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élections - Page 514

  • Régionales : le FN obtient des résultats historiques au premier tour

    Un Front national en tête, mais dans des proportions plus importantes qu’escompté par les instituts de sondage, des Républicains dont la victoire annoncée sera forcément ternie par cette poussée de l’extrême droite et des socialistes en chute libre : le premier tour des élections régionales, dimanche 6 décembre, semble avoir confirmé, mais également amplifié les estimations réalisées par les instituts de sondage dans les derniers jours de la campagne.
    Le FN en tête au niveau national, devant Les Républicains et le PS
    Selon une estimation nationale réalisée par Ipsos, le FN et Les Républicains avoisineraient tous deux les 27,5 %. A gauche, le PS plafonnerait a 23,6 %, Europe Ecologie-Les Verts a 6,7 % et le Front de gauche à 3,8 %. D’après OpinionWay, le Front national se situerait plus haut encore, autour de 29,5 % des voix. Les Républicains seraient devancés, à 27 % des suffrages. Quant à la gauche, son total ne dépasserait pas les 35 % : le PS atteindrait les 23 %, EELV 6,5 %, le Front de gauche 4,1 %. Pis encore, selon l’IFOP, ce total ne dépasse pas les 33 % : 10,3 % pour le bloc Front de Gauche/EELV/Nouvelle donne, 22,7 % pour le PS et ses alliés (PRG + UDE). L’IFOP donne Les Républicains, le MoDem, l’UDI et CPNT à 27,2 %, et le Front National à 30,8 %.
    Le FN largement en tête en Nord-Pas-de-Calais- Picardie et PACA
    Dans les deux régions considérées comme les plus gagnables par le FN, ce dernier semble avoir fait le plein des suffrages. Selon TNS-Sofres, le parti d’extrême droite emmené par Marion Maréchal-Le Pen atteindrait 41 % en PACA, alors que Les Républicains, conduits par Christian Estrosi, plafonnent à 28 % et que les socialistes s’effondrent à 16 %.
    Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le FN atteint également 41,4 %, selon TNS-Sofres, contre 24,5 % à la liste Les Républicains conduite par Xavier Bertrand, et un maigre 18 % pour la liste socialiste dirigée par Pierre de Saintignon. Selon l’IFOP, le FN atteindrait même les 43 % dans cette région, contre 24 % aux Républicains et 18 % au PS. M. Bertrand a fait une déclaration peu après 20 heures pour dire qu’il comprenait « la colère et le sentiment d’abandon des électeurs » du FN et s’est dit sûr que « le sursaut viendra de la région dans ses profondeurs » dimanche prochain. « Le visage (la région) ne sera pas celui de Marine Le Pen. L’histoire retiendra que c’est ici, dans notre région, que son ascension a été stoppée », a lancé l’ancien ministre.
    Une source gouvernementale donne par ailleurs les estimations suivantes pour Auvergne-Rhône-Alpes : 32 % pour Les Républicains, 26 % pour le FN et 22 % pour le PS.
    Les discussions de l’entre-deux tours commencent déjà
    Le scénario tant redouté par Nicolas Sarkozy s’est donc bien produit : son parti, Les Républicains (LR), est devancé par le Front national lors du premier tour des élections régionales. Promise à une large victoire ces derniers mois, LR fait les frais de la performance du FN, qui bénéficie d’un climat porteur depuis les attentats du 13 novembre. Les dirigeants de droite se montraient sonnés à l’annonce des premières estimations. « Le FN est si haut en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Alsace que je ne vois pas comment on pourra l’empêcher de remporter ces régions au second tour », confie, dépité, un dirigeant du parti de M. Sarkozy.
    Au PS, un bureau national devait se tenir à partir de 21 h 30 au siège du parti à Solférino. Le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, veut fixer une ligne à tenir dans les différentes régions. Les socialistes appellent à regarder le score sur l’ensemble de la gauche, en additionnant les voix du PS, des écologistes et du Front de gauche. Mais les mauvais scores du PS dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie (18 %) et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (16 %) pourraient bousculer le programme. Le candidat socialiste en Nord-Pas-de-Calais-Picardie a prévu de s’exprimer de son côté dès 20 heures, sans attendre les consignes nationales. Selon nos informations, Manuel Valls ne devrait pas s’exprimer dans la soirée.
    Une abstention entre 49 % et 49,8 %
    Ces dernières élections intermédiaires du quinquennat de François Hollande, qui étaient les premières dans le cadre des treize régions – contre 22 précédemment – issues de la réforme territoriale, sont également les premières depuis les attentats du 13 novembre. Selon les estimations de quatre instituts de sondages (OpinionWay/B2S, Ipsos-Sopra Steria, Ifop-Fiducial et Harris interactive), l’abstention sur l’ensemble de la journée du premier tour devrait se situer entre 49 % et 49,8 %. Un taux d’abstention proche de celui enregistré en mars, à l’occasion des départementales. Lors de la dernière édition des élections régionales, en 2010, l’abstention nationale s’était élevée à 53,6 %.

