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élections - Page 629

  • La possible victoire de Marine Le Pen en 2017 ou la crise de régime

    Au soir du scrutin « européen » du 25 mai dernier, Rama Yade, beaucoup plus lucide que lorsqu’elle écrit des inepties sur l’enseignement, exprimait à la télévision sa crainte de voir les caciques des grands partis politiques français ne pas prendre la mesure du coup de semonce constitué par le score du Front National...

     

    ...et reprendre le cours ordinaire de leurs occupations comme si de rien n’était.

    Elle avait raison. La classe politique ne semble avoir tiré aucune leçon sérieuse de cet événement qui pourrait bien devenir réellement historique. Il y a trente ans, l’éventualité d’un Le Pen à l’Elysée relevait de la politique fiction ; aujourd’hui, elle fait partie des probabilités raisonnables du résultat de l’élection présidentielle. Cette victoire serait l’aboutissement d’un long parcours d’avancées constantes : 1984 : déghettoïsation du Front National à la faveur des européennes, 1995 : score de 14% des voix pour Jean-Marie Le Pen à la présidentielle, 2002 : Le Pen présent au second tour de la présidentielle, 2012 : sa fille rallie 20% des suffrages, 2O14 : le FN, après avoir conquis onze municipalités, obtient 20% des voix aux européennes et devient le premier parti de France. Il n’est pas impossible que Marine Le Pen soit élue présidente de la République en 2017.

    Crise de régime [...]

    Yves Morel - La suite sur Politique Magazine

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-possible-victoire-de-Marine-Le

  • Message de Nikolaos Michaloliakos après les élections européennes (25 mai 2014)

  • L’aveu

    Les médias s’en font l’écho avec une  délectation maligne.  Le FN  n’a pas  réussi finalement à former de groupe au Parlement européen avec ses alliés -Néerlandais  du PVV, Belge du Vlaams Belang, Autrichiens du  FPÖ, Italiens de la Ligue du Nord- faute d’avoir pu réunir  avant ce 24 juin au moins deux députés de deux autres nationalités pour atteindre le quorum requis de sept pays. Pour autant,  si Marine  ne pourra  présider un groupe   pour la première session qui débute le 1er juillet, Florian Philippot a eu parfaitement  raison de préciser que celui-ci  peut toujours voir le jour « dans les cinq ans » car «il n’y a pas de date butoir » pour le constituer. En attendant les députés nationaux feront tout leur possible « pour peser », « pour faire des majorités afin de faire barrage aux transferts de souveraineté par exemple ».

    Reste qu’avec ou sans groupe,  le FN fait peur et/ou dérange, suscite en tout cas une avalanche d’analyses plus ou moins tordues ou spécieuses.  Creusant la veine complotiste à relent paranoïaque Vincent Jauvert, dont le blog est hébergé sur le site du  Nouvel obs , a fait très fort le 31 mai dernier. Sous le titre « Vladimir Poutine, grand frère des fachos », ce dernier explique que les nationalises élus au Parlement européen  sont tous, peu ou prou,  desagents de Moscou  stipendiés par Poutine!

    A l’appui de sa thèse,  il cite le député FN  Aymeric Chauprade : «Puisque les Américains ont réussi à contrôler les partis favorables à l’UEil est logique que Moscou cherche à faire contrepoids avec nous».  « En se présentant comme le défenseur de l’identité chrétienne et des valeurs traditionnelles de l’Europe, il (Poutine, NDLR) nous a lancé un signal fort, estime Aymeric Chauprade. L’affaire du Mariage pour tous (a servi) de catalyseur à ce rapprochement ».

    Autre preuve, croit-il savoir,  Marine Le Pen a été reçue plusieurs fois  au plus haut niveau àMoscou, alors qu’elle fut  largement boudée lors de son déplacement  à Washingtonpendant la campagne présidentielle. Et  « en  mai 2013, une délégation de l’Alliance européenne des Mouvements nationaux conduite par Bruno Gollnisch et le fasciste (sic)  italien Valerio Cignetti, (fut)  l’hôte de la commission de la Douma, chargée… des droits de l’homme ».

    « En échange de ces soutiens répétés, le Front National reçoit-il des subsides de Moscou ?  Aymeric Chauprade assure que non ». « Au Parlement européen, tout ce beau monde votera, à l’évidence, dans le sens des intérêts russes et défendra la position de Moscou, assure le politologue Péter Krekó » cité par l’auteur de l’article. Il n’est pourtant pas difficile de comprendre que les députés frontistes défendrons tout simplement ce pour quoi  les électeurs ont voté  FN ! A savoir un  programme politique  de défense des souverainetés et des identités  nationales,  des valeurs familiales et morales, de refus du mondialisme qui, c’est vrai, peut  rejoindre des préoccupations ou des combats qui sont ceux de l’actuelle  majorité présidentielle en Russie.

