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"Front républicain" contre Front National : Les vieilles élites contre la jeunesse sacrifiée
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Selon Claude Bartolone, la race blanche existe bien
Dans un entretien à L'Obs, le candidat de gauche en Ile-de-France déclare à propos de Valérie Pécresse :
"Elle tient les mêmes propos que le FN, elle utilise une image subliminale pour faire peur. Avec un discours comme celui-là, c'est Versailles, Neuilly et la race blanche qu'elle défend en creux."
Nadine Morano avait été lynchée pour moins que ça.
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La citadelle LRPS assiégée, lézardée…tiendra-t-elle encore ?
Dans son «livre» retraçant son parcours à l’UMP, l’ex ministre Rama Yade rapportait cette anecdote : en 2010 la très immigrationniste Valérie Pécresse, déjà tête de liste sarkozyste en Ile-de-France, lui aurait proposé d’être candidate dans le Val d’Oise. Au motif lui aurait dit Mme Pécresse « qu’il y a beaucoup d’Africains là bas qui ont zéro degré de sens politique. Et toi tu sauras leur parler » (sic). Claude Bartolone lui aussi sait parler, pas toujours à bon escient. Dans un entretien accordé à l’Obs, le candidat socialiste à la région Île-de-France, a décrit cette même Mme Pécresse (celle là même qui disait qu’elle préférerait voter PS que FN), comme une candidate qui «défend en creux Versailles, Neuilly et la race blanche». Et nous qui pensions que M. Bartolone était convaincu comme ses amis socialistes que les races n’existent pas… «Je viens de recevoir un coup de file de Calixthe Beyala, la fondatrice des Africains de France (et romancière, ndlr), qui me soutient», a déclaré Valérie Pécresse sur LCI et Radio classique. Et Calixte Beyala de confirmer: «Je trouve ça aberrant, malhonnête, c’est de la calomnie». Un beau et bon brevet de moralité, d’impartialité quand on se souvient que Mme Beyala fut récompensée pour son « combat historique » en faveur la promotion des « minorités visibles »par Nicolas Sarkozy, qui l’éleva au rang de Chevalier de la Légion d’honneur. Il est vrai que les Français sont habitués à cette distribution à tort et à travers de la rosette, même si le site du magazine Télérama qualifia Calixthe Beyala de plagiaire , de « récidiviste de la kleptomanie littéraire ». Une kleptomanie qui est une pathologie plus largement répandue au sein de la droite, mais uniquement en période électorale quand il s’agit d’enrober son discours, de reprendre à son compte les concepts défendus par le FN, pour mieux les oublier une fois au pouvoir…
Au-delà de ces joutes oratoires pour amuser la galerie entre frères ennemis du Système, la propagande anti frontiste du microcosme politico-médiatique et de ses relais subventionnés bat son plein. Avec une intensité qui n’est pas sans rappeler le déferlement haineux de l’entre deux tours de la présidentielle de 2002. Les manifs de rue en moins, vu le peu d’empressement du peuple de gauche à exprimer son enthousiasme et son soutien aux partis du front ripoublicain…
C’est toujours avec un certain sentiment de stupeur, même si l’on y est habitué, même si l’on sait les ravages qu’exerça l’idéologie internationaliste et/ou soixante-huitarde sur une assez large fraction du clergé français (fort heureusement la nouvelle génération de prélat ne fraye pas dans les mêmes eaux) que l’on entend des évêques mêler leurs voix à celles des officines anti chrétiennes et antinationales.
