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élections - Page 687

  • Et si l’on s’abstenait de voter blanc ?

    Le nouveau dispositif prévoit qu'à partir du 1er avril 2014, les bulletins nuls seront décomptés séparément des bulletins blancs.

    « L’abstention est un épuisement, auquel le vote blanc peut constituer un remède. » Cette citation de Blaise Hersent-Lechatreux, défunt fondateur du Parti Blanc, prend tout son sens à l’heure où le pouvoir sociétaliste a permis l’adoption parlementaire définitive d’une proposition de loi déposée par l’UDI, instituant dorénavant la prise en compte du vote blanc. Le nouveau dispositif prévoit qu’à partir du 1er avril 2014, les bulletins nuls seront décomptés séparément des bulletins blancs. Il convient de préciser que ces derniers ne seront nullement comptabilisés dans les suffrages exprimés, ce qui ôte finalement tout intérêt à ce vote. Retour ou plutôt maintien à la case départ. Alors, nouveau jeu de dupes démocratique ?

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  • Y aura-t-il une vague eurosceptique en mai 2014 ?

    par Thomas Ferrier
    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com
    Pourquoi l’Union Européenne est impopulaire.
    Tous les sondages en Europe annoncent une forte poussée des mouvements eurosceptiques ou europhobes aux élections européennes de 2014. L’Union Européenne est en train de payer son incapacité à parler d’une seule voix et à se placer au service véritable et exclusif des Européens, des indigènes/autochtones du continent européen. Car en vérité, nous n’avons pas bâti l’Europe politique, qui reste à construire. En l’absence de toute transparence démocratique, limitée dans ses pouvoirs d’action par des traités contraignants qui ont maintenu le véritable pouvoir au niveau de chaque état-« nation », état de plus en plus autoritaire au fur et à mesure qu’il devient de moins en moins « national » d’ailleurs, l’Union Européenne ne peut qu’être contestée. Et en outre, elle se refuse à accuser les véritables responsables de son impopularité, les gouvernements des Etats.
    L’Union Européenne sert à faire le sale « boulot » pour les gouvernements, qui souhaitent la même politique libérale et atlantiste, mais n’ont pas le courage de l’assumer directement devant le peuple. Qui peut croire ainsi que le PS actuel est « socialiste » et « démocrate » ? Mais il ne l’est pas non parce que la « méchante Union Européenne » l’obligerait à renier son identité, mais parce que l’Union Européenne est à l’image des chefs de gouvernement et de partis. Quel est le pouvoir du président du PPE ou de l’ADSE sur les partis membres ? Strictement aucun. Gustavo Barroso, le président de la Commission, est redevable d’un pouvoir qu’il ne tient que des chefs d’état et de gouvernement, et pas du véritable pouvoir que confère le suffrage universel. Il est la courroie de transmission de Paris et de Berlin… mais aussi de Washington.
    L’Union Européenne n’ayant pas de réel pouvoir et n’étant pas dirigée par de véritables européistes, elle est accusée de tous les maux sans avoir les moyens de se défendre efficacement contre une propagande europhobe aussi mensongère que la propagande « euro »-mondialiste à laquelle la dernière prétend s’opposer.
    En attaquant l’Union Européenne, « nain politique » par la faute des Etats, on exonère ainsi facilement de toutes responsabilités le gouvernement en place. En accusant l’€ de la ruine économique du continent, alors que l’€ n’a pas empêché le relèvement irlandais, et n’est la cause ni de l’effondrement économique de l’Islande ni de la politique d’extrême rigueur budgétaire appliquée à Londres, on se sert de la monnaie unique comme d’un bouc émissaire afin de ne pas aborder les sujets qui fâchent.
    Le nouveau Front National a ainsi troqué le thème de la lutte contre l’immigration, sous-entendue extra-européenne, pour la lutte contre l’Union Européenne. Ce faisant, il trahit ses électeurs qui votaient ou votent pour lui pour la seule raison qu’ils croient que ce parti va résoudre cette question. Le néo-chevènementisme symbolisé par le ralliement opportun de Florian Philippot, mais qui n’est pas nouveau, ne fait que matérialiser l’acceptation d’une définition universaliste et néo-colonialiste de la France. Le mouvement UKiP, qui n’a pas un mot contre l’immigration issue du Commonwealth, s’en prend quant à lui aux travailleurs européens, Polonais, Roumains et Bulgares, comme si c’était eux qui étaient le problème. Cette démagogie europhobe, qui trahit en réalité un ralliement total à l’idéologie mondialiste, celle d’une définition « multiculturelle » de l’identité « nationale » des Etats européens, est évidemment insupportable mais contre elle l’Union Européenne ne fait rien. Elle préfère à l’instar d’une Viviane Reding exciter les colères justifiées des Européens contre une immigration non désirée en exigeant davantage encore d’ouverture des frontières, quand le peuple souhaite le contraire.
    Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, l’Union Européenne est, souvent à juste titre mais parfois fort injustement aussi, impopulaire. C’est donc logique qu’elle suscite en réaction une montée de mouvements hostiles à l’UE, même si pour des raisons malhonnêtes intellectuellement et en trahissant les intérêts de leurs propres électeurs. Le ralliement du FN à l’idéologie souverainiste sera sans doute sa perte mais pour le moment, dans le contexte actuel, ce n’est pas le cas.
    Deux types de mouvements nationalistes et/ou eurosceptiques semblent émerger, selon que l’on se trouve en Europe occidentale ou en Europe centrale.
    En Europe centrale, deux mouvements se distinguent, à savoir l’Aube Dorée, mouvement néo-fasciste au discours surtout centré sur le problème de l’immigration non-européenne, et le Jobbik, parti national-radical de type « hungariste », favorable à la Turquie et à l’islam au nom d’une définition eurasienne fausse de la magyarité, dans un pays où l’immigration est très réduite. Ces partis, au cœur matriciel judéophobe, connaissent un certain succès, dépassant les 13% dans les sondages. L’Aube Dorée a certes été très fragilisée par l’arrestation et la mise en examen de ses principaux ténors, ce qui n’empêchera pas la progression électorale de ce mouvement, vue la situation de la Grèce.
