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élections - Page 689

  • Comité de soutien à Anne Hidalgo : le cartel des opportunistes…

    Durant l’Occupation, ils ont joué devant les Allemands. Demain, si Jean-Marie Le Pen était à l’Élysée, ils deviendraient lepénistes.

    Show-biz et politique, l’étrange attelage que voilà. Dont on ne sait pas toujours très bien si ce sont les bœufs qui tirent la charrette ou le contraire. Ainsi Anne Hidalgo vient-elle d’officialiser la liste de ses soutiens du grand ou du demi-monde (c’est à laisser à l’appréciation de chacun).

    À la tête de ce comité de salut public, un mathématicien – Cédric Villani –, l’homme capable de résoudre en même temps une équation à cinq inconnues et de se nouer une lavallière à triple nœud ; c’est un métier et ça force le respect. Après, les incontournables. Jacques Higelin, Lio, Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui, Gérald Dahan, Serge et Beate Klarsfeld – dont le fils, Arno, naguère candidat UMP dans la capitale, trouvait finaud de venir plaider pour crimes contre l’humanité en patins à roulettes –, Alexandre Adler. Plus incongru et un poil décevant : Jean-Pierre Marielle. Enfin… Chacun soutient bien qui il veut.

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  • Droitisation et pessimisme : l'étude-choc de Sciences Po

    Les Français n'auraient plus confiance ni dans la droite, ni dans la gauche, trouvent qu'il y a "trop d'immigrés" et pensent qu'il est devenu plus dur de réussir.
    Les Français boudent toujours plus la politique et renvoient dos à dos gauche et droite traditionnelle, avec toutefois un penchant toujours plus marqué pour les thèses europhobes et anti-immigrés, révèle une enquête approfondie publiée lundi. L'étude annuelle d'OpinionWay pour le Centre de recherches de Sciences Po (Cevipof) dresse un tableau encore plus sombre de l'état de la société française que ceux des quatre-cinq dernières années, déjà alarmistes. Le "dégoût" pour la politique habiterait désormais 31 % des Français (23 % en décembre 2010), 36 % éprouvent de la "méfiance" et 1 % seulement "du respect". Invitées à décrire leur état d'esprit, les 1 800 personnes interrogées parlent de "morosité" (34 %), de "lassitude" (31 %). D'ailleurs, 72 % estiment que les jeunes ont aujourd'hui moins de chances de réussir dans la société que leurs parents.

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  • Municipales 2014 : le candidat dissident Charles Beigbeder sera exclu de l’UMP mercredi

    PARIS (Bulletin de réinformation) - Une « procédure de suspension en vue d’une exclusion » a été lancée. L’entrepreneur Charles Beigbeder, candidat dissident aux municipales à Paris et chef de file de Paris libéré, ne sera plus membre de l’UMP « à partir de mercredi prochain », date à laquelle se réunira le bureau politique. C’est ce qu’a déclaré, hier, Jean‑François Copé, sur France 5. Il a ajouté avoir lancé en vain des tentatives de médiation. Interrogé sur une réintégration dans la liste de NKM en troisième position dans le VIIIe arrondissement, l’entrepreneur y a vu une « proposition assez ridicule » car, « Si je conduis une liste libre et indépendante dans le VIIIe, je suis quasiment assuré d’être conseiller de Paris. ». Le candidat a assuré qu’il irait jusqu’au bout et que le rassemblement se ferait au soir du premier tour.

    http://fr.novopress.info/

  • Querelles à l'UMP en vue des élections européennes

    Guillaume Bernard déclare sur Atlantico :

    "[L]’UMP est, aussi, confrontée à la nécessité d’avoir des candidats susceptibles de rassembler le plus d’électeurs malgré son positionnement « doctrinal » ambigu. Or, le centre de gravité de l’UMP est plus à droite qu’au centre et une partie assez importante de ses sympathisants penche vers le FN. Il apparaît donc assez cohérent que les têtes de listes (au moins) soient des personnes qui soient a priori (cela n’est nullement certain) les plus capables (parce que s’affirmant de droite décomplexée) d’empêcher l’hémorragie. [...]

