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élections - Page 515

  • Mathieu Bock-Côté : les limites de l’antifascisme carnavalesque

    Mathieu Bock-Côté revient sur les moyens déployés par les partis de gouvernement pour lutter contre le FN ; ceux-ci ne contribuent qu’à le faire progresser.

    Les formules sont convenues et un peu creuses, mais elles sont encore utilisées, comme si elles étaient rassurantes, et même réconfortantes : la poussée du Front national aux élections régionales est accueillie par des cris indignés qu’on veut aussi douloureux. Pour les uns, l’intolérance progresse et la percée du FN confirmerait en fait l’avilissement moral des Français. Pour les autres, les années 1930 pointent leur museau. Dans tous les cas, la démocratie serait en danger contre lequel il faudrait se mobiliser. Les éditorialistes, pour l’essentiel, partagent cette grille d’analyse, qui reconduit, pour l’essentiel, les catégories de l’antifascisme des dernières décennies. Et un peu partout, la presse étrangère, avec quelques nuances, reprend ces catégories et annonce une poussée historique de l’extrême-droite en France.

    Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce cri de scandale ne nous aide pas vraiment à comprendre sa progression. Il confirme la vétusté de l’appareil conceptuel utilisé pour penser le populisme européen. Mais quoi qu’on en pense, on ne pourra pas toujours rabattre la vie politique contemporaine sur la Deuxième guerre mondiale. On cherche souvent, pour confirmer la disgrâce démocratique du Front national, à l’associer à différentes figures de la droite antiparlementaire de la première moitié du vingtième siècle. Mais l’opération est moins scientifique que rhétorique : elle vise à confirmer la culpabilité originelle d’un mouvement politique condamné à représenter l’ennemi de la République, même quand il prétend s’y rallier et cherche à y donner des gages.

    Mais dans les faits, la référence à l’extrême-droite est de moins en moins opérante : il faut sans cesse redéfinir cette notion pour y faire entrer ceux qu’on veut y associer à tout prix. Politologues et sociologues en élargissent sans cesse la définition. Mais aujourd’hui, elle sert moins à décrire qu’à décrier. Elle a surtout pour fonction d’assurer l’exclusion politique de ceux à qui on l’accole, à tort ou à raison et en vient presque à relever de la démonologie. De ceux à qui on accolera l’étiquette, on dira qu’ils sentent le soufre, ou encore, qu’ils ont des idées nauséabondes. C’est l’argument olfactif. On renifle l’adversaire, on l’accuse de puer, on le transforme en ennemi, et on le chasse du domaine public. On conviendra qu’il ne suffit plus à détourner massivement les Français du FN. On atteint probablement aujourd’hui les limites d’un antifascisme anachronique. [...]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Mathieu-Bock-Cote-les-limites-de-l

  • Xavier Bertrand (LR) vante la "dignité" et la "grandeur" de la gauche

    6a00d83451619c69e201b8d1819836970c-120wi.pngXavier Bertrand a prononcé ces paroles dans une salle de Marcq-en-Barœul (Nord) notamment en présence Hamza El-Kostiti, qui était en 13e position sur la liste EELV dans le Nord, et qui fait désormais campagne pour Les Républicains :

    "Je sais que cette campagne dépasse maintenant ma seule personne, ma seule famille politique. C’est un combat pour une région républicaine. Ceux qui se sont engagés à voter pour nous ont beaucoup de dignité et de grandeur. Ils n’auront pas à renier leur identité de gauche, je ne serai pas sectaire (...)

    Ce programme est-il gaulliste, centriste, communiste, écologiste ? Il est avant tout tourné vers la région."

    Au moins les électeurs sont prévenus...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La défaite les divise

    Retrouver l'enregistrement de ces chroniques sur le site de Lumière 101

    Ce phénomène bien connu, la discorde chez les vaincus, n'épargne pas en ce moment notre gauche hexagonale, toujours si intelligente. Le Monde qui distille toujours son venin avec doigté, avec une once de jésuitisme, avec l'air de ne pas y toucher, ne cherche pas trop à jeter d'huile sur le feu. Pour le moment la ligne présidentielle semble lui convenir. Profil bas, sauf quelques crocs en jambe discrets, par-ci par-là, à propos des difficultés des désistements, magouilles et fusions.

    En revanche, Mediapart, beaucoup plus influent dans la gauche militante, ne fait pas dans la dentelle. La ligne du journal d'Edwy Plenel c'est feu sur le premier ministre. Titre de l'article du 8 décembre : "Jusqu’à quand Manuel Valls ?"

    Non que, bien sûr, le site gauchiste ne puisse reprendre contre l'ancien maire d'Évry les critiques devenues habituelles aux cercles de la droite catholique ou nationaliste, qui se sont particulièrement développées depuis les manifestations contre la Loi Taubira.