     Mais vis-à-vis du FN,  la présomption d’innocence n’existe pas et on lui prête toujours (souvent) de sombres arrière-pensées. Exemple parmi d’autres de cette tournure d’esprit,  le bloggeur « socialo-chevènementiste » Elie Arié, hébergé  sur le site de Marianne,   nourrit une  curieuse fixation  sur Bruno Gollnisch. Dans un article mis en ligne le 30 mai,   il a tenté d’apporter la preuve  du  supposé  antisémitisme du député frontiste  au motif  qu’il « préfère  parler de notre  civilisation helléno-chrétienne  plutôt que  judéo-chrétienne », et qu’il revendique la liberté de recherche historique !

     Dans la même veine délirante, Marianne se fait aussi l’écho des propos de la vice-présidente PS du Conseil régional d’Ile-de-France, Michèle Sabban. Celle qui avait hurlé au complotcontre Dominique Strauss-Kahn, qu’elle défendit bec et ongles lors du scandale du Sofitel , crie  aujourd’hui pareillement à l’infamie au motif  que  ce journal a le culot de publier  une vérité la concernant.

     En l’espèce elle   reproche   à Marianne  d’avoir révélé la semaine dernière  qu’elle « occupe, depuis dix ans, un logement social d’une surface de près de 70 m2 dans le XIIIe arrondissement de Paris contre un loyer mensuel de 1 218 euros. Le comble : c’est elle qui, aujourd’hui, transmet les dossiers des demandeurs de logements sociaux aux bailleurs franciliens car la Région possède un droit réservataire sur quelque 9 700 HLM ». Le journal  précise que cette  information a été publiée après vérification, « information connue et tue depuis des mois par une bonne partie de l’exécutif régional, tous bords confondus »…c’est beau la solidarité…

     Or, Michèle Sabban, en dévouée citoyenne et gardienne du temple de la raison, ne défend pas uniquement sa petite personne assure-t-elle mais toute la classe politicienne. Certes, elle accuse Marianne  de s’immiscer  dans sa «vie personnelle »  par le biais  d’ « attaques infondées et injustes », mais en agissant ainsi alerte-elle «on  se retrouvera dans les urnes avec un Front National encore plus présent, encore plus puissant. »

     Bruno Gollnisch  constate avec une certaine stupéfaction l’aveu de Mme Sabban, d’une  bêtise et naïveté confondante.  Demander publiquement aux médias de taire les  turpitudes des nantis du Système au motif que la publicité de celles-ci  favoriserait la prise de conscience des Français, une  révolte populaire portée par le Mouvement national, il fallait tout de même oser !  

    http://gollnisch.com/2014/06/24/laveu/

  • Pourquoi le Parti Populaire espagnol a réactivé l’extrême gauche alors que l’UMP a ravivé le FN ?

    « Deux pays, deux partis néolibéraux, deux stratégies de lutte contre la droite populaire et sociale… et deux échecs flagrants ! »

    En arrière-fond de l’histoire de l’UMP et du Parti Populaire il y a deux personnalités notoirement dissemblables mais pareillement célèbres. Les images réelles ou mythiques de De Gaulle et de Franco, forgées durant des décennies par le pouvoir et les médias dominants de leurs pays respectifs, font désormais partie de l’inconscient collectif. A l’heure d’analyser les raisons de l’échec de l’UMP et du PP aux élections européennes de mai 2014, il n’est pas inutile de s’interroger sur l’impact, direct ou indirect, positif ou négatif, que ces deux figures historiques ont et auront sur l’opinion publique.

    Voilà près de trente ans que je réside en Espagne et presque autant que j’entends formuler les mêmes questions par mes amis de part et d’autre des Pyrénées ; dans la Péninsule : « Pourquoi le FN est-il aussi fort en France ? Quelles sont les raisons de son succès et de son enracinement électoral ? » ; dans l’Hexagone : « Pourquoi la droite populaire et sociale est-elle aussi absente de la scène politique espagnole ? » 

    Selon les grands médias français, l’erreur fatale, à l’origine de « la catastrophe FN », serait la diabolisation ou la banalisation du parti lepéniste. A entendre les uns, la propagande anti-lepéniste aurait globalement joué le rôle d’un puissant facteur de la montée du FN. A entendre les autres, la banalisation ou la dédiabolisation du FN, qui s’est produite au fil des ans, constituerait la faute majeure. Dans les deux cas, le FN serait le principal responsable des maux de la France. Diabolisation et dédiabolisation ne seraient, somme toute, que l’effet d’un retournement contre le parti lepéniste de ses propres méthodes de combat idéologique. En aucun cas, il ne saurait être question ici de reconnaître que le succès du FN tient avant tout à l’incapacité radicale des partis politiques conventionnels à résoudre les grands problèmes de notre époque, en particulier depuis la crise de 2008.