    Mais dans le reste de l’Europe centrale, les mouvements nationalistes, qui parfois se sont retrouvés au second tour d’élections présidentielles, sont en très net recul. Le « mouvement national » polonais, en pleine reconstruction, sera très loin des scores passés de la Ligue des Familles ou de Samoobrona. En Roumanie, le PRM (« Grande Roumanie ») est en pleine déliquescence, de même qu’Ataka en Bulgarie, le Parti National Slovaque (SNS) comme son homologue slovène ou le HSP croate. Quant à l’allié traditionnel du FN en Serbie, le Parti Radical Serbe (SRS), certes d’un pays qui n’est pas encore membre de l’Union Européenne, il sombre littéralement sondage après sondage.
    En revanche, en Europe occidentale, les sondages indiquent une nette progression des mouvements eurosceptiques, toutes tendances confondues, et ce autour de deux coalitions en gestation. Autour du FN de Marine Le Pen et du PVV de Geert Wilders, désormais alliés, s’organise une coalition hétéroclite de mouvements, comme Plataforma y Espana (extension espagnole du mouvement catalan) ou la Ligue du Nord, deux mouvements qui n’auront probablement aucun élu en mai 2014, mais surtout des poids lourds de la mouvance « nationale », à savoir le FPÖ de Strache, premier parti du pays selon certains sondages (autour de 25%), le Vlaams Belang belge et les Sverigedemokraterna, crédités de plus de 10% de voix dans les sondages suédois.
    Une deuxième coalition, souverainiste davantage que nationaliste, repose sur la tendance UKiP de Nigel Farage, en tête dans la dénonciation de l’Union Européenne, non sans un succès indéniable, puisqu’il parvient à peser sur les Tories de David Cameron, et pourrait obtenir 20% des voix au Royaume-Uni, faisant disparaître un British National Party qui avait pourtant obtenu près de 6% des voix en 2009. Sur cette ligne, modérée sur la question migratoire, se retrouvent le DFP danois, anciennement dirigé par Pja Kjarsgaard, qui lui aussi pourrait atteindre 20% des voix, mais aussi le Perussuomalaiset finlandais de Timo Soini (16/18%).
    La première a peu de chances de créer son propre groupe parlementaire à Strasbourg car il faudrait 25 députés, ce qu’ils auront, mais issus de sept pays de l’UE, ce qu’ils n’auront pas. Malgré ses prétentions, Marine Le Pen ne devrait pas parvenir à créer le dit groupe. Dans ce cadre, Wilders pourrait être tenté de rejoindre la seconde coalition une fois les élections passées. Car le second groupe ne devrait avoir aucun mal à conserver celui dont il dispose déjà.
    Mais tout ça part d’un principe un peu douteux, à savoir la confiance qu’on peut avoir envers les sondages. Il est assez ironique de constater que le nouveau FN s’appuie sur des sondages, alors même qu’il avait eu dans le passé comme habitude d’en dénoncer le caractère artificiel et partisan, tant que ceux-ci lui étaient défavorables. Cela amène Marine Le Pen à se vanter de représenter le futur premier parti du pays, si les sondages où le FN est à 23% sont confirmés dans les urnes. Elle oublie que la participation est déterminante dans le résultat des partis. Si son électorat, dont elle attise l’euroscepticisme en permanence, reste chez lui au lieu de manifester son soutien en mai 2014, non seulement elle ne fera pas ses 23% mais le FN pourrait n’obtenir qu’un médiocre 12 ou 13%. Il est en effet paradoxal de dénoncer l’Union Européenne mais de bénéficier de ses institutions, lorsqu’on n’arrive pas à se faire élire député national. Pourquoi un électorat anti-UE irait-il se déplacer dans des élections pour élire le parlement de cette même UE ?
    Cette vague eurosceptique, indéniable, pourrait ainsi voir son impact considérablement limité par un électorat qui ne se mobiliserait pas pour une élection dont l’intérêt ne lui sauterait pas nécessairement aux yeux. Même si le gouvernement français est à juste titre extrêmement impopulaire, il n’est pas dit que cela se manifestera dans des élections atypiques où de toute façon PS et UMP font classiquement de mauvais scores. La méthode Coué marche parfois mais il faut faire attention aussi de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
    En outre, même si cette poussée électorale avait lieu, dans la plupart des grands pays européens, avec par exemple l’arrivée de députés allemands de l’AfD, et un FN et un UKiP en tête, les groupes eurosceptiques, même s’ils surmontaient leurs divisions historiques, auraient un poids fort limité et seraient incapables de peser. En effet, en refusant de toute façon toute alliance avec les rares mouvements nationalistes d’Europe centrale en mesure de faire rentrer des députés, et même en les acceptant d’ailleurs, ce qui est impensable pour un Geert Wilders, ils seraient trop faibles. Les mouvements nationaux en Europe Centrale ont quasiment disparu, alors même qu’en Espagne, en Irlande ou au Portugal, ils continuent d’être inexistants. Pour qu’il y ait une vague eurosceptique, il faudrait qu’elle soit le fait de partis concertés, présents sur tout le continent, et dans une coalition explicite et revendiquée.
    Ainsi peut-on penser que cette « vague eurosceptique » sera très modeste, loin d’un tsunami, même si le nombre de députés eurosceptiques n’aura jamais été aussi important. Cela ne changera rien à la situation du continent, qui continuera de mourir de sa division et non d’une fédéralisation imaginaire, mais cela amènera peut-être au niveau national à quelques modifications à la marge. En effet, un FN devenu premier parti du pays, obligerait peut-être le gouvernement à une légère réorientation mais gênerait davantage la droite parlementaire que la « gauche » mondialiste. Cela reste très hypothétique. Il sera au contraire facile de relativiser un résultat avec un taux de participation qui sera de toute façon faible, donc jugé non représentatif, et le vote de 15 à 25% d’électeurs ne servira une fois de plus à rien.
    Thomas FERRIER (PSUNE/LBTF)
    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/02/08/temp-c0be30572c5c72bcb02b6f7c88e223ff-5293646.html