    L'image du "franc-maçon Valls" a été encore largement popularisée, après bien d'autres autres, par telle couverture de "L'Express"(1)⇓.

    De tels angles d'attaque ne sauraient trouver d'écho au sein de la gauche de la gauche.

    Ce 8 décembre le site gauchiste avec sa question "jusqu'à quand Manuel Valls" laisse entendre, et même développe l'idée, que notre espagnol de l'armée en déroute, lui et personne d'autre, porterait la responsabilité du désaveu infligé au gouvernement et au parti socialiste lors du premier tour des élections régionales.

    Les penseurs de Mediapart, au nom de ce qu'on hésite à nommer encore "la gauche de la gauche" font subtilement appel à François Hollande. Ils savent mieux que nous combien celui-ci escompte leur soutien et leur vote d'appoint en vue de 2017.

    Et ils cherchent à le négocier en demandant que soit sacrifié le "concept Manuel Valls" au profit d'un autre concept, celui que représente la ministre de la Justice Christiane Taubira qui semble avaler de nombreuses couleuvres mais qui demeure en poste, imperturbable, silencieusement, pour parfaire une œuvre qui se mesure chaque jour non seulement dans l'autorité judiciaire qu'elle exerce mais également dans l'administration pénitentiaire. Il s'agit bien du maillon le plus faible de ce gouvernement et Mediapart se garde certes de le remettre en cause.

    Il est donc permis de se régaler d'un tel argumentaire.

    Il suggère en effet qu'une politique plus à gauche aurait immanquablement remobilisé la majorité parlementaire, camouflant aux Français ce que pourtant les citoyens savent parfaitement : l'impasse où les mène le socialisme en général, c'est-à-dire pas seulement les socialistes étiquetés comme tels.

    C'est là une réalité quasi scientifique, presque une loi économique, démontrée par Vilfredo Pareto.

    Connue sans doute de quelques économistes ou sociologues depuis le début du XXe siècle sa vérité s'en propage factuellement dans tous les pays accablés par l'étatisme, que celui-ci se présente sous un visage de gauche ou sous un visage de droite, voire même sous un visage prétendant dépasser ce clivage.(2)⇓

    Dans la France actuelle, par conséquent, ce n'est pas un simple changement d'équipe qui redressera le pays, et qui réduira notamment le chômage et l'insécurité sociale, mais une modification du mode de gouvernement aboutissant à une réduction des coûts fiscaux et sociaux. Valls n'est probablement pas l'homme le plus approprié pour y conduire mais le rejet auquel nous conduirait le retour d'influence de l'extrême gauche ferait encore plus de mal.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. cf. L'Express du 25 mai : "un franc-maçon nommé Valls". Valeurs actuelles du 8 décembre nous signalait que "le Grand Orient appelle à faire barrage au FN". Pour ma part je vois surtout dans la franc-maçonnerie le syndicat des médiocres, redoutable à ce simple titre.
    2. on lira à ce sujet son "Péril socialiste".

    http://www.insolent.fr/2015/12/la-defaite-les-divise.html

  • En PACA, le CRIF a peur de perdre ses subventions

    ...et appelle donc à voter pour Christian Estrosi. Suite à l'engagement de Marion Maréchal-Le Pen de supprimer les subventions aux associations communautaristes, la présidente du Crif en PACA Michèle Teboul réagit :

    "Si le FN refuse l’aide aux communautés comme elle l’a dit, autant dire que notre travail au quotidien sera réduit à zéro. Il va falloir que j’aille chercher des dons, des sponsors, pour chacune des activités du tissu associatif. Là où on va avoir une grosse difficulté, c’est que, au dîner du Crif, une fois par an, toutes les autorités territoriales sont représentées. Est-ce que vous croyez que je vais inviter Marion Maréchal-Le Pen, si elle est élue ? Jamais de la vie"

    Il est vrai qu'on imagine difficilement Marion Maréchal-Le Pen prononcer le même genre de discours que celui de Christian Estrosi le 25 octobre dernier au dîner du CRIF à Marseille :

    " Les moyens de la Région devront être enfin mis à votre disposition pour seconder efficacement les efforts faits jusqu’ici par les autres collectivités (...) Si j’ai déclaré publiquement, lors de l’allumage de ‘Hanouka 5774, que je suis un Juif de cœur, je dois ajouter ici qu’Israël est, après la France, ma seconde passion nationale."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’extrême droite néerlandaise reprend du poids dans la vie politique

