Nicolas Sarkozy est-il de droite ? La question peut paraître insolite, à l'heure où une large partie de l'électorat conservateur place ses espérances dans le « retour » de l'ancien président sur la scène politique... Tout dépend pourtant de ce que l'on appelle la « droite ».
À en croire des confidences rapportées par le Journal du Dimanche le 3 novembre dernier, les personnalités de « droite » préférées de Nicolas Sarkozy seraient François Baroin, Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet... Drôle de droite !
Ce choix ne surprendra pourtant que ceux dont la mémoire répugne à remonter plus loin que les six derniers mois du quinquennat, durant lesquels, cornaqué par Patrick Buisson, le président sortant réorienta son discours pour reconquérir un électorat passablement déçu par son action. Rappelons donc les positions qu'il adopta sur des sujets chers à la droite.
La souveraineté
L'on doit à Nicolas Sarkozy la vassalisation de la France au sein du commandement intégré de l'OTAN, ainsi que l'adoption par le Congrès du traité de Lisbonne, fidèlement inspiré du projet de constitution européenne rejeté en 2005 par le peuple français.
L'identité nationale
En 2007, au soir de sa victoire, Nicolas Sarkozy déclare : « Je veux remettre à l'honneur la nation et l'identité nationale. Je veux rendre aux Français la fierté d'être Français. » Dans la foulée, un ministère chargé de l'immigration, de l'intégration et de l'identité nationale est créé au sein du premier gouvernement Fillon et confié à Brice Hortefeux. En 2009, au grand scandale des chers Juppé et Baroin, Sarko déclare « nécessaire » d'ouvrir un débat (soigneusement contrôlé) sur l'identité nationale, notion dont le contenu mérite paraît-il d'être précisé. Eric Besson, transfuge du parti socialiste et successeur d'Hortefeux à la tête de ce ministère, affirme à La Courneuve, devant un public pour l'essentiel issu de l'immigration, que « lui France n'est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c'est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n'y a pas de Français de souche, il n'y a qu'une France de métissage. » Il n'en perd pas son maroquin pour autant ; en revanche, l'identité nationale ne figure plus dans l'intitulé du ministère lors du remaniement de 2010. Sarko s'en explique sobrement : « J'ai renoncé à l'identité nationale comme mots parce que cela avait suscité des malentendus. »
L'immigration
Souvent Sarko varie... En 1991, député des Hauts-de-Seine, il s'écriait au cours d'une réunion publique : « Il faut déclarer comme objectif le quota zéro de l'immigration et cela, sans que nous ayons de leçon de racisme à recevoir de personne. » Le 5 février 2011, sur TF1, il affirme : « J'ai toujours été opposé à l'immigration zéro, ça n'a aucun sens », affirmation reprise sur RTL entre les deux tours de la présidentielle, le 3 mai 2012. Ce jour-là, le président annonce aussi son intention, s'il est réélu, de diviser par deux le flux migratoire, « pour pouvoir bien intégrer ceux qu'on accueille ». Il est dommage que ces bonnes intentions ne lui soient pas venues avant : jusqu'en 2012, en effet, 200 000 immigrés (sans compter les clandestins) sont entrés chaque année en France, soit l'équivalent de la population de Rennes, dixième ville de France...
Mêmes incertitudes concernant le droit de vote : le 24 octobre 2005, Nicolas Sarkozy considérait, dans Le Monde : « qu'il ne serait pas anormal qu'un étranger en situation régulière, qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter aux élections municipales. » Le 3 mai 2012, il a changé d'opinion : « Ce qui m'a fait changer, c'est la montée des tensions communautaristes », qui sont telles, dit-il, qu'il est « dangereux de donner le droit de vote aux immigrés aujourd'hui ». « Aujourd'hui » seulement ? Cette précision montre que, pour Nicolas Sarkozy, le droit de vote ne doit pas être réservé par principe aux personnes possédant la nationalité française.