    Ma conviction en la matière est différente mais néanmoins complémentaire. Elle ne manquera pas de faire bondir les antigaullistes viscéraux. Je crois en effet qu’une grande partie du succès du FN tient au refus de l’UMP d’assumer ouvertement la part d’héritage du meilleur gaullisme. Je n’ignore pas que le général De Gaulle poursuivit d’une impitoyable vindicte ceux qui étaient le plus proches de lui par les idées ou la sensibilité. Je sais son mépris et son aversion pour les Français d’Algérie et pour les musulmans qui crurent à la France. Tout cela est vrai. Mais De Gaulle n’est pas que cela. Le modèle du gaullisme des années 1960 est celui d’un président qui voulait réconcilier l’idée nationale et la justice sociale. De Gaulle savait qu’il ne peut y avoir de défense réelle de la liberté, de la justice sociale et de l’intérêt du peuple tout entier sans une défense simultanée et conjointe de la souveraineté et de l’indépendance politique, économique et culturelle. De Gaulle incarnait la version française du national-populisme. Passion pour la grandeur de la France, résistance à l’hégémonie américaine, éloge de l’héritage de l’Europe blanche et chrétienne, revendication de l’Europe des nations de Brest à Vladivostok, aspiration à l’unité nationale, démocratie directe, antiparlementarisme, populisme, « ordo-libéralisme » et planification souple, telle est l’essence du meilleur gaullisme. Le gaullisme est une des versions contemporaines de la droite sociale et populaire, si proche de la gauche nationale. Il est un modèle possible de troisième voie. Il interprète, modifie, corrige, mais garde l’essentiel : l’alliance de la démocratie directe et du patriotisme.

    « Nous avons essayé d’inventer un nouveau régime, une troisième voie entre l’oligarchie et la démocrassouille », disait De Gaulle en 1966. Comme l’ont bien vu Jean Cau, Raymond Abellio et Dominique de Roux, pour ne citer qu’eux, le plus grand gaullisme s’opposait à l’euro-atlantisme. Qu’on le veuille ou non, par-delà le nationalisme étriqué, ce gaullisme était centré sur l’intégration de l’ensemble du continent eurasiatique à partir du noyau franco-allemand. Son discours, l’UMP néolibéral ne veut plus l’entendre. Résultat : un FN à 25%. Les Raffarin, Juppé, Fillon, Copé, Sarkozy et consorts, tous déserteurs inavoués du gaullisme, sont à ce jour les meilleurs fourriers du FN.

    Mais venons-en à la deuxième question : pourquoi la droite populaire et sociale est-elle quasiment absente de la scène politique espagnole ? Une réponse sérieuse ne peut faire l’économie d’un bref rappel historique. L’Espagne a connu près de 40 ans de franquisme, un franquisme qui n’était pas une idéologie mais un régime autoritaire, non totalitaire, celui d’un militaire, le général Franco : un militaire, qui n’était ni phalangiste, ni traditionaliste, ni démocrate chrétien, ni républicain-conservateur, ni technocrate, mais monarchiste-libéral ; un militaire partisan de la branche libérale des Bourbons ; un militaire « instaurateur » de la monarchie, qui gouverna avec l’appui circonstanciel de personnalités se réclamant de l’une ou l’autre des tendances politiques opposées à la République populaire en 1936.

    La nature et l’ampleur des soutiens au régime franquiste ont varié considérablement au cours de sa longue existence de 1937 à 1975. Au début des années 1970, la quasi-totalité des oligarques franquistes souhaitait une transition pacifique vers un système de démocratie représentative. Très vite, la classe politique franquiste a nourri non seulement les deux principaux partis politiques libéraux, l’Union du Centre démocratique (UDC), dirigé par le dernier secrétaire général du Movimiento, Adolfo Suárez, puis, le Parti Populaire, de José María Aznar et de Mariano Rajoy, mais aussi le Parti socialiste de Felipe González et de José Luis Zapatero. Soulignons-le : la dictature de Franco céda la place à une démocratie représentative grâce à sa propre réforme interne. Il n’y eut pas de rupture, mais une transformation grâce à l’action des oligarques franquistes et de la majorité des partisans de Franco, qui firent délibérément le choix de l’atlantisme et du néolibéralisme.

    La droite libérale, qui avait bénéficié pendant près de 40 ans du système franquiste, a ensuite fait tout son possible pour s’en démarquer. Simultanément, elle a tout mis en œuvre pour empêcher l’émergence d’une nouvelle droite populaire et sociale. En France, la droite populaire et sociale peut s’inscrire parfaitement dans la lignée d’un De Gaulle, principal résistant contre le nazisme et le fascisme, icône respectée, au moins en parole, par l’ensemble de la droite et de la gauche. En Espagne, au contraire, la droite populaire et sociale renvoie automatiquement, de par la volonté conjointe de la droite libérale et de la gauche social-démocrate et marxiste, à l’image médiatique, caricaturale et honnie du Caudillo dictateur de l’Espagne fasciste. La différence est notable.