Certes, pour les détracteurs du Mouvement national qui vivent grassement sur le dos des Français note Julien Jauffret dans le numéro de Minute paru hier, le FN c’est tout à la fois « le capitalisme, le fascisme, le communisme, le capitalisme, l’antisémitisme, l’islamophobie, la haine de la France (Cazeneuve), Vichy, Pétain, Clovis, les féodaux (…) mais c’est aussi l’islamisme à présent. Voter FN c’est voter Daech a déclaré (comme d’autres) le président sortant du conseil régional de Bourgogne »
Et le chroniqueur de cet hebdomadaire de relever encore le cas de Mgr Ulrich. Un évêque de Lille« qui appelle à voter pour les avorteurs, les euthanasieurs, les adeptes du mariage gay, les partisans de la fabrication d’enfants artificiels, qui appellerait à voter pour le parti de l’inceste s’il existait, pour les satanistes conchieurs d’hostie s’ils avaient un parti, qui appellerait à voter pour absolument tout le monde excepté ceux qui défendent encore à peu prés les traditions chrétiennes. » Nos « bons » évêques qui appellent à faire barrage au FN ignorent-ils vraiment que le FN est la seule formation politique à défendre un programme qui se rapproche le plus de la doctrine sociale de l’église et une politique d’accueil de la vie ?
La Croix rapporte pourtant les propos de Mgr Jacques Benoit-Gonnin, évêque de Beauvais, qui met en garde les électeurs contre la tentation de comportements à risque », en clair le vote FN. « Dans un communiqué, Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil famille et société de la Conférence des évêques de France, encourage de son côté les électeurs de son diocèse et de Normandie à ne pas laisser parasiter les enjeux des régionales par des promesses électorales ou des discours idéologiques qui ne concernent pas les compétences de la région » (sic). Là aussi suivez son regard. «Mgr Lagleize à Metz met en garde avec raison contre l’abstention qui fragilise la démocratie, mais pour ajouter que cet affaiblissement est aussi grave que la montée du Front National».
Une abstention, donnée centrale, grosse inconnue de ce second tour, qui sera de toute façon très difficile pour le FN, même dans les régions où il apparaît le mieux placé. Bruno Gollnisch le répète souvent, Marine Le Pen l’a redit, le Système gère mal la France mais se défend bien ! Aussi, le taux élevé de grévistes du vote dimanche dernier doit être au cœur de notre réflexion politique. Abstentionnistes qui loin de l’affaiblir, confortent au contraire un Système sclérosé dont ils veulent se détourner, en boudant les urnes. «Ce qui doit tomber il ne faut pas le retenir mais le pousser…» (Nietzsche).
C’est dans cette configuration que le sondage TNS Sofres/OnePoint pour LCI, RTL et Le Figaro publié hier, indique que le Front National serait battu en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Paca au second tour. Xavier Bertrand l’emporterait face à Marine avec 53% des intentions de vote en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi gagnerait avec 54% contre Marion.
Minute s’y arrête aussi dans son numéro cité plus haut, l’abstention a concerné un électeur sur deux (50, 09%), soit 22 689 039 personnes et parmi les votants encore faut-il retrancher bulletins blancs et nuls. Ce qui fait qu’au final seulement « 47,92% des électeurs inscrits ont « exprimé un choix entre les listes en présence » ; ce qui relativise d’autant les scores obtenus par les différentes listes. « Hormis le FN et les listes d’union de la droite et d’union de la gauche, tous les autres partis stagnent en dessous…de 2% des électeurs inscrits ! Le système devient celui des groupuscules ! ».
Autant dire que « toute projection (des résultats de ce premier tour) sur un autre scrutin est impossible, tant sur le second tour des régionales où l’un des enjeux sera le taux de participation dans les régions susceptibles d’être conquises par le FN –les électeurs se mobiliseront-ils pour faire élire le FN ou pour le stopper ?- que, a fortiori, sur le prochain scrutin, qui est d’une nature différente, l’élection présidentielle de 2017. » Une reine des batailles qui se caractérise, elle, par un taux d’abstention (20% en 2012) bien moins important que dans les autres élections.