« Je n'ai jamais plaidé pour une préférence nationale », affirme-t-il encore en mai 2012, toujours sur RTL. Il a, au contraire, encouragé la préférence étrangère, sous le nom de « discrimination positive », notamment en renforçant à cette fin les pouvoirs de la Halde (dissoute en 2011) et en nommant l'industriel musulman et franc-maçon Yazid Sabeg au poste de « commissaire à la diversité et à l'égalité des chances ».
La religion
Le 20 décembre 2007, lors d'un beau discours au palais du Latran, à Rome, Nicolas Sarkozy se prononce pour une laïcité « positive » et évoque, non sans courage, les « racines chrétiennes » de la France. Ce qui ne l'empêche pas de chercher par ailleurs le moyen d'apporter une aide publique à la construction des mosquées, sans déroger au principe de laïcité. « L'enjeu essentiel de l'intégration, affirme-t-il, c'est de faire émerger un islam de France », par opposition à un « islam en France ». Tout doit être dans la nuance...
La sécurité
Ancien ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy s'est fait élire en 2007 en tenant un discours sécuritaire (le « karcher »). On lui doit pourtant deux mesures particulièrement délétères : en premier lieu, l'abolition de la prétendue « double peine », qui permettait aux autorités d'envoyer les délinquants étrangers condamnés en France récidiver ailleurs à l'issue de leur peine ; et la libération des criminels condamnés à deux ans de prison, dans le cadre de la loi pénitentiaire Alliot-Marie ; la loi Taubira prolonge aujourd'hui cette logique laxiste.
La famille
La famille ne fait pas partie des principales préoccupations de Nicolas Sarkozy. Dans le premier gouvernement Fillon, aucun ministère ni secrétariat d’État ne lui était consacré (il faudra attendre mars 2008 pour que cette absence soit corrigée). Certes moins maltraitée sous sa présidence que sous celle de François Hollande - ce qui n'est guère difficile -, l'institution familiale est cependant mise à mal, non seulement par des mesures d'ordre matériel ou fiscal (réduction du congé parental, révision des prestations familiales), mais aussi par des projets qui menacent l'institution elle-même et préparent en quelque sorte la voie à la loi Taubira.
Ainsi, Nadine Morano, chargée en 2008 du secrétariat d’État à la famille, se déclare favorable au pseudo « mariage » inverti et à l'adoption des enfants par les homosexuels, et propose en outre un projet de loi accordant un statut au « beau-parent » octroyant des droits sur l'enfant au nouveau compagnon du père ou de la mère, qu'il soit « hétéro » ou homosexuel. La bronca que le texte provoque dans les rangs de la majorité conduit à son abandon... Cependant, en 2007, le programme du candidat Sarkozy prévoyait déjà ce « statut de beaux-parents, valable pour les familles recomposées et homoparentales »
Après ces quelques rappels, peut-on considérer Nicolas Sarkozy comme un homme de droite ? Certainement, mais seulement une fois tous les cinq ans - le temps d'une campagne électorale.
Hervé Bizien monde & vie janvier 2014
élections - Page 687
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Nicolas Sarkozy mal-à-droite
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François Fillon ne veut pas abroger la loi Taubira
Il déclare au Figaro :
"J'ai été le premier à dire qu'il fallait réécrire cette loi pour faire en sorte que les lignes rouges de la PMA et de la GPA ne soient jamais franchies, mais que l'abrogation pure et simple était illusoire."
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Jour de colère : flash sur les banderoles
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Comment la gauche de la gauche paralyse Hollande
La situation politique de la France a sans doute beaucoup évolué dans les 20 dernières années. Le déclin du pays s'est aggravé, au point que le couple franco-allemand, base de la politique étrangère de la Ve république et de ce qu'on appelle la "construction européenne", semble désormais déséquilibré, et ceci peut-être même de manière irrémédiable.
En revanche deux choses n'ont toujours pas changé : le caractère purement rhétorique, d'une part du "socialisme réformateur à la française", toujours entravé par son alliance électorale avec le parti communiste ; et, d'autre part, le caractère mensonger des solutions archaïques proposées par "la gauche de la gauche", dans son ensemble.
