme, la haine et le repli sur soi sous toutes les formes ». Il a invité les Marocains résidant à l’étranger « à rester attachés aux valeurs de leur religion et à leurs traditions séculaires face à ce phénomène qui leur est étranger ».

    Ce n’est pas la première fois qu’un souverain du Maroc s’adresse ainsi, au nom d’une légitimité incontestée et incontestable, à ses sujets de la diaspora. Son père, Hassan II, l’avait fait avant lui, toujours pour leur rappeler à la fois en quoi ils devaient rester de bons Marocains et, par une attitude exemplaire, être des ambassadeurs de leur pays. En ces heures graves, où, face à la menace islamiste, dans notre pays, les niaiseries padamalgamesques ne trouvent trop souvent à se confronter qu’à une « islamophobie » de comptoir, il est important qu’une parole autorisée rappelle, au nom de la tradition même, c’est-à-dire de la forme la plus haute de l’identité, les véritables enjeux.

    Malheureusement, ce qui est permis au roi de Maroc est interdit à notre président de la république française. Certes, un roi de France ne s’est jamais, comme le fait le roi du Maroc, directement adressé à son peuple au nom de la religion, la distinction du politique et du religieux étant inscrite au cœur du christianisme. Mais c’est en tant que roi « très chrétien », sacré à Reims empereur en son royaume, qu’il incarnait l’être français dans son origine et sa durée. Or, de quelle tradition, c’est-à-dire de quelle identité, pourrait s’autoriser François Hollande pour s’adresser à ses concitoyens dans ces heures difficiles, lui qui ne peut qu’invoquer les valeurs républicaines et laïques, qui reposent précisément sur le refus de tout l’héritage français, qu’il soit historique, culturel ou religieux, les remplaçant par l’anonyme universalité de l’idéologie des droits de l’homme, d’un homme sans visage ?

    Imagine-t-on également le roi du Maroc pris au piège de l’affaire des burkinis ? S’ils sont interdits là-bas, pays pourtant musulman, c’est précisément parce qu’au Maroc on sait encore distinguer ce qui est relève d’un « phénomène étranger » et d’une provocation grossière, et ce qui est conforme aux « traditions séculaires  » ; si, ici, le Conseil d’Etat les autorise, c’est que, cédant aux provocations islamistes, relayées par une grande partie de la gauche — y compris féministe — française, il juge au nom de valeurs éthérées, la non-discrimination et l’égalitarisme, fourriers d’une société multiculturelle et multiconflictuelle, contre l’être français.

    On s’étonnera peut-être que je n’ai pas commencé cet éditorial par la rentrée politique. C’est qu’il s’agit, précisément à l’aube d’une période périlleuse pour le pays, d’aller à l’essentiel. Or l’essentiel, cet été, c’était la parole du comte de Paris, rappelant, au milieu de nos désastres, que la France avait une âme que nos compatriotes devaient recouvrer pour rebondir — et qu’il en était le garant. L’essentiel, en ce début septembre, c’est la parole royale venue d’un pays si différent du nôtre, et appelé à le rester, mais auquel, dans cette différence, nous sommes tant liés par l’histoire passée et présente — car elle continue de se faire. A côté, les pitreries politiciennes de nos multiples présidentiables, tous plus éloignés les uns que les autres des exigences du Bien commun, font pâle figure. Quel parlementaire, de droite ou de gauche, ne sera pas candidat aux primaires organisées par sa famille politique ? Ce rendez-vous entre un homme et le peuple, que le général de Gaulle avait voulu instaurer avec l’élection du président de la république au suffrage universel, est devenu, surtout avec le phénomène des primaires, une émission en continu de télé-réalité de la vie politique française. Il y a les ambitieux médiocres, qui voient dans l’exercice une occasion d’exister ; ceux qui, sans aucune dignité, ont avalé par le passé toutes les couleuvres et se découvrent soudain une vocation de chef ; un autre, dont la seule évocation du nom provoque la nausée, mais qui compte sur la mémoire de poisson rouge de l’électorat pour retourner aux affaires ; un jeune ministre démissionnaire n’ayant que son arrogance souriante pour tout projet ; ou encore les frondeurs en peau de lapin qui se donnent des frissons en adoptant des airs martiaux, sans compter, hors primaires, deux populistes d’extrêmes gauche et droite — ou leur porte-parole autorisé ? mais qui dirige le parti ? —, en tout cas d’accord sur l’essentiel, à savoir une conception laïciste de la nation, celle qui, depuis plus d’un siècle, n’a eu de cesse de désapprendre la France aux Français.

    Nous sommes apparemment dans la situation inverse de celle de la IVe république finissante : en 1958, les institutions étaient trop faibles pour affronter la crise algérienne mais la société était encore solide. Aujourd’hui, la société est attaquée de toutes parts, mais les institutions résistent : ni les massacres ni les crises sociales n’ont menacé la stabilité gouvernementale, les différents 49-3 passant comme une lettre à la poste. Certes, tant l’instauration du parlementarisme raisonné en 1958 — dans lequel le parlement, sinon les partis, est dépossédé de tout pouvoir réel — que la gestion sociale du chômage y sont pour quelque chose. Mais les crises que nous allons devoir affronter ont un caractère qui dépasse largement la dimension politique — à laquelle appartenait encore la guerre d’Algérie. Avec l’immigration et une Union européenne qui, sur tous les plans — économique, géopolitique, sociétal — apparaît de plus en plus, et à juste titre, comme le trou noir de l’aventure mondialiste, c’est l’équilibre même de la société française qui est menacé. Le jour où cette crise éclatera, c’est-à-dire le jour où les Français découvriront que leurs élites ne croient plus dans la légitimité du politique lui-même, faute de croire encore en leur pays, alors c’est comme un château de cartes que ces institutions, si solides en apparence, s’effondreront.

    Il ne suffira plus au gouvernement d’annoncer, comme il l’a fait ce mardi 30 août à quelques mois des élections, qu’il n’apportait plus officiellement son soutien aux négociations sur le traité transatlantique, pour donner l’impression de reprendr la main. Ces palinodies ne feront bientôt plus illusion. L’histoire montre qu’aucunes institutions, apparemment si bétonnées soient-elles, ne peuvent indéfiniment résister à un mensonge qui les mine de l’intérieur : celui, en l’occurrence, d’élites qui ne s’en servent plus que pour concéder abandon de souveraineté sur abandon de souveraineté et livrer le pays à l’oligarchie internationale.

    Nul ne sait encore le jour ni l’heure. Il viendra peut-être plus tôt qu’on ne pense. Ne pas être prêt serait une faute irrémissible envers le pays.

    François Marcilhac - L’AF 2938

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?PAROLES-ROYALES-ECHEANCES