    Rien n’est, naturellement, résolu puisque toutes les personnalités de l’UMP n’ont comme véritable point de mire que les prochaines présidentielle et législatives. Tous n’ont pas l’ambition d’être président de la République, mais beaucoup veulent être ministres… Encore faut-il qu’ils n’aient pas, entre temps, démérité (défaite électorale), qu’ils aient placé leurs pions et tissé les bonnes alliances. La vie interne de l’UMP ne se réduit pas à l’opposition entre Copé et Fillon (car il y a d’autres présidentiables), mais les prises de position des uns et des autres s’expliquent en grande partie pour des raisons de stratégie personnelle et de carrière. Et, ce, d’autant plus qu’il n’y a pas d’opposition idéologique très profonde parmi les ténors nationaux. Les marqueurs idéologiques sont plus réels parmi les élus (nationaux ou locaux) qui n’affichent pas (ou laissent afficher pour eux) d’ambition présidentielle. Les hommes politiques, en général, ne semblent pas encore bien conscients de la distanciation de plus en plus grande entre eux et les électeurs, entre les conditions et le niveau de vie des élites et ceux des Français moyens. C’est effarant. [...]

    Cela dit, il n’est pas certain que Nicolas Sarkozy, s’il revenait avant les européennes, soit capable de sauver le soldat UMP : une grande partie de ses électeurs n’ont pas oublié qu’il a ratifié le traité de Lisbonne de 2007 (qui a rayé d’un trait de plume le référendum de 2005) et qu’il a fait supprimer (lors de la révision constitutionnelle de 2008) l’obligation d’un référendum pour les élargissements européens (donc, par exemple, pour la Turquie). [...]

    Aux querelles de personnes s’ajoute la distorsion entre les idées des cadres du parti (qu’il est difficile d’évincer de leurs fonctions et de leurs mandats) et celles des motions soutenues par les militants. Les risques de division (même s’ils sont niés) sont réels (surtout si la parti ne gagne pas des élections que l’effet de balancier devrait lui faire gagner)."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/querelles-%C3%A0-lump-en-vue-des-%C3%A9lections-europ%C3%A9ennes.html

  • Le mouvement national polonais s’engage dans les élections européennes

    VARSOVIE (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) – Le Mouvement national polonais qui regroupe plusieurs dizaines de petites organisations nationalistes, catholiques et anti‑européennes, a annoncé mardi à Varsovie qu’il se lançait dans la course au Parlement européen.

    Il s’agit de présenter des listes de dix candidats dans chacune des treize conscriptions et ensuite, selon le candidat Robert Winnicki, de “lutter ensemble contre le fédéralisme et centralisme européen de Bruxelles et militer pour une alliance des nations”. Il envisage une coalition avec le Parti de l’indépendance du Royaume‑Uni de Nigel Farage, le Front national français, ou encore Jobbik, mouvement hongrois.

    Le mouvement s’engage aussi pour la défense de la famille traditionnelle et le rétablissement de la monnaie nationale, le zloty.

    http://fr.novopress.info/151834/mouvement-national-polonais-sengage-les-elections-europeennes/

  • Républicains, vous avez dit républicains ?