Sur le premier point, en effet, quand un Hollande envisage le dialogue avec "les syndicats", ou plus modérément encore avec "les partenaires sociaux" il fait semblant d'esquiver l'inéluctable confrontation avec la plus puissante des centrales, la CGT, et avec son relais au sein de l'Éducation Nationale, la FSU.
Cette dernière fédération dite "syndicale unitaire" résulte en réalité d'une scission de la vieille FEN. Apparue en 1993, elle se targue aujourd'hui d'agir en tant que "première organisation syndicale de la fonction publique d'État : éducation, recherche, culture, formation, etc." Il semble bien que désormais les prélèvements automatiques de ses membres soient même devenus la principale source de financement avouable du PCF et de "L'Humanité". Ceci nous montre bien que l'apparent recul de l'idéologie marxiste, ou du moins de sa formulation explicite, n'empêchera pas la réapparition de ses thèmes via le monopole éducatif d'État.
Sur le second point, les précédents existent de ce qu'on appelle le "tournant social libéral" d'un président aux abois. On peut on doit se reporter à la campagne électorale de 1993, où Michel Rocard, évincé de son poste de Premier ministre en mai 1991, crut opportun de proposer un "big bang politique" social démocrate. Cette formule apparut le 17 février 1993 lors d'un meeting du PS à Montlouis-sur-Loire sans son discours. il préconisait une alliance qui fédère du centre aux socialistes et des écologistes aux communistes rénovateurs. (1)⇓
Ce discours est considéré comme un moment fondateur de la deuxième gauche, à laquelle se rattache aujourd'hui, un Hollande.
Dès le 21 février, dans l'émission l'Heure de vérité sur France 2 Georges Marchais, alors secrétaire général du PCF, dessinait sa riposte. Le vieil appareil stalinien n'a pas cessé de la développer depuis lors, en utilisant notamment tous les cercles et mouvements "antilibéraux".
On s'acheminait vers un gouvernement dit de cohabitation, où en définitive Édouard Balladur siégea pendant deux ans, jusqu'aux présidentielles de 1995 en tant que Premier ministre de Mitterrand. Face à cette hypothèse Marchais riposta "la droite dit "oui nous serons raisonnables" je n'ai pas du tout la même opinion que lui sur la gravité du programme de la droite". Et de dessiner la ligne rouge, celle que selon les communistes et leurs "utiles idiots antilibéraux" il convient de ne jamais franchir : les services publics à la française.
De la sorte "le vote en faveur des candidats communistes pren(ait) une nouvelle dimension pour l'ensemble des électeurs attachés à la gauche et à ses valeurs."
Dès le 23 février, "L’Huma" publiait un article un peu plus dense que d'habitude sur les "Cinq mesures pour l'emploi immédiatement réalisables". Voici la liste des 5 points, on peut considérer qu'elle n'a jamais depuis lors de résumer le contenu de ce que tous les "compagnons de route", tous les "antilibéraux", tous les "altermondialistes" appellent "une autre politique" :
1. impulser une nouvelle croissance [en se référant à la dialectique de "l'impulsion keynésienne" par la "consommation populaire", formule démagogique qui n'a jamais marché.]
2. appliquer la nouvelle loi sur l'emploi [en décembre 1992 à l'initiative des députés communistes l'Assemblée nationale avait adopté une modification du code du travail permettant de bloquer les plans de licenciements, ce qui n'a jamais créé aucun emploi, mais inspire la ligne d'action de la CGT]
3. 35 heures sans diminution de salaire [cette idée désastreuse sera mise en œuvre quelques années plus tard par Mme Aubry].
4. augmenter le temps de formation continue dans les entreprises.