Mais ne grillons pas les étapes ! Bruno Gollnisch l’a réaffirmé avec force hier soir lors de la grande réunion publique organisée par la tête de liste FN en Rhône-Alpes-Auvergne Christophe Boudot, nos compatriotes doivent se (re)mobiliser, (re)prendre le pouvoir. Le premier tour de ces élections régionales a d’ores et déjà permis d’ébranler les murs de la citadelle LRPS. Celle-ci doit impérativement tomber si le peuple Français veut retrouver ses libertés, sa souveraineté, son identité, sa prospérité, un avenir d’espoir.
http://gollnisch.com/2015/12/10/la-citadelle-lrps-assiegee-lezardeetiendra-t-elle-encore/
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Mathieu Bock-Côté : les limites de l’antifascisme carnavalesque
Mathieu Bock-Côté revient sur les moyens déployés par les partis de gouvernement pour lutter contre le FN ; ceux-ci ne contribuent qu’à le faire progresser.
Les formules sont convenues et un peu creuses, mais elles sont encore utilisées, comme si elles étaient rassurantes, et même réconfortantes : la poussée du Front national aux élections régionales est accueillie par des cris indignés qu’on veut aussi douloureux. Pour les uns, l’intolérance progresse et la percée du FN confirmerait en fait l’avilissement moral des Français. Pour les autres, les années 1930 pointent leur museau. Dans tous les cas, la démocratie serait en danger contre lequel il faudrait se mobiliser. Les éditorialistes, pour l’essentiel, partagent cette grille d’analyse, qui reconduit, pour l’essentiel, les catégories de l’antifascisme des dernières décennies. Et un peu partout, la presse étrangère, avec quelques nuances, reprend ces catégories et annonce une poussée historique de l’extrême-droite en France.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce cri de scandale ne nous aide pas vraiment à comprendre sa progression. Il confirme la vétusté de l’appareil conceptuel utilisé pour penser le populisme européen. Mais quoi qu’on en pense, on ne pourra pas toujours rabattre la vie politique contemporaine sur la Deuxième guerre mondiale. On cherche souvent, pour confirmer la disgrâce démocratique du Front national, à l’associer à différentes figures de la droite antiparlementaire de la première moitié du vingtième siècle. Mais l’opération est moins scientifique que rhétorique : elle vise à confirmer la culpabilité originelle d’un mouvement politique condamné à représenter l’ennemi de la République, même quand il prétend s’y rallier et cherche à y donner des gages.
Mais dans les faits, la référence à l’extrême-droite est de moins en moins opérante : il faut sans cesse redéfinir cette notion pour y faire entrer ceux qu’on veut y associer à tout prix. Politologues et sociologues en élargissent sans cesse la définition. Mais aujourd’hui, elle sert moins à décrire qu’à décrier. Elle a surtout pour fonction d’assurer l’exclusion politique de ceux à qui on l’accole, à tort ou à raison et en vient presque à relever de la démonologie. De ceux à qui on accolera l’étiquette, on dira qu’ils sentent le soufre, ou encore, qu’ils ont des idées nauséabondes. C’est l’argument olfactif. On renifle l’adversaire, on l’accuse de puer, on le transforme en ennemi, et on le chasse du domaine public. On conviendra qu’il ne suffit plus à détourner massivement les Français du FN. On atteint probablement aujourd’hui les limites d’un antifascisme anachronique. [...]
La suite sur Le Figaro.vox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Mathieu-Bock-Cote-les-limites-de-l
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Xavier Bertrand (LR) vante la "dignité" et la "grandeur" de la gauche
Xavier Bertrand a prononcé ces paroles dans une salle de Marcq-en-Barœul (Nord) notamment en présence Hamza El-Kostiti, qui était en 13e position sur la liste EELV dans le Nord, et qui fait désormais campagne pour Les Républicains :
"Je sais que cette campagne dépasse maintenant ma seule personne, ma seule famille politique. C’est un combat pour une région républicaine. Ceux qui se sont engagés à voter pour nous ont beaucoup de dignité et de grandeur. Ils n’auront pas à renier leur identité de gauche, je ne serai pas sectaire (...)
Ce programme est-il gaulliste, centriste, communiste, écologiste ? Il est avant tout tourné vers la région."