    Tribune libre de Claude Picard
    La plupart des partis politiques se prétendent républicains et les élites médiatiques leur accordent volontiers ce qualificatif. Mais sont-ils vraiment républicains ?
    C’est quoi, être républicain ? Selon la définition des dictionnaires en usage, c’est être « partisan d’un régime politique  dans lequel le peuple exerce la souveraineté directement ou par l’intermédiaire de délégués élus. ». Donc, être républicain pour un élu de la Nation,  c’est logiquement respecter le mandat que lui a conféré le peuple. Bien !… Mais alors, cette définition n’est plus légitime pour nos partis se déclarant républicains puisque nos politiciens, UMP et PS en tête, suivis de peu par l’UDI et les Verts, n’ont-ils pas passé outre la décision du peuple qui avait voté  « NON » au projet de Constitution européenne en 2005, pour ensuite ratifier, sans référendum et sans mandat du peuple, le Traité de Lisbonne en 2007 ? Traité, qui n’est que la copie conforme du projet rejeté par les Français…
    Rappelons que le parlement européen exerce trois pouvoirs fondamentaux : le pouvoir législatif, le pouvoir budgétaire et le contrôle politique des institutions européennes. Cette entité supranationale, fédéraliste et centralisatrice, résulte d’une association de nations qui lui a délégué tous les pouvoirs de décisions. Une sorte de république européenne. Enfin, pas encore. Mais nos « républicains » ont déjà légalisé l’effacement de notre Nation et la perte de sa souveraineté. Dans cette situation, il ne reste plus qu’un petit pas à franchir.
    Et ces partis, UMP, PS et consorts, continuent bassement à nous prendre pour des benêts en déclarant à tous vents, la main sur le cœur : « Nous sommes républicains, nous ! ». Jusqu’à l’essoufflement, ils déclinent cette formule magique dans tous les styles et les modalités. Selon les circonstances, nous avons droit au : « Pacte républicain », une autre fois aux : « Valeurs républicaines » ou encore à la : « République sociale » … La République Française est sociale ! C’est rédigé dans l’article 1 de notre Constitution : «  La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale ».
    Ces « Tartuffes du patriotisme », ces donneurs de leçons, osent s’accaparer la République alors qu’ils la foulent aux pieds sans relâche. Pour eux, les valeurs de la République ne s’inscrivent plus que dans un catalogue d’idées calibrées sans significations réelles. La Laïcité ? Ils la contournent lâchement selon leurs besoins électoraux. La Liberté ?  Ils ne savent même plus ce que cela veut dire : elle est détournée au profit de minorités subventionnées ne représentant qu’elles-mêmes et qui revendiquent, toujours et avant tout, la liberté individuelle d’exercer les vices les plus tordus et les plus confus. La Fraternité ? Elle doit être « positive », vague expression en référence à leur fameuse « discrimination positive » envers les « minorités visibles ». Comme si une discrimination pouvait être positive… on nous prend vraiment pour des naïfs. Leur fraternité n’a qu’un seul but : nous imposer une population de remplacement moins aguerrie et plus perméable à leur idéologie. L’Egalité, des droits et des devoirs ? Que nenni ! On néglige les devoirs en les adaptant aux besoins des petits copains coquins et aux besoins des petits caïds de banlieue ou des remarquables « minorités visibles ». Par contre, les précités ont tous les droits (logements, aides sociales multiples, retraites sans avoir travaillé dans le pays d’origine, etc.) qui, normalement, ne devraient être accordés en priorité qu’aux nationaux (la majorité des pays applique le principe de la priorité nationale) et aux citoyens dignes, respectueux des valeurs républicaines – surtout pas aux délinquants ! Mais non, nos « républicains » prônent avec une compassion imbécile défiant tout entendement, la préférence des autres, tous les autres. S’ils pouvaient accueillir tous les misérables et tous les dévoyés du monde …
    Ils en oublient la Nation, cette Nation dont les données objectives (le territoire, l’ethnie, la langue, la religion, la culture, l’Etat) supposent l’existence d’une volonté durable de vivre au sein d’un même ensemble, en inventant – ça vient de sortir et c’est du dernier chic – « l’inclusion » ! Autrement dit, le multiculturalisme officialisé. Le  contraire de l’assimilation ou de l’intégration. Cette assimilation à la française qui a tellement bien prouvé son efficacité et qui a fait, depuis longtemps déjà, le ciment de notre République.
    Ce fameux rapport sur l’intégration – qui préconise « l’inclusion » – commandé par le gouvernement devrait s’appeler « Rapport sur la désintégration ». Ce serait plus juste.
    Ils en oublient la Patrie sous prétexte que ce symbole incarne le repli sur soi. Etre patriote, foncièrement et profondément, dans sa chair et dans son cœur, c’est être rabougri ? Etre fier de son identité, de sa culture, de ses valeurs, de son histoire et de ses racines, c’est être étriqué ?
    C’est sûr que ce concept, Nation-Patrie, doit paraître un peu étroit à nos idéologues et politiciens européistes, internationalistes et mondialistes. Pourtant ils se rendent bien compte que de plus en plus de Français veulent à nouveau s’approprier leur nation et leur patrie. Ces symboles indissociables qui définissent si parfaitement, un peuple.
    Que nos chers « républicains » arrêtent de nous échauffer les oreilles avec leurs cris d’orfraies devant l’inévitable montée du patriotisme en France et en Europe, mais qu’ils nomment pour faire peur, « populisme » ou « fascisme », selon leurs aigreurs du moment.
    Nous ne sommes plus dupes. Et qu’ils arrêtent leurs leçons de républicanisme : c’est indécent.
    Ça suffit !
     Claude PICARD, 7/01/2014
    http://www.polemia.com/republicains-vous-avez-dit-republicains/