5. humaniser les services [publics] en créant des emplois [à partir de la remarque selon laquelle "les services publics comme la SNCF, la RATP, les PTT et les hôpitaux répondent de moins en moins bien aux besoins des usagers. Le recul du financement d'État, l'endettement sur les marchés financiers les privatisations entraînent une régression du service public dont le sous-effectif est le facteur principal." (2)⇓= une telle analyse tendra donc de manière permanente à justifier un gonflement systématique et ruineux du nombre des emplois publics].Ce programme désastreux date de 20 ans. Voué à l'échec, il n'a pourtant pratiquement pas varié. Contemporain de la chute de l'Union Soviétique – qu'on ne pouvait plus dès lors proposer comme modèle – il reste sous-jacent à tout le discours actuel de la gauche de la gauche, y compris au prêchi-prêcha qu'elle développe auprès des jeunes, des "indignés", à l'action de la CGT etc. Tant que ses partisans figureront dans une alliance électorale avec le PS, aucun "big bang" à la Rocard, aucun "tournant social libéral" à la Hollande, etc. ne pourra être pris au sérieux.
JG Malliarakis
http://www.insolent.fr/2014/01/comment-la-gauche-de-la-gauche.html
Apostilles
- cf. son discours du 17 février 1993..⇑
- cf. "L'Humanité" du 23 février 1993
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La moitié des Français veut un roi
... ou une dictature. C'est le résultat explosif d'une étude du Cevipof :
"En partie censuré, le 5e baromètre de la confiance politique est une bombe. “Valeurs actuelles” se l’est procuré dans son intégralité. Ses 84 pages révèlent une société au bord de l’explosion. Jusqu’à réclamer, pour la moitié des Français, un “homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections” ! [...]
Inquiets 65 %
C’est la part des Français qui prédisent que “la situation économique du pays va se dégrader au cours des douze prochains mois”, et ils sont presque aussi nombreux (60 %, + 5 points en un an) à penser la même chose pour leur propre situation financière. Mais cette inquiétude va très au-delà des questions pécuniaires. Quand on leur demande quels sont les qualificatifs qui caractérisent le mieux leur état d’esprit, les Français ne sont que 10 % à répondre la “confiance”. Contre 12 % qui répondent la “peur”, 30 % la “méfiance”, 31 % la “lassitude” et 34 % la “morosité”.
Jamais depuis la création de ce baromètre les Français n’ont été aussi résignés et inquiets pour leur avenir. Idem concernant celui de leurs enfants. [...]
Défiants 75 %
La défiance des Français vis-à-vis de l’État n’a jamais été aussi forte : 75 % d’entre eux ne lui font “pas confiance”, dont 36 % “pas du tout”. À l’opposé, seuls… 2 % lui font “tout à fait confiance”. À travers l’État, ce sont toutes les institutions, ou presque, qui sont aujourd’hui discréditées aux yeux d’une écrasante majorité de Français : 68 % ne font pas confiance à l’institution présidentielle, 74 % se défient du gouvernement. Idem, entre autres, pour l’Assemblée nationale (63 %) et le Sénat (61 %). Pour les Français, le verdict est sans appel : “la démocratie ne fonctionne pas bien” (69 %, + 15 points en un an !), notamment parce qu’elle a “du mal à prendre des décisions” et provoque “trop de disputes” (67 %). La justice n’est pas épargnée : 65 % ne lui font pas confiance. Pour les médias, c’est encore pire : plus de trois Français sur quatre s’en méfient (76 %).
Blasés 88 %
Le rejet des partis politiques est quasi unanime : 88 % des Français ne leur font pas confiance, 83 % considèrent qu’il ne sert à rien de militer dans un parti politique. [...] Politiques de gauche et de droite sont jetés dans le même sac : seuls 18 % des Français font confiance aux premiers et 21 % aux seconds pour diriger la France, tandis que 60 % n’ont confiance “ni dans la droite ni dans la gauche pour gouverner le pays”.