    Alors le Front national a réalisé des scores exceptionnels au premier tour des élections régionales, l’extrême droite néerlandaise connaît elle aussi une remontée.
    Crée en 2006 par Geert Wilders pour dénoncer l’islamisation des Pays-Bas, le « Parti pour la Liberté » (PVV), semblait en perte d’influence. Mais la question de l’accueil des réfugiés polarise à nouveau les débats.
    Mouvements de résistance contre la venue de centres d’accueil pour réfugiés, échanges d’insultes, lettres de menaces aux maires et adjoints des communes, attaques de centres de demandeurs d’asile, les débats locaux et nationaux sur les aspects concrets de l’accueil des réfugiés ont été houleux ces derniers mois aux Pays-Bas. La polarisation avait pris une telle tournure que le roi Willem-Alexander et les chefs de file des partis néerlandais, ont lancé mi-octobre un appel au calme.
    Souveraineté nationale et demandeurs d’asile
    Dans ce contexte, le député d’extrême droite Geert Wilders, s’est positionné en « chef de la résistance contre l’accueil des demandeurs d’asile ». Il n’a pas hésité à lancer un site Internet de dénonciation des « désagréments causés par les demandeurs d’asile » et réclame haut et fort la fermeture des frontières de son pays afin d'empêcher « la venue de milliers de réfugiés », qu'il qualifie « d'invasion islamique ».
    « La seule et unique manière de gérer la crise des réfugiés est de retrouver notre souveraineté nationale », assure le député qui explique que les Pays-Bas ne devraient pas « payer pour la stupidité d'Angela Merkel » (qui a ouvert les portes de l'Allemagne aux réfugiés syriens, NDLR).
    Favori pour les législatives
    « Au-delà d’un groupe radical de Néerlandais qui ne veut pas de réfugiés, de plus en plus de gens se font du souci par rapport aux conséquences de l’accueil de ces populations et ont le sentiment que la classe politique est impuissante. Cela s’exprime clairement dans les sondages », explique Frits Wester, commentateur politique néerlandais.
    Selon les derniers sondages, si des législatives étaient organisées maintenant, le PVV, parti du leader populiste, remporterait 39 sièges de députés (sur 150) à la Deuxième Chambre, devenant ainsi la première force du pays. Un nouveau record potentiel pour Geert Wilders dont le plus grand succès politique remonte aux législatives de 2010 où son parti avait décroché 24 sièges de députés.
    Encouragé par ces pronostics, il lance le recrutement de futurs élus en vue des législatives qui se tiendront en mars 2017, avec pour lui à la clé un possible poste de premier ministre. S'il devait remporter les élections, Geert Wilders voudrait « lancer le processus pour quitter l'Union européenne ».

    Source : La Croix :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuuAykuykuxMGOMOPx.shtml

  • Fusion à gauche confusion à droite

    Une recomposition de la vie politique française aurait pu commencer, dans l'action, dès la journée du 7 décembre. Mais les équipes sortantes, accrochées à leurs antiques prébendes continuent de remuer leurs vieilles recettes de cuisine qui ne trompent plus grand monde. Car les prétendues valeurs qui leur servent de drapeau risquent fort désormais de ne plus jouer qu'à titre de repoussoir.

    Dans un tel contexte il faut, malgré, tout, se pincer le nez, et voir comment les professionnels de l'intrigue cherchent encore à sauver les meubles.

    En fait, et depuis plusieurs mois, sinon depuis 2012, le scénario dépend d'autant plus de l'Élysée que le président se montre discret. Il communique beaucoup sur les décisions qu'il ne prend pas. Il cherche de la sorte à passer pour l'organisateur d'événements qui le dépassent. Ainsi lui prête-t-on généreusement une autorité sur la chose militaire ou sur certaines postures diplomatiques, alors qu'il n'exerce plus qu'en façade les missions de souveraineté.

    En revanche, les nouvelles tendances dans la présentation des clivages politiciens, son seul métier, renvoie systématiquement à sa stratégie personnelle, distincte de celle de son Premier ministre. Il a donc envoyé en première ligne son Cambadélis, le seul homme capable de proférer un mensonge aussi déconcertant que de présenter la gauche comme victorieuse le 6 décembre avec 38 % des voix.

    Il est vrai que cette préemption d'une fusion des électorats n'est ni gratuite ni innocente. Elle demeure la seule perspective permettant à Monsieur Hollande d'envisager une réélection en 2017. Et elle s'articule sur l'aggravation du clivage entre droite et front. Conçu par des disciples de Chevénement, le programme officiel de ce parti s'y prête, lors même que fort peu d'électeurs s'y attachent.

    La vraie raison du vote frontiste, tout le monde la connaît. Exprimons-la sous forme de litote : c'est une association d'idées sociologiquement recevable, entre l'insécurité grandissante, l'immigration incontrôlée, et l'islamisation rampante. Aucune de ces tendances n'ayant été ressentie comme sérieusement inversée sous le quinquennat précédent, et ceci en dépit des promesses de rupture de l'élu de 2007, qui, derechef avait promis en 2012 de renoncer à la politique s'il n'était pas réélu, on conçoit que le fossé s'agrandisse entre le parti qu'il dirige à nouveau et le sentiment populaire.