Au moins les électeurs sont prévenus...
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La défaite les divise
Retrouver l'enregistrement de ces chroniques sur le site de Lumière 101
Ce phénomène bien connu, la discorde chez les vaincus, n'épargne pas en ce moment notre gauche hexagonale, toujours si intelligente. Le Monde qui distille toujours son venin avec doigté, avec une once de jésuitisme, avec l'air de ne pas y toucher, ne cherche pas trop à jeter d'huile sur le feu. Pour le moment la ligne présidentielle semble lui convenir. Profil bas, sauf quelques crocs en jambe discrets, par-ci par-là, à propos des difficultés des désistements, magouilles et fusions.
En revanche, Mediapart, beaucoup plus influent dans la gauche militante, ne fait pas dans la dentelle. La ligne du journal d'Edwy Plenel c'est feu sur le premier ministre. Titre de l'article du 8 décembre : "Jusqu’à quand Manuel Valls ?"
Non que, bien sûr, le site gauchiste ne puisse reprendre contre l'ancien maire d'Évry les critiques devenues habituelles aux cercles de la droite catholique ou nationaliste, qui se sont particulièrement développées depuis les manifestations contre la Loi Taubira.
L'image du "franc-maçon Valls" a été encore largement popularisée, après bien d'autres autres, par telle couverture de "L'Express"(1)⇓.
De tels angles d'attaque ne sauraient trouver d'écho au sein de la gauche de la gauche.
Ce 8 décembre le site gauchiste avec sa question "jusqu'à quand Manuel Valls" laisse entendre, et même développe l'idée, que notre espagnol de l'armée en déroute, lui et personne d'autre, porterait la responsabilité du désaveu infligé au gouvernement et au parti socialiste lors du premier tour des élections régionales.
Les penseurs de Mediapart, au nom de ce qu'on hésite à nommer encore "la gauche de la gauche" font subtilement appel à François Hollande. Ils savent mieux que nous combien celui-ci escompte leur soutien et leur vote d'appoint en vue de 2017.
Et ils cherchent à le négocier en demandant que soit sacrifié le "concept Manuel Valls" au profit d'un autre concept, celui que représente la ministre de la Justice Christiane Taubira qui semble avaler de nombreuses couleuvres mais qui demeure en poste, imperturbable, silencieusement, pour parfaire une œuvre qui se mesure chaque jour non seulement dans l'autorité judiciaire qu'elle exerce mais également dans l'administration pénitentiaire. Il s'agit bien du maillon le plus faible de ce gouvernement et Mediapart se garde certes de le remettre en cause.
Il est donc permis de se régaler d'un tel argumentaire.
Il suggère en effet qu'une politique plus à gauche aurait immanquablement remobilisé la majorité parlementaire, camouflant aux Français ce que pourtant les citoyens savent parfaitement : l'impasse où les mène le socialisme en général, c'est-à-dire pas seulement les socialistes étiquetés comme tels.
C'est là une réalité quasi scientifique, presque une loi économique, démontrée par Vilfredo Pareto.
Connue sans doute de quelques économistes ou sociologues depuis le début du XXe siècle sa vérité s'en propage factuellement dans tous les pays accablés par l'étatisme, que celui-ci se présente sous un visage de gauche ou sous un visage de droite, voire même sous un visage prétendant dépasser ce clivage.(2)⇓
Dans la France actuelle, par conséquent, ce n'est pas un simple changement d'équipe qui redressera le pays, et qui réduira notamment le chômage et l'insécurité sociale, mais une modification du mode de gouvernement aboutissant à une réduction des coûts fiscaux et sociaux. Valls n'est probablement pas l'homme le plus approprié pour y conduire mais le rejet auquel nous conduirait le retour d'influence de l'extrême gauche ferait encore plus de mal.
JG Malliarakis
Apostilles
- cf. L'Express du 25 mai : "un franc-maçon nommé Valls". Valeurs actuelles du 8 décembre nous signalait que "le Grand Orient appelle à faire barrage au FN". Pour ma part je vois surtout dans la franc-maçonnerie le syndicat des médiocres, redoutable à ce simple titre.