Autorité 50 %
Aussi incroyable que cela puisse paraître — d’où, sans doute, la censure de cette question par le Cevipof —, pas moins de 50 % des Français jugent “très bon” ou “assez bon” un système politique consistant à “avoir à sa tête un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du Parlement ni des élections” — en clair : une monarchie ou une dictature… Considérant, pour 40 % d’entre eux, que “les démocraties ne savent pas bien maintenir l’ordre”, le besoin d’autorité au sommet de l’État est tel que 12 % des Français vont jusqu’à souhaiter que “l’armée dirige le pays” ! [...]"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/la-moiti%C3%A9-des-fran%C3%A7ais-veut-un-roi.html
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Et si certains, à droite, devenaient audacieux ?
UMP : Juppé, Bertrand et Le Maire unis contre Sarkozy
[...] Le Monde du 19-20 janvier. En titre: « Les 15 jours qui ont changé Hollande ». L’article doit être intéressant mais à tort ou à raison, comme on est pressé et qu’on devine son contenu, on dérive ailleurs et, coup de chance, on lit : « UMP : Juppé, Bertrand et Le Maire unis contre Sarkozy ». Ils veulent en gros empêcher le retour de Sarkozy et « sanctuariser » la primaire de 2016.
C’est une nouvelle stupéfiante. Ils seraient, d’un coup, devenus audacieux, ils auraient enfin mis leur esprit dans la bataille et ne considéreraient plus le responsable de la défaite de la droite en 2012 comme une sorte d’intouchable protégé par l’énormité même de la déception qu’il a causée.
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ça va bouger !
Toute la rédaction de Voxnr s’associe à moi pour présenter à notre lectorat nos meilleurs vœux pour 2014. La raison du retard quant aux vœux n’est autre qu’une hospitalisation qui fut mienne en ce début d’année. N’omettons donc jamais qu’humains, nous sommes faillibles, le corps pouvant à tout instant, nous lâcher, quand bien même la Foi est intacte.
Mes vœux s’adressent aussi à tous les Français et Européens. A commencer par ceux qui se reconnaissent dans ce que l’on appelle la gauche, qui en ont le plus besoin. Naguère les gouvernements étaient avant tout soucieux d’agir. On peut se demander si pour François Hollande, Jean Marc Ayrault et les ministres, l’objectif majeur ne soit plus aujourd’hui, que de simplement durer. Tels les mauvais marathoniens, il ne s’agit plus de faire un temps, c'est-à-dire une performance, mais de simplement finir coûte que coûte, puisque de plus en plus de Français qui en ont « ras les antennes »…
Ces Français aujourd’hui, sont bien moins politisés que voici un demi-siècle. Le fait a probablement commencé avec ce que les sociologues ont appelé la « bof génération », Français nés entre 1963 et 1970 qui inaugura le triomphe du positivisme, toujours omniprésent aujourd’hui. D’où les questions et réponses si fréquentes : « A quoi ça sert ? », « Quel est l’intérêt ?», « c’est une perte de temps », … On se souviendra aussi du milieu des années quatre-vingt-dix qui voit naître l’expression de « pensée unique ».
Pour autant, on ne peut qu’être satisfait de l’involution : c’est justement parce que les Français ne sont plus politisés – ils ne sont donc plus partisans au sens péjoratif du terme – que leurs critiques sont à prendre au sérieux, dénuées qu’elles sont d’idéologie. On comprendra dès lors, le pourquoi de l’adhésion progressive et croissante au Front National, de la part de Français, aussi bien de gauche que de droite. Bien souvent donc, le rejet marqué des Français, n’est plus celui de la droite ou de la gauche, mais bien du Système, même si le plus souvent ils ne le perçoivent pas nettement, dans ce qu’il a d’essentiel.
Le Système évolue. Menacé de l’intérieur, de par son essence ( les fameuses contradictions du capitalisme » selon Marx ?), il se radicalise. Il l’a fait à l’échelle militaire en intervenant en Irak, Afghanistan puis Syrie. Trois interventions, trois échecs… Mais il le fait aussi en politique intérieure. Comme par exemple la répression anormalement dure de la manifestation pour tous malgré une ambiance bon enfant, ou l’humoriste Dieudonné devenu « grande cause nationale ».