    C'est ainsi que la confusion se développe à droite. Personne ne semble oser dire au vieux comédien que la représentation est terminée, que le manteau d'Arlequin s'abaisse et qu'il peut, qu'il devrait regagner sa loge et sans doute son dodo.

    En face au contraire, on observe tous les culots. Cela va se voir en Île de France. À cet égard la région capitale n'est seulement la plus grosse, elle reste la principale quant aux grands choix qui relèveront naturellement d'une compétence régionale et se profileront dans les années à venir, en matière de transports, en matière d'urbanisme, etc.

    Or, la décision cynique de Bartolone d'intégrer sur ses listes en vue du second tour les écologistes et les communistes, des équipes en perdition qui ne ratent jamais une occasion de critiquer le gouvernement actuel, mais dont le vote d'appoint se révélera décisif en 2017, voilà qui correspond à l'arrière-pensée présidentielle.

    Voilà ce qu'on aimerait ne plus jamais voir. Voilà ce qu'il faudra sanctionner. Voilà ce qu'il faut dénoncer.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2015/12/fusion-a-gauche-confusion-a-droite.html

  • Le vrai visage du front ripoublicain

    Les bobards les plus éculés, la propagande la plus grossière sont   encore et toujours de mise, au service de la préservation des prébendes des partis  du Système.  Et plus largement encore au  service d’une idéologieprogressiste, mondialiste dont les ravages, dans tous les domaines, sont pourtant patents.  Dans le quotidien  Direct matinaujourd’hui, il est rapporté que JK. Rowling, auteur de Harry Potter, juge le candidat républicain (américain)  Donald Trump «pire que Voldemort», ce qui  nous change certes   de l’habituelle comparaison  avec des personnages de la seconde guerre mondiale que l’on affectionne sous nos latitudes. Dans ce même journal,  Jean-Marc Colombani, co-fondateur avec Jacques Attali du magazine en ligne slate.fr, attire notre attention  sur le fait que la baisse du tourisme dans la célèbre  ville de Dresde en Allemagne  en cette période  de Noël serait de la faute  de… Pegida.  Ce mouvement, qui organise des manifs régulières dans cette commune contre l’islamisme et la déferlante des migrants,  ferait donc fuir «chrétiens»  autochtones  et autres  «roumis» étrangers qui viennent y dépenser leur argent habituellement…M. Colombani nous confirme aussi une bonne action  dans le cadre de la lutte contre l’obscurantisme : «tous les lycéens suédois vont recevoir  un exemplaire de Nous sommes tous des féministes  de la romancière nigériane Chimamanda Ngozi Aichie qui traite de la façon dont filles et garçons sont conditionnés par les stéréotypes de genre». Il s’agit de  « lancer une discussion sur l’égalité de genre et le féminisme (…) plus de 100 000 exemplaires du livre traduit en suédois ont déjà été distribués».  

    Voilà qui devrait mettre du baume au cœur du président socialiste du parlement européen, Martin Schulz qui hier, dans le journal Die Welt essayait de faire trembler  dans les chaumières en expliquant que « l’Union européenne est en danger. Des forces sont à l’œuvre » (suivez son regard…) « qui cherchent à  nous éloigner les uns des autres (et) les conséquences serait dramatiques »…  « Dramatiques » pour les amis  de M.  Schulz,  comprenons-nous bien…

    Ce qui est proprement dramatique, c’est surtout la pauvreté des arguments avancés pour tenter de démolir le projet frontiste. Ces dernières heures,  les commentaires,  les articles, les analyses outrancières de pseudo spécialistes, volontairement mensongères,  ont déferlé,  duFigaro à France Culture,   pour expliquer que le programme économique du  FN –alors même d’ailleurs  que les habitants des villes frontistes plébiscitent  la gestion de leur commune- correspond  peu ou prou à celui de la Corée du nord !

    Ce qui est tout aussi affligeant c’est l’infantilisation des électeurs  par les dirigeants de  LRPS, à laquelle, et c’est tout à son honneur, a voulu résister  Jean-Pierre Masseret qui lui  considère les Français comme majeurs, responsables, libres de leur choix. Malgré les pressions de l’ensemble du microcosme  politico-médiatique, et notamment de ses « amis » de la rue de Solferino qui l’ont privé de l’investiture socialiste, M. Masseret a finalement  déposé hier sa liste au second tour en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.

    Un député PS comme Malek Boutih, le  premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, qui  n’ont pas  de mots assez durs pour conspuer  M. Masseret,  appellent dans le même élan  à voter   pour un Bertrand, pour un  Estrosi dont Cambadélis  dénonçait il y a  quelques semaines surtweeter  « le  discours «  qui «reprend  mot à mot (celui)  du FN.»

    Ce qui est également  certainement  écœurant pour Jean-Pierre  Masseret, comme pour  les hommes et les femmes de gauche sincères, c’est le spectacle pathétique auquel se livre sous nos yeux les gamellards du Parti communiste et les écolos à la sauce Cécile  Duflot etEmmanuelle Cosse. Ces derniers qui  n’avaient pas de mots assez durs pour conspuer la politique du PS  se sont ralliés dans les régions concernées au PS,  dans un même élan grégaire et boutiquier,sous le prétexte commode et putassier  de la lutte  contre la Bête immonde.

    Notons le  aussi, Jean-Luc Mélenchon a refusé de se livrer à cette mascarade en refusant de donner une  consigne de vote en  Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Paca où la gauche  s’est retirée et  a dit comprendre « la réaction d’honneur blessé » de Jean-Pierre Masseret.  Une attitude plus digne,  plus  morale aussi que celle  du député  communiste André Chassaigne  qui a  déclaré qu’il voterait Bertrand ou Estrosi face au FN s’il était électeur dans une de ces deux régions.

    Chacun a bien compris que  les appels  au barrage républicain émanent sans grande surprise des adversaires les plus sectaires du Mouvement national, à commencer par la secte du Grand orient –à laquelle sont affiliés  un  Xavier Bertrand, un Manuel Valls, mais aussi un Mélenchon  ici en rupture de consigne…- dirigé par le très extrémiste Daniel Keller. « Si ce scrutin ne provoque pas un profond réveil des partis républicains, alors nous aurons assisté dimanche à la répétition de ce qui se passera en 2017», a pronistiqué le grand sachem  Keller dans le JDD.

    Plus largement rapportait  Le Figaro, « Dès dimanche soir, c’est la Fraternelle parlementaire, composée des élus francs-maçons des deux assemblées et dirigée par le député PS du NordChristian Bataille, qui se prononçait pour le Front républicain.  Les élections régionales, partout en France, créent une situation grave pour la République et les valeurs humanistes que défend la Fraternelle parlementaire (…).  Il faut impérativement barrer la route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire. Personne ne peut avoir la prétention de l’emporter seul. Partout, tous les républicains et démocrates doivent se rassembler sous toutes les formes possibles (…) , pouvait-on lire dans le communiqué des parlementaires francs-maçons. »

    Dans Le Point,  le politologue  Nicolas Lebourg  rappelle pour sa part  plus prosaïquement  que c’est «manifestement», au sein de l’électorat de droite que le FN engrange  le plus de voix : «Il existe même des zones aujourd’hui où le FN est devenu LA droite. C’est le cas par exemple enLanguedoc-Roussillon comme l’a expliqué Emmanuel Négrier, chercheur du Centre d’études politiques de l’Europe latine (Cepel) de Montpellier. Ces électeurs de droite sont partis au FN, car la ligne idéologique des Républicains est floue ».

    «Chez les Républicains», constate  M. Lebourg comme Bruno Gollnisch avant lui, «il n’y a ni ligne idéologique ni ligne stratégique. Nicolas Sarkozy vibrionne en fonction des sondages. Le résultat est illisible pour les électeurs (…). Christian Estrosi, symbole de cette droite qui court derrière le FN, s’est fait écraser par Marion Maréchal-Le Pen au premier tour. Et en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Dominique Reynié – à mon sens sur une ligne proche de celle du ministreEmmanuel Macron, plutôt centriste – se fait écraser par le frontiste Louis Aliot. Bref, si la droite ressemble au PS, l’électeur glisse un bulletin FN dans l’urne pour voter à droite et si la droite ressemble trop au FN, l’électeur va préférer l’original à la copie. Les Républicains ne tiennent pas une vraie ligne de droite, simplement mais pleinement de droite. »

    Autant dire qu’il n’est guère étonnant que  dans un pays comme la France où,  comme dans le reste de l’Europe,  les  demandes de protections, les valeurs de libertés, d’identité, d’enracinement, de traditions ont le vent en poupe, le FN fasse de moins en moins peur.Malgré la haine tremblotante de la Caste,  la dernière enquête réalisée par l’institut BVA pourl,’Obs, enregistre que 44% de sondés  souhaiteraient  que le FN dirige au moins une région à l’issue du second tour. Bref ce qui exaspère, ce qui inquiète  aussi  les Français les plus lucides, c’est bien surtout  le visage hideux, haineux, de ce front ripoublicain. 

    http://gollnisch.com/2015/12/09/le-vrai-visage-du-front-ripoublicain/

  • Messieurs les démocrates, et si vous laissiez le FN gouverner pour voir !

    Ne pavoisons pas trop vite, le FN n’aura pas trois ou quatre régions à l’issue du second tour. Espérons qu’il en ait une et ce serait déjà un succès.
    Ne pavoisons pas trop vite, le FN n’aura pas trois ou quatre régions à l’issue du second tour. Espérons qu’il en ait une et ce serait déjà un succès.
    Qu’il soit désormais le premier parti de France, cela ne fait aujourd’hui aucun doute. Mêmes associés à l’UDI et au MODEM, mêmes associés au PC, aux Verts, au Front de Gauche, etc. ni « Les Républicains », ni les « Socialistes » ne lui ravissent cette première place.
    Ces deux partis qui se partageaient la France voient avec un effroi grandissant leur électorat s’enfuir définitivement, et les socialistes devenir les « dindons » de cette farce devant l’obligation qui leur est faite de se retirer et de n’avoir plus aucun représentant dans la région.
    Pourtant, ces deux partis ne manquent pas d’avertir la France de la catastrophe, du cataclysme national qui la frapperait si le FN prenait le pouvoir : une France désertée par les investisseurs, la disparition de la culture, des musulmans et même des touristes ! Le FN n’est-il pas aussi dangereux que les terroristes de Daech ? Combien de Français tombés sous les tirs de kalachnikov de Marine ? Pouvez-vous nous en informer M. Valls ?

    Lire la suite 

  • Un parti de trop…

    Selon les enquêteurs du FBI,  les deux «radicalisés» Tashfeen Malik (qui avait fait allégeance à l’Etat islamique)  et  son mari Syed Farook , avaient planifié le massacre auquel ils se sont livrés la semaine dernière à San Bernardino (Californie). Lesradicalisés du combat anti FN ont renouvelé  eux aussi ces dernières heures  leur allégeance à un  Système qui sait se montrer si généreux avec eux. Sans rire, Le Point expliquait à ses lecteurs peu avant le premier tour  qu’«Après les (quelques, NDLR) chefs d’entreprise, c’est au tour de l’élite (sic)  culturelle de se mobiliser contre le Front National en Paca»,   en  « fustigeant  (la)  haine (de Marion Maréchal Le Pen)  de la création contemporaine » et en appelant  à voter pour  le notoirement  très fin et très  cultivé Christian Estrosi… En fait, l’«élite culturelle» en question était représentée notamment par les habituels consommateurs de subventions  publiques : la scénariste et réalisatrice Danièle Thompson, Michel Boujenah,  Charles Berling,  l’amateur de boxe thaï Frédéric Mitterrand, un écrivain sans grand génie comme Didier van Cauwelaert,  des militants  antinationaux  de longue date comme les ex ministres Jean-Jacques Aillagon et Max Gallo…  Depuis dimanche,  les pipoles (même les habitués du genre)  se sont peu manifestés par leur « bravitude » anti FN, à l’exception d’une présentatrice de seconde partie de soirée (Valérie Damidot), d’ une incarnation du conformisme et de  la beaufitude de gauche comme l’animateur de  canal + Yann Barthès,  ou encore de l’ami d’Arthur, lecitoyen du monde  Dany Boon qui se souvient qu’il a grandi dans le Nord…    

    Autre comédien d’élite,  l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy, autoproclamé philosophe,  connu pour ses reportages et ses analyses aussi bidons que ses romans,  dont les songes creux, l’arrogance, sont des  objets de moquerie  partout où il passe,  est lui aussi monté au créneau. Sans grande imagination, débitant toujours les mêmes mantras,  BHL a étalé  grassement  hier   dans Le Parisien   sa haine de la France Française, du courant patriotique. Son ami  Manuel Valls a entonné la même partition hier soir.  Invité du 20 heures de TF1,  le Premier ministre  a «appelé à voter pour Christian Estrosi face à l’extrême droite en Paca» et demandé plus largement aux  électeurs de gauche de  donner  leur voix dimanche prochain à  la droite dans les trois régions où le Front National arrive le plus largement  en tête.  Y compris dans la région Alsace-Champagne-Ardennes  où le socialiste Jean-Pierre Masseret, arrivé en  troisième position,  refuse de se retirer au second tour pour rester en lice face à Florian Philipot  et  Philippe Richert (LR-UDI-MoDem).

    Manuel Valls volant comme les BHL et consorts au secours du parti Les républicains, cela n’étonnera que les plus naïfs. Or,  Le Parisien le soulignait, outre le Premier ministre,  «le vrai perdant de la soirée (de ce premier tour) , c’est (Nicolas Sarkozy) , et il le sait , flinguait dès dimanche soir un de ses anciens ministres après le score décevant de la droite et du centre. C’est Marine Le Pen qui a été le réceptacle de la colère des électeurs, pas les Républicains. Plus grave pour Nicolas Sarkozy, qui se prévaut d’être le meilleur rempart contre l’extrême droite, une partie de ses électeurs de 2012 — un sur cinq selon les chiffres qui circulent au parti — ont voté FN.»