    Depuis 2011, l’action politique de Mariano Rajoy, appuyée par les oligarques néolibéraux du PP, représente la quintessence de la stratégie hostile à la droite populaire et sociale. L’inévitable conséquence en a été un échec électoral patent aux élections européennes de mai 2014. Le résultat de ces élections est en effet sans appel : près de 49% des Espagnols ont voté pour des partis de gauche ou d’extrême gauche. A ce chiffre il faut ajouter les 12% de voix des formations nationalistes-séparatistes, modérées ou radicales. Le Parti Populaire, qui avait recueilli 6,5 millions de voix aux élections européennes de 2009 et près de 11 millions aux élections générales de 2011, a vu son score réduit à 4 millions de voix. Le PSOE, jusque-là son principal rival, est tombé à moins de 3,5 millions de voix, mais l’ensemble de la gauche s’est clairement remobilisé au bénéfice des partis d’extrême gauche. Le PP a été sanctionné, puisqu’une grande partie de son électorat a choisi l’abstention.

    Le principal responsable de cette situation délétère est indubitablement le PP. Depuis son retour au pouvoir en 2011, il n’a cessé de lutter contre l’émergence d’une droite populaire et sociale en son sein ou à sa périphérie. Entre 2004 et 2009, la résurgence d’une droite populaire et sociale capable de disputer l’hégémonie médiatique et culturelle de la gauche bobo et crypto-marxiste était encore possible. Le PP, qui était alors relégué dans l’opposition, prétendait vouloir lutter pour l’unité nationale, contre le terrorisme, pour le droit à la vie, pour la famille naturelle, pour la liberté de l’enseignement, etc. Il s’appuyait sur quelques médias libres, tels le Groupe Intereconomia, Libertad Digital ou la Cope. Mais une fois parvenu au pouvoir, il s’est empressé de se débarrasser de son programme, trahissant sans vergogne une grande partie de son électorat.

    La politique menée par le PP de Rajoy a été celle du centre gauche : néolibéralisme, mondialisme, culte du marché, multiculturalisme, exploitation et appauvrissement des classes moyennes, consolidation de la législation antifamiliale, maintien du mariage des homosexuels, confirmation de la politisation de la justice, perpétuation de la corruption, incapacité de réformer la loi sur l’avortement, etc. « Le PP, écrit l’un des meilleurs politologues et journalistes espagnols, José Javier Esparza, a fait exactement tout le contraire de ce qu’une part importante de son électorat attendait. Pire, il a démantelé consciemment les plateformes médiatiques et civiques qui durant plusieurs années avaient permis la naissance d’une droite sociale » (http://www.gaceta.es/jose-javier-esparza).

    Au lieu de renforcer la place de la droite populaire et sociale naissante dans les médias, le PP a permis le développement de la gauche médiatique : il a sauvé le groupe Prisa (propriétaire du journal El Pais, le Monde espagnol) ; il a sauvé la chaîne de TV de gauche La Sexta ; il a neutralisé toute opposition sur sa droite ; il a laminé volontairement toute opposition de la droite anti-néolibérale.

    Le résultat est que le PP a augmenté considérablement le poids de la gauche radicale. Grâce à lui, la gauche extrême, la plus sectaire, la plus antidémocratique, la plus dangereuse pour les libertés des personnes et des familles, est redevenue un protagoniste important de la scène politique espagnole.

    Deux pays, deux partis néolibéraux, deux stratégies de lutte contre la droite populaire et sociale… et deux échecs flagrants !

    Arnaud Imatz, 31/05/2014

    http://www.polemia.com/pourquoi-le-parti-populaire-espagnol-a-reactive-lextreme-gauche-alors-que-lump-a-ravive-le-fn/

  • Horreur ! La Suisse est un pays… démocratique !

    L’Union européenne n’en croit pas ses yeux et les menaces sont prêtes à partir. Déjà Bruxelles s’échauffe contre Berne, coupable d’un délit qu’on ne saurait nommer.

    Mais qu’ont donc fait les Suisses pour provoquer le courroux des fonctionnaires qui nous gouvernent ? Quel plan machiavélique concocté par les descendants de Calvin, entre Vaud et fromage, est assez grave pour provoquer un conflit entre la Suisse et l’Union européenne ?

    Le Conseil fédéral, c’est-à-dire l’organe exécutif de la Confédération helvétique, a fait vendredi 20 juin une annonce tout à fait incroyable : il va appliquer strictement l’initiative sur l’immigration votée par les Suisses le 9 février 2014.

