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élections - Page 512

  • Les catholiques ont davantage voté FN

    6a00e008d99039883401bb089ae06b970d-250wi.pngSelon un sondage de Pèlerin :

    "32 % des interrogés se déclarant « catholiques » ont voté pour une liste frontiste, au-dessus de la moyenne des Français (28,4 %). Si les non-pratiquants votent davantage FN (34 %), la pratique régulière n’empêche plus de voter pour ce dernier. [...] 

    Et c’est assez nouveau. En mars 2015, lors du premier tour des élections départementales, seul 9 % des catholiques assidus à la messe avaient voté pour le parti de Marine Le Pen. Dimanche, ils étaient 24 % soit plus du double.

    En mars, la droite parlementaire récoltait 69 % des suffrages de cet électorat (sondage IFOP/Atlantico mars 2015). Elle n’en a obtenu que ce 56 %, ce dimanche 6 décembre, si l’on additionne le score des Républicains alliés au centre à celui de « Debout la France », la formation de Nicolas Dupont-Aignan.

    Cette droite a donc perdu 13 points entre les deux élections !C’est, à peu de choses près, la proportion gagnée par le FN… Par ailleurs, 9 % des catholiques pratiquants réguliers ont voté pour « Debout la France », soit deux fois et demi la moyenne nationale. [...]"

    Interrogé dans Famille chrétienne, Mgr Rey appelle à sortir des lynchages :

    "En ce moment, dans le contexte médiatico-politique qui privilégie l’émotivité, les clivages, les lynchages, les récupérations, seule la promotion d’un langage de raison est à même de relever le débat. Je crois qu’il est grand temps de rétablir la noblesse de l’action politique. Elle doit viser la recherche du bien commun et la promotion d’un humanisme ouvert à la transcendance. Je crois que le discrédit de la politique participe du délitement de la rationalité et de la perte de nos racines chrétiennes."

    Michel Janva

  • Bernard Antony félicite Marion Maréchal-Le Pe

    Lu sur le blog de Bernard Antony :

    "Loin de l’avoir desservie, les propos courageux de Marion Maréchal Le Pen ont à l’évidence amplifié sa superbe progression puisque c’est elle qui remporte la plus beau pourcentage des voix de ce scrutin. Elle a eu en effet le mérite de commencer à battre en brèche le tabou de l’inviolabilité de l’avortement régnant même à la présidence du FN.

    Marion Maréchal Le Pen a aussi parlé en rompant avec le déni de réalité sur l’islam, voyant que l’islam n’est pas seulement une religion mais une idéologie théocratique totalitaire, surtout dans ses formes les plus salafistes.

    La percée de Marion Maréchal Le Pen a été certainement amplifiée par l’extraordinaire imbécillité de Christian Estrosi. Ce dernier, présentant hier ce succès de sa jeune et brillante rivale comme « un des plus grands dangers de l’histoire de la République », s’est placé dans une posture d’auto-héroïsation de Tartarin de la politique particulièrement grotesque.

    On note sans déplaisir que le seul résultat pour le FN bien en-dessous des sondages a été celui de la liste conduite pour l’Ile-de-France par Wallerand de Saint-Just. L’Institut du Pays Libre avait appelé à ne pas voter pour cet homme qui s’était de plus en plus signalé par de consternants propos en rupture avec les valeurs universelles de la culture de vie et de la droite de conviction, valeurs qu’il était censé défendre lorsqu’il était l’avocat sans grand talent mais bon procédurier de nos causes.

    On ne saurait reprocher pareil revirement à Marine Le Pen et à Florian Philippot qui n’ont jamais dissimulé leur fâcheuse conception jacobine néo-socialiste ni leur alignement sur le tabou de l’avortement. Du moins ont-ils défendu avec un talent et une énergie remarquables les valeurs de la restauration de l’État et de la souveraineté nationale.

    Pour dimanche prochain, l’Institut du Pays Libre confirme donc évidemment ses directives de vote patriotiques du premier tour."