  • C'est cela la démocratie

    Après la votation en Suisse, on y lit dans Minute :

    M"Que va-t-il se passer maintenant ? Le texte de la votation va être pris en compte par le conseil fédéral qui va le « traduire » par une loi d’application. Et c’est là l’honneur de la démocratie suisse. Alors que son gouvernement avait usé de tout son poids pour obtenir le non, le président de la Confédération a affirmé, dès le résultat acquis, qu’en Suisse le peuple décide de ce qu’il veut. La mise en application de la votation sera, au sens premier du mot, une authentique révolution, c’est-à-dire d’un retour en arrière. Un retour à 2001 lorsque l’entrée du marché du travail était contingentée par l’Etat suisse en fonction de ses besoins. [...]

    La politique d’immigration sera décidée en Suisse et par les Suisses. Aucun traité international qui contrevienne à ce principe ne pourra être signé. Le coeur même du oui est bien la question de l‘immigration et non de l’Europe comme certains eurosceptiques français ont eu, dès dimanche soir, tendance à le conclure. Car la votation ne se limitait pas qu’au problème des travailleurs européens transfrontaliers. Elle comportait un volet droit d’asile qui sera inclus dans les quotas. Le droit au séjour durable, aux prestations sociales, au regroupement familial sera lui aussi soumis à des restrictions. La préférence nationale sera un critère prépondérant dans la mise en oeuvre de cette politique. La votation de ce dimanche pourrait n’être qu’une première étape. A l’initiative d’un mouvement écologiste classé à droite, Ecologie et Population, un autre référendum sera bientôt organisé. Au menu, rien moins que fixer une hausse maximale annuelle de 0,2 % du nombre d’habitants de la Suisse. Sachant que la population de souche est stable, il s’agit tout simplement de quasiment stopper le nombre d’entrée d’étrangers. Objectif: moins de voitures et donc moins de pollution; moins d’équipements, de logements et donc moins d‘empreinte sur la terre suisse… Une vraie décroissance environnementale. A faire vomir Cécile Duflot… [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/02/cest-cela-la-d%C3%A9mocratie.html

  • Paris : la fronde contre NKM

    Non seulement NKM est partie pour perdre, mais selon Minute, la droite parisienne fera tout pour l'empêcher de prendre la tête de l'opposition :

    "les carottes semblent cuites pour NKM. Elle a de plus toutes les chances de ne pas pouvoir prendre la présidence du groupe UMP au Conseil de Paris: les barons de la droite parisienne ne tiennent pas à la voir continuer d’enchaîner les bourdes à leurs dépens. La sagesse et l’habileté d’un Jean-François Legaret, l’actuel président du groupe, ne s’acquièrent pas en quelques semaines de distribution de tracts sur les marchés du XIVè arrondissement ! Début avril, l’UMP devrait reculer en terme de sièges, ses alliés centristes (UDI et Modem) progresser grâce à l’habile accord passé avec NKM par Marielle de Sarnez, et le Front national faire son entrée en obtenant un ou deux des 163 conseillers de Paris."

    La droite bobo, même les Parisiens n'en veulent plus.

    Michel Janva

  • Image du Front National et de Marine : une dédiabolisation réussie?

    Comme chaque année, la Cour des comptes vient de rendre public son rapport,  littéralement accablant, sur la gabegie, souvent ubuesque, qui règne au sein de l’Etat et de son administration. Un mépris des impôts prélevés aux Français particulièrement scandaleux en cette période de crise et qui laisse sans voix. Comme chaque année, ce rapport ne sera pas suivi d’effets notables. Comme avant chaque période électorale, l’UMP nous ressort la même ritournelle sur un FN roue de secours d’un PS qui compterait sur l’opposition nationale pour limiter la casse face à l’UMP dans les urnes. C’est Brice Hortefeux, invité hier de I télé, qui a donc entonné ce refrain bien connu. L’ex ministre de l’Intérieur et ses amis tablent peut être sur l’absence de mémoire des Français. Mais nos compatriotes n’ont pas tous oublié les appels à « voter PS pour  faire barrage au FN » émanant de nombreux dirigeants de l’UMP, dernièrement encore alors que  l’opposition nationale se retrouvait au second tour dans un certain nombre d’élections face à la gauche socialo-communiste la plus caricaturale…Comme chaque année aussi, l’institut TNS Sofres vient de publier son «baromètre d’image du Front National » 2014  pour Le Monde, France Info et Canal+. Et pour le coup, nous y lisons un certain nombre de  bonnes nouvelles et quelques confirmations.