  • Pas de « lien éternel » avec les catholiques français ?

    Gagner des mairies, obtenir un millier de conseillers municipaux en mars, se hisser en tête aux élections européennes de juin et provoquer ainsi un tremblement de terre politique, obligeant le Système à une dissolution d’une assemblée UMPS communiant dans la même idéologie euromondialiste…Les objectifs du FN en 2014 sont ambitieux, mais à la hauteur d’un mouvement politique désireux d’arriver par étapes au pouvoir. Marine Le Pen présentait hier ses vœux à la presse, au cours desquels elle a rappelé la franche différence de nature entre le FN et les partis de la majorité antinationale qui ont très largement délégué à Bruxelles le destin de la France, qui se vautrent dans le «virtuel», dans «l’enfumage», dans «l’abrutissement organisé du débat public». A contrario a affirmé Marine, le Front National, sera (prendra) le «parti de la vraie vie». «Nous soulèverons les vraies questions, les vraies préoccupations de nos compatriotes. Nous parlerons du pouvoir d’achat, du chômage, de la sécurité, d’immigration, du communautarisme, des petites retraites.»

     Trois combats prioritaires seront menés cette année à précisé Marine: contre le totalitarisme bruxellois, contre l’insécurité («Nous mènerons une grande offensive contre le laxisme d’Etat, notamment face à la délinquance nomade étrangère»), a-t-elle déclaré, souhaitant renvoyer les Roms « chez eux », et enfin un combat pour «la liberté d’expression».

     A ce sujet, expliquant qu’il lui «arrive d’être choquée et heurtée par des propos de Dieudonné», la présidente du FN a souligné qu’elle ne soutenait pas la circulaire Valls, pointant la «sorte de vendetta personnelle » à laquelle se livrait le ministre de l’Intérieur. «Je ne voudrais pas que M. Dieudonné serve d’excuses pour mettre en place une censure, notamment sur Internet.» «Sur cette question, je suis même d’accord avec la très gauchiste Ligue des droits de l’Homme », a-t-elle ajouté.

     Avec la duplicité coutumière dont fait preuve cette caricature de parti de l’étranger qu’est le PS, sa candidate à Paris, Anne Hidalgo, en a donc déduit sur iTELE que «Marine Le Pen montre sa proximité avec les idées d’un antisémite notoire» !

     Favorable, comme sa sœur jumelle NKM, à l’interdiction des spectacles parisiens de l’humoriste, la délicate citoyenne Hidalgo affirmait a contrario, dans une émission diffusée samedi 4 janvier sur Paris Première, sa «bienveillance» et son «respect» à l’égard des touchantes Femen. Ces dernières mènent principalement une guerre contre les lieux de culte de la religion catholique et les valeurs helléno-chrétiennes.