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  • Sur l’utilité (ou non) des polémiques : précision de Bruno Gollnisch

    Dans un entretien à Valeurs Actuelles, Marine Le Pen, Présidente du Front National, expose que, lors de la campagne interne pour la Présidence du Front National où nous étions en compétition, j’aurais défendu l’idée d’une stratégie selon laquelle le FN progressait grâce à des polémiques, contrairement à elle, qui souhaitait les faire cesser.

    Une lecture trop rapide pourrait laisser croire que je recherchais les « polémiques » pour elles-mêmes, de façon en quelque sorte provocante, ce qui n’est pas le cas. J’ai toujours dit que la diabolisation que nous subissions était injuste, mais qu’elle était une arme de guerre psychologique de nos adversaires, à laquelle il ne fallait rien concéder. J’ai dit et redit que la « dédiabolisation », que j’appelle aussi de mes vœux, ne résulterait pas de telles concessions, mais de la prise de conscience par les Français de la justesse de nos analyses et propositions, ce qui me paraît en bonne voie, grâce aux efforts des dirigeants, cadres et militants de l’ensemble du Front national.

    http://gollnisch.com/2014/06/21/sur-utilite-ou-non-des-polemiques-precision-de-bruno-gollnisch/

  • Leur « fond de sauce » : sommes-nous moins Français qu’eux ?

    Dans un bref entretien accordé au Figaro et mis en ligne hier, Jean-Yves Camus, spécialiste esFN, résumait à la serpe la difficulté qui est celle de l’opposition nationale emmenée par Marine Le Pen dans sa marche vers la conquête du pouvoir. « Le FN, dit-il, a besoin de se démarquer constamment du systèmeUMPS pour exister. S’il est affadi et n’apparaît plus que comme un parti situé à la droite de l’UMP, il va perdre de son attraction, qui vient de sa capacité à transgresser différents codes comme le dogme de la démocratie représentative, le politiquement correct ou le fait qu’il soit le seul à prôner une sortie de l’UE. Le FN a donc besoin de sa radicalité, mais en même temps il la paye. Tout est donc une question d’arbitrage entre le coût de cette radicalité et le gain de la normalisation ».

     Une «normalisation» qui ne pourra être décernée au FN par le  microcosme politico-médiatique aux commandes  de notre démocratie confisquée, qui vit grassement duSystème, porteur d’une « vision du monde » d’une essence radicalement opposée à celle du Mouvement national. C’est cela qui explique très largement, faut-il le rappeler, la diabolisation, l’opprobre jeté sur le courant patriotique, national, souverainiste.

     Non,  cette normalisation, qui est en marche accélérée,  viendra des Français eux-mêmes, convaincus que Marine, que le FN «voit juste », que son programme alternatif est adapté aux enjeux du XXIème siècle, aux périls qui menacent la pérennité même de notre nation et de notre peuple.

     Tout cela est exposé assez clairement, malgré lui (?), par le secrétaire national du PS aux transitions démocratiques et à la francophonie, le député PS des Français de l’étranger  Pouria Amirshahi. Il était dimanche 15 juin l’invité de  Beur FM.

     Ancien cadre du syndicat étudiant socialo-trotskyste Unef,  signataire du Manifeste contre le FN, M.  Amirshahi a  proféré sur cette l’antenne un certain nombre de sentences définitives dont l’écoute fait hésiter entre la franche rigolade et la consternation.

     Que ce dernier se rassure pourtant, même s’il n’a obtenu la nationalité française que récemment, dans les années 90, nous nous garderons bien de dire que c’est un français de relativement fraiche date. En effet, rappelons que ce constat factuel, et non pas  un jugement de valeur discriminant et anti-républicain, dieu nous en garde, avait indigné son collègue député socialiste du même calibre,  Eduardo Rihan-Cypel.

     Comme ce dernier,  Pouria Amirshahi est favorable à un large accueil des Roms sur notre sol, vœu qui n’est pas partagé à notre humble avis par la très grande majorité des Français, y compris d’ailleurs par  les auditeurs de Beur FM.  En septembre 2010 déjà, il avait apporté son soutien à la résolution adoptée par le Parlement européen sur les Roms, à la suite du lobbying opéré par  milliardaire mondialiste George Soros et son Open  Society Institute, demandant  au gouvernement français de « suspendre les (quelques) expulsions» qui avaient été décidées.

     Il était aussi au nombre des personnalités qui avaient adressé une pétition à François Hollande pour demander que le tiers-mondiste, partisan de la disparation des Etats-nations, du fédéralisme européen et immigrationniste convaincu Stéphane Hessel  fasse son entrée au Panthéon.

     Sur Beur FM, M. Amirshahi s’est livré à un numéro de contorsionniste assez improbable pour expliquer qu’ « il faut changer de politique », que le PS avait failli…mais  n’avait plus de pièces de rechange dans sa boîte à outils pour mener fondamentalement  une  politique autre que celle engagée actuellement. Bref,  qu’il s’agissait de continuer à voter pour son parti, vaille que vaille, malgré ses trahisons de son électorat populaire, sacrifié sur l’autel du «sens de l’histoire» euromondialiste.