     Selon  TNS Sofres, ils étaient 22 % en 2011, 31 % en 2012, 32 % en 2013 : en ce début d’année ce sont désormais 34% des Français qui disent « (adhérer) aux idées du Front National». Soit le plus haut niveau jamais atteint depuis 1984, année qui vit le FN réaliser une percée historique lors des élections européennes.  Dans le détail, cette enquête indique implicitement, mais nous le savions, que le travail d’explications et de pédagogie entamé pour mieux faire connaître le sérieux de notre programme d’ alternative à l’euromondialisme, doit être poursuivi résolument.

     

    Certes, les sondés qui disent n’adhérer «ni aux critiques, ni aux solutions de Marine Le Pen» sont en recul de trois points par rapport à 2013 mais ils restent très nombreux  (43 %). A contrario, 14 % des personnes interrogées  (+ 2 points) disent adhérer aux «critiques et solutions » formulées par la présidente du FN,  35 % à souscrire seulement aux « critiques ». 54 % des personnes interrogées jugent ainsi que le FN est seulement un «parti protestataire» alors que 35 % affirment que le FN pourrait « participer à un gouvernement »…un gage de  crédibilité?

     

    Ce n’est pas nouveau et cela reste la pierre d’achoppement qui, soyons francs, empêche beaucoup d’électeurs de la droite classique UMP de rejoindre le FN, 64% des personnes interrogées sont opposées à la sortie de l’euro et au retour au franc, ( 29 % affirment  le contraire). Cette enquête indique encore que 72 % des sondés sont opposés à la « préférence nationale » ( 24 % y sont favorables).

     

    Ces résultats suggèrent un déficit d’explications de notre Mouvement sur ces questions complexes, même si les dirigeants frontistes ne sont pas ou très rarement invités  dans les émissions dans lesquelles ils pourraient exposer,  posément et avec le temps requis, ces points clés.

     

    Pareillement, les très nombreux économistes eurosceptiques de tout premier plan, Français ou étrangers, dont les analyses corroborent  et/ ou nourrissent en tout ou partie celles du FN,  sont quasi systématiquement écartés des télévisions et des radios. Une omerta entretenue sciemment par des médias où  règnent quasi uniformément la pensée unique européiste, qui est bien souvent celle de leurs bailleurs de fonds…

     

    Partisan du référendum d’initiative populaire pour redonner la parole  au peuple, il se trouve aussi cependant  encore un sondé sur deux  pour  estimer que le Front « représente un danger pour la démocratie en France»!  Un résultat qui là encore démontre que la politique  est un art de la répétition puisqu’il  nous faut inlassablement expliquer que nos compatriotes ont été dépossédés de cette démocratie par les formations pour lesquelles ils votent majoritairement. Ce sont les partis dits de gouvernement  qui l’ont vendu à Bruxelles ou se décide  désormais, le moins démocratiquement  du monde,  plus de 60% des lois qui sont  appliquées  dans notre pays.

     

    Pour le reste, le niveau d’adhésion aux idées du FN ne se dément pas et a d’ailleurs progressé de 44 à 58% chez les sympathisants  de l’UMP.  Concrètement 40% des sympathisants de ce parti – 30% sur l’ensemble des Français- envisagent des accords locaux au cas par cas avec l’opposition nationale.. Plus largement 55% des personnes interrogées jugent qu’ il y a trop d’immigrés en France,  68%  que la justice n’est pas assez sévère avec les petits délinquants, 71% qu’ on ne défend pas assez les valeurs traditionnelles de la France.

     

     Edouard Lecerf, directeur général de TNS-Sofres, souligne dans Le Monde la montée en puissance de la bonne image dont jouit Marine auprès des Français: «Marine Le Pen renforce ses points de faiblesse, tout en consolidant ses points forts. »

     

    Si 43 % pensent qu’elle représente «une extrême droite nationaliste et xénophobe », 40 % des Français  questionnés estiment qu’elle a « de nouvelles idées pour résoudre les problèmes de la France» (+ 5 points). 46 % qu’elle est « plutôt la représentante d’une droite patriote attachée aux valeurs traditionnelles » (+ 2 points).  56 % qu’elle «comprend les problèmes quotidiens des Français» (+ 7 points). 58 % qu’elle est «capable de rassembler au-delà de son camp» (+ 5 points).

     

    Pour 81% des personnes interrogées, elle est perçue comme « volontaire »…ce qui n’empêche pas la moitié» des sondés de juger Marine  ni «chaleureuse», ni «sympathique» et n’inspirant ni «confiance», ni «honnêteté». N’oublions pas qu’à ces mêmes questions François Hollande bénéficiait de résultats positifs assez remarquables  il y a encore quelques mois ( !) et que ce ressenti peut évoluer très vite. Ce que les Français demandent avant tout d’un responsable politique  ce n’est pas de donner  l’image du  bon copain qui fait des blagues et à qui on tape dans le dos. Non,  ils attendent du courage, une vision pour la France et  une main ferme.

     

     Dans Le Monde,  le spécialiste « es extrême droite», Abel Mestre, tente d’expliquer les « résultats contradictoires » de cette enquête Sofres.  « A la vérité, la présidente du FN a su normaliser son image personnelle, mais pas celle de son parti écrit-il. C’est plus Marine Le Pen que les Français adoubent que le Front National lui même. Un peu comme si la stratégie dite de  dédiabolisation  avait porté ses fruits pour l’ancienne prétendante à l’Elysée et pas pour le FN».

     

    Rappelons à M. Mestre que la politique étant aussi un art de l’incarnation, les Français n’ont pas à adouber un parti (qui n’est qu’un instrument, un outil au service de l’application d’un  programme) , mais la figure qui porte et donne un visage aux  idées en question pour les amener idéalement au pouvoir .

     

    Notons aussi que comme l’a souligné Bruno Gollnisch ,la dédiabolisation tient tout autant au talent de Marine qu’à l’immense déception engendrée par le quinquennat Sarkozy et aujourd’hui par le «hollandisme », par la dégradation continue de la situation  économique, sociale, identitaire, sécuritaire de nos compatriotes. C’est ce climat qui achève de faire tomber  les préventions contre les  idées défendues par le FN car elles sont grandement confirmées par les faits et elles seules n’ont pas encore été appliquées au sommet de l’Etat.

     

    Enfin, M. Mestre explique en mauvais  franglais que « la chance du FN est donc d’avoir une leader  qui incarne ses idées, avec un patronyme qui est autant une  marque politique  que le nom du parti. A ce titre, le lancement du Rassemblement bleu Marine, qui confond structure partidaire et personnalité de sa présidente, est une piste à creuser pour la formation d’extrême droite, tout comme l‘hypothèse d’un changement de nom du parti.»

     

    Vaste débat dont le Front National ne fera pas l’économie à l’avenir et qui sera certainement éclairé par les prochains résultats des élections municipales qui devront être analysés soigneusement. 

    http://gollnisch.com/2014/02/12/image-du-front-national-de-marine-dediabolisation-reussie/

  • La défiance vis-à-vis du système politique atteint sa cote d’alerte

    « La défiance à l’égard des responsables politiques est au cœur de ce désenchantement démocratique. »
    De quelque manière que l’on pose la question, les Français expriment leur insatisfaction sur le fonctionnement de leur système démocratique. L’enquête réalisée par Ipsos-Steria pour l’association Lire la société et « Le Monde », du 22 au 28 janvier auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes, le confirme.
    Pour près des deux tiers des sondés (63 %), en effet, le système démocratique « fonctionne de moins en moins bien » en France. Ce jugement est écrasant parmi les sympathisants de l’UMP (73 %) et plus encore chez ceux du Front national (85 %). Ce constat inquiétant corrobore, notamment, l’enquête récente du Cevipof (centre d’études de Sciences Po), dans laquelle 69 % des personnes interrogées estiment que « la démocratie fonctionne mal » en France, un pourcentage en hausse de 21 points depuis 2009.
    Cela ne signifie pas que les Français récusent la démocratie dans son principe. Au contraire : les trois quarts (76 %) assurent que le régime démocratique « est irremplaçable et que c’est le meilleur possible ». Et 80 % sont convaincus qu’un système démocratique est le « moyen le plus efficace d’assurer le développement économique d’un pays », contre 20 % (mais jusqu’à 46 % des sympathisants du FN) qui jugent qu’un régime autoritaire serait préférable.
    Enfin, les élections restent, à leurs yeux, nécessaire pour exprimer son opinion et choisir ses représentants : 95 % assurent que voter est« indispensable », même si 22 % considèrent tout de même le vote comme un « rituel désuet et déconnecté des réalités ».
    Toutefois, le jugement est plus nuancé, voire mitigé, quand on détaille les grandes missions attendues d’un système politique. Ainsi, 71 % des sondés jugent le système démocratique efficace pour « garantir le respect des libertés individuelles », 64 % pour « assurer la cohésion d’un pays », 60 % pour « favoriser le développement économique » et 58 % pour « assurer l’ordre et la sécurité ». Ils sont, en revanche, une majorité pour estimer qu’un tel système n’est pas efficace pour « favoriser l’intérêt général plutôt que les intérêts  privés » (53 % contre 47 %) ou pour « réduire  les inégalités  sociales entre citoyens » (55 % contre 45 %).
    Un dégradé comparable apparaît quand on interroge les Français sur les institutions « absolument nécessaires » pour la démocratie : « Une justice qui fonctionne bien » (83 %), une « éducation accessible au plus grand nombre » (76 %) et des élections (72 %) sont très largement citées. Un cran nettement derrière figurent « un président élu au suffrage universel » (56 %), « des organismes de contrôle » comme le Conseil constitutionnel ou la Cour des comptes (56 %) et « des médias indépendants et pluralistes »
    (52 %) à cet égard, 62 % jugent que le développement des médias d’information en continu et des réseaux  sociaux est plutôt une bonne chose pour la démocratie. En revanche, moins de la moitié des sondés jugent absolument nécessaire « la présence de partis politiques différents » (47 %) et plus encore un Parlement (42 %).
    « Déconnexion des élites »
    Si les Français ne se détournent donc pas de la démocratie, ils jugent très sévèrement son fonctionnement et en attendent plus d’efficacité et de proximité. Ainsi, interrogés sur les facteurs qui fragilisent la démocratie en France, ils citent en premier lieu « l’impuissance des gouvernements à apporter des solutions à la crise économique » (50 %) et « la déconnexion des élites par rapport aux problèmes quotidiens des Français » (47 %).
    A cela s’ajoute le sentiment dominant que l’appartenance de la France à l’Union européenne « tend plutôt à affaiblir la démocratie en France » (45 %), quand 21 % des sondés pensent qu’elle la renforce et 34 % que cela ne change rien.
    La défiance à l’égard des responsables politiques est au cœur de ce désenchantement démocratique : quand on demande aux Français leur sentiment à propos des décisions prises par les pouvoirs publics, trois sur quatre (74 %, dont 58 % parmi les sympathisants du PS) assurent se sentir « de plus en plus manipulés », deux sur trois « de plus en plus ignorés », la moitié (48 %) « de plus en plus dépassés » et aucun ou presque (4 %) « de plus en plus entendus ». On ne saurait plus cruellement pointer la fragilité inquiétante du contrat démocratique français.
    Gérard Courtois, Le Monde.fr,7/02/2014
    http://www.polemia.com/la-defiance-vis-a-vis-du-systeme-politique-atteint-sa-cote-dalerte/

  • Sémantique : comment Marine Le Pen les fait tourner en bourrique…

    Mettre les bons mots sur les vraies choses : tel est le début de la sagesse.

    Mettre les bons mots sur les vraies choses : tel est le début de la sagesse. On ajoutera qu’en politique, celui qui maîtrise le vocabulaire aura toujours une longueur d’avance sur ses concurrents. D’où le paradoxe d’une Marine Le Pen s’étant appropriée la vulgate républicaine.

    Et cette étrangeté voulant que le Front national fasse désormais figure de dernier mouvement gaullien… D’aucuns objecteront qu’à sa naissance, en 1972, il n’était que tièdement gaulliste. Certes, mais n’était aussi que modérément lepéniste, étant, à l’origine, création d’Ordre nouveau, groupuscule issu d’Occident, dont les fondateurs s’en allèrent ensuite essaimer, qui au Parti républicain (Alain Madelin et Gérard Longuet), et d’autres au RPR (Alain Robert et d’autres).

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  • Avec les écolos, le bonheur est dans le gouvernement !

    Avec nos amis les Verts, on est rarement déçu ! Chacune de leurs interventions est l’occasion de s’en payer une bonne tranche.

    Avec nos amis les Verts, on est rarement déçu ! Chacune de leurs interventions est l’occasion de s’en payer une bonne tranche. De consternation dans les projets annoncés, de pitié dans les alliances électorales… et de « poilade » dans les déclarations.

    La dernière en date vaut son pesant de cacahuètes (on les leur lancera sous condition qu’elles proviennent de commerce équitable, bien sûr)…

    Depuis samedi, Europe Écologie Les Verts (EELV) est désormais pour une « participation combative » au gouvernement… Alors qu’on s’attendait à les voir abandonner le radeau de la méduse par indigestion de couleuvres – on ne les compte plus, de la reculade sur l’écotaxe à celle de la loi sur la famille en passant par les déclarations prêtées à Arnaud Montebourg, sur une technique expérimentale « propre » d’extraction des hydrocarbures de schiste –, ils ont bel et bien clamé leur volonté, ce samedi, « d’imprimer leur marque sur l’action du gouvernement »

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  • Referendum suisse : Le peuple a parlé…il parlera en France

    Ils ont laissé le peuple directement s’exprimer! Un scandale aux yeux des garde-chiourmes de l’Europe bruxelloise libre-échangiste, cosmopolite, sans frontières, ouverte à tous les vents… Les Suisses, qui vivent eux dans une véritable démocratie, consultés dans le cadre d’une votation (référendum d’initiative populaire) présentée par l’Union Démocratique du Centre (UDC) d’Oscar Freysinger,  ont donc approuvé ce dimanche la remise en cause des accords de libre circulation conclus par la Confédération helvétique avec l’Union européenne et l’Association européenne de libre-échange (AELE). Concrètement, l’automaticité du  libre accès au marché du travail suisse pour les travailleurs frontaliers, pour les citoyens des Etats membres de l’UE,  est remise en cause et devrait  être renégociée selon le texte approuvé par les participants à ce référendum. Les réfugiés et autres demandeurs d’asile sont aussi concernés par cette mesure alors que la Suisse subit elle aussi très fortement une délinquance d’origine Rom , des mafias des pays de l’Est.

    L’UDC qui a fait campagne en utilisant un slogan simple mais efficace : «La démesure nuit à la Suisse, Stopper l’immigration massive», avance au nombre de arguments en faveur de cet arrêt le fait que depuis sept ans, le solde des immigrants dépasse largement (+80 000) celui des émigrants. «Chaque année, cet accroissement de la population requiert une surface d’habitat et d’infrastructures de la taille de 4 448 terrains de football », constate l’UDC, qui pointe les effets pervers de cette immigration mal maîtrisée : hausse du prix des terrains, augmentation  du chômage (toute relative comparée à celle que nous subissons) et de la criminalité (bien réelle) , pression à la baisse sur les salaires, « perte d’identité culturelle dans la conduite des entreprises »…

     Basé sur le principe de la préférence nationale et précise Polemia dans son étude de cette votation, sur le «l’attribution des autorisations d’immigration (qui)  doit répondre aux intérêts économiques globaux de la Suisse », le texte insiste  aussi sur le fait que «les salariés demeureront à l’avenir la principale catégorie d’immigrants recevant une offre d’emploi en Suisse».

     «Le critère déterminant de la capacité d’intégration est celui des qualités personnelles du demandeur. On n’admet que des immigrants dont on peut penser qu’ils vont s’intégrer dans la société suisse et s’adapter à ses us et coutumes (…). L’indépendance financière prévisible de l’immigrant joue également un rôle déterminant. Il s’agit d’éviter que les immigrants tombent à la charge des institutions sociales suisses ».

     Tant de bons sens patriotique ne pouvait que heurter «Bruxelles». Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait multiplié ces dernières semaines les mises en garde aux Suisses leur intimant de ne pas voter Oui à ce référendum.

     « Les résultats de la votation suisse sur l’immigration et l’instauration d’une préférence nationale ont surpris les milieux européens qui estimaient encore, à la veille du scrutin, que le  oui  ne l’emporterait pas» rapporte Le Monde qui fait état  du communiqué de  la Commission   évoquant son « regret »…comme Angela Merkel l’a fait le soir même à la télévision allemande. Pour la Commission, la votation « va à l’encontre du principe de libre-circulation des personnes entre l’UE et la Suisse ».

     La colère de M. Barroso, dissimulée par ce communiqué laconique, est bien réelle. A la hauteur de l’idéologie qui anime ce personnage, lequel symbolise jusqu’à la caricature  l’Europe mondialiste bruxelloise.  Président de la Commission qui fut  aussi le maître d’œuvre dernièrement de «ce Grand marché transatlantique  qui n’a  aucune  urgence ni nécessité absolue, sauf peut-être les espoirs de récompense puisqu’il  lorgne, dit-on, sur le secrétariat général de l’OTAN ou de l’ONU » relevait Bruno Gollnisch.

     M.  Barroso est un adversaire intransigeant de  l’Europe des  patries souveraines, et il s’en prenait encore en juin dernier à la  France en  intimant l’ordre à Arnaud Montebourg de faire taire ses critiques: « Quand il s’agit de mondialisation, de réformes économiques, de l’Europe et ses institutions, certains souverainistes de gauche et d’extrême droite ont exactement le même discours. Il faudrait que certains responsables politiques français abandonnent l’ambiguïté vis-à-vis de l’Europe et la défendent davantage vis-à-vis du nationalisme, du populisme, voir du chauvinisme» (sic).

     Viviane Reding,  commissaire à la justice et aux droits fondamentaux, a elle aussi vivement critiqué ce référendum suisse.  Ce qui n’est pas pour nous surprendre quand on se souvient que cette dernière avait dressé, en 2010, un parallèle particulièrement délirant entre le renvoi annoncé par le gouvernement Fillon  de quelques  Roms et la déportation des Tziganes par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale…

    En France MM Ayrault et Valls ont fustigé le «repli» des Suisses.   Au Parlement européen, l’Autrichien Hannes Swoboda, président du groupe socialiste, a évoqué lui aussi  un «recul inquiétant (…). La Suisse tourne le dos à l’un des éléments les plus importants de sa relation avec l’UE (…). L’immigration n’est pas une menace mais un atout appréciable pour le développement économique et social de tout Etat moderne»(sic).

     Hannes Swoboda est bien évidemment un grand démocrate: très en pointe dans le combat contre les formations patriotiques, voulant priver les groupes de la minorité des droits que se reconnaissent les groupes de la majorité,  il plaide parallèlement pour une relance du  processus d’adhésion de la Turquie dans l’UE. Et ce,  tout en expliquant (dans le journal Profil en novembre 2012) que « l’adhésion turque à l’UE fait de la Turquie un cheval de Troie des États-Unis.»…

     Les Français regardent avec envie leurs voisins suisses qui sont en encore en capacité d’agir sur leur destin, droit dont ils ont été  privés en France, notamment dans le domaine essentiel des flux migratoires non européens.

     Ainsi, après sa première mouture de décembre dernier, le gouvernement a présenté mercredi  44 propositions pour lutter contre les discriminations, s’inspirant du calamiteux principe américain  de la « discrimination positive.»

     Selon le dernier sondage BVA pour i>télé et Le Parisien-Aujourd’hui en France,  67 % des personnes interrogées y sont pourtant  opposées (dont 83 % de sympathisants de droite), alors qu’une majorité de nos compatriotes y était encore  favorable  il y a neuf ans… 77 % des Français sondés estiment que c’est aux personnes d’origine étrangère elles-mêmes de s’intégrer, plutôt qu’à la société de faciliter leur intégration ( 95 %des sympathisants de droite, 56% des sympathisants de gauche).

     La semaine dernière dans Le Figaro, Malika Sorel-Sutter  (ancien membre du collège du Haut Conseil à l’Intégration et de sa mission Laïcité) , réagissait à ces  44 propositions, constatant que  «la philosophie» de cet arsenal anti-discriminations « est la même» que celle des rapports présentés en décembre et qui ont soulevé un tollé ( le rapport de Thierry  Tuot notamment) . « Elle consiste à attribuer la responsabilité de l’échec de l’intégration aux Français qui entraveraient la réussite des immigrés et de leurs descendants et c’est à ce titre qu’il convient de lutter contre les discriminations ».

     «Des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-Français» indique-t-elle.  Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. »

     « L’axe du rapport est énoncé dans la feuille de route: il ne doit plus y avoir de confusion entre intégration et immigration. Or, ces deux sujets sont inséparables si l’on souhaite véritablement conduire une politique d’intégration! (…) . C’est la consécration de la déresponsabilisation totale des immigrés et de leurs descendants. Clairement, le modèle français d’intégration, qui prend en compte l’existence d’une identité culturelle française, disparaît (…). Le projet est clairement affiché. Il s’agit de rééduquer les Français en leur inculquant ce que la bien-pensance identifie comme la pensée juste

     Rapport dans lequel constate encore Malika Sorel-Sutter, « il n’y a eu aucune volonté de réduire de manière drastique les flux migratoires. Or ils constituent l’un des vecteurs principaux du ré-enracinement des enfants de l’immigration dans la culture de leurs pays d’origine. La feuille de route n’aborde absolument pas ce point crucial sur lequel il est urgent d’agir (…).»

     Avec pour le coup une très grande dose de naïveté et/ou d’aveuglement ( ?), Mme Sorel-Sutter espère que «La droite qui a longtemps gouverné durant ces trente dernières années (fasse)  son examen de conscience et (renoue)  avec la défense des intérêts de la France et de son peuple. Notre modèle d’intégration garantissait la concorde civile. Son abandon engage officiellement la France sur la voie de la libanisation ».

     Faute de référendum (le FN le mettra en place quand il sera au pouvoir), les Français peuvent déjà manifester dans les urnes en mars et juin prochains  leurs refus de cette évolution mortifère. Ils doivent voter affirme Bruno Gollnisch, pour la formation politique qui avait vu juste et qui  a crié dans le désert pendant des décennies… avant que la réalité ne rejoigne nos prédictions les plus sombres.

    http://gollnisch.com/2014/02/10/referendum-suisse-le-peuple-parleil-parlera-en-france/

  • L'UMP veut le statut du faux-parent

    Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a reproché au gouvernement de n'avoir "pas de politique familiale", a néanmoins jugé qu'"il faut avancer" à propos du statut du beau-parent. Elle a rappelé que l'UMP au pouvoir avait ouvert ce sujet :

    "On avait commencé à regarder le problème mais ce n'est pas simple à résoudre", "il faut préserver tous les liens".

    De même Valérie Pécresse a jugé qu'

    "il faut y travailler bien évidemment parce que les familles ont changé, il y a énormément de familles recomposées et de beaux-parents qui vont de fait élever des enfants, mais il faut faire très attention".

    "Il ne faut pas que ce statut du beau-parent conduise à gommer le parent".

    Comme l'écrit Aude Mirkovic sur le blog de l'Homme Nouveau, c'est un faux prétexte :

    "En pratique, on prétend que la vie quotidienne des enfants élevés par un « beau-parent » est très complexe, et qu’il faudrait habiliter ce dernier à accomplir les actes usuels concernant l’enfant. Sauf que, en l’état du droit, un des parents peut déjà autoriser un tiers à accomplir un acte usuel concernant l’enfant, autorisation qui peut être tacite et n’a donc même pas besoin d’être exprimée. Lorsqu’un parent confie son enfant à un tiers, il donne à ce tiers un mandat tacite d’accomplir les actes de la vie quotidienne. Une baby-sitter peut emmener l’enfant chez le médecin ou au tennis et aller le chercher à l’école, et le « beau-parent » aurait besoin d’une loi pour cela ?

    Quant aux actes importants concernant la personne de l’enfant, ils requièrent l’accord des parents, ce qui est bien normal. Associer le « beau-parent » à ces décisions ne simplifierait rien puisque, au contraire, l’accord des parents serait toujours nécessaire et qu’il faudrait, du coup et en plus, celui du « beau-parent » ! Les promoteurs du statut du « beau-parent » veulent faciliter le partage de l’autorité parentale entre les parents et lui. Mais le droit actuel permet déjà ce partage, s’il est justifié par les besoins de l’éducation de l’enfant. C’est bien le minimum que l’on puisse faire, car associer un tiers à l’autorité parentale est un acte grave, et pourquoi le faire sans besoin particulier relatif à l’éducation de l’enfant ? L’autorité parentale est une institution au service de l’enfant et non un faire-valoir pour les adultes.

    On invoque encore que l’enfant risque, en cas de séparation, d’être brutalement séparé de cet adulte qui partageait sa vie. Mais le droit actuel permet déjà au juge, à défaut d’accord amiable, d’organiser des liens entre cet adulte et l’enfant, si tel est l’intérêt de ce dernier. Il serait irresponsable de généraliser cette possibilité car comment poser comme postulat que l’intérêt de l’enfant est, systématiquement, de maintenir des liens avec tous les adultes qui défilent dans sa vie ? On imagine l’agenda de ministre qu’il devra tenir entre les différents droits de visite des uns et des autres.

    Enfin, certains feignent de croire que, lorsque l’enfant n’a qu’un seul de ses parents et que ce dernier décède, le « beau-parent » ne peut le recueillir et qu’il se retrouve en famille d’accueil. Là encore, tout est faux car le parent dernier mourant peut, de son vivant, désigner la personne qu’il choisit comme tuteur de l’enfant en cas de décès. À défaut, le conseil de famille désignera un tuteur au mineur, et pourra désigner le « beau-parent » si c’est là le bien de l’enfant. Ici encore, comment prévoir de façon systématique que l’homme ou la femme qui vit avec le père ou la mère de l’enfant sera le tuteur de ce dernier ? Une décision sur mesure est bien plus profitable à l’enfant qu’une règle généralisée car on ne peut poser a priori qu’il est dans l’intérêt de l’enfant d’être systématiquement confié à son « beau-parent » s’il venait à être orphelin."

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