- on lira à ce sujet son "Péril socialiste". ⇑
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En PACA, le CRIF a peur de perdre ses subventions
...et appelle donc à voter pour Christian Estrosi. Suite à l'engagement de Marion Maréchal-Le Pen de supprimer les subventions aux associations communautaristes, la présidente du Crif en PACA Michèle Teboul réagit :
"Si le FN refuse l’aide aux communautés comme elle l’a dit, autant dire que notre travail au quotidien sera réduit à zéro. Il va falloir que j’aille chercher des dons, des sponsors, pour chacune des activités du tissu associatif. Là où on va avoir une grosse difficulté, c’est que, au dîner du Crif, une fois par an, toutes les autorités territoriales sont représentées. Est-ce que vous croyez que je vais inviter Marion Maréchal-Le Pen, si elle est élue ? Jamais de la vie"
Il est vrai qu'on imagine difficilement Marion Maréchal-Le Pen prononcer le même genre de discours que celui de Christian Estrosi le 25 octobre dernier au dîner du CRIF à Marseille :
" Les moyens de la Région devront être enfin mis à votre disposition pour seconder efficacement les efforts faits jusqu’ici par les autres collectivités (...) Si j’ai déclaré publiquement, lors de l’allumage de ‘Hanouka 5774, que je suis un Juif de cœur, je dois ajouter ici qu’Israël est, après la France, ma seconde passion nationale."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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L’extrême droite néerlandaise reprend du poids dans la vie politique
Alors le Front national a réalisé des scores exceptionnels au premier tour des élections régionales, l’extrême droite néerlandaise connaît elle aussi une remontée.
Crée en 2006 par Geert Wilders pour dénoncer l’islamisation des Pays-Bas, le « Parti pour la Liberté » (PVV), semblait en perte d’influence. Mais la question de l’accueil des réfugiés polarise à nouveau les débats.
Mouvements de résistance contre la venue de centres d’accueil pour réfugiés, échanges d’insultes, lettres de menaces aux maires et adjoints des communes, attaques de centres de demandeurs d’asile, les débats locaux et nationaux sur les aspects concrets de l’accueil des réfugiés ont été houleux ces derniers mois aux Pays-Bas. La polarisation avait pris une telle tournure que le roi Willem-Alexander et les chefs de file des partis néerlandais, ont lancé mi-octobre un appel au calme.
Souveraineté nationale et demandeurs d’asile
Dans ce contexte, le député d’extrême droite Geert Wilders, s’est positionné en « chef de la résistance contre l’accueil des demandeurs d’asile ». Il n’a pas hésité à lancer un site Internet de dénonciation des « désagréments causés par les demandeurs d’asile » et réclame haut et fort la fermeture des frontières de son pays afin d'empêcher « la venue de milliers de réfugiés », qu'il qualifie « d'invasion islamique ».
« La seule et unique manière de gérer la crise des réfugiés est de retrouver notre souveraineté nationale », assure le député qui explique que les Pays-Bas ne devraient pas « payer pour la stupidité d'Angela Merkel » (qui a ouvert les portes de l'Allemagne aux réfugiés syriens, NDLR).
Favori pour les législatives
« Au-delà d’un groupe radical de Néerlandais qui ne veut pas de réfugiés, de plus en plus de gens se font du souci par rapport aux conséquences de l’accueil de ces populations et ont le sentiment que la classe politique est impuissante. Cela s’exprime clairement dans les sondages », explique Frits Wester, commentateur politique néerlandais.
Selon les derniers sondages, si des législatives étaient organisées maintenant, le PVV, parti du leader populiste, remporterait 39 sièges de députés (sur 150) à la Deuxième Chambre, devenant ainsi la première force du pays. Un nouveau record potentiel pour Geert Wilders dont le plus grand succès politique remonte aux législatives de 2010 où son parti avait décroché 24 sièges de députés.