     « Quand vous vous faites élire sur un sujet et que vous ne  le faites pas  ou que vous faites le contraire (…)  cela laisse un boulevard au FN » s’est désolé le député PS. Or « le FN dans son discours, la stratégie de Marine le Pen, c’est de renouer avec un discours sur l’égalité et de renier, de masquer tout ce qui peut apparaitre comme son fond de sauce véritable,  xénophobe, islamophobe, antisémite ».

     Rien de bien original dans la calomnie, mais M. Amirshahi fait preuve d’un peu plus de lucidité quand il constate l’évidence à savoir que « l’espace que prend aujourd’hui Marine le Pen c’est aussi un espace que les imaginaires collectifs de gauche en particulier  ont abandonné (…). Quand Marine Le Pen dit (…) la gauche la droite c’est pareil le problème c’est qu’elle a un peu raison des fois (sic). Quand elle dit il faut faire attention parce que la France aujourd’hui n’est pas en capacité  de peser, elle n’a pas le choix c’est décidé à Bruxelles par des gens qu’on ne connait  pasc’est la vérité, c’est ça le problème ».

     Effrayé par tant d’audace Pouria Amirshahi  reprend  le sentier bien  balisé du discours des loges extrémistes, du Medef à Mélenchon :  « Marine ne pose pas les bonnes questions mais a une façon de dire les choses qui ressemble à ce que les gens voient. Je sais ce qui est en germe dans le FN, l’islamophobie, une vision rabougrie de ce qu’est la France. C’est la vieille idée stupide que la France est une nation  millénaire, c’est pas  vraie, blanche et catholique, il faut chercher de temps en temps leurs alibis » !

     Un aveu de taille, qui pour le coup est bien le fond de sauce de la pensée, de l’idéologie libérale-libertaire présente  chez la plupart  des dirigeants des partis du Système . Pour ces gens là  la France n’est pas la plus vieille nation du monde avec la Chine ; le sentiment d’appartenance à une même identité, une même communauté, présent déjà chez les tribus gauloises,  comme le note notamment Jules Cesar dans « La guerre en Gaule » ; l’acte fondateur du baptême de Clovis ; la fusion harmonieuse des peuples latin, celte et germanique qui forme le socle de notre peuple; le lent travail d’édification et de consolidation de la France entrepris par nos rois, poursuivi par la république française,  seraient autant d’énormes  mensonges !

     Non, c’est bien connu affirme  donc en creux ce monsieur,  la France est née de la déclaration des droits de l’homme et pour tout dire, allons plus loin,  cette chimère française n’existait pas vraiment  avant « le passage de l’obscurité à la lumière » symbolisée par l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981

     Et Pouria Amirshahi  de conclure : «Il y une grande confrontation avec le FN avec le modèle républicain et citoyen d’un côté et le modèle nationaliste, le repli identitaire de l’autre, qui va fragmenter encore plus la société (sic). (Le FN), il  faut le combattre partout  avec l’alliance des forces vives (…) ».

     Admettons que les termes de l’alternative qui s’offre aux Français sont parfaitement bien posés par le député PS constate Bruno Gollnisch. D’un côté le choix de leur  modèleautobaptisé républicain par abus de langage, en fait celui d’une république non plusfrançaise mais hors sol, fragmentée, diluée par le haut  dans le magma eurofédéraste,  marche pied d’une gouvernance mondiale,  et par le bas dans la submersion migratoire.

     Et de l’autre celui de la conservation d’un espace national protégeant notre identité et défendant notre souveraineté, nos libertés :le cadre de l’Etat-nation enraciné. Si c’est cela ce que M. Amirshahi appelle faussement de la « xénophobie », si c’est cela  la  « radicalité » du FN énoncée par M. Camus cité plus haut,  non seulement nous l’assumons mais nous en sommes fiers.

    http://gollnisch.com/2014/06/20/fond-sauce-sommes-moins-francais-queux/

  • « Voilà les vrais problèmes politiques »!

    «J’ai pu constater dans ma vie politique que neuf fois sur dix la diabolisation est injustifiée : c’est une arme de guerre  psychologique entre les mains de nos adversaires pour essayer de nous diviser en interne et à l’échelon international » note Bruno Gollnisch dans l’entretien qu’il a accordé à l’hebdomadaire Minute  qui vient de paraître en kiosque. Mais il est vrai aussi que comme le dit le proverbe,  « on  n’est jamais trahi que par les siens ». Ainsi Joëlle Bergeron, élue député européen sur la liste FN dans l‘Ouest, en seconde position derrière le professeur Gilles Lebreton, a non seulement refusé de démissionner comme elle s’y était engagée (au profit de Gilles Pennelle) mais a rallié le groupe du britannique  Nigel Farage. Ce dernier avait refusé la main tendue de Marine au motif, avait-il notamment déclaré, que  « l’antisémitisme » serait constitutif de « l’ADN du FN » !