     Mme Hidalgo expliquait ainsi: «J’ai de la bienveillance pour elles mais en même temps c’est dur comme mouvement. Pour elles, c’est dur. Ce qu’elles ont du vivre est dur aussi. (…). C’est une méthode d’action que moi je n’aurais pas emprunté mais j’ai du respect pour elles.»

     Avec l’accord de Manuel Valls et de la municipalité, les Femen ont établi à Paris en septembre 2012, «le premier centre d’entraînement » au « nouveau féminisme ». Situé d’abord au 206, quai de Valmy ( 10e arrondissement) , siège de  la Maison des Associations de Paris,  un local leur a été financé  ultérieurement dans un théâtre par la mairie, le Lavoir Moderne Parisien (18e arrondissement).

     L’ukrainienne Inna Shevchenko, dirigeante des Femen en France, hébergée l’année  dernière au domicile de l’incontournable Caroline Fourest, a reçu de l’Etat socialiste un passeport français. Ce même gouvernement qui mort de trouille et soumis à ses maîtres, a refusé d’accorder l’asile politique à  Edward Snowden  et Julian Assange

     Inna Shevchenko s’est félicitée par un tweet fort éclairant de l’obtention de la nationalité française : «Marianne a récupéré ses papiers ! Bonne indigestion, les fachos ! ». En effet Inna Shevchenko a été choisi cet été pour incarner sur nos timbres-poste, avec le blanc-seing de François Hollande, le visage de Marianne. Jusqu’où va-t-on descendre ?

     Les Femen, nous l’avions relevé, est un groupuscule financé par le milliardaire allemand Helmut Geier, sa compatriote femme d’affaires Beat Schober, et le businessman américain Jed Sunden. Ses membres ont multiplié les provocations lors des rassemblements en faveur du mariage hétérosexuel et de la famille et ont aussi  perturbé un déplacement de Marine Le Pen en Bretagne.

     En février, les Femen ont «fêté» «le départ du pape Benoit XVI et la légalisation du mariage homosexuel en France ». Dépoitraillées, couvertes  de slogans orduriers et beuglant comme à l’accoutumée leur haine de la religion catholique, elles s’étaient livrées à leurs provocations dans la cathédrale Notre-Dame de Paris.

     Un tweet émanant des Femen, nous l’évoquions aussi, s’est félicité du vandalisme commis la semaine dernière dans l’église Sainte-Odile à Paris et quelques jours auparavant,  en pleine messe dominicale, dans le cadre de la campagne  Christmas is cancelled (« Noël est annulé »), une membre de ce groupuscule a mimé un avortement, seins à l’air, dans l’église de la Madeleine, à Paris en déposant un morceau de viande de veau sur l’autel…et en urinant selon certains témoins.

     Devant l’énormité monstrueuse de cet acte, Mme Hidalgo et Bertrand Delanoë ont condamné cette action. La preuve de l’indécrottable boboïsme de Nathalie Kosciusko-Morizet a été une nouvelle fois apportée par cette dernière qui a certes  déclaré que si elle était élue (sic), elle ne « maintiendrait pas le financement des Femen par la Ville ». Avant d’ajouter: «J’ai d’ailleurs condamné leur happening à la Madeleine ».

     Or, comme le fait remarquer très justement L’observatoire de la christianophobie, « le dictionnaire Larousse donne deux définitions du happening : 1. Forme de spectacle qui suppose la participation des spectateurs et qui cherche à faire atteindre à ceux-ci un moment d’entière liberté et de création artistique spontanée » et 2. « Apparition spontanée et désordonnée, dans un groupe, de mouvements divers, d’opinions inattendues, etc. ». Rien de ce qui s’est passé en l’église de la Madeleine à Paris, ne répond aux définitions, même prises extensivement, du dictionnaire. Ce qui s’est passé a un nom en français: c’est une profanation ! NKM serait fort avisée de prendre des cours de français ».