Les gouvernants successifs, au motif que le Peuple semble endormi depuis plusieurs décennies, croit qu’il en sera toujours ainsi. C'est méconnaitre l’histoire des Peuples. Et contrairement à la légende, il n’est pas impossible que ce soit une princesse et non un prince qui, en France, par l’intermédiaire d’un baiser salvateur, réveille les Français.
Le problème n’est plus même politique. On ne peut aller contre le bon sens éternellement. Interdire aux Français le feu de cheminée (1) ou la culture d’un jardin potager (2) comme cela semble être prévu, ce dans les deux cas pour des raisons économiques, fera beaucoup plus de mal au Système que n’importe quelle diatribe à caractère idéologique. Le passage de la vitesse limitée à 80 kms/h (3) plutôt que 90, aussi. Même remarque au sujet de l’interdiction de papa noel (4), des crèches (5) ou des bonbons haribo (6) lorsqu’ils sont de couleur noire ….
Et ce n’est pas un hasard si la tenue de nos Crs est devenue celle de robocops : ça va bouger !
« Je préfère être ouvrier de la première heure plutôt que profiteur de la victoire. » (7)Alain Rebours http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFApuFVVAVHWbBmdHV.shtml
(1) http://www.leparisien.fr/environnement/la-fin-des-feux-de-cheminee-27-01-2013-2516455.php
(2) http://www.economiematin.fr/ecoquick/item/4827-cultiver-semences-illegal-commission-europeenne
(3) http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/21/1799764-routes-secondaires-bientot-80-km-h-certains-departements.html
(4) http://www.midilibre.fr/2012/12/05/le-pere-noel-interdit-d-ecole-a-montargis-au-nom-de-la-laicite,606304.php
(5) http://www.aleteia.org/fr/societe/article/noel-ces-creches-que-lon-veut-interdire-6470909665738752
(6) http://www.lemonde.fr/vous/article/2014/01/17/accuse-de-racisme-haribo-elimine-ses-bonbons-noirs_4350208_3238.html
(7) Lieutenant Colonel Brunet de Sairigné.Lien permanent Catégories : actualité, élections, France et politique française, social 0 commentaire -
Les moutons deviennent enragés, par Pieter KERSTENS
Depuis fort longtemps, les automobilistes savent qu’ils servent de « vaches à lait » pour subvenir aux fins de mois difficiles de chaque gouvernement, de droite comme de gauche. Accises sur les carburants, bonus-malus en fonction des émissions de CO2, amendes diverses et surréalistes et surtout surveillance radar en permanence. Le tout répressif s’abat dès que vous êtes au volant.Par contre, on s’étonne (et on se révolte) lorsqu’il est question de la délinquance et de la criminalité qui déferlent sur la voie publique.Qui brûle les voitures le soir de chaque réveillon ? Les Bretons ? Les Auvergnats ?Comment la crapule immigrée peut-elle jouir d’une telle impunité ?Pourquoi une telle mansuétude de la part des magistrats envers ceux qui monopolisent les statistiques pénales et occupent en grande majorité les rôles de chaque tribunal ?La Démocratie Totalitaire supprimemaintenant la liberté de conscienceet invente le délit de penser.On comprend mieux cette tolérance à la lecture de la déclaration de Christine Taubira « Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière par les arabo-musulmans, pour que les jeunes Arabes (les d’jeuns des quartiers « difficiles » ZSP) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » dans l’Express du 4/5/2006.Ça va encore durer longtemps … cette obstination de la classe « politiquement correcte » à nier l’évidence ?Si à cette insécurité chronique on rajoute l’augmentation inexorable du chômage, la progression incessante des impôts et des taxes, l’arrivée massive de hors-la-loi mois après mois et le déclin permanent de la qualité de l’enseignement dans les écoles et les lycées, sans parler de la corruption qui gangrène les élus, on perçoit mieux que les citoyens deviennent enragés et que les travailleurs expriment leur ras-le-bol !Les « démocrasseux » se défendent sur le terrain idéologique en utilisant la criminalisation de certaines idées. C’est une faiblesse de leur part puisque cela revient à constater qu’ils ne sont pas sûrs d’eux et qu’ils préconisent en