    Philippe Carhon

  • C'est aussi le choc pour les analystes et experts politiques

    Les "experts" de l’Observatoire des radicalités se sont réunis. Voici quelques unes de leurs conclusions :

    "Il est faux de prétendre, comme l’a fait encore dimanche soir Nicolas Sarkozy, que c’est un vote d’exaspération. Il y a une adhésion au discours du FN" (Jean-Yves Camus)

    "Pour beaucoup de Français, le FN est devenu le parti de la droite. Ainsi même un Christian Estrosi, pourtant tenant de la droite forte et décomplexée, ne tient pas le choc face à Marion Maréchal Le Pen" (Joël Gombin)

    "Lorsque Marine Le Pen parle, les gens comprennent ce qu’elle dit! Le FN a un discours qui dit toujours être en prise avec le réel. Il est audible" (Sylvain Crépon)

    "Les 18-30 ans estiment que la classe politique traditionnelle est éloignée de leurs préoccupations, et parle une langue qui ne leur correspond pas davantage que la moyenne des Français. Le FN est davantage dans le concret" (Jean-Daniel Lévy)

    Autant dire que les "experts" se sont réveillés ce matin avec la gueule de bois. Toutes ces années dans le déni sans se rendre compte de rien...

    Philippe Carhon

  • La voix du peuple

    8498P1.jpgPOLITIQUE (Présent 8498)

    Le premier parti de France ? C’est le PS ! Ainsi a parlé Stéphane Le Foll, ministre et porte-parole du gouvernement, le soir où le Front national pulvérisait ses records précédents et faisaient voler une fois de plus ce « plafond de verre » qui devait enrayer sa marche victorieuse vers le pouvoir.
    Un tel jugement en dit long sur la cécité gouvernementale quant à ce qui se passe dans le pays. Le Foll a additionné les carottes et les navets des partis divisés de la gauche et de l’extrême gauche pour en faire une seule formation unie, rencontrant l’incrédulité de ses frères ennemis et l’ironie des électeurs, qui ont fait du PS le dernier parti qu’ils veulent encore voir au pouvoir.
    C’est bien le Front national qui est le premier parti de France, devant Les Républicains qui, pourtant, est une coalition de quatre partis (LR, UDI, MoDem, Chrétien démocrate). Seul contre tous ! C’est aussi un élément de sa victoire : une formation qui réunit contre elle tous les autres, les partis, certes, mais aussi le Medef et la CGT, fraternellement unis contre lui, la quasi-totalité des médias et les pétitionnaires intello-artistiques, une telle formation ne saurait être entièrement mauvaise, se sont dit les électeurs.
    Surtout les gens modestes, les oubliés, les délaissés, moqués, méprisés, insultés précisément par ceux-là qui tiennent le haut du pavé dans toutes les sphères du pouvoir, considérant ce peuple des humbles comme autant de demeurés dont il faut tenir la main pour qu’il dépose le « bon » bulletin. Une fois de plus, ces Français-là ont manifesté leur refus de partis politiques impuissants et déconsidérés. Ils ont été six millions à le dire haut et fort.

    La première victime, certes, c’est le PS et ceux qui, muets de honte ou de stupeur, se sont tus dimanche soir, eux pourtant si bavards d’ordinaire et qui en sont les vrais dirigeants : Hollande et Valls. Mais aussi Sarkozy, dont le verdict des urnes met fin aux vantardises et rodomontades : il était le seul à pouvoir « faire barrage » au Front national, il ne croyait pas les sondages, on allait voir ce qu’on allait voir, foi de Sarko ! On a vu : ses amis sont en tête dans quatre régions, le FN dans six. Dans le Nord et en Paca, où Bertrand et Estrosi ne peuvent espérer vaincre que grâce aux voix socialistes. Il est en triste état, le rempart de Sarkozy, qui devait aussi lui servir de tremplin pour la présidentielle !

    Les combines d’appareil sont en marche sous le masque de la vertu républicaine. Car la République serait en danger et la démocratie en péril, alors qu’il ne s’agit que du jeu normal de nos institutions, de la liberté souveraine des électeurs.
    Mais on veut priver ceux du Front national d’avoir les exécutifs qu’ils veulent. Six millions de Français n’ont que deux députés et on voudrait, en plus, les priver d’autres représentants. Dès dimanche soir, les vaincus ont brandi la menace de troubles et de désordres dans les régions si le FN l’emportait. Mais si, par impossible, les magouilles politiciennes faisaient que le FN n’obtienne aucune des six régions où il est en tête, alors, ces politiciens défaits devraient affronter la colère de ceux qui ont été dépossédés de leur victoire.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Branle-bas de combat : la semaine de la haine a démarré

    Contrairement à l'entre-deux tours de 2002, nos grands résistants contre l'hydre lepèniste, ces beaux défenseurs de la démocratie, ne peuvent pas faire descendre les écoliers dans les rues, en raison de l'état d'urgence.