     Certes, mais bon, «profanation» c’est une définition moins branchée que « happening»,  les pauvres ploucs de cathos attachés aux traditions, tous les has been de droite n’ont vraiment rien compris, n’est-ce pas Nathalie?

     Notons encore que de Yves Thréard à Philippe Bilger, nombreux ont été ceux qui se sont étonnés, comme Bruno Gollnisch, de la mansuétude du ministre de l’Intérieur vis-à-vis des Femen, eu égard à son déchaînement contre Dieudonné. Serait-ce que Manuel Valls ne se sent pas relié avec la communauté catholique et française par « un lien éternel »? Allez savoir…

    http://gollnisch.com/2014/01/08/pas-de-lien-eternel-avec-les-catholiques-francais/

  • MUNICIPALES : Un royaliste d’Action française se porte candidat à Paris

    L’avocat Élie Hatem, collaborateur régulier de notre journal, annonce briguer la mairie du IVe arrondissement de Paris.

    LES FRANÇAIS expriment de plus en plus un sentiment de répugnance à l’égard du système politique accaparé par les partis. Ces derniers, dans leur course au pouvoir, font des promesses démagogiques qu’ils n’arrivent pas à tenir. En effet, les politiciens sont otages de l’appareil de leur parti et font prévaloir l’intérêt de leur groupe sur l’intérêt national et collectif. C’est la raison pour laquelle le fossé s’élargit entre le pays légal et le pays réel.

    Noyauter le système

    Peut-on laisser la France et les Français entre les mains de dirigeants qui détruisent la nation et qui mettent en cause nos intérêts nationaux et collectifs ? Il est certain que la République est en déclin, en raison de ce sentiment qui s’ex- prime par une non-participation à la vie de la cité. Néanmoins, cette attitude semble suicidaire. Elle conduit notre nation à la dérive. Il convient donc de noyauter le système en rendant l’espoir aux Français, en s’occupant de leur vie quotidienne, en assurant une proxi- mité et une gestion efficace de leurs problèmes, loin des promesses démagogiques. L’Action française n’étant pas un parti politique aspirant à la prise ou à la participation au pouvoir, elle cherche en toute sincérité à assurer l’intérêt des Français. C’est au nom du civisme défendu par Charles Maurras lorsqu’il établit le principe des « républiques françaises », convaincu que les élections locales répondaient à la formule de « l’autorité en haut, les libertés en bas », que je me suis porté candidat aux élections municipales, à la tête de la mairie du IVe arrondissement de Paris.

    Cœur vital

    Dans l’esprit de l’école de l’Action française, je m’engage à assurer aux habitants du cœur vital, politique et culturel de notre capitale, une action efficace, en restant à leur écoute, leur assurant une présence permanente et gérant objectivement leur arrondissement, faisant de lui une exception nationale, rompant ainsi avec la tradition des partis politiques traditionnels. Je compte sur le soutien de tous ceux qui veulent permettre à notre pays de cheminer vers l’espérance et relever le défi.

    L’AF 2877

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?MUNICIPALES-Un-royaliste-d-Action

  • Les Deux Cartes

    L’INSEE vient de publier une carte de la répartition du chômage en France, par bassins d’emploi. Même si elle ne recoupe que très imparfaitement les cartes des votes aux précédentes élections, cartes qui sont réalisées sur la base des départements, la comparaison entre ces cartes est intéressante.

    Carte 1

    Chômage par bassin d’emploi

     Chômage-B

    La seconde carte qui servira à notre comparaison est celle du vote pour Marine le Pen lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2012. On voit que cette deuxième carte reprend et étend les zones ou la proportion des chômeurs est plus importante que la moyenne.