conséquence de considérer comme un délit certains types de pensées. Et là, nous sommes dans le subjectif absolu et il ne reste plus qu’à créer un Ministère de la Vérité qui définira ce qui n’est pas « korrect » et enverra les janissaires de la Pensée Unique traquer les mal-pensants ! La Démocratie Totalitaire, imposée par la mafia UMPS-Écolo supprime maintenant la liberté de conscience et invente le délit de penser.L’espoir réside dans les scrutins de 2014 pour les municipales et les européennes.Les interdictions successives des représentations humoristiques et critiques de Dieudonné M’bala M’balaen sont l’illustration, mais non une innovation. D’autres comiques avant lui ont déjà été mis à l’index pour des blagues « racistes » ou « antisémites ». Et ne parlons pas des écrivains, des cinéastes ou des artistes, limogés, boycottés ou condamnés tout au long du XXème siècle parce que leurs opinions allaient à l’encontre des poncifs de la « démocrasse ».Le divorce se précise entre le pays réel et le pays légal, moins de 2 ans après l’arrivée du bien nommé « Hollandouille » et de ses satrapes socialistes qui non contents de supprimer nos libertés, saccagent le système scolaire, étranglent les contribuables, ruinent l’économie, détruisent nos Familles, sabotent notre identité ou favorisent l’immigration-invasion.L’espoir réside néanmoins dans les scrutins de mars 2014 pour les municipales d’abord et le 25 mai pour les élections européennes.Que les moutons enragés brandissent un carton rouge envers la mafia UMPS-Écolo et renvoient ces incompétents dans les poubelles de l’Histoire, peut-être seulement alors sera-t-il possible d’envisager un futur moins morose et le retour à des jours meilleurs….sans eux !Et un premier avertissement leur sera donné le 26 janvier à 14hres « Jour de colère », à Paris, pour défiler de la Bastille à l’Opéra.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, élections, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Copé et Bayrou : pacs électoral pour quelques haricots !
François Bayrou soutenu par l’UMP ! On aura tout vu, quoiqu’en politique on ait l’habitude… Donné en tête du premier tour des élections municipales de Pau, peut-être vainqueur au second, le parti de Jean-François Copé vient donc de donner son « feu vert » à une alliance locale avec le traître François Bayrou ! Celui qui mettait plus bas que terre, en son temps, le président Nicolas Sarkozy. Celui qui appela à voter pour son rival François Hollande. Celui-là même qui fit illusion en 2007 avec 19 % au premier tour des suffrages à l’élection présidentielle et qui s’effondra à 9 % cinq ans plus tard, tout en dirigeant un Modem qui se vautre à toutes les élections avec une régularité de métronome.
Pourquoi ce feu vert ? Pourquoi sauver le soldat Bayrou ? Car malgré des sondages dont on sait trop bien ce qu’ils valent à quelques mois de chaque échéance électorale, pourquoi ne pas noyer définitivement l’infâme en se présentant contre lui au premier tour, puis en appelant – au mieux – à l’abstention au deuxième tour ? Au pire, même si le Béarnais devait l’emporter, l’honneur eût été sauf…
Oui, mais voilà, l’honneur, il n’y en a décidément guère plus à l’UMP qu’au Modem. Le calcul politicien est une valeur autrement plus considérée, à défaut d’y être considérable.
Si Jean-François Copé préfère remettre en selle un François Bayrou plutôt que de participer à son hallali, il y a tout lieu de croire que c’est pour trois raisons…
• Une raison immédiate : si Pau tombe, le PS perd symboliquement une grande ville, alors qu’on le donne possible vainqueur de Marseille et gardant Lyon et Paris, sans parler d’autres grandes villes…
• Une raison à moyen terme : quel sera le score du Front national ? On prédit qu’il va « casser la baraque » ; sans doute moins que beaucoup ne l’espèrent et plus que beaucoup ne le craignent… L’UMP doit donc apparaître comme le rempart incontournable, à droite et au centre, à la progression du mouvement de Marine Le Pen. Et qui dit rempart, dit rassemblement. Même avec le nain politique qu’est le Modem.