      Le leader d’UKIP  vient d’annoncer, «grâce» à  Mme Bergeron, la constitution de son groupe baptisé EFD (Europe, liberté, démocratie), lequel  comptera 48 députés.

     Ludovic de Danne, conseiller aux affaires européennes de Marine Le Pen, a fait part de son étonnement au site EurActiv : «Nous sommes surpris concernant cette information au sujet de Joëlle Bergeron puisqu’elle est prévue à notre prochaine réunion de délégation Front National à Bruxelles»!

     « Outre les  vingt-quatre députés de l’Ukip », l’Afp souligne qu’ EFD regroupe  « également les dix-sept élus italiens du Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, mais aussi  «lesDémocrates suédois (SD) et «  le parti lituanien Ordre et Justice (TT) ».  Ces deux dernières formations avaient  été sollicitées par le FN pour constituer son groupe au parlement européen. Un député letton et un député Tchèque complètent la liste permettant à EFD d’atteindre le quorum requis de sept nationalités…

     Malgré les coups bas, alors que la présidente du FN déploie  beaucoup d’énergie actuellement pour permettre justement la création d’un groupe au Parlement, le sondagePollingVox pour Valeurs actuelles diffusé aujourd’hui, démontre en tout cas que le Front National est sur la bonne voie. D’ores et déjà quarante cinq pour cent des Français se déclarent prêts à voter FN  à une élection locale ou nationale.  Incidemment, cela est encore un autre débat, «  Dans la cadre de la stratégie de dédiabolisation suivie par Marine Le Pen, 61% des électeurs FN pensent que le changement de nom du FN serait un atout et 37% y voient un handicap ».

     Interrogée par  cet hebdomadaire, Marine revient sur la polémique de la fournée, et les différences d’approche qui se sont manifestées entre le président d’honneur et elle-même dans cette affaire.

     «La politique s’incarne, or je suis moi-même, je ne suis pas Jean-Marie Le Pen (…) J’ai ma propre personnalité, ma propre perception de l’exercice des responsabilités. Et ma stratégie peut se résumer en une phrase: faire gagner le FN pour faire gagner la France » (…) Si « pendant quarante ans, c’est Jean-Marie Le Pen qui a incarné le Front National » et en reste « une figure centrale », « aujourd’hui c’est moi, et non plus lui, qui suis chargée de son avenir et de celui de ses idées ».

     La présidence d’honneur dévolue à Jean-Marie Le Pen est un « poste spécialement taillé pour lui et il lui revient donc de trouver, désormais sous mon autorité, sa manière de la faire exister ». « J’ai été la candidate  soutenue par Jean-Marie Le Pen, lors de la dernière élection présidentielle et je le serai à nouveau en 2017, si les militants me réélisent à leur tête lors de notre congrès de novembre ». Aussi si Jean-Marie Le Pen « a toute sa place au FN », « cette mauvaise querelle (…) doit absolument cesser ». « Ma ligne (politique)  a été validée par les militants et elle ne saurait être remise en cause jusqu’à cette date (…). D’ici là (…) toute autre attitude serait dévastatrice et donc critiquable ».

     « J’ai aujourd’hui le devoir d’accéder au pouvoir avant qu’il ne soit trop tard. C’est-à-dire rapidement. Peut-être même, je le crois possible, dès 2017. Pour cela, je me suis battue, avant même mon élection à la présidence du mouvement», «pour que le FN devienne un parti de gouvernement». «Cet objectif, que beaucoup, dont Jean-Marie Le Pen peut-être lui-même, imaginaient inaccessible, est aujourd’hui en passe d’être atteint ».

     Un objectif qui n’est pas démenti par Jean-Marie Le Pen dont les propos ont été recueillis parParis-Match : « « Je n’ai jamais cherché à faire un FN qui aurait incarné une droite un peu plus dure que celle qui existe déjà. Nous devons rester à part. Garder notre identité propre. L’extrême ne me fait pas peur ». Pour autant a-t-il ajouté, la querelle avec la présidente du FN est simplement «  un accident de parcours. Une crise de croissance. Une querelle comme il en existe dans toutes les familles. Ni elle ni moi ne voulons envenimer les choses, encore moins nuire au parti. C’est exactement ce qu’attendent nos ennemis, nous ne leur ferons pas ce cadeau. Surtout pas au moment où le FN est si près du but. Marine peut gagner en 2017. »

     Dans Valeurs actuelles, la présidente du FN adresse aussi un message  aux « Français juifs », « qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers nous : non seulement, le Front National n’est pas votre ennemi, mais il est sans doute dans l’avenir le meilleur bouclier pour vous protéger, il se trouve à vos côtés pour la défense de nos libertés de pensée ou de culte face au seul vrai ennemi, le fondamentalisme islamiste».