    Carte 2

    Vote pour Marine le Pen au 1er tour des élections présidentielles de 2012

    (Les zones les plus sombres sont celles où le pourcentage des voix pour Marine le Pen a été plus élevé que la moyenne nationale)

    MLP-3A

    Le fait que la seconde carte montre des zones nettement plus importantes que la première se comprend aisément. Une partie des chômeurs n’habite pas à côté de l’entreprise ou du bureau de Pôle Emploi où ils sont recensés. Pour certaines entreprises PSA Aulnay) on sait que le bassin d’emploi « réel » couvrait un demi-cercle de plus de 80 km de rayon au nord d’Aulnay. Une deuxième raison est que le chômage n’affecte pas seulement les chômeurs proprement dits (en fait les « demandeurs d’emplois » dans la nomenclature DARES-INSEE) mais leur famille. Faut donc multiplier par un coefficient compris entre 2 et 3 ce nombre pour avoir la population directement affectée. Si l’on ne prend que la catégorie « A », cela nous donne entre 6 et 9 millions de personnes, et si l’on considère l’agrégat « A+B+D » on arrive à un chiffre compris entre 8 et 12 millions. Ceci peut expliquer l’élargissement, tant géographique que démographique du vote pour Marine le Pen. Enfin, il faut considérer que TOUS les chômeurs ne votent pas pour Marine le Pen mais que des non-chômeurs peuvent aussi voter pour le Front National, pour des raisons qui ne sont pas du tout liées au problème du chômage. Néanmoins, il est assez clair que les poches de grand chômage peuvent être considérées comme l’épicentre d’un vote Marine le Pen.

    En mai 2012, dans un billet publié par RIA-Novosti, et que j’ai repris sur RussEurope[1], j’écrivais que l’électorat de Marine le Pen était double, avec d’une part un électorat qui est majoritairement un électorat populaire et ouvrier, provenant de petites communes où la misère ouvrière rencontre la misère rurale. Ce milieu mi-rural / mi-urbain correspond à un tissu de PME/PMI spécialisées dans la sous-traitance et qui sont aujourd’hui directement touchées par les délocalisations mais aussi par la contraction du crédit bancaire. Les résultats au premier tour dans le Nord, le Pas-de-calais, mais aussi la Somme et l’Oise, puis les régions de vieille industrie de l’Est de la France et ce jusqu’à l’Alsace et au Doubs et au Territoire de Belfort (Peugeot, Alsthom), le montraient. Dans le Nord/Nord-Est, si l’on exclut le département du Nord (21,3%), les résultats de Marine le Pen sont dans une fourchette de 24% à 26%. D’autre part, il y a un autre électorat, correspondant à l’arc Méditerranéen et qui est bien plus traditionnel (rapatriés et familles de ces derniers, commerçants aisés, retraités). C’était d’ailleurs sur cet électorat que s’était replié JMLP en 2007 quand le score du FN était tombé à 10%. Or, ce que montre la première carte est la poussée très forte du chômage sur l’arc Méditerranéen, ce que j’avais eu tendance à sous-estimer dans ma note de mai 2012. Cela ne veut pas dire que ce second électorat ait disparu. Mais, il tend à se dissoudre dans le premier. De même, on note une extension du vote Marine le Pen vers des zones qui, historiquement, lui étaient hostiles (Ouest et Sud-Ouest). Ce phénomène ne date pas de 2012, car un article trop peu cité y faisait référence en 2003[2], mais il est clair qu’il s’accentue et s’approfondit. En fait, ce vote correspond à la géographie industrielle de la France.

    Si tel est le cas, et il faudra attendre pour cela le résultat des élections européennes du printemps 2014 pour le savoir, cela montrerait un processus de basculement tant dans la sociologie du Front national, que dans son idéologie. Il est clair que les avancées récentes depuis ces dernières années, ne sont pas le produit de l’idéologie « ancienne » du front national, mais du discours qui est tenu depuis ces dernières années.