    Néanmoins, les communiqués désespérés tombent comme à Gravelotte. Voici celui du maçon Christian Bataille, Président de la Fraternelle parlementaire :

    "Les élections régionales, partout en France, créent une situation grave pour la République et les valeurs humanistes que défend la Fraternelle parlementaire. Plusieurs régions sont menacées d’être présidées par l’extrême droite la semaine prochaine. Il faut impérativement barrer la route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire. Personne ne peut avoir la prétention de l’emporter seul. Partout, tous les républicains et démocrates doivent se rassembler sous toutes les formes possibles pour garantir les valeurs de la République Française de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et de Laïcité."

    Le CRIF est de la partie de sauve-qui-peut :

    "Le CRIF appelle à voter massivement dimanche prochain pour faire barrage au Front national, parti xénophobe et populiste. Ne laissons pas la République reculer ! Par ailleurs, le CRIF s'insurge des accusations perfides, caricaturales et inexactes de Marine Le Pen invitée ce matin chez RTL. Le CRIF précise qu'il ne reçoit aucune subvention de l'état ni des collectivités territoriales."

    Le FN est arrivé en tête dans 46 départements et 53% des communes (19637 communes). 312 communes n'ont donné aucune (zéro!) voix au PS.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Régionales: plus de 6 millions d'électeurs pour le Front national


    Elections régionales: le FN prend la tête par leparisien

    6 018 672 électeurs (27,73%) ont voté en faveur duFront national dimanche au premier tour desélections régionales, une progression de 17% par rapport aux régionales de 2010 (2,223 millions d'électeurs), selon les résultats définitifs communiqués à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur.

    C'est également un million de plus qu'aux élections départementales de début d'année (5,141 millions d'électeurs), mais 400 000 voix de moins qu'au premier tour de l'élection présidentielle de 2012 (6,421 millions pourMarine Le Pen).
    Les Républicains, de leur côté, ont mobilisé 5 785 073 électeurs (26,65%) et le Parti socialiste a rassemblé 5 019 723 de suffrages (23,12%).
    Sur les 45 298 641 d'électeurs inscrits, seuls 22 609 602  se sont rendus aux urnes, soit un taux d'abstention de 50,09%, en baisse de près de 4 points par rapport à 2010.

    LE PARISIEN

    http://gaelle.hautetfort.com/

  • ça monte!

    konk-plus-on-retient-le-fn-plus-il-monte-300x190.jpgDevant les échecs, les reniements, l’aveuglement des partis du Système, l’accélération d’une crise et de menaces  multiformes qui ont été  annoncées, prédites  de longue date par le FN,   les procès enextrémisme, la diabolisation du Mouvement national  sont  ils encore audibles, efficaces? Nous en doutions sur notre blogue jeudi dernier, à trois jours de ce premier tour, évoquant les éditorialistes et autres spécialistes es FN qui craignaient un vote sanction.  Dans les faits un  retour au réel, lequel comme s’en désole le directeur de la rédaction de Libération, Laurent Joffrin,  «est toujours réactionnaire»… Cette réaction, ce réflexe de survie du peuple Français, cette volonté de changement, d’une alternative patriotique,  ce sont manifestés à  un pourcentage  jamais atteint  dans les urnes ce dimanche. Du moins chez les 50% d’électeurs (chiffre cependant  en progression  de près de trois points par rapport à 2010) qui ont daigné se rendre aux urnes. Ce sont  ainsi plusieurs  21 avril  qui ont   déferlé sur ce scrutin, dans les six régions sur treize ou le FN est arrivé en tête,  vague tricolore  dont ont été victimes les deux principaux partis dits de gouvernement,  co-gestionnaires depuis des décennies du déclin Français. Au niveau national, le FN totalise   27,96 % des suffrages exprimés, soit six millions d’électeurs,  devant  la coalition   LR-MoDem-UDI (26,89 %) et  l’alliance PS-radicaux de gauche ( 23,33 %).Quant à la nébuleuse de partis catalogués à  l’extrême gauche , trotsko-communiste et (pseudo) écologiste, elle  réalise un score très marginal.