Encouragé par ces pronostics, il lance le recrutement de futurs élus en vue des législatives qui se tiendront en mars 2017, avec pour lui à la clé un possible poste de premier ministre. S'il devait remporter les élections, Geert Wilders voudrait « lancer le processus pour quitter l'Union européenne ».Source : La Croix :: lien
http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuuAykuykuxMGOMOPx.shtml
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Fusion à gauche confusion à droite
Une recomposition de la vie politique française aurait pu commencer, dans l'action, dès la journée du 7 décembre. Mais les équipes sortantes, accrochées à leurs antiques prébendes continuent de remuer leurs vieilles recettes de cuisine qui ne trompent plus grand monde. Car les prétendues valeurs qui leur servent de drapeau risquent fort désormais de ne plus jouer qu'à titre de repoussoir.
Dans un tel contexte il faut, malgré, tout, se pincer le nez, et voir comment les professionnels de l'intrigue cherchent encore à sauver les meubles.
En fait, et depuis plusieurs mois, sinon depuis 2012, le scénario dépend d'autant plus de l'Élysée que le président se montre discret. Il communique beaucoup sur les décisions qu'il ne prend pas. Il cherche de la sorte à passer pour l'organisateur d'événements qui le dépassent. Ainsi lui prête-t-on généreusement une autorité sur la chose militaire ou sur certaines postures diplomatiques, alors qu'il n'exerce plus qu'en façade les missions de souveraineté.
En revanche, les nouvelles tendances dans la présentation des clivages politiciens, son seul métier, renvoie systématiquement à sa stratégie personnelle, distincte de celle de son Premier ministre. Il a donc envoyé en première ligne son Cambadélis, le seul homme capable de proférer un mensonge aussi déconcertant que de présenter la gauche comme victorieuse le 6 décembre avec 38 % des voix.
Il est vrai que cette préemption d'une fusion des électorats n'est ni gratuite ni innocente. Elle demeure la seule perspective permettant à Monsieur Hollande d'envisager une réélection en 2017. Et elle s'articule sur l'aggravation du clivage entre droite et front. Conçu par des disciples de Chevénement, le programme officiel de ce parti s'y prête, lors même que fort peu d'électeurs s'y attachent.
La vraie raison du vote frontiste, tout le monde la connaît. Exprimons-la sous forme de litote : c'est une association d'idées sociologiquement recevable, entre l'insécurité grandissante, l'immigration incontrôlée, et l'islamisation rampante. Aucune de ces tendances n'ayant été ressentie comme sérieusement inversée sous le quinquennat précédent, et ceci en dépit des promesses de rupture de l'élu de 2007, qui, derechef avait promis en 2012 de renoncer à la politique s'il n'était pas réélu, on conçoit que le fossé s'agrandisse entre le parti qu'il dirige à nouveau et le sentiment populaire.
C'est ainsi que la confusion se développe à droite. Personne ne semble oser dire au vieux comédien que la représentation est terminée, que le manteau d'Arlequin s'abaisse et qu'il peut, qu'il devrait regagner sa loge et sans doute son dodo.
En face au contraire, on observe tous les culots. Cela va se voir en Île de France. À cet égard la région capitale n'est seulement la plus grosse, elle reste la principale quant aux grands choix qui relèveront naturellement d'une compétence régionale et se profileront dans les années à venir, en matière de transports, en matière d'urbanisme, etc.
Or, la décision cynique de Bartolone d'intégrer sur ses listes en vue du second tour les écologistes et les communistes, des équipes en perdition qui ne ratent jamais une occasion de critiquer le gouvernement actuel, mais dont le vote d'appoint se révélera décisif en 2017, voilà qui correspond à l'arrière-pensée présidentielle.
Voilà ce qu'on aimerait ne plus jamais voir. Voilà ce qu'il faudra sanctionner. Voilà ce qu'il faut dénoncer.