    J’écrivais aussi dans ma note de mai 2012 : « [ceci] marque aussi la capacité du discours de Marine le Pen à toucher des couches nouvelles et différentes de celles auxquelles son père s’adressait : petits fonctionnaires supportant de plein fouet l’impact de la dégradation des services publics, petits employés qui ont conscience que leur sort est en partie lié à celui des ouvriers (on sait que quand une ville perd un emploi ouvrier il y a indirectement, une destruction indirecte de 1 à 1,5 emplois en plus dans le commerce et les services). Les résultats sont par contre bien plus mauvais sur la façade atlantique, de la Bretagne à la côte Basque. Mais ils montrent une forte progression (+ 100%) par rapport à 2007, en particulier dans les petits bourgs en Bretagne et en Vendée. Ceci traduit aussi un changement de population de ces petits bourgs (phénomène connu sous le nom de rurbanisation). De nombreux petits fonctionnaires (cadre B et C) et employés viennent s’installer dans ces bourgs, étant chassés par la montée des prix des grandes villes où se trouve leur emploi. Ils transportent ainsi dans ces bourgs leur angoisse du lendemain (chômage), leurs problèmes de crédit, qui viennent s’ajouter aux problèmes des populations traditionnellement rurales ».

    Les mouvements sociaux de ces derniers mois n’ont fait que confirmer cette analyse. Il faut le dogmatisme d’un Jean-Luc Mélenchon pour ne pas comprendre qu’il y a aujourd’hui plus de choses en commun entre un salarie de petite entreprise et son patron, confrontés l’un et l’autre au risque de fermeture, qu’entre ces personnes et les dirigeants des grandes entreprises, ou l’élite « compradores » qui désormais gouverne. S’il avait fait ses premières armes dans un autre mouvement que le Trotskysme, par exemple chez des maoistes, il aurait peut-être pu être plus sensible à cette dimension “nationale” d’un mouvement interclassiste.

    Aujourd’hui, un sentiment d’exaspération monte, et il associe la classe ouvrière, une partie des salariés, mais aussi des travailleurs indépendants et des petits patrons. Ce sentiment peut prendre une forme anti-fiscale (que même aujourd’hui Mediapart adopte) mais il peut aussi prendre une forme plus directement politique de rejet du cadre global de l’économie, soit l’Union européenne et la zone Euro. de toutes les manières, c’est bien à un mouvement interclassiste que l’on est confronté, comme c’est le cas dans TOUT mouvement d’importance nationale. La question de savoir s’il prendra plutôt la forme « anti-fiscale » ou celle d’une remise en cause générale des cadres et institutions de l’économie et du néo-libéralisme n’est pas encore tranchée. Mais, l’élection européenne de ce printemps pourrait être un moment décisif du point de vue de cette orientation.


    [1] Sapir J., « Marine le Pen, arbitre de la vie politique française », billet publié sur RIA-Novosti, le 5 mai 2012, http://fr.ria.ru/tribune/20120505/194552631.html et sur RussEurope http://russeurope.hypotheses.org/191

    [2] P. Buléon et J. Fourquet, « Vote Front national 1984-2002. Géographie et interprétations successives : une équation politique » in Espace, Populations, Sociétés, n°3, Vol.XXI, 2003, pp. 453-467.

    http://francelibre.tumblr.com/

  • Comment le web va bouleverser les municipales

    Pour la première fois en France, le marketing numérique offre aux candidats une arme de militantisme massive. Je clique, donc je vote ? Les candidats y croient. Dans les QG, on se prépare...
    Les faits - Dans cent jours aura lieu le premier tour des élections municipales, le scrutin auquel les Français participent le plus. Les deux tours sont programmés les 23 et 30 mars. Après avoir étudié les 50 villes tentées par l'alternance (notre édition du 22 novembre), l'Opinion décrypte aujourd'hui la façon dont des candidats utilisent les données numériques et les réseaux pour mieux cibler leurs messages.
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