    En Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Marine Le Pen a  creusé l’écart  avec ses adversaires, totalisant40,64 % des suffrages ( Xavier Bertrand est à  24,96 %,  le socialiste  Pierre de Saintignon  à 18,12 %). La région  Provence Alpes-Côte d’Azur offre à Marion Maréchal-Le Pen un score également sans précédent  avec 40,55 %,  malgré (grâce ?)  la campagne anxiogène,  surfant sur les peurs, d’une tonalité très   anti nationale,  du républicain  Christian Estrosi (26,48 %) et de son allié de revers,  le socialiste Christophe Castaner   (16,59 %).

    L’Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine assure aussi un très fort score au  vice-président du FN, Florian Philippot,  arrivé largement en tête avec 36,06 % des voix, devant l’homme de la coalition des droites euromondialistes,  Philippe Richert (25,83 %)  et son alter ego socialiste, Jean-Pierre Masseret (16,11%), qui obtient  le pire score du PS de ce scrutin. Autre vice-président  du FN qui  arrive en tête, Louis Aliot totalise 31,83 % des  suffrages dans un « super-région »ancrée historiquement à gauche, le  Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées,  devant la socialiste  Carole Delga (24, 41%)  et le sarkozyste  Dominique Reynié (18,84 %).

    La Bourgogne-Franche-Comté assure aussi au FN la première  place du podium avec  31,48 %des voix, à la liste conduite  par  Sophie Montel qui distance (malgré de sondages annonçant l’inverse) le candidat des Républicains  François Sauvadet ( 24 %)  et la  sortante socialiste Marie-Guite Dufay (22,99 %). Autre forte poussée,  en  Centre-Val de Loire,  la liste FN de  Philippe Loiseau vire en tête avec  30,49 % des voix, devant le candidat LR-UDI-MoDem  Philippe Vigier(26,25 %) et  le sortant socialiste président du conseil régional   François Bonneau (24,31 %).

    En Normandie réunifiée, la liste de « droite » emmenée par le  centriste Hervé Morin ( 27,91 %)  ne devance que d’un cheveu  celle du secrétaire général du FN   Nicolas Bay (27,71 %) devant  le socialiste Nicolas Mayer-Rossignol (23,52 %). En Auvergne-Rhône-Alpes le républicain Laurent Wauquiez  est en tête mais le frontiste Christophe Boudot  (25,52 %) devance le sortant socialiste  de feu le  Conseil régional Rhône-Alpes,  Jean-Jacques Queyranne (23,93 %). L’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes donne également au FN un score sans précédent dans ces régions nouvellement fusionnées.  La liste PS-PRG d’Alain Rousset arrive en tête  ( 30,39 %) devance la liste de droite et du centre de Virginie Calmels (27,19 %)  mais notre ami Jacques Colombier  réalise un très beau  23,23 %  des voix.

    Même percée du FN en Pays de la Loire :  la liste LR-MoDem-UDI  de  Bruno Retailleau est loin devant avec 33,49 % des suffrages exprimés devant le socialiste Christophe Clergeau  (25,75 %), mais le frontiste  Pascal Gannat passe la barre des 20% (21,35 %). En Ile-de-France,  l’ex ministre de Nicolas Sarkozy,  Valérie Pécresse, obtient 30,51 %   devance  le président PS  de l’Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone (25,19 %), tandis que le trésorier du FN Wallerand de Saint Just,  réalise lui aussi un score jusqu’alors  inégalé auprès de l’électorat francilien  (18,41 %).

    Autre score élevé pour le FN dans cette terre de mission qu’est la  Bretagne, le candidat de l’opposition nationale, Gilles Penelle, dépasse la barre des 18% (18,17 %) se hissant en troisième position derrière le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian  (34,92 %)  et le candidat LR-MoDem-UDI  Marc Le Fur (23,46%). En Corse,  la liste divers gauche du  président sortant du conseil exécutif, Paul Giacobbi, devance  la liste  « nationaliste » du maire de Bastia, Gilles Simeoni, avec 18,42 % des voix contre 17,62 %.  José Rossi (droite)  obtient 13,17 % des voix devant Camille de Rocca Serra ( 12,7 %) et le candidat  FN-RBM  Christophe Canioni (10,58 %) qui se qualifie pour le second tour.