    Le Monde.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuuAuFpFZljYOSvZWR.shtml

  • Avertissements sans frais

    Il faut avoir parfois le courage d'avoir peur. Rien de plus exaspérant, sans doute, que les gens qui vous font part d'inquiétudes sans fondement, sinon ceux qui ne veulent pas voir le danger là où il est. Ils ne prennent en considération que les gens qui leur font payer très cher, généralement aux frais des contribuables, des avis qui ne valent rien. La liste serait trop longue de ces conseillers, de ces gourous, de ces spin-doctors qui fonctionnent comme les médecins de Molière. Craignons résolument l'enfer car on peut être assuré, si par malheur le Seigneur ne prenait pas pitié de nous, de les y retrouver.

    Ils n'acceptent pas, en effet, d'appeler un chat un chat. Ils refusent les mises en garde, ils dédaignent les informations que leur donnent, gracieusement, gentiment, les lanceurs d'alerte.

    Ainsi en est-il de l'accusation d'islamophobie. Phobeïn, en grec, prononciation érasmienne en usage en occident, cela veut dire : craindre. Le propre du terrorisme consiste précisément à susciter la peur chez ses adversaires. Ce n'est certainement pas à ses victimes, ce n'est pas aux cibles qu'il a lui-même désignées, de faire un mea culpa, et moins encore de feindre d'ignorer le danger.

    Depuis les anarchistes et nihilistes du XIXe siècle, personne ne peut l'ignorer : tout acte terroriste se veut un acte de propagande. Les ancêtres communs du bolchevisme et du djihadisme parlaient alors de propagande par le fait. C'est même l’essentiel du mode de propagation et de gouvernement de ce système.

    Les jacobins français de la période révolutionnaire n'ont pas agi autrement. Les contemporains le savaient, qui n'ignoraient pas les exploits de ces gens qui se disaient patriotes, et noyaient les Nantais dans la Loire, massacraient les Vendéens, guillotinaient ceux qu'ils appelaient des suspects. La Marseillaise est devenue, plus récemment qu'on ne le croit l'hymne national de l'État, et dans la circonstance actuelle on est prié de la respecter. Je trouve même fort émouvant d'avoir entendu le prince William à la tête du peuple anglais l'entonner à Londres quoique, tant qu'à faire d'un refrain républicain, et de se savoir en guerre, on peut juger le Chant du Départ plus approprié au combat.

    Mais il serait peut-être nécessaire aussi de rappeler l'identité des fameux "Marseillais" de 1792. Leur chef s'appelait Jourdan Coupe-Tête, tout un programme. Il se vantait d'avoir égorgé et décapité le gouverneur de Launay en juillet 1789, on pense qu'agent du duc d'Orléans, il fut au cœur des journées d'octobre qui terrorisèrent Marie-Antoinette et contraignit le roi à quitter Versailles, puis, après avoir conduit la révolution en Avignon, il revint à Paris en 1792 et mena l'arrestation de la famille royale.

    Témoin des événements révolutionnaires, Mallet du Pan était alors ce qu'on appelle aujourd'hui un lanceur d'alerte. Quelques rares dirigeants européens lucides, à Londres et à Vienne l'écoutèrent, quand il expliquait ce que cette révolution allait engendrer en Europe et dans l'opinion durable des Français.

    Mais qui écoute les lanceurs d'alerte ?

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Sanction du vote

    Les élections régionales se sont rapprochées, sans crier gare. Et voila que les sondages paraissent, à l'avance, confirmer à la fois, trois tendances bien claires : l'exaspération immense des Français, le caractère ternaire du jeu dans lequel l'opinion populaire est conduite et, surtout, le décalage entre ce que nous débitent les médias et ce que ressentent les gens.

    Les annonceurs qui financent les gros moyens de la désinformation feraient bien d'y réfléchir : leurs supports de publicité ne font plus recette.