    «Ce n’est pas un problème de ligne, mais de crédibilité. Il n’imprime plus ! Le retour de Sarkozy, c’est le retour du passé , canarde le lieutenant d’un candidat à la primaire de 2016.  Il fait campagne sur l’identité, la sécurité, l’immigration, et au même moment, il vire Morano. Où est la clarté ?  s’étrangle un copéiste.  Ce scrutin, c’est une claque pour lui. Plus personne ne l’entend, achève un élu déçu. Hervé Mariton, candidat déclaré à la primaire, y va franco aussi: Les Français disent très clairement qu’ils ne veulent plus de la gauche, mais plus non plus de celui qui a été battu en 2012.  Même les soutiens de l’ancien président s’inquiètent, à moins d’un an de la primaire.  Il ne fait plus briller les yeux , se désole un ancien de l’Elysée (…).  Selon nos informations, le  patron  des Républicains envisage aussi un remaniement de la direction du parti, qui pourrait faire la part belle à la droite dure (…). Un sarkozyste doute que cela suffise :  Le problème, c’est que les gens ne le croient plus… ».

    Sur le site de Francetv  Info,  le politologue Vincent Pons, professeur à la Business School de Harvard,  s’arrête sur ces élections régionales, cette poussée de l’opposition nationale et son  éventuelle limite:  «le FN reste plus important chez les ouvriers. Mais, depuis 2012, sa progression est forte dans toutes les catégories socio-professionnelles, dans toutes les tranches d’âge, chez les hommes comme chez les femmes. Désormais, le FN fait de bons scores chez les étudiants, les cadres, les professions intermédiaires. Il progresse chez les diplômés, y compris de l’enseignement supérieur. »

    Il note, et ce constat confirme les enseignements des précédents  scrutins, que « le FN fait de meilleurs scores dans les communes rurales, les petites villes et les zones périurbaines. Il se heurte en revanche à des poches de résistance dans les grandes agglomérations. Cela tient surtout à la composition sociologique de ces centres urbains. »

    Vincent Pons  relève  aussi,  assez justement à notre avis, que  «c’est l’abstention qui est l’enjeu majeur»  pour les partis de  du Système  s’ils entendent  entraver la poussée frontiste. «Il ne s’agit pas d’inciter les électeurs à ne pas voter FN, mais de convaincre les électeurs de gauche et de droite à se déplacer aux urnes. Le résultat du premier tour peut provoquer un sursaut.Ce parti (le FN, NDLR) se retrouve confronté à une sorte de plafond de verre, comme s’il faisait le plein de ses voix au premier tour. La question est donc de savoir si la gauche et la droite réussiront à mobiliser leurs électeurs. »

    Dans sa brève mais exhaustive analyse du résultat de ce premier tour , Jean-Yves le Gallou souligne cependant  sur le site Polemia que «Le deuxième tour s’annonce difficile pour le parti de Sarkozy : d’un côté l’ancien président invite à mettre la barre à droite…de l’autre ses meilleures chances de succès reposent sur les reports de gauche dans le grand est, la Provence et le Nord ! Bref la quadrature du cercle. »  D’ailleurs « les électeurs (de LR)  les plus sécuritaires et les plus identitaires ont filé au FN ; pendant que les électeurs légitimistes et conformistes se sont mobilisés, à gauche, contre le FN. L’espace centriste se réduit. D’autant que les candidats ayant adopté la ligne la plus centriste – Reynié dans le sud-ouest par exemple – subissent une véritable débâcle (18%) ».

    Pour le reste , il note que « la progression du FN»  (il  double son score de 2010, gagne trois points  par  rapport aux élections départementales de mars 2015) « est liée à la prise de conscience de l’invasion migratoire : selon un sondage Opinion way sur les motivations de vote, 76% des électeurs FN votent en raison de l’immigration, 74% de la sécurité, 59% de l’arrivée des migrants en Europe, 56% de la lutte contre le terrorisme.» M. Le Gallou constate aussi que «Malgré la tonalité très anti Union européenne et très anti euro de son discours, le FN n’a pas capté l’électorat souverainiste qui se maintient à un niveau élevé pour une élection régionale (et non européenne), 5% : 4%  pour Nicolas Dupont-Aignan (6% en Ile-de-France) et 1% pourAsselineau. »

    «Le barrage républicain»  conclut-il,  «c’est la privatisation du pouvoir au service de  petits groupes. C’est l’alignement de la classe politique sur le point des vue des lobbys communautaires et des médias. A l’inverse de la logique d’un scrutin proportionnel (à prime majoritaire) et de la proximité idéologique des électorats (LR/FN). Marine Le Pen, Marion Maréchal Le Pen et Florian Philippotparviendront-ils à briser l’étau ? Ce qui est sûr c’est que la partialité médiatique risque de fausser le résultat final.»