• Une raison, enfin, à long terme : Jean-François Copé n’a sûrement pas renoncé à ses ambitions présidentielles… Celles-ci pâtissent toujours dans l’opinion publique de l’image désastreuse du crêpage de chignon avec François Fillon… Si, au soir du premier tour, Copé apparaît comme l’homme qui a su et pu rassembler la droite parlementaire et les forces du Centre, il aura coupé l’herbe sous le pied de son rival et du « candidat naturel » Nicolas Sarkozy et reviendrait dans la course présidentielle.
Si Paris a bien valu une messe, voici fort longtemps, l’Elysée ne vaudrait-il pas alors un « feu vert » ?
Dominique Jamet a fustigé sur ce site les coco-traîtres qui « acceptent de passer sous les fourches caudines des grands frères socialistes et de trahir (leurs) idéaux pour quelques lentilles de plus »…
A Pau, Jean-François Copé a simplement passé commande pour quelques haricots…Philippe Randa
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Hollande doit partir
On connait déjà la date de naissance de la « coagulation » tant redoutée par François Hollande : ce sera le 26 janvier 2014. Ce jour-là, le « Jour de Colère » verra converger dans Paris tous les mécontents de la politique actuelle, derrière les bannières de leurs sujets de mécontentement.
Pour la première fois, des mouvements issus de la société civile invitent les français à manifester en même temps leurs refus du matraquage fiscal, de la misère paysanne, du chômage, de l’insécurité, de la faillite de l’éducation nationale, de la destruction de la famille, du mépris de l’identité française, des atteintes à la liberté et du déni de démocratie. Le Jour de Colère est une plateforme d’organisation au service de la liberté d’expression, pour que la colère citoyenne puisse s’exprimer. Ce concept politique inédit fait du Jour de Colère un évènement politique majeur.
En quelques semaines, plus de cinquante structures ont rejoint cette initiative, dont les promoteurs se présentent comme de simples membres de la société civile : étudiant, journaliste, huissier de justice, collaborateur parlementaire, chef d’entreprise, avocat ou mère de famille. Passant par-dessus les représentations instituées, ces citoyens sonnent un signal d’alarme en s’adressant aux Français indépendamment des partis politique. Le Jour de Colère ne communique pas à partir de ses chefs mais à partir de ses thèmes : il met en avant des sujets d’insatisfaction et non pas des leadeurs. Il réclame une autre politique fiscale, mais aussi éducative, sécuritaire, économique, touchant au monde rural ou à celui de la santé, aux questions du chômage, de la famille ou de l’identité française.
Le Jour de Colère réclame un droit d’intervention directe du peuple, ce souverain de notre République, dans les affaires publiques dont il dénonce l’absence de prise en charge. Il invite les manifestants à venir les exprimer eux-mêmes directement, sans intermédiaire, sur le mode de la colère, c’est-à-dire de l’insatisfaction trop longtemps refoulée, de l’urgence publique trop longtemps niée. Le Jour de Colère représente l’irruption des préoccupations des citoyens au cœur de l’espace publique. La rue devient une tribune quand les scènes médiatiques et politiques sont interdites.
Le Jour de Colère affirme son opposition frontale à un pouvoir idéologique qui s’identifie à la personne du chef de l’État. Celui qui symbolise tous les sujets de colère est François Hollande. C’est pourquoi le Jour de Colère exige son départ. Il s’agit d’une réaction profonde du corps social, révélatrice d’une volonté politique que les sondages sur l’image du chef de l’État confirment tous les jours. Hollande cumule l’incompétence et le mépris du peuple. Il doit partir tout de suite !
JDC
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