     Dans l’entretien à Minute évoqué plus haut,  Bruno Gollnisch résume parfaitement la situation : « Jean-Marie Le Pen  a toujours eu une grande liberté de ton et Marine un très grand souci de ne pas prêter le flanc à quelque attaque que ce soit de la part d’adversaires politiques ou de médias hostiles  qui puissent conforter les interprétations malveillantes  et détestables qui on  été faites généralement de nous. A tort puisque jamais le FN n’a tenu de propos antisémites, ni jeté d’exclusive sur les juifs qui sont, comme les Français de toutes confessions, les bienvenus dans ses rangs s’ils souhaitent s’engager dans la défense de l’indépendance nationale ».

     A propos de cette polémique proprement dite, il précise encore : « J’espère que cette friction entre Marine et Jean-Marie le Pen  sera sans lendemain.  Mais il faut que lorsque l’un d’entre nous, quel qu’il soit, est attaqué, nos amis aient d’abord un  réflexe de prudence et ne jugent pas du propos qu’il a tenu par rapport à l ’interprétation malveillante qui est en donnée, mais en vérifient l’exactitude et le véritable contenu auprès de son auteur ».

    «Comme l’ont dit Florian Philippot et Jean-Marie Le Pen lui même constate Bruno, (cette affaire) est insignifiante par rapport aux vrais problèmes qui concernent les Français, à savoir la poursuite de l’immigration massive, la ruine de notre industrie, la progression continuelle du chômage, la destruction de la famille, l’asservissement complet de notrepolitique étrangère à des intérêts qui ne sont pas les nôtres, etc. Voilà les vrais problèmes politiques dignes d’intéresser les Français et sur lesquels nous nous penchons régulièrement ».

    B Gollnisch 

    http://gollnisch.com/2014/06/19/voila-les-vrais-problemes-politiques/

  • Législative partielle à Valenciennes : nouvelle claque pour la gauche

    Dimanche 22 juin, les électeurs de la 21ème circonscription étaient appelés aux urnes pour désigner le successeur de l'ex-député Jean-Louis Borloo. Laurent Degallaix, maire UDI de Valenciennes est arrivé en tête avec 47,01% (et 74,2 % d'abstention). Dimanche prochain, il affrontera le candidat Front National, qui a obtenu 18,6%.

    Le candidat PCF-Front de Gauche Patrick Kolebacki obtient 10,2% des suffrages exprimés. Les socialistes, emmenés par Alexandre Raszka, ne font guère mieux que 7,1 % sur l'ensemble de la circonscription. 3,5 % pour Frédéric Bigot et Europe-Ecologie les Verts ; et 1,7 % pour Eric Pecqueur et Lutte Ouvrière. Et Dominique Slabolepszy (Parti de la France) obtient 1,1 %.

    Michel Janva

  • Il arrive que les enseignants votent à 80% pour Mélenchon

    Dans une interview au Telegraph, François Fillon affirme que les universités françaises sont des «foyers de marxisme». Chantal Delsol déclare au Figarovox : 

    "Ce n'est pas caricatural de le dire comme cela. Il ne s'agit pas de toutes les universités, bien sûr. Les choses ont beaucoup changé depuis vingt ans. Néanmoins on peut dire que les foyers de marxisme sont là, et aussi d'ailleurs dans les lycées - où il arrive que les enseignants votent à 80% pour Mélenchon ! Cela traduit, à mon sens, à quel point les enseignants vivent dans un monde tout à fait abstrait, loin des réalités vivantes, en raison à la fois de leur statut et de la persistance de leurs vieux rêves idéologiques, dont ils n'ont souvent pas vu passer (ou pas voulu voir passer) la débâcle.

    Avant la chute du mur de Berlin, la majorité des intellectuels français étaient marxistes. Cette influence a-t-elle perduré après la chute du mur? Vous-même, en avez-vous été témoin?

    Oui on peut dire que jusqu'à la fin des années 90, 95% des intellectuels français étaient marxistes, marxisants ou marxiens d'une façon ou de l'autre, avec toutes les nuances qu'on connaît. Mon vieux maître Julien Freund est mort marginalisé de s'être proclamé anti-marxiste. Ces intellectuels ont attendu que le système s'écroule pour se poser des questions - ce qui n'est pas à leur honneur. Mais plus encore: j'ai vu des intellectuels français, avec lesquels je me rendais en Pologne au début des années 90, se jeter sur les Polonais en leur demandant comment ils allaient concrétiser enfin le marxisme démocratique - les Polonais les regardaient avec un tel mépris que j'en étais honteuse pour la France."

    Michel Janva