    Ce qui est d’ores et déjà   certain, constate Bruno Gollnisch,   c’est que ce premier tour a confirmé  la  fin de l’hégémonie  droite-gauche, au démantèlement  de laquelle  travaille depuis son émergence électorale, il y  plus de trente ans,  un FN porteur  d’une politique de troisième  voie,  à la fois nationale, populaire et sociale.  

    Cette avènement  d’un tripartisme  rend très difficile le fonctionnement  de la Vème Républiqueont noté certains observateurs, celle-ci reposant dans l’esprit de De Gaulle sur la toute puissance électorale de deux principales formations politiques.  Il y aurait donc un parti de trop… Constat dont peuvent être convaincus tous ceux qui  fustigent la dérive euromondialiste, cosmopolite d’une certaine droite qui elle aussi a  rejoint le Parti de l’étranger. Et c’est le caractère criant de cette trahison là, que les Français peuvent constater quotidiennement,  qui explique aussi le vent de fronde et de colère qui gonfle les voiles du navire frontiste.

    http://gollnisch.com/2015/12/08/un-parti-de-trop/

  • Régionales : la preuve par Calais

    Source : Boulevard Voltaire
    Calais en a marre. On n’a pas demandé leur avis aux gens avant d’installer la « jungle » des migrants et tout ce qui gravite autour. Alors Calais s’est exprimée, dimanche.

    « Arrêtez d’emmerder les Français ! » tonnait Pompidou contre le jeune énarque Chirac qui voulait lui faire signer tout un tas de décrets à l’utilité douteuse. « Arrêtez d’emmerder les Calaisiens ! » lance au visage du gouvernement une population à bout. Calais… 70.000 habitants, ville d’ordinaire calme, tournée, par vocation, vers l’étranger, ville gérée depuis la guerre, et sauf rares parenthèses, par la gauche, et pendant 37 ans par les communistes jusqu’à ce qu’arrive Natacha Bouchart, UMP, en 2008. Eh bien ! Calais en a marre. On n’a pas demandé leur avis aux gens avant d’installer la « jungle » des migrants et tout ce qui gravite autour. Alors Calais s’est exprimée, dimanche : elle a donné la moitié de ses voix à Marine Le Pen. Les gens de pouvoir, gauche et ex-UMP totalisent 37 %. Quelle claque !

    Pourtant ! Face au présentateur de TF1 qui énumère devant lui les échecs de son gouvernement depuis trois ans, Valls, œil noir, menton en avant, cingle : « Je ne suis pas venu ici pour m’excuser. » Dommage ! Et le voici, raide comme un cadavre, qui lance des phrases absurdes : « La gauche a créé une dynamique en passant les accords nécessaires », et « Quand il en va de la république, il faut être désintéressé et ne pas s’accrocher à son poste » – les ombres de Cahuzac et de Hollande ont plané un moment sur le plateau –, et encore « Je suis pour la république exigeante, qui affirme l’autorité, qui veut protéger les Français et aussi les rassembler », et enfin « L’extrême droite divise les Français, et veut les jeter les uns contre les autres. » En voyant les résultats de Calais, j’ai plutôt l’impression que Marine Le Pen rassemble davantage que le socialiste local qui ne fait pas 14 % !

    Et puis vient le temps des petits arrangements, des compromissions, des combinazione, des reniements. Tenez ! Cambadélis. Vous vous souvenez de ce qu’il disait en septembre ? Sur France Info, le 17 septembre : « Aujourd’hui quand vous entendez quelqu’un comme Estrosi, vous vous demandez s’il n’est pas au Front national… Les positions qu’il développe sont pires que celles de Marion Maréchal-Le Pen. » Dans Libé du 14 septembre : « Les déclarations extrémistes de Christian Estrosi et de Xavier Bertrand sur les réfugiés empêchent désormais le front républicain. » Aujourd’hui, sans vergogne, il fait exactement l’inverse, retire ses candidats dans ces deux régions et appelle à voter pour les « extrémistes » Estrosi et Bertrand. Ah ! elle est belle, la « république exigeante » !

    Ils n’ont rien compris, ces tocards. La leçon de Calais ne les atteint pas. Ils parlent entre eux, pour eux, un langage codé, boursouflé, impigeable, satisfait, fat. Les Français leur hurlent des choses et eux, de tous bords, se bouchent les oreilles. Un jour, c’est pieds nus et la corde au cou, comme les bourgeois de Calais, qu’ils devraient venir rendre des comptes au peuple de France.

    Yannik Chauvin
    Docteur en droit, écrivain, compositeur

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