    Dans ce contexte, et comme cela avait été annoncé par l’intéressé,  Jean-Christophe Cambadélis,premier secrétaire du PS, a déclaré dès hier soir son souhait d’un retrait  des listes socialistes dans les régions  où le FN «risque» de l’emporter.  «Dans les régions où la gauche est troisième, la gauche décide de faire le barrage républicain, notamment dans le Nord », a-t-il notamment affirmé. Seul candidat à s’opposer officiellement  à cet ordre,  qui scandalise il est vrai nombre de militants et d’électeurs socialistes, Jean-Pierre Masseret (tête de liste en Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine) a indiqué vouloir se maintenir.

    Comme l’a rapporté Europe 1, M. Masseret affirme que la stratégie du barrage républicain est une «stratégie dénuée de résultats : quand on se retire, le FN est plus fort ». Un retrait de sa liste PS ne serait «ni digne, ni juste, ni intelligent. Le combat contre la droite libérale et l’extrême droite nationaliste, c’est à nous de le conduire », a-t-il ajouté sur France Info. Ce dernier sera privé de l’étiquette socialiste s’il persiste dans son refus à fait savoir M. Cambadélis.

    Chez les Républicains des tensions se font  jour également. Dés hier soir, Nicolas Sarkozy défendait  la position « ni retrait ni fusion ». Celle-ci  ci a été entérinée ce matin par les instances de son parti, y compris Alain Juppé,  malgré l’opposition  de Nathalie Kosciusko-Morizet et deJean-Pierre Raffarin. NKM, rien de bien nouveau sous le soleil, a  déclaré que  «le FN est l’ennemi de la Nation, des valeurs républicaines », or,  «défendre les valeurs républicaines c’est l’essentiel du combat» (sic);   propos peu ou prou tenus par M. Raffarin.

    Quant au président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde il a rappelé la position de son  petit parti : « partout où le Front National peut gagner, nous souhaitons le retrait des listes qui arrivent en troisième position. Quelles que soient les listes, c’est un principe qui doit être respecté. Nous avons toujours combattu l’extrême droite et nous souhaitons ce retrait ». Une seule région est concernée, celle de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées avec Dominique Reynié, tête de liste LR-UDI-CPNT.  M. Reynié s’y est refusé ce matin au micro de Jean-Jacques Bourdin : «le parti (le FN, NDLR) est autorisé, Marine Le Pen a été reçue quatre fois à l’Élysée par François Hollande. On ne peut pas faire ceci et nous expliquer qu’on doit lui faire barrage. C’est un parti autorisé, les Français sont libres de voter pour le Front National, s’ils veulent assumer ce choix, ils l’assument ».

    Du Crif  au Mrap, des syndicats aux loges, de Besancenot à Estrosi, de  L’Humanité à La Croix, les appels à faire barrage au courant patriotique, à  la mobilisation anti nationale,  ont déjà retenti. Ils rempliront crescendo l’espace médiatique jusqu’à dimanche prochain, dans l’espoir notamment d’obtenir au profit des partis euromondialistes le report des voix des candidats éliminés ou se retirant, mais aussi des abstentionnistes  du premier tour. Cela suffira-t-il ? La partie s’annonce serrée,  et il ne faut certainement pas minorer  affirme Bruno Gollnisch,  le poids des réseaux, la capacité des adversaires du FN à mobiliser leurs clientèles. Pour autant,   la question qu’il s’agit aussi  de se poser est celle de savoir  pourquoi  ceux qui n’ont pas voté pour les partis du Système au premier  tour, voleraient à leur  secours  au second ?

    http://gollnisch.com/2015/12/07/ca-monte/

  • VIDEO. Régionales : l'"extraordinaire surprise" de Marion Maréchal-Le Pen largement en tête en Paca

    La candidate Front national en Provence-Alpes-Côte d'Azur est arrivée loin devant les listes de droite et de gauche.

     
    FRANCE 2

  • Marine Le Pen sur i>Télé Le Pen sur RTL

    Marine Le Pen, tête de liste en région Picardie Nord-Pas-de-Calais, était l’invitée de Bruce Toussaint sur i>Télé.