    Le grand tireur des ficelles de la comm : Hollandus communicator supremus peut, certes, se frotter les mains. Sa cote a remonté. Qu'il craigne cependant de redescendre plus bas encore qu'avant les attentats, si la chose révèle possible.

    Nos dirigeants semblent en effet plus terrorisés par la perte de leurs prébendes que par l'affrontement sanglant avec Daech : ils n'ont accepté de parler de guerre qu'une quinzaine de jours. Les actes de l'ennemi les rattraperont, hélas, bientôt.

    Nos politiciens surnuméraires ne savent créer des emplois qu'à leur profit à celui de leur parentèle et clientèle. Les conditions mêmes de la contre-réforme anti régionale le soulignent jusqu'à la caricature : sous prétexte de diminuer par deux le nombre des circonscriptions, on s'apprête à multiplier par deux, et bientôt par trois, les dépenses de chacune. Les familles françaises frappées par le chômage sauront s'en souvenir.

    Nos bureaucrates syndicaux et patronaux ne savent s'indigner que contre les opposants et leur sottise sans se préoccuper de l'absurdité abyssale d'une situation à laquelle ils contribuent eux-mêmes.

    Malgré le taux prévisible des abstentions on connaîtra un premier résultat tangible et observable le 6, un second le 13, région par région.

    Mais, dès maintenant, on peut mesurer ce qui préoccupe la classe politique : faire front contre la vague protestataire plutôt que de proposer leurs réponses.

    Ils se disent démocrates mais ils refusent de jouer honnêtement le seul jeu digne du système dont ils se réclament, la confrontation d'idées véritables et de propositions salutaires, en dehors de toutes les exclusives manipulatrices.

    Le seul qu'ils paraissent connaître, au contraire, s'apparente trop à celui qui s'est déjà si souvent illustré, depuis l'Antiquité, sombrant dans les désastres de la démagogie.

    Le 6 comme le 13 c'est avant tout cela qu'il faudra sanctionner, en commençant par le tenant du titre François Hollande, représenté localement par tous ses séides régionaux.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • [Communiqué] RÉGIONALES : LES ENJEUX

    L’union, faux débat

    Les élections régionales 2015 seront évidemment des élections biaisées : les assassinats du 13 novembre et leurs exploitation médiatique et politique vont bien sûr influencer le vote des électeurs, l’appel à l’union nationale pouvant se confondre avec la tentation de soutenir le parti au pouvoir – ou de présenter les autres partis comme des ennemis de la nation.

    Outre qu’un régime de partis est par essence un régime de désunion nationale, le parti au pouvoir a profondément contribué à discréditer l’idée de nation, d’une part, et à opposer les Français entre eux, d’autre part, autant par son action antérieure, systématiquement communautariste, que par les lois qu’il a promues depuis 2012, qui, sous prétexte d’égalité, ne cessent d’opposer pauvres et riches, hommes et femmes, Français et étrangers, agriculteurs et industriels, travailleurs et patronat, au point que l’abstention aux élections est devenue la règle en république française, dont la démocratie ne signifie que le gouvernement des élites, par les élites, pour les élites.

    Les régions, véritable enjeu

    C’est d’ailleurs dans une double logique électoraliste et européenne que François Hollande a procédé à un “découpage” aberrant, sur la base de la carte actuelle des départements (autrement dit, la France de 1790…), pour accoucher de pseudo-Landër allemands, ces “régions” ne renvoyant à aucune réalité sociale. Mais la France a vraiment besoin d’un échelon régional, parce que les Français ont besoin d’un pouvoir de proximité, qui ne soit ni le bras armé d’un pouvoir centralisateur, ni le reflet des perceptions parisiennes. Parce qu’il existe des réalités géographiques et historiques. Parce que les “petites patries”, comme disait Maurras, sont le lieu de l’enracinement, du temps long, de la vie. Les “pays” doivent être des réalités vivantes, fonction de leur histoire et de leur démographie, des réseaux de transport et d’énergie, des pôles de compétence, du tissu industriel et des ressources agricoles. Surtout, les régions doivent avoir de vrais pouvoirs (là où la réforme ne leur accorde rien qui soit certain ni rien qui soit fondamental) : autorité en haut, libertés en bas, les régions avec leurs parlements régionaux (représentant les métiers, les corps intermédiaires, les communautés) devraient pouvoir maîtriser leur stratégie économique et sociale, leur éducation scolaire, universitaire et professionnelle, leurs banques d’investissement régional, leur politique de santé, etc.

