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élections - Page 514

  • VOTER UTILE, C’EST VOTER PASCAL GANNAT

    Communiqué :

    Le premier tour des élections régionales, dimanche dernier, constitue une étape remarquable pour le Front national : ayant multiplié ses voix par trois depuis 2010 avec 21,4 %, le FN sera représenté à l’assemblée régionale grâce au mode de scrutin proportionnel. Plus le nombre d’élus FN sera important, mieux vous serez défendus.

    Le vote du second tour doit être un choix contre les listes qui défendent des programmes et des idées contraires aux valeurs de patriotisme et de bon sens qui vous tiennent le plus à cœur.

    Notre programme s’articule autour de quelques thèmes majeurs : rééquilibrage des crédits d’aménagement au profit des territoires éloignés de la métropole nantaise, soutien massif aux petites entreprises, et aux artisans et commerçants de proximité, et aux agriculteurs par la création d’un label « Produit en Pays de la Loire », refus de la main-d’œuvre étrangère et des travailleurs détachés et de l’accès des migrants aux avantages nombreux que nos impôts financent, relance de l’apprentissage et de la formation professionnelle en alternance, commandes publiques réservées aux entreprises locales et régionales, lutte contre le gaspillage budgétaire et le clientélisme, et refus de subventionner les associations communautaristes et islamistes extrémistes.

    Les mairies FN ont appliqué ce programme et leurs habitants en ont vu les effets bénéfiques rapidement : à Fréjus par exemple, la dette a été diminuée de 13 millions d’euros en 18 mois.

    Seul le vote pour Pascal Gannat et la liste Front national permettra que ces idées soit défendues au Conseil régional : la droite de monsieur Retailleau a voté avec la gauche 90 % des décisions de la majorité socialiste sortante. Il n’y a qu’un vote utile, c’est le vote Front national.

    vote fn

     

    http://fn-49.fr/

  • Regard sur « le monde en état de panique » ou le rêve universaliste fracassé

    Nous n'ajouterons pas un commentaire superflu à ce qu'on peut, à la fois, lire ou écouter ici de la part d'un clerc de la doxa européo-mondialiste. L'essentiel est dit dans notre titre.

    Nous avons entendu, lundi, Jean-Pierre Raffarin pleurer sur la République à la dérive. Hier matin, sur France Inter, Bernard Guetta a fait le constat exact d'un état du monde qui brise le rêve mondialiste, pacifiste, démocratique, multi-culturaliste, multiethnique, etc. Les idéologues et les marchands n'y triomphent pas. L'Histoire ne finit pas ...

    Plaignons nos élites : elles ont, en ces temps difficiles, intra et extra muros, de redoutables remises en cause à opérer. La faillite de leurs idées - mais il ne fallait pas se faire tant d'illusions ! - leur est sans-doute douloureuse. Pas à nous.  LFAR 

    Laissons la France. Laissons le reste de l’Europe où les nouvelles extrêmes-droites connaissent le même essor que le Front national et regardons ailleurs. Candidat aux primaires républicaines, candidat à la présidence des Etats-Unis, M.Trump vient de faire un nouveau coup d’éclat en proposant d’interdire aux musulmans, à tous les musulmans, l’accès du territoire américain.

    S’il l’a fait, c’est qu’il pense pouvoir ainsi plaire à suffisamment d’électeurs républicains pour remporter les primaires et il n’a pas tort car la peur, celle d’un monde devenu aussi incertain qu’incompréhensible, est aussi forte aux Etats-Unis qu’en Europe… et ailleurs.

    Repassons l’Atlantique, allons jusqu’à Moscou. Sur quoi s’appuie M.Poutine pour faire durer sa popularité ? Sur la reconquête de la Crimée, sur l’Eglise orthodoxe russe, sur la Russie de toujours et les forces de sécurité dont il s’est fait l’incarnation depuis qu’il a accédé au Kremlin. Poussons au sud, jusqu’en Turquie, et le tableau est le même. M.Erdogan y a reconquis sa majorité en rallumant les tensions avec la minorité kurde, exaltant la nation et flattant les plus conservateurs des électeurs par ses constantes références aux traditions religieuses et patriarcales.

    Le Proche-Orient, n’en parlons pas. Il éclate et se déchire entre communautés ethniques ou religieuses, chiites contre sunnites, Arabes contre Perses, Kurdes contre tout le monde ou l’inverse. Chacun veut son Etat, ses frontières, sa zone d’influence. L’Inde se cimente dans l’hindouisme et, si l’on revient en Europe, il n’y a pas que la montée des extrêmes-droites. Il y a aussi les Catalans qui voudraient sortir d’Espagne et les Ecossais de Grande-Bretagne, la renaissance des régionalismes et ce divorce, surtout, toujours plus grand, entre les Européens et l’Europe, entre l’ambition d’unité et le repli national.  

    La peur, une peur qui se répand, fracture le monde. Chacun veut se replier sur le monde qui est le sien car il y a soudain, c’est un fait, trop de changements et, donc, d’inconnues dans le grand monde. Depuis la chute du mur de Berlin, nous ne sommes pas seulement sortis de la stabilité de la Guerre froide. En vingt-cinq ans, nous avons vu de nouvelles puissances apparaître, le monde arabo-musulman se réveiller dans un indescriptible chaos, les emplois occidentaux détruits par l’automatisation et les délocalisations vers les pays émergents, les Etats-Unis se tourner vers le Pacifique, se désintéresser de l’Europe et la laisser sans Défense, le terrorisme djihadiste frapper les cinq continents et les grandes forces politiques occidentales s’essouffler, et échouer, à préparer leurs militants, leurs électeurs, leurs pays à des changements d’une telle ampleur.

    Alors, oui  tout le monde craint tout et tout le monde et l’urgence, en Europe, est au remodelage de nos échiquiers politiques, à la formation de grands partis du mouvement, de partis assez solidement majoritaires pour rejeter la folle tentation de la fuite en arrière et construire l’avenir, loin de cette suicidaire panique. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2015/12/09/regard-sur-le-monde-en-etat-de-panique-ou-le-reve-universali-5728750.html

  • FN en tête aux élections : quand la presse régionale se lâche

    Source : OJIM
    Marion_LePen_Marseillaise.jpgSi la plupart des titres de la presse quotidienne régionale (pqr) se sont contentés d’évoquer de manière plus ou moins neutre les résultats du premier tour des régionales, certains sont néanmoins montés sur leurs grands chevaux et semblent avoir perdu leurs nerfs.


    Au lendemain du vote, le mot « choc » était ainsi sans conteste le plus utilisé, qu’il s’agisse de la couverture du Bien Public comme de Libération Champagne, par exemple. On notera par ailleurs, sur le plan des titres nationaux, que le titre « Le choc » aura été employé à la fois par Le Figaro et… L’Humanité. Et on notera enfin que c’est ce mot qui revient régulièrement depuis les élections européennes de 1984 et les 10,95 % de Jean-Marie Le Pen…

    Marion_LePen_LaProvence.jpgAussi, un vocabulaire chargé négativement évoquant parfois un « tremblement » ou une « ombre » planant sur la politique était de mise. Autres exemples : Nord Littoral titre « Marine est là », comme un avertissement ; Le Havre Libre explique que « Rien n’est perdu pour la gauche ! » Ouest-France titre que, face à la montée du FN, « l’Ouest résiste » ; enfin, La Provence va jusqu’à décréter « l’État d’urgence » suite à la première place de Marion Maréchal-Le Pen en PACA.

    Si le journal La Marseillaise appelle carrément ses lecteurs à « Résister ! », la palme de la couverture engagée revient sans conteste à Nice-Matin, qui titre « Tous contre elle » au-dessus d’une photo de Marion Maréchal-Le Pen saluant la foule, vieil artifice utilisé contre le FN pour suggérer finement le salut nazi. De la panzer-propagande…
    Marine_LePen_NordLittoral.jpgLe lendemain, mardi 8 décembre, d’autres titres de la PQR se sont illustrés. La Charente Libre montre en Une des électeurs lambda dans un bar, lesquels n’ont sans doute rien demandé, avec le titre : « Désemparés face à la vague FN » ; pour La Provence, « la résistance s’organise » pour contrer le FN ; de son côté, Vaucluse-Matin enjoint Estrosi à « relever le défi Le Pen ».

    En état de récidive, La Marseillaise appelle ses lecteurs à « éviter le pire » en choisissant la même photo de Marion Maréchal-Le Pen façon IIIe Reich, pendant que Le Parisien se veut rassurant en rappelant que « rien n’est joué ! » Ouf.

    FN_PQR_LechoHteVienne.jpgPour conclure sur une note de poésie, citons la couverture de L’Écho de Haute-Vienne, « La tyrannie des scores FN », avec en illustration une carte de France recouverte de crottes, plus ou moins grosses selon les scores du parti frontiste… Il fallait oser.
    Une fois de plus, une partie de la PQR s’est donc illustrée par une neutralité à toute épreuve et par un sens de la déontologie poussé à l’extrême… Plus sérieusement, en cas de victoire du FN dimanche prochain dans les régions concernées, il ne fait aucun doute que la question des subventions publiques à certains titres sera remise sur la table assez rapidement…

  • Les magouilles du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais

    Cette vidéo date de 2011 mais ce sont toujours les mêmes élus qui siègent actuellement. Une fois élu avec les voix de gauche, Xavier Bertrand saura comment renvoyer l'ascenseur à ses nouveaux alliés politiques. La méthode est expliquée dans le vidéo :

    Philippe Carhon

  • Le Front républicain ou le suicide de la droite

    Ebranlé par le résultat électoral de dimanche, le Système jette ses derniers feux dans la bataille. Chacun, LR et PS, joue sa survie.

    Au petit jeu pervers du « Front républicain », une nouvelle fois, la droite signe sa défaite. La grande comédie socialiste du sacrifice héroïque sur l’autel des valeurs républicaines est juste une entourloupe élyséenne de plus. Hollande est bien le digne successeur de son maître Mitterrand.

    La gauche sacrifie des régions où elle ne pouvait gagner ; en retour elle met la droite sous pression en exacerbant ses contradictions internes entre son pôle centro-juppéiste et son pôle droitier que tente d’incarner Nicolas Sarkozy. Dès la semaine prochaine, les règlements de compte au sein de l’ex-UMP vont être sanglants. Il n’est pas sûr que le parti puisse y survivre.

    Hollande toujours dans la course

    En revanche, François Hollande vient de sauver ses chances en 2017. A l’exception du Grand Est, les élus et candidats socialistes se sont sacrifiés sans discuter pour ménager l’avenir présidentiel de l’hôte de l’Elysée. Le PS a pu consolider son socle électoral autour des 23%, un étiage qui permet encore d’espérer une place au deuxième tour en 2017, face à une droite ravagée par les divisions. On verra, dimanche soir, si les électeurs de gauche ont bien suivi la logique sacrificielle de leurs représentants…

    Tout est encore possible, et il ne faut pas se tromper de diagnostic, le grand perdant des régionales est bien la droite conduite par Nicolas Sarkozy.

    La logique du Front républicain est stratégiquement mortelle pour la droite. Il y avait quelque chose d’absolument surréaliste à voir Xavier Bertrand dimanche soir affirmer, comme premier commentaire aux résultats de sa région, que 60% des électeurs nordistes avaient choisi de voter contre le FN !

    Une lecture à contre-courant du sens de l’histoire, alors que toutes les études d’opinion montrent que les frontières idéologiques sont de plus en plus poreuses entre les électeurs des Républicains et ceux du Front national. La vraie lecture politique est, bien évidemment, de considérer que 60% des électeurs ont rejeté l’héritage socialiste d’une région emblématique de la gauche. Les dirigeants de la droite ne pourront maintenir indéfiniment une telle tension contradictoire entre la carte idéologique de leurs électeurs et la carte politique qu’on leur impose.

    En mélangeant voix de droite et voix de gauche contre le Front national, les partis de la droite dite classique font violence aux sentiments profonds de la majorité de leurs électeurs. Ce jeu à contre-emploi permettra, peut-être, à cette droite d’engranger quelques gains à court terme – les résultats dans le Nord s’annoncent très serrés – mais il boucle définitivement sa défaite idéologique, et donc politique.

    Dès lundi, et quel que soit le nombre de régions gagnées ou non par le FN, il sera évident aux yeux de tous que, dans la nouvelle configuration politique de la France en vue de 2017, la seule vraie opposition de droite est désormais le Front national de Marine Le Pen.

    Didier Beauregard, 9/12/2015

    Voir aussi LE BILLET de Polémia, du 10/12/2015, en page d’accueil en bas de la colonne de droite.

    http://www.polemia.com/le-front-republicain-ou-le-suicide-de-la-droite/

  • Une passion pour le second tour

    Tout semble, par certains côtés, inédit mais en même temps tout se raccorde à une longue histoire dans ce nouveau tour de scrutin qui se déroulera le 13 décembre. Il reste à peine 3 jours, 72 heures, passionnons-nous pour ce second tour, que diable !

    Sachant que la plupart des lecteurs de cette chronique ont déterminé ce que sera leur vote, en dehors de ceux, fort nombreux, qui choisissent le jour même, on ne cherchera pas à les influencer. Et d'ailleurs dans quel sens ? "D'où parles-tu camarade" ?

    Situons d'abord le cadre général de notre propos : la France s'effondre, depuis de trop nombreuses années. C'est sur ce plan national que doivent se situer la réflexion et l'engagement civiques, en même temps que les intoxications médiatiques et sondagières à désamorcer. Hollandus Communicator siège à Paris, sa nuisance rayonne depuis Paris et il ne s'intéresse qu'à cela.

    Or, aujourd'hui il s'agit, au moins en théorie, des régions.

    La majorité de leurs contours géographiques ont été redécoupés de manière tout à fait arbitraire, par le pouvoir central, contre leurs vœux, contre leurs identités les plus fortes. Leurs pouvoirs restent encore incertains. Les forces en présence, et les gros médias, n'ont hélas guère débattu de ces évidences. Faillite éclatante du système qui nous étouffe et des états-majors centralisés, d'autant plus puissant dans la composition des listes que le système se prévaut de la représentation proportionnelle.

    Tout se révèle donc fort différent d'une région à l'autre.

    La seule évidence qui paraît s'imposer dans chacune met en lumière qu'on ne peut pas avaliser si peu que ce soit la gestion socialiste observable depuis 2012. L'Alsace étant passée à la trappe, partout ailleurs c'est bien de ce bilan catastrophe qu'il faut partir. Sur la démagogie et la médiocrité, certes, le parti socialiste ne détient pas de monopole. Il bénéficie cependant d'une expertise très ancienne, héritée de son grand frère le radicalisme de la troisième république. Nous nous trouvons bien en présence d'un mode de gouvernement. Il a plongé les finances des collectivités locales dans un brouillard opaque. Leurs comptes nous rappellent les usines à gaz du système soviétique à l'ère Brejnev. On y équilibre des subventions par des dotations. Personne ne sait vraiment qui paye, qui encaisse, qui décide, en dehors des bureaux anonymes.

    Ah mais dira-t-on tel ne devrait pas être l'enjeu de la votation qui se rapproche à grand pas.

    Hélas, cet exercice cumule les tares, les absurdités et les règles du scrutin uninominal à deux tours et celles des systèmes proportionnels de listes bloquées. Il se présente aussi comme une première manche de l'élection de 2017.

    Battre la gauche pour sauver le pays devrait servir de viatique à tous ceux qui, à droite cherchent une voie commune.

    Ça ne fonctionnera cependant pas exactement comme ça, et c'est l'héritage de cette invention française, l'élection à deux tours dont j'observe qu'elle a fonctionné jusqu'en 1939, n'étant rétablie qu'en 1958 et dans le contexte d'un régime très particulier où tout s'articule, pour le malheur du pays et le bonheur des bureaux, autour d'un pouvoir résidentiel omniprésent.

    Ceux qui me lisent et cherchent ici un conseil amical, en trouveront un seul. Ils prendront donc le temps dimanche d'aller mettre un de ces énormes bulletins dans une petite enveloppe et choisiront la liste qui leur paraîtra de nature à contrarier le plus les intrigues, les alliances et les prébendes du parti socialiste.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2015/12/une-passion-pour-le-second-tour.html