JG Malliarakis
http://www.insolent.fr/2015/12/fusion-a-gauche-confusion-a-droite.html
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Le vrai visage du front ripoublicain
Les bobards les plus éculés, la propagande la plus grossière sont encore et toujours de mise, au service de la préservation des prébendes des partis du Système. Et plus largement encore au service d’une idéologieprogressiste, mondialiste dont les ravages, dans tous les domaines, sont pourtant patents. Dans le quotidien Direct matinaujourd’hui, il est rapporté que JK. Rowling, auteur de Harry Potter, juge le candidat républicain (américain) Donald Trump «pire que Voldemort», ce qui nous change certes de l’habituelle comparaison avec des personnages de la seconde guerre mondiale que l’on affectionne sous nos latitudes. Dans ce même journal, Jean-Marc Colombani, co-fondateur avec Jacques Attali du magazine en ligne slate.fr, attire notre attention sur le fait que la baisse du tourisme dans la célèbre ville de Dresde en Allemagne en cette période de Noël serait de la faute de… Pegida. Ce mouvement, qui organise des manifs régulières dans cette commune contre l’islamisme et la déferlante des migrants, ferait donc fuir «chrétiens» autochtones et autres «roumis» étrangers qui viennent y dépenser leur argent habituellement…M. Colombani nous confirme aussi une bonne action dans le cadre de la lutte contre l’obscurantisme : «tous les lycéens suédois vont recevoir un exemplaire de Nous sommes tous des féministes de la romancière nigériane Chimamanda Ngozi Aichie qui traite de la façon dont filles et garçons sont conditionnés par les stéréotypes de genre». Il s’agit de « lancer une discussion sur l’égalité de genre et le féminisme (…) plus de 100 000 exemplaires du livre traduit en suédois ont déjà été distribués».
Voilà qui devrait mettre du baume au cœur du président socialiste du parlement européen, Martin Schulz qui hier, dans le journal Die Welt essayait de faire trembler dans les chaumières en expliquant que « l’Union européenne est en danger. Des forces sont à l’œuvre » (suivez son regard…) « qui cherchent à nous éloigner les uns des autres (et) les conséquences serait dramatiques »… « Dramatiques » pour les amis de M. Schulz, comprenons-nous bien…
Ce qui est proprement dramatique, c’est surtout la pauvreté des arguments avancés pour tenter de démolir le projet frontiste. Ces dernières heures, les commentaires, les articles, les analyses outrancières de pseudo spécialistes, volontairement mensongères, ont déferlé, duFigaro à France Culture, pour expliquer que le programme économique du FN –alors même d’ailleurs que les habitants des villes frontistes plébiscitent la gestion de leur commune- correspond peu ou prou à celui de la Corée du nord !
Ce qui est tout aussi affligeant c’est l’infantilisation des électeurs par les dirigeants de LRPS, à laquelle, et c’est tout à son honneur, a voulu résister Jean-Pierre Masseret qui lui considère les Français comme majeurs, responsables, libres de leur choix. Malgré les pressions de l’ensemble du microcosme politico-médiatique, et notamment de ses « amis » de la rue de Solferino qui l’ont privé de l’investiture socialiste, M. Masseret a finalement déposé hier sa liste au second tour en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.
Un député PS comme Malek Boutih, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, qui n’ont pas de mots assez durs pour conspuer M. Masseret, appellent dans le même élan à voter pour un Bertrand, pour un Estrosi dont Cambadélis dénonçait il y a quelques semaines surtweeter « le discours « qui «reprend mot à mot (celui) du FN.»
Ce qui est également certainement écœurant pour Jean-Pierre Masseret, comme pour les hommes et les femmes de gauche sincères, c’est le spectacle pathétique auquel se livre sous nos yeux les gamellards du Parti communiste et les écolos à la sauce Cécile Duflot etEmmanuelle Cosse. Ces derniers qui n’avaient pas de mots assez durs pour conspuer la politique du PS se sont ralliés dans les régions concernées au PS, dans un même élan grégaire et boutiquier,sous le prétexte commode et putassier de la lutte contre la Bête immonde.
Notons le aussi, Jean-Luc Mélenchon a refusé de se livrer à cette mascarade en refusant de donner une consigne de vote en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Paca où la gauche s’est retirée et a dit comprendre « la réaction d’honneur blessé » de Jean-Pierre Masseret. Une attitude plus digne, plus morale aussi que celle du député communiste André Chassaigne qui a déclaré qu’il voterait Bertrand ou Estrosi face au FN s’il était électeur dans une de ces deux régions.
Chacun a bien compris que les appels au barrage républicain émanent sans grande surprise des adversaires les plus sectaires du Mouvement national, à commencer par la secte du Grand orient –à laquelle sont affiliés un Xavier Bertrand, un Manuel Valls, mais aussi un Mélenchon ici en rupture de consigne…- dirigé par le très extrémiste Daniel Keller. « Si ce scrutin ne provoque pas un profond réveil des partis républicains, alors nous aurons assisté dimanche à la répétition de ce qui se passera en 2017», a pronistiqué le grand sachem Keller dans le JDD.
Plus largement rapportait Le Figaro, « Dès dimanche soir, c’est la Fraternelle parlementaire, composée des élus francs-maçons des deux assemblées et dirigée par le député PS du NordChristian Bataille, qui se prononçait pour le Front républicain. Les élections régionales, partout en France, créent une situation grave pour la République et les valeurs humanistes que défend la Fraternelle parlementaire (…). Il faut impérativement barrer la route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire. Personne ne peut avoir la prétention de l’emporter seul. Partout, tous les républicains et démocrates doivent se rassembler sous toutes les formes possibles (…) , pouvait-on lire dans le communiqué des parlementaires francs-maçons. »
Dans Le Point, le politologue Nicolas Lebourg rappelle pour sa part plus prosaïquement que c’est «manifestement», au sein de l’électorat de droite que le FN engrange le plus de voix : «Il existe même des zones aujourd’hui où le FN est devenu LA droite. C’est le cas par exemple enLanguedoc-Roussillon comme l’a expliqué Emmanuel Négrier, chercheur du Centre d’études politiques de l’Europe latine (Cepel) de Montpellier. Ces électeurs de droite sont partis au FN, car la ligne idéologique des Républicains est floue ».
«Chez les Républicains», constate M. Lebourg comme Bruno Gollnisch avant lui, «il n’y a ni ligne idéologique ni ligne stratégique. Nicolas Sarkozy vibrionne en fonction des sondages. Le résultat est illisible pour les électeurs (…). Christian Estrosi, symbole de cette droite qui court derrière le FN, s’est fait écraser par Marion Maréchal-Le Pen au premier tour. Et en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Dominique Reynié – à mon sens sur une ligne proche de celle du ministreEmmanuel Macron, plutôt centriste – se fait écraser par le frontiste Louis Aliot. Bref, si la droite ressemble au PS, l’électeur glisse un bulletin FN dans l’urne pour voter à droite et si la droite ressemble trop au FN, l’électeur va préférer l’original à la copie. Les Républicains ne tiennent pas une vraie ligne de droite, simplement mais pleinement de droite. »
Autant dire qu’il n’est guère étonnant que dans un pays comme la France où, comme dans le reste de l’Europe, les demandes de protections, les valeurs de libertés, d’identité, d’enracinement, de traditions ont le vent en poupe, le FN fasse de moins en moins peur.Malgré la haine tremblotante de la Caste, la dernière enquête réalisée par l’institut BVA pourl,’Obs, enregistre que 44% de sondés souhaiteraient que le FN dirige au moins une région à l’issue du second tour. Bref ce qui exaspère, ce qui inquiète aussi les Français les plus lucides, c’est bien surtout le visage hideux, haineux, de ce front ripoublicain.
http://gollnisch.com/2015/12/09/le-vrai-visage-du-front-ripoublicain/