    Le vote, une nécessité

    Mais, dans un contexte brouillon et hystérique, ces élections ne proposent aux Français qu’un entassement de compétences dont certaines ne sont pas même encore définies, les élus et l’État promettant de miraculeuses économies pour demain mais alourdissant déjà les endettements publics. En l’état actuel de la réforme territoriale et du débat politique, les treize régions françaises n’offrent pas la possibilité d’une vie réellement meilleure, d’une réelle prise en compte des cultures locales, des flux économiques locaux. François Hollande, là comme ailleurs, a manqué le rendez-vous avec les besoins des Français et les nécessités du bien commun. L’Action française appelle néanmoins les Français à voter car la nationalisation des élections amène d’autres enjeux : faire arriver aux pouvoirs des équipes réellement animées par l’esprit du bien commun et non pas par les ambitions électoralistes, même si le cadre actuel ne leur permettra d’accomplir pleinement leur mission ; manifester l’existence d’un vote qui, au-delà des partis et des institutions, affirme la nécessité d’avoir d’abord, encore et toujours le souci de la France et des Français.

    Action française

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-de-presse-REGIONALES

  • Vers un coup d'état de l'oligarchie ?

    Lu ici.

    Après les élections régionales, qui devraient voir quelques régions passer au Front national, un scénario est particulièrement envisageable : L’extension de la répression vis à vis des milieux identitaires, nationalistes, patriotes, même si ces derniers ne représentent qu’une infime menace pour l’État vu le manque d’organisation et de détermination de ces milieux. Gardes à vue massive, interdiction de quitter le territoire, interdiction de toute manifestation contre l’immigration ou l’islamisation, assignations à résidence, tout est désormais possible.

    L’annulation possible des élections présidentielles de 2017 en raison d’une menace terroriste et de l’État d’urgence et l’annonce par François Hollande d’un gouvernement d’union nationale. Ce gouvernement républicain excluant le Front national qui deviendrait la seule force d’opposition, particulièrement ciblée par les services de l’Intérieur. Pas d’élections avant 2020 ou 2022, histoire de sauver ce qui n’est plus sauvable, et une répression féroce vis à vis du peuple français massivement dissident.

    Vous pensez ce scénario impossible ? C’est pourtant celui qui est appliqué en Suède depuis le début de l’année. C’est un scénario proche qui s’est joué en Grèce lorsqu’un gouvernement technique a pris le pouvoir.

    c'est totalement convergent avec cela.

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/12/vers-un-coup-d%C3%A9tat-de-loligarchie-.html

  • Tout sauf des islamistes !

    MONDE (Présent 8497)

    8497P1.jpgIls sont indécrottables. Ils seront en train de se faire égorger aux cris d’« Allah Akbar » qu’ils continueront de gargouiller : « Pas de conclusions hâtives, pas d’amalgame »… Mercredi soir vers 22 heures, les journalistes de France Info commentant la tuerie de San Bernardino qui a fait 14 morts et 21 blessés dans un centre pour handicapés en Californie, s’empressaient, se précipitaient pour raconter vite, vite, que l’on était « presque sûr », « à confirmer néanmoins » que les tireurs étaient des « Blancs », « de race blanche » et le motif « personnel », « un coup de rage au cours d’un banquet » ! Et d’embrayer sur leur propagande habituelle contre la vente libre des armes aux États-Unis. Bientôt ils nous diront que la hausse des attentats est liée au réchauffement climatique.
    Dès le lendemain, comme tout le monde l’avait pensé en entendant l’analyse de France Info, tout désignait un attentat terroriste islamiste. La nature planifiée de l’attentat, le profil du couple (abattu par les policiers au cours d’un échange de plus d’une centaine de tirs), leurs liens avec des réseaux terroristes islamistes en Amérique et à l’étranger. Le FBI déclarant qu’il préférait avancer « lentement, mais en donnant des informations correctes ». Spéciale dédicace à nos confrères de France Info.

    Syed Rizwan Farook, Américain d’origine pakistanaise de 28 ans, inspecteur sanitaire et sa femme Tashfeen Malik, 27 ans, également d’origine pakistanaise et pharmacienne, tous deux équipés comme des sections d’assaut, étaient un couple de musulmans. Ils ont fait irruption en plein déjeuner de Noël et commis cet acte atroce après avoir embrassé une idéologie islamiste radicale.
    « Il était très religieux », dit de lui le père de Syed Rizwan Farook. Un « fervent musulman » qui priait deux à trois fois par semaine à la mosquée, jusqu’à ce qu’il arrête de s’y rendre il y a quelques semaines, symptôme caractéristique d’un agent dormant. Sa femme Malik était voilée de noir des pieds à la tête. Le FBI s’intéresse à un pèlerinage à La Mecque à l’été 2014 au cours duquel ils se seraient mariés après s’être rencontrés sur internet. Le couple venait de passer un mois en Arabie saoudite.

    Un arsenal de guerre (douze engins explosifs artisanaux et des milliers de munitions) a été retrouvé au domicile des deux tueurs. Farook avait été en contact avec cinq individus sur lesquels le FBI avait enquêté pour terrorisme, dont l’un lié aux islamistes somaliens Shebab et une autre au front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda.

    On le voit, c’est une grande incertitude qui pèse sur les motifs du massacre…

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • La panique des professionnels de la subvention

    Sus au Front national ! Les patrons s’y mettent, donc ! Après les journalistes et les artistes… Enfin ! Pierre Gattaz, « le » patron sensé parler au nom de tous les autres dirigeants et « les » « artistes » tout aussi sensés parler au nom de « tous les autres » saltimbanques ! Ça en fait des guillemets, lourds de signification sur le poids réel de ces auto-proclamés porte-paroles de leurs « business » bien particuliers, davantage que de leurs professions respectables, bien évidemment, mais tellement dévoyées par ces vautours.

    Pourquoi tant de hargne, brusquement, à l’idée qu’une (ou plusieurs) régions soient dirigées par un exécutif nouveau ? Que les élus socialistes ou républicains actuels s’affolent à l’idée de perdre leur « job » – ainsi que Nicolas Sarkozy lui-même qualifiait sa fonction sitôt élu à la Présidence de la République – on peut le comprendre : que savent faire d’autre la plupart d’entre eux ? Rien ou pas grand chose et souvent moins encore… Mais que risquent de perdre ces patrons, journalistes et artistes, eux qui ne cessent de gémir à longueur de temps sur les difficultés des affaires, tout autant que de la culture ? Marine le Pen et ses colistiers envisagent-ils une économie collectiviste, avec les brillants résultats obtenus durant les beaux jours du communisme triomphant, en ex-URSSS, en Chine maoïste ou encore avec Fidel Castro à Cuba ? Envisagent-ils tout autant l’interdiction de spectacles comme le sont, par exemple, ceux de l’humoriste Dieudonné ? Pas que l’on sache… et le pourraient-ils d’ailleurs, s’ils le voulaient ?

    Ne serait-ce pas simplement, médiocrement et honteusement une simple affaire de gros sous ?

    Le Front national, en mettant le nez dans les comptes passés des Conseils régionaux qu’il pourrait conquérir, risquerait-il de jeter en pâture sur la place publique les noms de ceux qui auraient grassement profité des largesses de ceux-ci (entre autres institutions) ?

    On comprend mieux, dans ce cas, le vent de panique qui souffle à quelques jours du scrutin dans les basses-cours de ces professionnels de la subvention qui, brusquement, craignent pour leurs juteux fromages.

    Un professionnel du spectacle me le confiait déjà en 2013 et je reprends ici ses propos, publiés alors sur le site Boulevard voltaire : « À spectacle unique, subvention minime, mais si on “organise” un festival sur plusieurs jours, la subvention est en rapport avec l’importance de l’événement ! Alors, depuis quelques temps, des centaines (oui, des centaines !) de festival en tous genres sont organisés partout en France… On se fout des recettes, la rentabilité est occultée, les subventions sont là ! Alors, on programme les copains, le fils de la concierge qui a un groupe de rock, on remplit sans se soucier de la qualité des spectacles, ni des retombées, puisque, encore une fois, y a les généreuses subventions ! »

    Et la conclusion était : « Pour certains, cela dure… ce que dure toute une carrière ! La leur, somme toute ! »

    Les saltimbanques, à l’évidence, ne sont donc pas les seuls profiteurs d’un système à l’évidence menacé… Les journalistes apeurés de La Voix du Nord tout autant que les représentants du Grand patronat – qu’est donc d’autre monsieur Gattaz ? – montent aux créneaux à leur tour pour empêcher l’ennemi frontiste de faire le ménage (éventuellement) !

    Leur panique à tous est finalement un spectacle réjouissant qui en vaut bien d’autres ! Et c’est gratuit ! Au moins pour le temps de cette élection…

    La chronique barbare de Philippe Randa

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuAEkAApuPkGwEwVj.shtml